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Jours tranquilles à Paris
9 février 2019

Vent de fronde contre la réduction des dessertes TGV des villes moyennes

Par Laurie Moniez, Lille, correspondance, Éric Bézia

La SNCF lance mi-février des rencontres avec les maires de villes concernées par la suppression de dessertes TGV sur des lignes classiques. Dans les Hauts-de-France, des élus s’inquiètent pour leurs territoires.

En pleine crise des « gilets jaunes », la SNCF va-t-elle sacrifier des territoires desservis jusqu’ici par le TGV ? C’est la crainte de nombreux maires, notamment dans le Nord et le Pas-de-Calais qui voient leurs villes de Valenciennes, Lens, Calais, Béthune, Hazebrouck, Boulogne-sur-mer ou Dunkerque s’éloigner un peu plus de Paris.

Comme tous les ans, la SNCF prépare son service annuel (SA 2020), une feuille de route réactualisée en décembre. Dans le futur document, le projet d’évolution des dessertes TGV allongerait par exemple les trajets des Valenciennois ou des Calaisiens souhaitant se rendre dans la capitale, les obligeant à prendre une correspondance à Lille ou Arras.

Usagers et élus sont inquiets. Au point que le Conseil régional des Hauts-de-France a voté lors de sa séance plénière du 31 janvier une motion d’urgence « pour le maintien des dessertes régionales TGV ». « On ne peut pas laisser passer ça. Quand j’ai su que le directeur régional de la SNCF prenait rendez-vous avec les maires un par un, je l’ai interpellé, précise le vice-président transports à la région Hauts-de-France, Franck Dhersin (groupe Les Républicains). Mais la SNCF m’a fait comprendre que ce n’était pas mes oignons ! »

Provocation

De quoi déclencher la colère de l’élu proche de Xavier Bertrand. « Politiquement, comment la SNCF, société 100 % publique, peut-elle se permettre de lancer ce genre de concertation en plein grand débat national et à quelques semaines de l’examen de la loi d’orientation des mobilités [LOM] ? C’est presque de la provocation », s’insurge M. Dhersin.

Depuis quelque temps, la menace plane de voir la SNCF réduire ses dessertes TGV sur ligne classique. En décembre 2018 – pour le SA 2019 –, la fréquence des trajets sans correspondance concernant plusieurs villes moyennes a été fortement abaissée, en particulier dans l’Est de la France. Plusieurs liaisons directes de Paris avec les Savoie (Chambéry, Annecy) ont aussi été supprimées.

COLCANOPA

Mais ce sont surtout les liaisons TGV province-province qui ont été réduites ou ont disparu : Lorraine (Metz, Nancy) vers Nice, Montpellier et Toulouse ; Strasbourg vers Lyon et Marseille par Lons-le-Saunier. Le 29 janvier, élus et usagers des communes situées sur la ligne du TGV franco-suisse Lyria, entre Dijon et Lausanne (Dole, Frasne, Mouchard, Pontarlier), se sont émus de la perte d’une desserte directe avec Paris et Lausanne programmée l’an prochain.

Retour dans les Hauts-de-France où la grogne est la plus palpable. A Douai (Nord) par exemple, la rumeur inquiète le maire socialiste Frédéric Chéreau. Jeudi 7 février, il a organisé une manifestation devant la gare autour d’un slogan : « Défendons nos TGV ! » Depuis de nombreuses années, la SNCF a supprimé plusieurs dessertes TGV à destination de Paris ou de la province comme Rennes ou Nantes. L’idée de voir supprimer une ou plusieurs des sept liaisons quotidiennes TGV avec Paris est aujourd’hui inconcevable pour l’élu local.

«  Ils préfèrent moins de trains mais plus remplis »

« Douai, c’est 40 000 habitants mais avec l’agglomération, on est 300 000, souligne M. Chéreau. Il y a un vrai sujet sur les villes moyennes : la tentation c’est de tout concentrer dans les métropoles. » Frédéric Chéreau reconnaît avoir du mal à attirer les cadres dans sa ville. Avec le renforcement de la métropolisation, il craint de les voir partir à Lille.

Douai avait pourtant été identifiée officiellement comme une ville à revivifier. En septembre, à la suite d’une visite du premier ministre Edouard Philippe, la cité nordiste avait été retenue, avec 221 autres communes, pour faire partie du plan national de revitalisation des centres-villes. Ironie du sort, il était prévu de faciliter le stationnement autour de la gare, de mettre en place des services afin de confirmer la place de Douai comme gare TGV.

De leur côté, les usagers du train se sentent « démunis ». « On ne va pas s’asseoir devant les trains, ce serait contre-productif », estime Gilles Laurent, vice-président de la Fédération nationale des usagers des Transports (Fnaut) des Hauts-de-France. Présent à la manifestation douaisienne, il s’interroge sur la politique de la SNCF. « Ils préfèrent moins de trains mais plus remplis. Ils oublient que l’intérêt du TGV, c’est de faire profiter les usagers au-delà des lignes à grande vitesse. »

Les associations, conscientes que certains TGV sont loin de faire le plein, ont d’ores et déjà proposé des solutions : « si ces dessertes terminales sont actuellement peu utilisées on demande depuis des années que les usagers TER puissent les utiliser à la manière d’un “TER-GV”, explique la Fnaut Hauts-de-France. Une idée gagnant-gagnant que la SNCF a toujours refusé de mettre en œuvre. Elle préfère supprimer ses trains ! »

Le gouvernement « très vigilant »

Au plan national, les représentants des usagers fustigent le malthusianisme ferroviaire de la SNCF au nom de la réduction des coûts. « Toutes les expériences de terrain le montrent : ce n’est pas en réduisant l’offre ferroviaire que l’on améliore l’équilibre économique, argumente Bruno Gazeau, le président de la Fnaut. En outre, en faisant de tels choix, la SNCF fragilise son propre gestionnaire d’infrastructure, SNCF Réseau, qui a besoin d’une augmentation des circulations – et donc des recettes de péages – pour garantir son équilibre financier. »

Face à toutes ces inquiétudes, la SNCF reste silencieuse. Elle n’a pas démenti les rumeurs de suppressions de dessertes et confirme « un projet d’évolution pour développer les mobilités TER et grande vitesse ». Au service communication des Hauts-de-France, on précise avoir choisi de « réserver cette présentation aux élus pour expliquer les futures évolutions et le cadre global qui est de développer la mobilité et de mettre des trains là où les clients en ont besoin tout en jouant avec la complémentarité TER et TER-GV ».

Au gouvernement, on se dit « très vigilant » sur le sujet. « Une concertation a déjà été engagée avec la région Hauts-de-France, explique-t-on au ministère des transports. La ministre Elisabeth Borne a reçu cette semaine le président de la SNCF Guillaume Pepy pour évoquer cette question. Plus largement, le gouvernement est très attaché à la qualité du dialogue entre la SNCF et les territoires. La réforme ferroviaire a ainsi prévu de créer, à partir de 2021, des procédures de consultation et d’information obligatoires des territoires avant toute évolution de desserte. »

En attendant, la SNCF rencontrera tous les maires concernés entre la mi-février et la mi-mars. Le maire de Douai prévient : « Je suis prêt à revoir les horaires mais si on me supprime une seule des sept liaisons directes TGV avec Paris, je quitte la table ».

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9 février 2019

Extrait d'un shooting

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9 février 2019

Quitter ou ne pas quitter Twitter ? Le dilemme de l’utilisateur

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Par Lorraine de Foucher - Le Monde

Considéré comme toxique par certains de ses utilisateurs, le réseau social fait face à de nombreuses désertions. Mais abandonner le réseau, c’est aussi céder la place aux « haters » et autres trolls. Un cas de conscience difficile à trancher.

Le matin, Mathilde Navarro a un rituel beauté. En sous-vêtements devant le grand miroir de sa chambre, elle passe sa main sur les bourrelets de son ventre, sur le gras qui tombe de ses bras et de ses jambes, et elle dit à son corps qu’elle l’aime. Comme il est : obèse. A 18 ans, cette étudiante en mode à Bordeaux, jolie brune fan de maquillage et de réseaux sociaux, tient ­depuis cinq ans un compte Twitter « body positive » – ce mouvement qui veut rendre visibles les corps, tous les corps : poilus, gros, minces, handicapés, abîmés, très loin des normes affichées par les magazines féminins.

Elle y poste des photos d’elle en soutien-gorge, en maillot de bain, dans des tenues moulantes. « “Baleine, tank, grosse vache, il faut que tu ailles à la salle, tu vas crever à 30 ans”… Je reçois une centaine de notifications de ce genre à chaque image publiée, et ça dure une semaine », explique la jeune fille. « Je suis habituée aux insultes, on m’insulte depuis la maternelle, mais parfois c’est trop dur. Alors je quitte Twitter pendant quelque temps. » Pourquoi donc ne pas partir définitivement de ce réseau et arrêter de s’exposer à ces photomontages d’elle en train de faire l’amour avec un cachalot ? « Quitter Twitter me fait du bien, mais ça leur donne raison aussi, ça leur montre qu’ils m’ont touchée, et ça m’empêche de montrer à mes 13 000 abonnés qu’on peut être grosse et s’aimer… »

Conflits intérieurs

Il y a dans ce témoignage beaucoup des conflits intérieurs qui traversent les dix millions d’utilisateurs de Twitter en France et les 326 millions à l’échelle mondiale. Les « printemps arabes », Black Lives Matter, #metoo, beaucoup des progrès sociaux récents n’auraient pas eu le même écho sans la firme à l’oiseau bleu. C’est un espace d’humour – rien de tel qu’une contrainte de longueur pour faire des bons mots. Un espace d’informations, d’échanges, d’ego aussi : c’est tout une société ­humaine qui s’est constituée depuis 2006.

Une société dont certains démissionnent. Le docteur Michel Cymes, l’animatrice Karine Le Marchand, l’acteur Issa Doumbia, le maire de Levallois-Perret ­Patrick Balkany, de nombreuses stars s’épanchent sur leurs départs de Twitter. Dernière disparue en date : EnjoyPhoenix, la plus grande youtubeuse française, avec ses 3,5 millions d’abonnés. Brushing, manucure et eye-liner impeccables, assise sur un canapé crème, Marie Lopez de son vrai nom a annoncé dans une vidéo ses résolutions pour 2019. Moins procrastiner, moins consommer d’animaux, et supprimer son compte Twitter : « Parce que j’en peux plus, parce que j’estime que c’est un réseau social qui [ne] sert à rien. »

« J’AI EU L’IMPRESSION DE COUPER UN BRUIT, COMME CES BRUITS DE TUYAUX CONSTANTS ET ÉNERVANTS QUAND VOUS AVEZ UN PROBLÈME DE CHAUDIÈRE. C’ÉTAIT UN GESTE POUR ARRÊTER UNE ASPHYXIE. » PASCALE ROBERT-DIARD, CHRONIQUEUSE JUDICIAIRE AU « MONDE »

« Je me souviens du jour où il y avait la petite icône qui tremblait sur mon écran, et que j’ai appuyé sur la croix », poursuit Pascale Robert-Diard, chroniqueuse judiciaire au Monde, et fossoyeuse depuis l’automne d’un compte à 30 000 abonnés. « J’ai eu l’impression de couper un bruit, comme ces bruits de tuyaux constants et énervants quand vous avez un problème de chaudière. C’était un geste pour arrêter une asphyxie », décrit-elle.

Marquée par la tribune de Maggie Haberman, correspondante à la Maison Blanche pour le New York Times – qui a expliqué cet été qu’elle ne tweeterait presque plus –, Pascale Robert-Diard dénonce ce réseau ­devenu pour elle une « console de JE » : « Je me suis aperçue que mon humeur était indexée sur mes notifications, que Twitter était devenu une obligation ­sociale supplémentaire, une servitude ­volontaire, une deuxième société très contraignante et codifiée. Il y a les aristocrates, ceux qui ont des gros comptes et qui sont connus, les bourgeois, gros comptes pas connus, le petit peuple qu’on ne considère pas parce que pas assez de followers. Twitter ressemble à cette scène dans Belle du seigneur, d’Albert Cohen, à la Société des nations, où chacun cherche à s’approcher de son supérieur, à être vu avec quelqu’un en vue. Twitter et les ­retweets me faisaient le même effet de cour, et de perte de temps ». Depuis, la journaliste n’a jamais lu autant de livres, et dit se sentir « plus juste ».

« Hygiène mentale »

La journaliste Nadia Daam n’a eu d’autre choix que de supprimer son compte à la suite de la campagne très violente dont elle a été victime. L’histoire est connue, c’est même devenu une affaire judiciaire, au cours de laquelle trois de ses trolls ont été condamnés, marquant un tournant sur le cyber-harcèlement. Depuis, Nadia Daam a quitté Twitter, par « hygiène mentale ». Elle n’y est retournée qu’une seule fois, avec le compte d’un ami, et s’est dit au bout de deux minutes : « Mais comment j’ai fait pour y passer des heures par jour ? C’est comme recroiser un ex et se dire “comment j’ai fait pour rester aussi longtemps avec ce con ?”. »

A quoi ressemble sa vie d’après ? « J’ai tendance à répondre pour rire que j’ai des plus beaux cheveux, un meilleur teint, mais ça n’est pas tant une blague que ça. Les réseaux sociaux, Twitter en tout cas, épuisent, marquent. Que l’on y ait été harcelé ou non. Twitter a changé, aujourd’hui, ça n’est que du bruit. Je ne travaille pas moins bien qu’avant, et même peut-être mieux, puisque débarrassée du prisme de la “réaction” propre à ce réseau. »

Ces personnes qui larguent Twitter font partie de ce que l’auteur du ­Désenchantement d’Internet : désinformation, rumeur et propagande (FYP Editions, 2017) qualifie de « voix progressistes ». Romain Badouard est maître de conférences à l’Institut français de presse (IFP) en sciences de l’information. Pour lui, le départ ou les allers-retours de ces porteurs de messages ­tolérants et rationnels sont une mauvaise nouvelle pour la démocratie.

« DANS LES PREMIERS TEMPS, TWITTER, COMME LE WEB, PENCHAIT PLUTÔT À GAUCHE, C’ÉTAIT LE TERRAIN DES ASSOCIATIONS, DES HUMANISTES. DEPUIS LE DÉBUT DES ANNÉES 2010 ET L’ARRIVÉE DE MILITANTS PLUS RADICAUX, LA VIOLENCE ET LA CONFRONTATION ONT EXPLOSÉ. »

ROMAIN BADOUARD, MAÎTRE DE CONFÉRENCES À L’INSTITUT FRANÇAIS DE PRESSE

Selon lui, il ne s’agit pas d’une tempête dans un verre d’eau de journalistes parisiens surconnectés, mais bien d’un « refroidissement social grave ». « Dans les premiers temps, Twitter, comme le Web, penchait plutôt à gauche, c’était le terrain des associations, des humanistes. Depuis le début des années 2010 et l’arrivée de militants plus radicaux, la violence et la confrontation ont explosé. Les trolls sont là pour défendre la liberté d’expression, mais il est intéressant de constater que plus ils y ont recours, plus ils nuisent, et plus les modérés démissionnent. Cela assèche le débat public », analyse le chercheur.

Quant à la responsabilité des dirigeants de Twitter eux-mêmes (notamment du fondateur et PDG, Jack Dorsey), souvent attaqués pour leur gestion trop laxiste de la modération, elle serait assez évidente : « Abreuvés de l’idéologie libertaire de la Silicon Valley, ils se voient surtout comme des plombiers qui gèrent des tuyaux. Ils ont mis du temps à comprendre qu’ils avaient beaucoup à perdre dans ces départs et qu’il y avait un problème », précise Romain Badouard.

« Une addiction dangereuse »

Quitter ou ne pas quitter Twitter ? Longues dreads et yeux bleus incisifs, ­Jaron Lanier est un philosophe historique d’Internet, auteur de nombreux ouvrages à succès. Pour contacter le Californien, aucun réseau social, seulement une page Web personnelle au design ­vintage. Il vient de sortir Ten Arguments for Deleting Your Social Media Accounts Right Now – « Dix raisons pour quitter les ­réseaux sociaux, maintenant ! » – (Bodley Head, 2018, non traduit), et défend une approche plus définitive. « Il faut comprendre que quitter Twitter, c’est un choix, le même que celui d’arrêter une addiction dangereuse, comme l’alcool ou la cigarette. Twitter est toxique, a de vraies ­conséquences sur la santé mentale de ses utilisateurs. On ne compte plus les études aux Etats-Unis qui lient ces réseaux aux suicides adolescents, par exemple, ou qui montrent que les gens sont moins heureux dessus, puis plus heureux sans. »

Au téléphone, on tente de négocier avec lui, en expliquant qu’on a un tout petit compte pour faire de la veille de médias, que c’est pour le travail, qu’on ne poste rien et que le compte est fermé, il s’emporte : « Bah alors, pourquoi vous ne partez pas ? Vous ne pouvez pas lutter face à l’algorithme de Twitter qui est construit pour exciter vos émotions négatives et vous transformer en trou du cul. C’est le meilleur moyen de vous rendre dépendant, ce sont les ­mêmes ressorts comportementaux que les machines à sous dans les casinos. » ­Ultime résistance mentale de journaliste dépendante : mais quand même, #metoo, Black Live Matters (BLM), les « printemps arabes », sans Twitter, ça aurait été moins bien, non ? « Vous avez vu le contre-mouvement sur Twitter ? Les ­nazis et le Ku Klux Klan qui sont arrivés en réponse à BLM, les masculinistes harceleurs en réponse au féminisme ? A chaque progrès humain catalysé par Twitter, il y a un reflux horrible », enterre-t-il.

Alors si vraiment vous voulez rester sur Twitter, assumer votre addiction en vous protégeant un peu, une solution existe, l’appli Bodyguard, conçue par Charles Cohen, un petit génie français de l’informatique de 23 ans, qui s’est formé à la programmation à 10 ans sur l’ordinateur de sa chambre, et a codé tout seul le logiciel. Le principe est simple, il s’agit de détruire les tweets haineux avant qu’ils ne parviennent à leur destinataire. ­L’algorithme prend en compte les mots écrits, leur contexte, un peu d’intelligence artificielle et les relations entre les personnes, et propose à la fin une note d’agressivité sur le contenu. L’application a déjà été téléchargée plus de 16 000 fois, entre autres par le secrétaire d’Etat au numérique lui-même, Mounir Mahjoubi. « On inverse la technologie de Twitter, on met en valeur les choses gentilles », se réjouit Charles Cohen. Depuis, Mathilde Navarro, qui vient de l’installer, est un peu moins comparée à un cétacé.

9 février 2019

Serge Gainsbourg

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9 février 2019

ÉTUDE D'UN CORPS' DE YANA SHTILMAN {NSFW / EXCLUSIVE EDITORIAL}

La photographe Yana Shtilman a  tourné cette histoire nue sur l’expérimentation de différentes lumières et sur le corps humain féminin à la recherche d’une forme parfaite. Elle était inspirée par l'art classique, mais souhaitait apporter plus d'humanité à l'idée et à la forme de l'art, car les sculptures ont généralement l'air immobiles, sans vie. La mannequin Kristina , qui tient le premier rôle dans la pose et l’émotion dans ses mouvements, est mise en vedette dans cette édition exclusive .

Découvrez plus de travail de Yana Shtilman 

https://www.instagram.com/yana.shtilman/

https://www.yana-shtilman.com/

https://www.instagram.com/_ivy_poison/

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9 février 2019

Débat National

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9 février 2019

Acte XIII des « gilets jaunes » : plusieurs appels à manifester samedi dans toute la France

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A Paris, une manifestation a été déclarée en préfecture, d’autres groupes expliquent qu’ils ne souhaitent plus déclarer les manifestations parisiennes.

En baisse, la mobilisation des « gilets jaunes » devrait néanmoins se poursuivre, samedi 9 février, à Paris et dans plusieurs villes de France. Pour le treizième samedi depuis le début du mouvement, plusieurs appels à manifester ont été lancés sur les réseaux sociaux.

Après un « acte XII », samedi 2 février, centré sur les violences policières et un hommage aux blessés – qui a rassemblé 58 600 personnes selon le ministère de l’intérieur –, les « gilets jaunes » semblent plus dispersés pour « l’acte XIII », à la fois dans les mots d’ordre et dans les modalités de mobilisation.

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A Paris, plusieurs groupes sur les réseaux sociaux annoncent des manifestations :

l’une d’elles a été déclarée en préfecture : le cortège, qui partira à 10 h 30 de la place de l’Etoile, doit passer par les Champs-Elysées, puis devant le Quai d’Orsay, l’Assemblée nationale, le Sénat, le Mouvement des entreprises de France (Medef) et se terminer sur le Champ-de-Mars à 17 heures.

d’autres « gilets jaunes » – à l’instar d’Eric Drouet ou Jérôme Rodriguez –, ont fait savoir qu’ils ne souhaitaient plus déclarer les manifestations parisiennes. Motif invoqué : « L’extrême violence dont fait preuve notre gouvernement, qui utilise la police pour toujours plus de répression et qui entraîne de véritables mutilations de guerre lorsque ce n’est pas la mort », peut-on lire sur un communiqué des « “gilets jaunes” manifestants à Paris ». Le texte évoque aussi la proposition de loi « anticasseurs », adoptée par l’Assemblée nationale le 5 février. Une loi « liberticide », qui « porte atteinte à nos droits et nos libertés les plus strictes », jugent ces « gilets jaunes ».

d’autres événements Facebook évoquent également les Champs-Elysées comme lieu de rassemblement. C’est le cas du groupe Destitution de Castaner, qui entend partir de la place de l’Etoile pour « tenter un siège place Beauvau », où se trouve le ministère de l’intérieur.

D’autres manifestations sont prévues partout en France :

à Nice, un collectif baptisé Résistance 06 appelle tous les « gilets jaunes » de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) à un rassemblement samedi à 11 heures à la frontière italienne, en présence d’une des figures médiatiques du mouvement, Maxime Nicolle, alias « Fly Rider ».

à Bordeaux – autre place forte de la mobilisation –, un appel à se rassembler a été lancé pour 13 heures, avec un parcours indéterminé mené par un cortège de motards en tête. A Marseille, le rendez-vous est fixé en début d’après-midi au Vieux-Port.

à Montpellier, un rassemblement est prévu samedi pour « dénoncer la loi liberticide “anticasseurs” en étant tous masqués. Foulards, cagoules, écharpes, masques… et autres », écrit le groupe Gilets jaunes Montpellier.

Tentative d’incendie d’une propriété du président de l’Assemblée nationale Le domicile privé de Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale, a fait l’objet d’une tentative d’incendie volontaire, a annoncé celui-ci sur Twitter et dans un communiqué. Un voisin a constaté que le domicile, situé à Motreff (Finistère) avait fait l’objet d’un incendie volontaire. « La gendarmerie nationale a découvert sur place une couverture, un résidu de pneumatique et une torche artisanale imbibée de carburant, l’origine criminelle ne semble pas faire de doute », écrit M. Ferrand, quatrième personnage de l’Etat, dans son communiqué. M. Ferrand a annoncé qu’il a déposé plainte et « tient à dénoncer cet acte grave. Rien ne justifie les intimidations, rien ne justifie les violences et les dégradations ». Le procureur de Brest, Jean-Philippe Recappé, a déclaré que, selon les premiers éléments il s’agissait « d’un incendie criminel ». « Ce n’est pas une résidence principale, cette maison n’était pas habitée », a-t-il ajouté. Il n’était pas en mesure de dire quand les faits ont été commis. Sur Twitter, Emmanuel Macron a écrit : « Rien ne légitime la violence ou l’intimidation à l’égard d’un élu de la République. Toute ma solidarité envers @RichardFerrand et ses proches. » Plusieurs domiciles et permanences d’élus de la majorité ont été dégradés depuis le début du mouvement des « gilets jaunes » et certains ont fait l’objet de menaces, sur les réseaux sociaux mais aussi près de leurs domiciles. M. Ferrand avait déclaré au début de janvier que ces « manœuvres d’intimidation n’avaient pas leur place en démocratie ».

9 février 2019

Alyona German - art4wed

8 février 2019

Affaire Benalla

Affaire Benalla : l'homme et la femme interpellés place de la Contrescarpe condamnés à 500 euros d'amende chacun pour violences contre la police

Le couple avait reconnu avoir jeté des projectiles en direction des forces de l'ordre place de la Contrescarpe à Paris.

Georgios D, et Chloé P, le couple de la Contrescarpe, dont l'interpellation violente a été filmée le 1er mai 2018 place de la Contrescarpe dans le 5e arrondissement de Paris, ont été condamnés vendredi 8 février à Paris à 500 euros d'amende chacun pour des violences contre des policiers. Le couple avait reconnu avoir jeté des projectiles en direction des forces de l'ordre, en marge d'un rassemblement. Le parquet avait requis deux mois de prison avec sursis.

8 février 2019

Serge Gainsbourg

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