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Jours tranquilles à Paris
15 décembre 2019

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15 décembre 2019

Serge Gainsbourg tourne "Anna" | Archive INA

15 décembre 2019

Icône de la Nouvelle Vague, l’actrice Anna Karina est morte

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Célèbre notamment pour son rôle dans « Pierrot le fou » de Jean-Luc Godard, en 1965, l’actrice d’origine danoise est morte à Paris, samedi 14 décembre, à l’âge de 79 ans.

L’actrice Anna Karina, principalement connue pour ses rôles dans les films de Jean-Luc Godard, est morte, samedi 14 décembre à Paris, des suites d’un cancer, a annoncé dimanche son agent à l’Agence France-Presse.

D’origine danoise, l’actrice au visage pâle dévoré par de grands yeux bleu-gris avait tourné sept films avec Godard, alors son compagnon, dans les années 60. Elle a également eu une carrière de chanteuse, notamment aux côtés de Serge Gainsbourg.

Icône de la Nouvelle Vague, Anna Karina avait eu les honneurs du festival de Cannes en 2018, faisant l’affiche de la 71e édition, avec un cliché d’elle pris en 1965, durant le tournage de Pierrot le fou, de Jean-Luc Godard.

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15 décembre 2019

L’élection de Miss France, décriée mais toujours rentable

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Par Audrey Fournier

Clémence Botino, Miss Guadeloupe, 22 ans, a été désignée samedi par les téléspectateurs de TF1 et succède à Vaimalama Chaves. L’audience de cette grand-messe cathodique s’érode, mais l’opération reste intéressante pour la chaîne.

Couronner Miss France, une jeune femme aux longues jambes en maillot de bain, peut paraître assez décalé en 2019, et difficilement éviter les procès en ringardise, sinon en sexisme. Mais si les audiences s’érodent depuis une quinzaine d’années, cette grand-messe continue de rassembler près de 7,5 millions de téléspectateurs, soit autant qu’un match de l’équipe de France de football.

Miss France 2020 a été élue samedi 14 décembre à Marseille, lors d’une cérémonie retransmise, comme chaque année, sur TF1, et présentée, comme c’est le cas depuis vingt-cinq ans, par Jean-Pierre Foucault.

La lauréate du concours de beauté, désignée par les votes des téléspectateurs de TF1, s’appelle Clémence Botino et s’est présentée avec l’écharpe de Miss Guadeloupe. Elle est étudiante en première année de master d’histoire de l’art et est âgée de 22 ans.

Le chanteur Robbie Williams en invité d’honneur

« Je ne sais pas quoi dire… J’ai longtemps hésité à me présenter à Miss France. (…) Cette victoire je la donne à la Guadeloupe et à la France », a-t-elle déclaré juste après son élection. Elle a été préférée par les téléspectateurs aux quatre autres finalistes, Miss Provence, Miss Tahiti, Miss Bourgogne et Miss Côte d’Azur.

Contrairement à l’édition 2019, le jury n’était pas 100 % féminin. Présidé par la capitaine de l’équipe de France féminine de football, Amandine Henry, il était composé de trois autres femmes (dont la comédienne Laëtitia Milot), et de trois hommes (dont le pâtissier Christophe Michalak). Jean-Pierre Foucault était accompagné de la directrice générale des Miss France, Sylvie Tellier, et le chanteur britannique Robbie Williams fut accueilli en invité d’honneur.

EN 2018, LA CÉRÉMONIE A DÉCROCHÉ LA DEUXIÈME MEILLEURE AUDIENCE DE L’ANNÉE, TOUTES CHAÎNES CONFONDUES

Comme chaque année, les votes des téléspectateurs de TF1 pour élire la gagnante se comptent par millions : la soirée des Miss France reste un gros enjeu pour la chaîne et la société Endemol, qui produit le spectacle. En 2018, la cérémonie a décroché la deuxième meilleure audience de l’année (7,3 millions de téléspectateurs), toutes chaînes confondues.

Etonnamment, les 15-24 ans y sont surreprésentés (68 %), alors que la moyenne d’âge des téléspectateurs (pour la télévision linéaire) est actuellement de 53 ans (chiffres Médiamétrie) et ne cesse d’augmenter. Aussi, 47 % des téléspectateurs étaient des femmes de moins de 50 ans, catégorie préférée des annonceurs de par son poids, traditionnellement déterminant, dans les décisions d’achat au sein des foyers.

Même avec une audience en baisse, l’élection de Miss France reste donc une excellente opération. Le chiffre d’affaires publicitaire tournerait ces dernières années autour des 5 millions d’euros, selon des estimations de cabinets indépendants.

Avalanche attendue de commentaires « hyperdégradants »

Ces scores désolent l’association Osez le féminisme ! Malgré la prise de conscience de la société en matière de harcèlement sexuel ou de violences faites aux femmes, « on est un peu désespérés et on voit qu’on n’avance pas tant que ça », juge Céline Picq, l’une de ses porte-parole. L’association s’alarme notamment de l’avalanche attendue de commentaires « hyperdégradants » sur les réseaux sociaux, lors de l’émission.

LA PROMOTION SUR FONDS PUBLICS D’UNE « VISION RÉTROGRADE DES FEMMES », SELON JEAN-MARC COPPOLA

Localement, l’attribution d’une subvention de 150 000 euros à l’organisation du concours par la mairie de Marseille a été dénoncée par la gauche, le conseiller municipal communiste Jean-Marc Coppola y voyant la promotion sur fonds publics d’une « vision rétrograde des femmes ». Le maire (Les Républicains), Jean-Claude Gaudin, promet, lui, des « retombées économiques importantes » pour la cité phocéenne en termes d’image.

Début décembre, l’animateur Laurent Ruquier avait ouvert un nouveau front, par un appel au boycott, qui serait « un bon début » selon lui : « Puisqu’il faut arrêter de regarder les femmes comme des objets, cessez de les juger sur leur physique, et de systématiquement privilégier les plus jolies », a-t-il déclaré dans son émission « On n’est pas couché ». Ruquier, dont l’émission « Les Grosses Têtes refont l’année » sur France 2 était en concurrence directe avec Miss France samedi soir, a ensuite rétropédalé sur Twitter, plaidant le « deuxième degré ».

« Miss France ne parle pas au même public que #metoo »

Du côté de Miss France, les organisateurs insistent sur les « personnalités » ou les « histoires » des candidates. « J’aimerais répondre aux féministes que peu importe la manière dont on accède à la célébrité. Etre une femme, c’est être libre », a déclaré Sylvie Tellier, fin novembre. Miss France 2019, Vaimalama Chaves abonde : « En tant que femme, je revendique le droit de participer à un concours comme celui-ci. Est-ce que ce ne serait pas contradictoire de vouloir défendre les droits des femmes tout en les privant de cette liberté ? »

Plutôt que de brosser le portrait de la future bonne ménagère, le concours s’attache depuis plusieurs années à montrer des têtes bien faites et bien pleines – avec l’épreuve de culture générale par exemple –, et surfe sur la vague de la télé-réalité avec une partie importante de l’émission consacrée aux épreuves de sélection.

A l’heure de #metoo, le succès persistant de Miss France pourrait donc être un révélateur des différences d’approche au sein de la société en matière de sexisme. C’est le constat de Séverine Barthes, maîtresse de conférences à l’université Sorbonne-Nouvelle : « Miss France ne parle pas au même public que #metoo, (…) qui ne touche qu’une minorité de gens, souvent diplômés, souvent Parisiens. »

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15 décembre 2019

Miles Aldridge

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15 décembre 2019

Edouard Philippe - Premier Ministre

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15 décembre 2019

Hôtel de Ville de Paris - Noël

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15 décembre 2019

Enquête - Déclin des accolades, bises et autres câlins : pourquoi on se touche de moins en moins

Par Maroussia Dubreuil

Le contact humain se fait de plus en plus rare, et le tactile devient le domaine réservé des écrans. Pourtant, le toucher a des vertus insoupçonnées.

Entrez dans une boulangerie, vous récupérerez votre monnaie dans une machine à sous. Passez au supermarché, vous serez tenté de biper vos articles. Consultez un médecin, n’attendez plus qu’il vous serre la main – « La dernière fois, il m’a tendu son épaule ! », regrette une ex-enrhumée. Question d’hygiène, de sécurité, ou marque de bienséance ? Confrontés, entre autres crises, à celle du toucher affectif, nos plus menus frôlements périclitent.

Le contact humain serait devenu un « produit de luxe », selon Nellie Bowles, journaliste américaine spécialiste des nouvelles technologies au New York ­Times. Et ce qu’on touche, tâte, balaye le plus, ce sont des écrans lisses et froids. Le 23 mars, elle rappelait par ailleurs dans son journal qu’une box d’intelligence ­artificielle type Alexa coûte moins cher qu’une aide à domicile.

La bise nationale en voie de décroissance

Pour parer à ce problème et réinjecter du « toucher social » dans nos ­téléphones, Marc Teyssier, étudiant à ParisTech, leur a confectionné une ­seconde peau : Skin-On, dotée d’un derme couleur chair creusé de petites ­rides et de quatre cents capteurs au millimètre carré. Vous pourrez la commander par tripotage, pincement ou caresse. « Ce projet vise plus à faire réfléchir qu’à être commercialisé, relativise le jeune chercheur. Je refuse que mon invention accentue notre carence en toucher, déjà bien marquée… »

Il n’a pas tort. Si les émojis en forme de bouches en cul-de-poule ­bécotent généreusement les réseaux ­sociaux à coups d’air-kisses (« baisers ­mimés »), notre bise nationale a bel et bien entamé sa décroissance. Elle se fait plus rare au bureau. « Je trouve ça désagréable, ça me gêne », plaidait, il y a deux ans, Anne Picard-Wolff, maire de Morette (Isère), commune de 400 âmes, dans un mail adressé aux 73 élus qu’elle n’embrasserait plus.

« UN CERTAIN HYGIÉNISME SOCIAL A ÉTÉ RÉACTIVÉ AU DÉBUT DES ANNÉES 1990 ENGENDRANT UNE PEUR ­PANIQUE D’ÊTRE TOUCHÉ, APPELÉE L’HAPTOPHOBIE. » BERNARD ANDRIEU, PHILOSOPHE

Quelques mois plus tôt, le billet viral « Mille milliards de mille bises » de la blogueuse « Romy Têtue » proposait d’instaurer au travail un « salut à la japonaise, à l’indienne, le check, le “give me five”, le sourire radieux… ou tout simplement la bonne vieille poignée de main ». Un serrage de main ? C’est encore trop pour cette équipe de recherche médicale de la West Virginia University qui recommandait, en 2013, de se saluer en se touchant les poings : trois fois moins de surface de peau exposée et trois fois moins long. « Un certain hygiénisme social a été réactivé au début des années 1990 [les « années sida »] engendrant une peur ­panique d’être touché, appelée l’haptophobie, comme si la maladie dérivait de notre mauvaise conduite tactile », analyse le philosophe Bernard Andrieu, coauteur d’Enseigner le corps (EP & S, 2017).

Roxane Cathelot, une youtubeuse bordelaise de 22 ans, a trouvé la ­solution pour toucher sans toucher. Equipée de micros ultraperfectionnés ­capables d’enregistrer à quelques décibels près ses plus subtiles déglutitions et susurrations, mais aussi le tapotement de ses ongles manucurés et le frottement d’une brosse en poils de soie, elle entend déclencher, par ces petits bruits, l’ASMR (en français : « Réponse automatique des méridiens sensoriels ») chez ses 180 000 abonnés : à savoir, des frissons et légers picotements dans le creux de lanuque comparables aux guili-guili d’un shampouineur. « On parle d’“orgasme ­cérébral”, mais je suis absolument contre cette connotation sexuelle », explique-t-elle avant de livrer une des clés de son chaste succès : le micro 3DIO, flanqué d’une paire d’oreilles artificielles, qu’elle frotte face caméra… Par projection, vous aurez l’impression de vous faire masser les pavillons !

Etreinte éternelle des amants de Pompéi

Alors que nous sommes des centaines de millions dans le monde à nous laisser papouiller virtuellement par les ambassadeurs de l’ASMR, que nous nous outillons quotidiennement d’un gel hydroalcoolique qui dépose entre nous et le reste du monde une fine pellicule antibactérienne, nous vibrons toujours autant devant l’étreinte éternelle des amants de Pompéi, le baiser victorieux de Chirac sur le crâne transpirant de Barthez et le câlin salvateur de l’entraîneur de l’équipe de foot du lycée Parkrose, à Portland (Oregon) qui, le 17 mai, évita une fusillade en prenant dans ses bras un élève armé d’un fusil à pompe.

Oui, nous le sentons bien : les cajoleries nous sont essentielles. « Quand elles sont stimulées, nos fibres C-tactiles, présentes autour des poils et reliées à notre cortex insulaire, déclenchent des émotions positives et jouent un rôle important dans notre développement neurologique, confirme le neuroscientifique François Jouen. Le peau-à-peau avec les prématurés a, par exemple, été encouragé dans les hôpitaux français quand des chercheurs d’Amérique latine ont constaté, il y a une trentaine d’années, qu’il fonctionnait aussi bien que nos incubateurs high-tech. »

« LE MASSAGE RÉDUIT LES SYMPTÔMES DE TROUBLE DE STRESS POST-TRAUMATIQUE CHEZ LES ANCIENS COMBATTANTS. » TIFFANY FIELD, FONDATRICE DU TOUCH RESEARCH INSTITUTE

A Miami, Tiffany Field, fondatrice du Touch Research Institute, est, elle aussi, convaincue des bienfaits du toucher, qui secrète ocytocine et sérotonine, communément appelées les « hormones du bonheur » : « Nos dernières études montrent que le massage réduit les symptômes de trouble de stress post-traumatique chez les anciens combattants, ­diminue la douleur et augmente l’amplitude des mouvements chez les personnes souffrant de douleurs à la hanche, énumère-t-elle. En augmentant les cellules tueuses naturelles, le toucher peut réduire pratiquement toutes les maladies en luttant contre les bactéries, les virus et les ­cellules cancéreuses. C’est l’antidépresseur naturel du corps. »

Les neuf mètres de peau d’un adulte – notre plus grand organe – souffrent aujourd’hui d’un manque évident de palpations. Aussi nous organisons-nous pour être davantage touchés. ­« Notre recherche tactile est même plus affinée qu’autrefois », souligne Bernard Andrieu. Si les Américains peaufinent leur « hug » (« accolade «) en ateliers de « câlinothérapie », un Français sur cinq se ferait régulièrement masser, selon une étude du magazine Sense of Wellness, publiée en 2018 et, selon le rapport 2016 de l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies, de nombreux jeunes adultes ont goûté à la MDMA, la « drogue de l’amour », réputée développer les sensations tactiles. Plus familial, le bal chorégraphique gratuit et ouvert à tous mêlant danseurs amateurs et professionnels, rencontre aussi un réel engouement.

Mains baladeuses et autres nuisibles libidineux

Ces rassemblements festifs, brassant professionnels et amateurs, font « se rencontrer toutes les cultures du toucher », fait valoir Sylvain Groud, chorégraphe et directeur du ­Ballet du Nord, à Roubaix. « Dans les ­années 1950, on dansait aux baptêmes, aux vendanges, aux fest-noz… On se ­touchait à s’en tordre le petit doigt ! Ce n’était pas des danses de sainte-nitouche ! Aujourd’hui, les bals nous permettent de reprendre contact avec notre propre corps en touchant les autres. »

Pour autant, le contact cutané est un sujet épineux. Touchy ! Trop souvent subi et synonyme d’attouchement, le toucher est parasité par toutes ces mains baladeuses et autres nuisibles libidineux, qui ont engendré une méfiance généralisée à son égard. « On peut être blessé, touché, atteint, par un regard trop insistant. Aujourd’hui, même la vision est devenue tactile », avance Bernard Andrieu, favorable à l’introduction d’un programme d’éducation au toucher dans les établissements scolaires, où les professeurs craignent parfois d’être rabroués par un cinglant « D’où tu me touches ? » : « Le doigt sur l’épaule, autorisé ou non ? Intrusif ou rassurant ? Subterfuge pédagogique ou usine à gaz ? », s’interrogeait, sur son blog, une « prof’ de REP+ », en 2017.

Expériences tactiles

A l’université de Bretagne-Sud, Jacques Fischer-Lokou, maître de conférences en psychologie sociale, spécialiste des effets du toucher, évite désormais d’envoyer ses étudiants faire des expériences tactiles à la sauvette. « Il y a quelques années, nous pouvions leur demander de toucher l’épaule d’un passant au hasard pour voir s’il accédait davantage à leurs requêtes, aujourd’hui c’est plus délicat. On les fait donc travailler sur les effets sémantiques du toucher. Nous avons d’ailleurs pu ­constater que le mot “touché” avait un ­impact sur nos interlocuteurs. »

Alors que le toucher affectif a perdu en spontanéité – même le pape François évite le baisemain de ses fidèles en rétractant subrepticement sa patte ! –, il semblerait au contraire qu’il ait gagné en valeur stratégique. « En 2010, à la suite de la diffusion sur M6 de la série américaine Lie To Me, basée sur les théories du psychologue clinicien Paul Ekman, précurseur de la communication non verbale, les entreprises ont marqué un intérêt croissant pour cette discipline, explique Martine Herrmann, directrice fondatrice de l’Agence du Non Verbal et coach. ­Décrypter le langage du toucher fait évidemment partie du programme de mes formations. On sait par exemple qu’un employeur, en touchant un employé, pourra obtenir plus de choses de lui. »

Cette connaissance aiguë des pouvoirs magiques du toucher n’a pas échappé au personnel politique, qui tapote généreusement ses ouailles. « Inversement, il serait mal venu de toucher un supérieur », précise Martine Herrmann. A quelques exceptions près : en 2015, quand un enfant, ignorant tout du protocole, osa présenter sa menotte à la reine d’Angleterre – il est très inconvenant de poser une main sur Elizabeth II, comme ­Jacques Chirac l’avait compris après avoir effleuré le dos de la souveraine lors d’une visite d’Etat –, celle-ci se laissa convaincre. « Comme c’est mignon », convint-elle, en lui présentant sa main. Gantée.

15 décembre 2019

Laetitia Casta

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15 décembre 2019

Huit projets à venir pour le pays d’Auray

Les élus d’Auray Quiberon terre atlantique (Aqta) devaient se prononcer sur les grandes orientations à mener à partir de 2020. La présentation des grandes lignes s’est déroulée jeudi 12 décembre 2019, lors du conseil communautaire, à Brec’h. Sélection de huit grandes idées novatrices. 

Réunis en conseil communautaire, les élus d’Auray Quiberon terre atlantique (vingt-quatre communes) se sont retrouvés jeudi 12 décembre 2019, à la mairie annexe de Brec’h. Au menu ? Le débat budgétaire, moment essentiel où les grandes orientations, qui seront votées lors du prochain conseil (février 2020) sont présentées aux élus. Tour d’horizon.

Un stimulant pour le commerce et l’artisanat

C’est l’une des nouveautés : un Pass commerce et artisanat. Une enveloppe de 80 000 € est allouée pour accompagner la modernisation et la dynamique des activités commerciales indépendantes. Le principe : les commerces des communes de moins de 5 000 habitants peuvent bénéficier d’une aide de la communauté de communes, dans la limite de 7 500 €.

Une aide en faveur des conchyliculteurs

Comme pour les agriculteurs, les professionnels de la conchyliculture vont bénéficier d’une aide à l’installation. 20 000 € leur sont dédiés. L’aide, d’un montant de 3 000 €, portera sur les études à mener pour leur installation.

Un événement nautique d’envergure

Aqta souhaite créer en 2020 un événement nautique de grande envergure, qui rayonnerait dans toute la région. Il se tiendra en 2021 et une majorité de communes y participera.

Lifting pour les offices de tourisme

De la même manière, les offices de tourisme vont subir un lifting afin de les faire basculer dans l’ère numérique. Les bureaux d’Auray et d’Erdeven devraient ainsi déménager et être réaménagés ; des études en ce sens vont être menées en 2020. Le premier trouverait place sous le Petit-Théâtre (derrière la mairie) et le second dans une ancienne école de la commune. Répondant à l’inquiétude d’Hélène Coda-Pairay, élue d’Étel, Kristell Jamme, directrice des services, rappelle que « rien n’est posé. Les choix réels seront faits après les élections municipales de mars 2020. Les aménagements et les éventuels déménagements restent à fixer. » Les élus rappellent l’importance du numérique.

L’avenir du Tire-Bouchon à la loupe

2020 sera aussi l’année de l’étude de l’axe Auray-Quiberon-les îles. « L’étude concerne l‘avenir de la mobilité des biens et des personnes sur cet axe », présente Fabrice Robelet, élu en charge de la question. Pour rappel, la ligne ferroviaire (Tire-Bouchon) enregistre une augmentation de sa fréquentation de 12 %.

Coup de pouce pour le covoiturage

Une plateforme de covoiturage publique régionale, appelée Ouestgo, sera mise en œuvre pour le territoire. L’idée étant de promouvoir ce mode de transport. De la même manière, le réseau Auto-stop va être déployé dans plusieurs communes : l’objectif est de faciliter les déplacements des personnes qui ne disposent pas de moyens de transport. Le point stop est un lieu d’attente sécurisé, où automobilistes et auto-stoppeurs sont identifiables.

Plein feu sur l’énergie solaire

Un cadastre solaire va être réalisé. L’idée ? Elle est d’informer (lieux et calculs) les habitants sur l’opportunité de couvrir une surface (maison, entreprise, entrepôt, etc.) de toiture par un équipement solaire. Des ombrières photovoltaïques sur le parking de la piscine Alré’O vont, par exemple, voir le jour en 2020. Dans cette idée, l’intercommunalité va rentrer au capital social de la coopérative citoyenne Lucioles Énergies, qui installe et gère des panneaux solaires.

Un office foncier solidaire

Comment maîtriser le foncier pour éviter une spéculation immobilière ? C’est pour répondre à cette question et permettre aux revenus modestes d’accéder à la propriété, qu’Aqta veut tester l’Office foncier solidaire. Le principe est simple : l’intercommunalité est propriétaire du foncier et le ménage de la maison. Ce qui permet d’acheter dans des zones très onéreuses (comme La Trinité-sur-Mer ou Carnac par exemple).

Lors de la revente, le terrain reste à l’interco et la maison doit rester non seulement une habitation, mais il n’est pas possible de spéculer. « Tout le monde y trouve son compte », analyse Philippe Le Ray. Le dispositif sera testé en 2020 dans une commune, puis élargi en fonction du résultat.

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