Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jours tranquilles à Paris
9 juin 2018

Les femmes s'exposent...

La première édition du festival LES FEMMES S’EXPOSENT ouvrira ses portes à Houlgate avec 3 journées de lancement les 8, 9, 10 juin et jusqu’au 16 juillet 2018 avec :

13 expositions en extérieur et 1 en intérieur.

4 prix qui récompenseront des travaux dans des domaines différents (appels à candidatures à venir).

3 projections de réalisatrices ou femmes photographes.

LA PROGRAMMATION ET LES PRIX SERONT ANNONCES EN DEBUT D’ANNEE

Nous vous attendons avec impatience pour cette première édition qui a pour but de rassembler tous les publics : presse, professionnels de l’image, amateurs, touristes et visiteurs de toute la France ainsi que les scolaires de la région.

http://www.lesfemmessexposent.com/#

houlgate

Carte blanche à la première édition du Festival “Les Femmes s'exposent” qui démarre ce week-end à Houlgate sur notre compte @polkamagazine. ---

“Afflictions”

Ce tronc symbolise l’excision ; au-delà de la cicatrice, c'est une blessure, une humiliation faite aux femmes.

© Kani Sissoko.

houlgate1

https://www.instagram.com/explore/tags/lesfemmessexposent/

https://www.facebook.com/femmessexposent/

https://twitter.com/femmessexposent/

Publicité
9 juin 2018

Nécrologie : Le photographe David Douglas Duncan est mort

duncan1

Par Claire Guillot - Le Monde

L’Américain, grande figure de la photo de guerre et proche de Pablo Picasso, est décédé jeudi à l’âge de 102 ans.

Il a traversé trois guerres, comme soldat ou comme reporter pour le magazine Life. Il a parcouru le monde, de la Russie à l’Iran, à bord de sa flamboyante Mercedes SL aux ailes papillon, souvent accompagné de son petit chien Yo-Yo. Il a photographié les dernières années de la vie du peintre Picasso, dont il fut proche. Il avait la classe de Gary Cooper, et sa vie, très longue, a ressemblé à un incroyable film d’aventures. Le photographe américain David Douglas Duncan, dit « DDD », est mort le 7 juin à l’âge de 102 ans, à Grasse (Alpes-Maritimes). Ce pionnier de la photographie de guerre, auteur de vingt-huit livres, était aussi connu pour son caractère entier et bien trempé, qui n’empêchait pas l’émotion de, parfois, le déborder.

Né le 23 janvier 1916 dans le Midwest à Kansas City, DDD avait commencé par des études d’archéologie en Arizona. Mais, dès ses débuts, sa vie est marquée par l’instinct du scoop. Armé d’un appareil photo que lui a offert sa sœur pour ses 18 ans, il se précipite pour prendre des images de l’incendie qui ravage l’Hôtel Congress à Tucson, en 1934. Il photographie alors un drôle de client qui insiste auprès des pompiers pour récupérer sa valise laissée dans une chambre. Le lendemain, DDD apprendra qu’il s’agissait de John Dillinger, l’ennemi public numéro 1, le braqueur de banques le plus célèbre du pays, arrêté avec sa bande ce jour-là.

David Douglas Duncan va collaborer à plusieurs journaux américains, mais c’est la seconde guerre mondiale qui lancera vraiment sa carrière et le marquera à jamais : incorporé dans l’armée en 1942, il rejoint le corps des marines comme photographe de guerre dans le Pacifique. En 1946, dès son retour à la vie civile, il est embauché au magazine Life. De ces longues années passées comme soldat, DDD gardera une émotion à fleur de peau – sa voix tremblait dès qu’on évoquait ses camarades morts au combat – mais aussi une raideur toute militaire : il goûtait peu aux tenues débraillées, et il est connu pour avoir violemment giflé, sans un mot, un éditeur photo coupable d’avoir oublié de lui envoyer un magazine…

Une plume lyrique

Ce rapport si intime à la guerre lui a fait publier des livres très personnels, servis par une plume lyrique. This is War !, son premier ouvrage, publié en 1951, après sa couverture de la guerre de Corée pour Life, est novateur non seulement pour ses images, mais aussi pour sa mise en page – blancs soigneusement calculés, ruptures de rythme, photos en rafales qui composent comme une bande dessinée. Le texte introductif est précis, mais David Douglas Duncan laisse ensuite les images s’épanouir, sans folio, sans légende, pour « montrer toutes les guerres à travers cette guerre ».

« JE VOULAIS MONTRER CE QUE LA GUERRE FAIT À UN HOMME. MONTRER QUELQUE CHOSE DE LA CAMARADERIE QUI LIE LES HOMMES ENSEMBLE QUAND ILS COMBATTENT UN PÉRIL COMMUN »

Il cherchera toujours à montrer les conflits à travers le visage des hommes : celui du caporal Leonard Hayworth, strié de larmes d’impuissance lorsqu’il découvre qu’il est à court de munitions pendant la guerre de Corée. DDD traite en revanche souvent les morts de façon indirecte – mais glaçante – par des pieds qui dépassent d’un camion, des corps dans des sacs. Dans l’introduction du livre, il écrit :

« Je voulais montrer ce que la guerre fait à un homme. Montrer quelque chose de la camaraderie qui lie les hommes ensemble, quand ils combattent un péril commun. »

Il signera deux autres livres sur la guerre, plus rageurs, et très engagés, au moment de la guerre du Vietnam : I Protest (1968), réquisitoire contre la politique belliciste américaine, vendu sous forme d’un livre de poche à 1 dollar et écoulé à 250 000 exemplaires, suivi de War Without Heroes (1970). Il y écrit : « C’est une guerre qui a coûté plus de vies que celles perdues en Corée, une guerre qui a réduit en miettes le pouvoir du président des Etats-Unis et lui a coûté son poste. C’est une guerre qui a fracturé les structures de notre société à un tel point qu’il faudra toute une nouvelle génération pour la soigner. Et quand bien même, rien ne sera plus jamais pareil. »

Trois livres consacrés à ses chiens adorés

La guerre n’est pourtant qu’un aspect de la longue carrière de DDD. « Je n’en ai pas eu marre de la guerre, disait-il. La guerre, elle, n’en a jamais marre ! Mais je suis photographe, je suis curieux de tout, c’est ma nature. » Il s’est intéressé à la politique, et en a tiré un autre titre remarquable, Self-Portrait : USA (1969). Il y met face à face les républicains et les démocrates pendant leur convention nationale, avec une vision des à-côtés de la politique originale pour l’époque : les militants qui s’enflamment et s’empoignent, les familles des candidats anxieuses, les hippies qui protestent, les policiers armés jusqu’aux dents…

Il a fait des images au Moyen-Orient, en Russie, en Iran, dans la bande de Gaza ou en Irlande, passant sans sourciller d’un sujet léger à un conflit, d’une publicité à un long reportage. Il résumait ainsi son métier de reporter : « Parfois, un sacré business. Et tous les jours, une vie fabuleuse ! » Parmi ses nombreux ouvrages, pas toujours inoubliables, il en a consacré trois à ses chiens adorés. Yo-Yo, kidnappé par des malfrats puis récupéré après nombre de péripéties. Ou Lump, le basset qu’il a offert à Picasso et qui a servi plusieurs fois de modèle à l’artiste. C’est lui aussi qui a mis en rage Henri Cartier-Bresson en publiant un livre sur le maître français, qui avait horreur d’être pris en photo, à partir des images tirées d’une seule brève rencontre avec lui.

IL A FAIT DES IMAGES AU MOYEN-ORIENT, EN RUSSIE, EN IRAN, DANS LA BANDE DE GAZA OU EN IRLANDE, PASSANT SANS SOURCILLER D’UN SUJET LÉGER À UN CONFLIT, D’UNE PUBLICITÉ À UN LONG REPORTAGE

Féru de technologie, le photographe est un des premiers à avoir adopté les objectifs Nikkor sur son Leica, juste avant la guerre de Corée, contribuant à leur popularité. Et les objets qu’il a touchés semblent s’être transformés en or : son appareil photo Leica, un M3D modifié, s’est vendu aux enchères pour 1,68 million d’euros en 2012, ce qui en fait l’un des plus chers de l’histoire. Parmi ses attributs mythiques, il y a aussi sa Mercedes SL noire qu’il avait reçue en cadeau du constructeur allemand après un reportage publié dans Sports Illustrated. A bord du bolide, DDD a parcouru plus de 450 000 kilomètres.

Picasso dans son bain

En France, DDD a surtout été connu pour sa longue amitié avec Picasso, qu’il a photographié intensément. C’est Robert Capa qui lui a fait rencontrer le peintre que DDD surprendra dans son bain en 1956, et qu’il immortalisera ainsi. Comme Picasso, DDD vivait dans le sud de la France et jusqu’à la mort de l’artiste en 1973, ils se voyaient fréquemment, se donnant du « Maestro » et du « Ismael ». David Douglas Duncan a consacré huit livres à l’artiste, qu’on voit au travail, en famille, faisant l’idiot.

David Douglas Duncan, qui a confié ses archives à l’université du Texas à Austin, a régulièrement exposé ses œuvres, et a eu les honneurs du Festival de photojournalisme de Perpignan pour les vingt ans de la manifestation. De cette vie trépidante, le vieil homme voûté racontait, sans se lasser : « Je n’ai jamais regretté quoi que ce soit. J’ai eu tellement de chance ! »

9 juin 2018

Extrait d'un shooting - la salopette

sexy

DSC_9657

9 juin 2018

Derrière les sourires de façade, un sommet du G7 marqué par les divisions

king

Par Marc Semo, La Malbaie, envoyé spécial, Gilles Paris, Washington, correspondant, Arnaud Leparmentier, New York, correspondant - Le Monde

Lors de la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement, les Etats-Unis opposent au multilatéralisme de ses alliés la doctrine de « l’Amérique d’abord ».

Les images sont celles de tous les G7, avec les chefs d’Etat ou de gouvernement des sept principales puissances économiques et démocratiques (Etats-Unis, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Canada, Japon), souriant et prenant la pose pour la photo de famille en compagnie de l’hôte du sommet, le premier ministre canadien Justin Trudeau, devant le paysage somptueux du Saint-Laurent. Mais ce G7, marqué par des tensions sans précédent, du fait de la multiplication des mesures unilatérales américaines, notamment en matière commerciale, n’est pas comme les autres.

Faute de pouvoir faire l’impasse sur la réunion, Donald Trump, dernier arrivé vendredi 8 juin à la mi-journée, a décidé de réduire au maximum sa présence sur place. Il en repartira dès samedi matin, au prétexte du sommet historique prévu le 12 juin à Singapour avec le dirigeant de la Corée du Nord, Kim Jong-un. Le président des Etats-Unis, qui n’apprécie guère cette instance, symbole d’une coopération multilatérale qu’il abhorre, n’assistera donc pas à la séance consacrée au réchauffement climatique.

La réintégration de la Russie

Le locataire de la Maison Blanche est pour la première fois face aux dirigeants des six autres pays depuis qu’il a frappé leur acier et leur aluminium de tarifs douaniers renforcés. Ses partenaires sont unanimes à dénoncer le protectionnisme américain et ne cachent pas leur irritation pour les foucades du milliardaire, qui s’est montré combatif dans une série de messages publiés jeudi et vendredi matin sur son compte Twitter, ciblant notamment le marché laitier canadien, qui priverait les agriculteurs américains d’importants débouchés. Promettant de « rectifier les accords commerciaux injustes » avec les autres membres du G7 qui pénalisent, selon lui, les Etats-Unis, et en l’absence de consensus, il a assuré :

« Nous nous en sortirons encore mieux. »

En quittant la Maison Blanche pour la base militaire d’Andrews, vendredi matin, il avait ajouté une petite provocation en plaidant pour la réintégration de la Russie de ce conclave, d’où elle a été écartée en 2014 à la suite de l’annexion de la Crimée, qui a entraîné des sanctions américaines et européennes. « Ils ont expulsé la Russie, ils devraient réintégrer la Russie. Parce que nous devrions avoir la Russie à la table de négociations », a-t-il lancé. Rapidement, les Européens ont enterré l’idée. « Un retour de la Russie dans le format G7 n’est pas possible tant que nous ne verrons pas de progrès substantiels en relation avec le problème ukrainien », a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel. Le chef du gouvernement populiste italien, Giuseppe Conte favorable à un rapprochement avec Moscou, a approuvé cette position commune.

LORS DE LA RÉUNION, LA COMMISSION A PRÉPARÉ LES CHIFFRES À UTILISER POUR QUE LES EUROPÉENS AIENT TOUS LES MÊMES DONNÉES À OPPOSER À CELLES DE DONALD TRUMP

« Ce qui m’inquiète le plus, est de voir que l’ordre mondial, basé sur des règles communes, se retrouve défié non par les suspects habituels, mais, de façon surprenante, par son principal architecte et garant : les Etats-Unis », a déclaré le président du Conseil européen, Donald Tusk, lors d’un point de presse, vendredi matin aux côtés du président de la Commission, Jean-Claude Juncker. MM. Juncker et Tusk, arrivés en avance, se sont concertés la veille avec Justin Trudeau. Il fallait maintenir l’unité de tous face à Donald Trump et éviter que la réunion ne déraille d’entrée de jeu. La première séance sera donc consacrée à l’économie, l’intelligence artificielle, l’éducation, des sujets généraux, avant d’aborder le vif du sujet, le commerce, au cours de la seconde session.

Coordonner les positions

Emmanuel Macron est sur la même ligne et il a pris l’initiative de convoquer, à 10 h 30 vendredi matin, une réunion des dirigeants Européens présents. Juste avant que Jean-Claude Juncker rencontre le premier ministre italien Giuseppe Conte, dont c’est la première sortie internationale. M. Juncker l’a amadoué, expliquant que la Commission examinerait son budget et lui a rappelé que Bruxelles et Rome mènent le même combat sur l’immigration.

Hors de question, en revanche, de ne pas faire front commun sur le sujet du commerce. Lors de la réunion, la Commission a préparé les chiffres à utiliser pour que les Européens aient tous les mêmes données à opposer à celles de Donald Trump. Teresa May est prête à jouer le jeu, sans doute encore plus humiliée que les autres qu’on lui impose des droits de douane au nom de la sécurité nationale. Tant pis pour la relation spéciale.

L’objectif est aussi de coordonner les positions, notamment en ce qui concerne le projet de communiqué final sur le quel travaillent encore les sherpas. La réunion pourrait s’achever sans texte commun ou avec un texte a minima ponctué de nombreuses exceptions ou même par une simple déclaration de la présidence canadienne. Déjà, à Taormine (Sicile), l’an dernier, le communiqué final du G7 – long d’à peine six pages – prenait acte du refus américain de s’engager sur la question du climat, mais les 39 autres points étaient signés par tous. Les divergences cette fois sont encore plus fortes. En prendre acte serait de l’aveu de la chancelière Angela Merkel « un signe d’honnêteté ».

« Le pire serait un communiqué avec des formulations qui ne correspondent pas ou qui restent en deçà de nos attentes », a relevé l’Elysée. Lors de leur réunion commune, les leaders européens ont fixé leurs lignes rouges, s’engageant à refuser toute formulation à propos du commerce international qui ne fasse par référence « à des règles collectives » ainsi qu’au rôle de l’Organisation mondiale du commerce, deux défis ouverts aux positions américaines. Il est aussi hors de question d’accepter que le communiqué ne mentionne pas explicitement l’accord de Paris sur le climat ou de formulation remettant en cause l’accord sur le nucléaire iranien. Les conclusions du G7 n’ont aucune portée normative, mais cette bataille est symbolique.

Trump peu enclin au compromis

Quand le sommet a commencé à la mi-journée, Donald Trump a voulu attaquer bille en tête sur le commerce, mais comme prévu, Justin Trudeau lui a expliqué qu’on aborderait le sujet ensuite au déjeuner de travail. M. Trudeau a introduit le sujet, tandis qu’Angela Merkel a pris la parole, particulièrement remontée. S’ensuivit la prise de parole de Donald Trump, qui s’est lancé dans un long monologue de 15-20 minutes, étalant crûment ses griefs contre ses partenaires, se plaignant des déficits, accusant ses prédécesseurs d’avoir très mal négocié.

« Un déballage sans précédent dans un tel sommet, mais il a eu le mérite de mettre les problèmes sur la table », a commenté un diplomate français. Les dirigeants se sont regardés, ont levé les yeux au ciel, avant de regarder leurs chaussures. Emmanuel Macron a ensuite pris la parole, expliquant au président américain que les décisions unilatérales prises en fin de soirée ne pouvaient pas fonctionner. Et que ses chiffres étaient faux.

Entre Donald Trump et Emmanuel Macron, les relations ne sont plus ce qu’elles étaient, mais ce n’est pas non plus la rupture. Dès son arrivée au sommet, le locataire de la Maison Blanche a voulu rencontrer le Français pour un tête-à-tête de dix minutes, puis ils se sont revus à nouveau en fin de journée, pour un véritable entretien. « Nous avons eu un début de discussion sur des sujets d’actualité comme le commerce, qui ont permis de lever, je crois, beaucoup de possibles malentendus », a affirmé le président de la République. « C’est mon ami », a clamé de son côté l’Américain, qui promet un mystérieux résultat « positif » du sommet.

La présidence canadienne du sommet croit toujours possible d’élaborer un consensus sur trois thèmes : la pollution plastique des océans, l’éducation des filles et la lutte contre les ingérences étrangères dans les processus démocratiques.

« LES ORGANISATIONS MULTILATÉRALES INTERNATIONALES NE VONT PAS DÉTERMINER LA POLITIQUE AMÉRICAINE »

LARRY KUDLOW, CONSEILLER ÉCONOMIQUE DE DONALD TRUMP

Le fossé n’en reste pas moins immense. Sur le fond, Donald Trump est de moins en moins enclin au compromis. Sa combativité s’appuie sur les excellents résultats enregistrés ces derniers mois par l’économie américaine qui, selon lui, valident sa stratégie de « l’Amérique d’abord ».

« Les choix politiques sont bons et j’ai espoir que nos partenaires du G7 vont en prendre note », a assuré son conseiller économique, Larry Kudlow, au cours d’un briefing avec la presse, mercredi 6 juin, dressant un bilan accablant du commerce mondial, qualifié de « bazar ». « L’Organisation mondiale du commerce, par exemple, est devenue complètement inefficace. Et même quand elle prend des décisions, les pays importants ne les respectent même pas », a estimé M. Kudlow, clamant que « les organisations multilatérales internationales ne vont pas déterminer la politique américaine. Je pense que le président l’a dit très clairement. »

9 juin 2018

Maurizio Cattelan

maurizio

Publicité
9 juin 2018

Guy Bourdin (photographe)

bourdin

9 juin 2018

Galerie Templon - Folklore Sexuel Belge (2017-2018) Mer du Nord Sexuelle Belge (2018) - JAN FABRE

Jan Fabre est né en 1958 à Anvers en Belgique où il vit et travaille. Homme de théâtre et chorégraphe internationalement reconnu, Jan Fabre développe depuis vingt ans une œuvre plastique autour de matériaux divers : sang, encre bic, élytres de scarabées, os, animaux empaillés, marbre. Grand dessinateur, Jan Fabre réalise des sculptures et des installations qui explorent la question de la métamorphose, le dialogue entre art et sciences, le rapport de l’homme à la nature ou encore la question de l’artiste comme guerrier de la beauté.

JAN FABRE    

Folklore Sexuel Belge (2017-2018) Mer du Nord Sexuelle Belge (2018)

17 MAI – 21 JUILLET 2018   

PARIS – GRENIER SAINT LAZARE  

Pour l’ouverture de son nouvel espace parisien, la Galerie Templon donne carte blanche à Jan Fabre. Fidèle à son engagement auprès des artistes, la galerie inaugure un chapitre de son histoire en invitant le grand créateur pluridisciplinaire à investir ses nouveaux lieux en toute liberté. L’artiste belge a conçu spécialement pour les 250 m2 d’exposition la rue du Grenier-Saint Lazare un ensemble inédit d’œuvres de différents media – dessins, sculptures – dressant un portrait complexe, espiègle et subversif de sa Belgique natale. Depuis 30 ans, Jan Fabre s’est imposé internationalement en tant qu’artiste visuel, homme de théâtre et auteur parmi les plus innovants de sa génération. La Galerie Templon, qui le représente depuis 2000 et a contribué à la reconnaissance de sa pratique plastique, est heureuse de confier ses clés à cet artiste complet qui a su repousser les limites des champs de la connaissance et de la création, un « guerrier de la beauté et chevalier du désespoir ». Folklore Sexuel Belge et Mer du Nord Sexuelle Belge sont les deux volets de la grande exposition conçue par Jan Fabre comme une déclaration d’amour critique à son pays. L’artiste entraîne le spectateur dans un voyage délirant à travers l’histoire et l’héritage culturel belge, explorant les liens complexes entre rituels, paysages, religion et sexualité. Près d’une cinquantaine de dessins dialoguent avec des sculptures – dont certaines monumentales – réalisées à partir d’objets de culte de l’Église catholique trouvés dans des brocantes, et des installations carnavalesques. Du plus austère au plus criard, du plus subtil au plus excentrique, les œuvres explorent toute la palette du symbolisme et des couleurs de l’art sacré jusqu’aux arts du spectacle dont Jan Fabre est l’un des fers de lance de l’avant-garde contemporaine. Sa dernière création théâtrale, Belgian Rules/Belgium Rules (2017), dissèque d’ailleurs l’identité belge pour examiner comment elle peut « se connecter plutôt que diviser », loin de toute tentation de fierté et de nationalisme. Artiste plasticien, homme de théâtre et auteur internationalement reconnu, Jan Fabre (né en 1958 à Anvers où il vit et travaille) développe depuis plus de trente ans une œuvre plastique autour de matériaux divers : sang, élytres de scarabées, os, animaux empaillés, marbre, Bic bleu. Grand dessinateur, il crée des sculptures et des installations qui explorent ses thèmes de prédilection : la métamorphose, le dialogue entre art et sciences, le rapport de l’homme à la nature, l’artiste comme guerrier de la beauté. Parmi ses expositions personnelles les plus marquantes des dernières années on peut citer sa rétrospective au Musée du Louvre (L’ange de la métamorphose), le Kunsthistorisches Museum de Vienne et le Musée d’art moderne de Saint-Etienne (Les années de l’heure bleue, 1986 – 1991, 2011) et l’Ermitage à St Petersbourg (Knight of Despair, Warrior of Beauty, 2016). Il présente aux musées royaux des Beaux-Arts de Bruxelles la série My Queens du 20 avril au 19 juillet 2018. La Fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence lui consacrera une grande exposition à partir du 30 juin 2018 : Ma nation : l’imagination.

IMG_7790

IMG_7791

IMG_7792

IMG_7793

IMG_7794

IMG_7795

IMG_7796

IMG_7797

IMG_7798

IMG_7799

IMG_7800

IMG_7801

IMG_7804

IMG_7805

IMG_7808

IMG_7809

IMG_7810

IMG_7811

IMG_7812

IMG_7813

Exposition vue hier soir - Reportage photographique : Jacques Snap

 

9 juin 2018

Exposition "Allô?!": l'artiste Andy Picci qui a transformé Nabilla en Joconde dévoile ses autres tableaux

IMG_7787

IMG_7780

IMG_7781

IMG_7782

IMG_7783

IMG_7784

IMG_7785

 

Reportage photographique : Jacques Snap - Exposition vue hier

Il en est convaincu, sa muse "est une icône pop."

EXPOSITION - Coupe banane, chemise bouffante entre-ouverte, grosses bagues aux doigts et lunettes aux verres fumés et montures dorées à la Elvis: on ne peut pas rater Andy Picci. Alors que ce jeudi 7 juin, son exposition "Allô?!, consacrée à Nabilla Benattia, a été lancée, il s'est confié au HuffPost sur son projet et sur sa "muse".

Dans la galerie parisienne Joseph Saint-Martin, l'artiste suisse basé en France a présenté 17 toiles emblématiques qu'il a numérisées, avant de les détourner en y apposant le visage de son égérie. Si "la Joconde" ou- "Mona Billa" pour les initiés- constitue la pièce maîtresse de la collection, la starlette a été déclinée sous tous les angles.

De la "Dame à l'hermine" de Léonard De Vinci à l'"Autoportrait au chapeau de paille" d'Elisabeth Vigée Le Brun, en passant par le portrait de "Madame Rimsky Korsakov", Andy Picci fait voyager Nabilla à travers les âges et les styles. Ce dernier tableau est d'ailleurs "son préféré", confie l'artiste au HuffPost.

Témoignage de son "coup de foudre artistique", le projet d'Andy Picci est aussi un fou mélange des genres qu'il assume pleinement, ne serait-ce que dans le procédé en lui-même. Andy Picci numérise des peintures de maître, les retravaille sur Photoshop avant de les imprimer sur toile, puis de les vernir à la main.

Un procédé très digital, informatique, que d'aucuns pourraient décrier et considérer comme déshumanisé. Mais l'artiste est soucieux de préserver une harmonie dans ses oeuvres en recherchant une certaine authenticité, un aspect "artisanal".

"J'ai choisi des tableaux intéressants, qui parlent et j'ai cherché ensuite la photo en ligne qui correspond le plus à l'esprit de l'oeuvre originale. Il faut trouver la bonne lumière, les bonnes teintes, la bonne expression du visage, le regard... ce n'est pas qu'une juxtaposition du visage de Nabilla", détaille l'artiste au HuffPost.

Le support traditionnel- le canva, la toile- est aussi préservé ainsi que la texture, le grain obtenu grâce au verni le tout permettant de glorifier ce qui pourrait sinon être considéré comme un simple "photomontage."

L'anachronisme transpire des toiles d'Andy Picci. Nabilla, sa muse moderne et pleinement contemporaine rompt brutalement avec la dimension historique et passée des scènes qu'elle "envahit." Mais pourquoi vouloir figer ainsi Nabilla dans le temps? "C'est quelque-chose que j'ai toujours beaucoup aimé faire, on est la première génération à être tout aussi nostalgique que futuriste, on oscille entre les deux", explique Andy Picci.

Mais, toutes proportions gardées, lorsque Rodin taillait son "Penseur" ou que Michel-Ange esquissait "La Création d'Adam" sur la voûte de la chapelle Sixtine, les artistes devaient avoir conscience que leur oeuvre perdurerait et traverserait les âges. Nabilla, star de l'immédiat issue du monde très éphémère de la téléréalité a-t-elle vraiment vocation à s'inscrire durablement dans la culture contemporaine?

Pour Andy Picci, la question ne se pose pas. "Seul le temps nous le dira", botte-t-il en touche. "Mais une chose est sûre, Nabilla est une icône pop. Elle est sortie de l'anonymat avec un seul mot, "Allô?!", martèle l'artiste.

Si sa longévité ne peut pour l'instant être garantie ni réfutée avec certitude, l'aura Nabilla a bien imprégné le jeune artiste qui souhaite lui faire prendre racine dans l'imaginaire collectif. Outre les dix-sept toiles exposées, Andy Picci a également consacré ses talents à la réalisation de trois reliques. Une bouteille de shampoing, un smartphone et un couteau tous peints en or 24 carats. Le triptyque de talismans fait référence à trois événements qui ont fait du "phénomène" Nabilla ce qu'il est.

"Faire le buzz c'est facile, mais en bâtir une carrière pendant près de sept ans, c'est qu'il y a forcément du talent derrière", poursuit Andy Picci avant d'oser:

"Nabilla est la Marilyn Monroe de son temps."

==========================

Nabilla "très flattée" de l’exposition qui lui est consacrée et la transforme en Joconde

"Nabilla aime à se dire qu’elle est à Andy Picci ce que Amanda Lear était à Dali."

Par Antoine Engels

INSOLITE - "Mona Billa", le curieux mélange de l'artiste suisse Andy Picci qui a fait de Nabilla Benattia sa "donna Lisa" en transposant les traits de la star de télé-réalité à la célébrissime toile de Léonard De Vinci, "La Joconde." Contactée par Le HuffPost, Nabilla s'est dite "très flattée de cette exposition et d'avoir inspiré l'artiste Andy Picci."

Andy Picci réalise des tableaux numériques tirés de peintures emblématiques, retravaillées sur Photoshop et imprimées sur toile avant d'être vernies à la main. Si Nabilla a affirmé "soutenir ce projet artistique", son emploi du temps ne lui permettra pas d'assister au vernissage de l'exposition, qu'elle "suivra de près" cependant, a fait savoir son agent.

Allô?! exposition @nabillanew

8-10 Juin | 11h-20h | 236 rue Saint-Martin, 75003 Paris

https://www.instagram.com/andypicci/

9 juin 2018

Vu sur internet

tumblr_p2g20r0gKk1qlot3jo1_540

9 juin 2018

Naomi Campbell

Publicité
<< < 10 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 > >>
Publicité