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Jours tranquilles à Paris
3 juin 2018

Street Art

street

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3 juin 2018

WAW (We are Woman) ou comment explorer la femme à travers l’homme

De la Compagnie Thor, chorégraphie de Thierry Smits avec Linton Aberle, Ruben Brown, Davide Guarino, Michal Adam Goral, Gustavo Monteiro, Oskari  Nyyssölä, Emeric Rabot, Nelson Reguera Perez, Oliver Tida Tida, Eduard Turull, et Duarte Valadares. Du 29 mai au 16 juin 2018 au Varia. Crédit photo : Hichem Dahes

Explorer la féminité à travers une troupe de danseurs exclusivement composée d’hommes… Et pourquoi pas ? Le spectacle du chorégraphe flamand Thierry Smits offre une réflexion à la fois ludique et profonde sur la femme qui est en nous.

Sur scène, onze danseurs. Des corps musclés et virils. Des joueurs de foot qui célèbrent leur victoire. Avant d’entamer son exploration de la féminité, We are woman (WAW) joue avec les clichés masculins pour mieux souligner l’importance du corps dans le « devenir femme », ce concept développé par le philosophe français Gilles Deleuze (1925-1995) qui voit la féminité comme un processus de différentiation imposant un repositionnement permanent à la fois des hommes et des femmes.

Ce processus démarre ici dans les vestiaires, alors que les hommes se dévêtissent, révélant progressivement leur côté vulnérable, sensible et sensuel, s’autorisant à pleurer de tristesse plutôt que de rage, à exprimer leur compassion à travers des gestes tendres, ou encore à domestiquer leur corps à travers le maquillage ou l’épilation. Malgré l’usage de costumes féminins très colorés, l’habillement ne joue pas ici un rôle essentiel et Smits parvient à éviter l’effet drag queen grâce à un jeu subtil sur la transformation des corps à travers les attitudes et les postures, permettant à chaque danseur de développer « la femme qui est en lui » de manière unique et personnelle.

Cette diversité des parcours donne lieu à une mise en scène très dynamique, à la fois hétéroclite et cohérente, avec une évolution progressive alternant entre humour et drame, évoquant tour à tour la domesticité, la sexualité, la maternité, la séduction, la prise en charge des autres, le harcèlement de rue (avec un clin d’œil au mouvement #balancetonporc), et enfin une forme d’émancipation jubilatoire à travers la scène finale évoquant un sabbat de sorcières – une figure mythique présentée ici de manière positive, comme une transgression et une libération du féminin.

Si certaines scènes se rapprochent du théâtre voire de la comédie musicale (quelques chansons sont interprétées par les danseurs et s’inscrivent de manière assez fluide dans l’ambiance musicale contemporaine du spectacle), WAW ne cherche pas pour autant à imposer un message ou une vision particulière de la féminité. Il s’agit plutôt d’une célébration de la diversité des sexes, illustrant de manière subjective mais très convaincante l’idée popularisée par Judith Butler que le genre est avant tout une « performance », une façon d’agir qui nous permet de trouver notre place dans une société aux conceptions binaires qui méritent parfois d’être renversées.

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3 juin 2018

Le Journal du Dimanche

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3 juin 2018

Agnès Varda

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2 juin 2018

Des géants sur les Champs...

 

L'un mesure 2m46, l'autre chausse du 68... un record mondial. Une petite dizaine d'hommes parmi les plus grands du monde se retrouvent à Paris pour un week-end d'échanges, entre eux mais aussi avec les passants, qui se sentent soudain très, très petits. Dans la foule qui déambule sur les Champs-Élysées ce vendredi soir, ils ne sont pas passés inaperçus, tapotant la tête d'enfants éberlués et enchaînant les selfies avec les curieux. Photo: Gérard Julien/AFP #ChampsElysees #Paris



969 Likes, 21 Comments - Le Figaro 🗞 (@lefigarofr) on Instagram: "L'un mesure 2m46, l'autre chausse du 68... un record mondial. Une petite dizaine d'hommes parmi les..."

 

grands

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2 juin 2018

Emmanuel Macron chute dans les sondages...

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2 juin 2018

Vu sur internet

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Je crois que cette photo est de Bettina Rheims

 

2 juin 2018

Milo Moiré

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2 juin 2018

Etats Unis - taxations

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2 juin 2018

Contre l’utilisation abusive de plastique, les « Plastic attacks » arrivent en France

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Par Patricia Jolly - Le Monde

Une journée de mobilisation est programmée samedi 2 juin (aujourd'hui) dans des enseignes de grande distribution de plusieurs pays.

Des animations d’un genre un peu particulier promettent d’égayer la corvée hebdomadaire du ravitaillement au supermarché dans les mois à venir. Samedi 2 juin, plusieurs enseignes de grande distribution de Paris, Hyères, Le Mans, Lille, Nouméa, Montaigu, Quimper, Strasbourg ou Toulouse seront le théâtre d’une série de « Plastic attacks », des actions qui promeuvent une réduction substantielle de l’utilisation des plastiques à usage unique et le suremballage. Des opérations similaires sont également programmées, le même jour, dans plus de 50 villes du monde, et se déclineront à d’autres dates tout au long de l’été.

Mouvement citoyen, Plastic attack gagne tranquillement du terrain. Il a vu le jour le 27 mars, à Keynsham (Royaume-Uni), une ville de 16 000 habitants proche de Bristol. Vingt-cinq clients s’étaient donné rendez-vous dans leur supermarché habituel pour faire leurs emplettes. Une fois passés à la caisse, ils ont dégainé ciseaux et cutters afin de libérer leurs achats des emballages inutiles, qu’ils ont ensuite déposés dans des chariots vides devant le magasin. Trois ont ainsi été remplis. Diffusée sur les réseaux sociaux, la vidéo de leur action est devenue virale, avec près de 17 millions de vues.

Visant à responsabiliser le secteur de la grande distribution sur sa surconsommation de plastiques, souvent superflus, et à affirmer la volonté des consommateurs de voir se développer des alternatives au plastique à usage unique, des « Plastic attacks » ont été rééditées en avril à Amsterdam, Bratislava, Bruxelles ou Oslo avant d’arriver en France.

Pétition en ligne

Le collectif citoyen français est animé par un groupe d’étudiants en master « responsabilité sociale et environnementale » de l’International Terra Institute de Paris, qui dispense des formations spécialisées en développement durable. Pour son porte-parole, Arnaud Ramos :

« Au-delà du recyclage, la grande distribution doit changer de politique en matière d’emballages. Ces actions menées par des consommateurs et clients sont un moyen efficace de les interpeller de manière totalement pacifique et apolitique. Pour y participer, il suffit de s’inscrire sur la page Facebook dédiée et de se présenter sur le site choisi et à l’heure convenue pour faire ses courses. »

Soutenue par les ONG Zéro Waste France et Les Amis de la Terre, Plastic Attack France a également lancé, le 28 mai – jour du dévoilement par la Commission européenne d’un projet de directive visant à réduire « drastiquement » l’utilisation des produits en plastique à usage unique quotidien comme les couverts, assiettes ou gobelets, les pailles ou les Coton-Tige – une pétition en ligne sur la plate-forme Change.org. Intitulée « Pour en finir avec les emballages plastique à usage unique », elle s’adresse aux groupes Auchan, Carrefour, Casino, Intermarché, Leclerc ou Système U. Elle leur enjoint de débarrasser leurs rayons des emballages plastiques destinés à la promotion de produits ou à la protection des fruits et légumes issus de l’agriculture biologique, des emballages jetables « dont l’innocuité demeure incertaine pour le consommateur », ou encore des bouteilles en plastique.

Le groupe Carrefour, dont un magasin parisien du 12e arrondissement doit faire l’objet d’une action, samedi, a rebondi sur l’annonce des « Plastic attacks » imminentes pour se positionner en élève modèle. Dans un communiqué, jeudi 31 mai, l’enseigne a annoncé un objectif de « 100 % d’emballages recyclables, réutilisables ou compostables » pour les produits à la marque de l’enseigne d’ici à 2025, afin de passer du « jetable à une économie circulaire ».

Carrefour appelle à un pacte national

Elle promet également de supprimer les emballages plastique non recyclables des fruits et légumes bio, de cesser la commercialisation des pailles en plastique « dès la fin de l’année » et de substituer progressivement celles des briquettes de jus. Elle annonce encore la fin des barquettes en polystyrène aux rayons boucherie, poissonnerie et fromage. Elle assure enfin que l’ensemble des emballages de ses produits sera recyclable, en commençant par les produits Carrefour bio « dès 2020 », et qu’elle intégrera « dès 2022 », 50 % de plastique recyclé dans ses bouteilles de jus et de soda, et dans ses bouteilles d’eau.

Saluant la « réactivité » du groupe Carrefour, Zéro Waste France, par la voix de sa chargée de campagne, Laura Châtel, reste néanmoins sur ses gardes.

« Nous nous assurerons qu’il ne s’agit pas d’un coup de com et d’une expérimentation ponctuelle réduite à quelques magasins, comme c’est souvent la stratégie de ces grandes enseignes. Pour être crédibles, elles doivent prendre des engagements clairs et détaillés, et fixer et respecter des échéances précises. »

Pour « changer les habitudes », Carrefour appelle à un « pacte national » sur les plastiques pour une économie 100 % circulaire des emballages en France, piloté par le gouvernement. « Afin de développer des matériaux de substitution non carbonés alors que le prix du baril de pétrole reste compétitif, il faut créer de la masse, a expliqué au Monde Laurent Vallée, un énarque secrétaire général du groupe Carrefour. Cela nécessite donc une réponse collective, un mouvement associant les industriels, les pouvoirs publics, les éco-organismes, les distributeurs, les grandes marques. »

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