Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jours tranquilles à Paris
22 novembre 2006

22 novembre 1963 Assassinat de JFK !

Né le 29 mai 1917, il devient à 43 ans le premier catholique à accéder à la Maison Blanche. Le 22 novembre 1963, en tournée à Dallas, Texas, il parcourt la ville dans une décapotable quand, à 12 heures 30, il est atteint par des coups de feu. Il décède à l’hôpital Parkland une demi-heure plus tard. Jeune et populaire, sa mort plonge le pays, le monde, en état de choc. Son assassin présumé, Lee Harvey Oswald, est à son tour abattu par Jack Ruby, un proche de la mafia. "L'assassin assassiné", les incohérences, les zones d’ombre nées de l'enquête font germer le doute quant au commanditaire réel du crime. Le terme de complot est lâché. Le mystère dure encore.

22 novembre 1963 Ce jour-là... Assassinat de Kennedy à Dallas

Le président John Fitzgerald Kennedy est assassiné au cours d'un voyage officiel à Dallas (Texas), le 22 novembre 1963. À 12h30, tandis que sa limousine roule sur Dealey Plaza, il est atteint de deux balles tirées par derrière, du 5e étage d'un immeuble abritant un dépôt de livres.

Un assassinat mystérieux

Le président avait seulement 46 ans, il était beau (et coureur de jupons), il avait de jeunes enfants et une femme séduisante (d'origine française). Sa mort soulève une émotion immense dans le monde.L'assassin est un désaxé de 24 ans, sympathisant communiste, Lee Harvey Oswald. Il est lui-même tué deux jours plus tard par un certain Jack Ruby avant d'avoir pu communiquer ses mobiles à la police.Cette circonstance laissera planer un doute sur l'existence d'éventuels commanditaires (Mafia, CIA,... ? ) et donnera matière à plusieurs films et livres à sensation. Le successeur de Kennedy à la Maison Blanche, son vice-président et ancien rival Lyndon Baines Johnson (55 ans), sera même suspecté d'avoir organisé le complot pour cacher son alliance douteuse avec les pétroliers du Texas et faire avorter un projet de taxation des revenus pétroliers ! Il est vrai que le rapport de la commission Warren chargée de faire la lumière sur l'assassinat a conclu au crime d'un tireur isolé sans pouvoir éclaircir beaucoup de zones d'ombres.

Une famille encombrante

Le président assassiné est issu d'une riche et influente famille de Boston, de souche irlandaise.Ambassadeur à Londres à la veille de la deuxième guerre mondiale, son père, Joseph, soutient le Premier ministre britannique Neville Chamberlain dans sa politique d'apaisement avec Hitler.Churchill, en arrivant au pouvoir, obtient son rappel. De retour à Washington, Joe milite parmi les partisans de l'isolationnisme qui refusent d'engager les États-Unis dans la guerre contre Hitler (parmi eux, le pilote Charles Lindbergh).Son fils John n'en montre pas moins un réel courage pendant la guerre et est gravement blessé. Après le conflit, il devient sénateur. Son autobiographie lui vaut le Prix Pulitzer en 1957. En novembre 1960, il devient le plus jeune élu à la présidence des États-Unis et le premier président de confession catholique. À noter que le vice-président Theodore Roosevelt avait quant à lui 42 ans et onze mois quant il a succédé en septembre 1901 au président McKinley, assassiné par un anarchiste.

Un bilan controversé

John Fitzgerald Kennedy est élu d'extrême justesse grâce aux tripatouillages de son père Joe et de ses amis de la Mafia.Beau perdant, son rival républicain, le vice-président Richard Milhous Nixon n'en jure pas moins de prendre sa revanche. Ce sera chose faite en 1968 avec son élection à la présidence face à Hubert Horatio Humphrey (*). À la Maison Blanche, Kennedy s'acquiert une immense popularité malgré la brièveté de son mandat (moins de trois ans). Les Américains lui sont reconnaissants d'avoir relancé la lutte contre la pauvreté et la ségrégation raciale ainsi que d'avoir inauguré des rapports plus équilibrés avec l'Amérique latine.Le président relève le défi spatial des Soviétiques. Il lance le programme Apollo et fait la promesse d'envoyer un Américain sur la Lune.Kennedy est également impliqué dans les pires moments de la guerre froide avec l'URSS, l'actuelle Russie.Son mandat commence sous le signe de la détente. En juin 1961, Kennedy rencontre à Vienne le tout-puissant secrétaire général du parti communiste de l'URSS, Nikita Khrouchtchev.Les deux rivaux semblent enterrer la hache de guerre. Ils se serrent la main et donnent au monde l'espoir d'une coexistence pacifique. Illusion. Deux mois plus tard, les Allemands de l'Est, sous protectorat soviétique, érigent un mur en travers de Berlin. La guerre froide rebondit.Le 22 octobre 1962, en affichant sa fermeté dans un célèbre discours télédiffusé, Kennedy fait plier les Soviétiques qui ont installé des fusées à tête nucléaire sur l'île de Cuba et menacent directement l'Amérique. Devant cet ultimatum à peine voilé, Nikita Khrouchtchev s'incline et retire ses fusées. Pour le monde entier, il devient clair qu'aucun des deux Super-Grands n'est prêt à prendre le risque d'un conflit nucléaire. C'est une première faille dans la guerre froide et l'amorce timide de la détente. «Ich bin ein Berliner», lance Kennedy aux Berlinois le 26 juin 1963, pour manifester le soutien des États-Unis aux Berlinois de l'Ouest, victimes du blocus soviétique et de l'érection du mur de la honte.Kennedy entreprend d'abolir, avec Martin Luther King, la ségrégation raciale sur tout le territoire des États-Unis.Il éprouve aussi quelques déboires. À l'instigation d'Allan Dulles, un ami de son père qui dirige les services secrets (la CIA), il lance une expédition malheureuse dans la baie des Cochons, à Cuba, dans le dessein de renverser le gouvernement de Fidel Castro. L'échec entraîne le renvoi d'Allan Dulles mais l'opinion publique sait gré au Président d'assumer la responsabilité de ce pitoyable échec. Et il revient à Kennedy le douteux privilège d'engager au Viêt-nam les premiers soldats américains.

Publicité
Commentaires
Publicité