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Jours tranquilles à Paris
8 janvier 2017

Les Parisiens ont-ils une vie intime libérée ?

extrait (2)

 Extrait d'un shooting

Nombre de partenaires, infidélité, rapports avec des personnes du même sexe, lieux insolites... Nous sommes allés à la rencontre des habitants de la capitale pour en savoir plus sur leur sexualité.

Par   Éric Le mitouard

Quelle est la sexualité des Parisiens ? Les habitants de la capitale semblent avoir des pratiques plus libres, notamment par rapport à la province, selon une étude publiée hier par l’Ifop. Bars, lieux nocturnes, cabarets, l’offre est plus dense qu’ailleurs. Nous sommes donc allés à leur rencontre pour connaître leur sentiment.

Un petit tour par l’avenue Franklin-Roosevelt, une jeune femme blonde attend sa copine et semble disposée à s’épancher. « Moi, je suis très détendue sur ces questions », avoue-t-elle dans un éclat de rire. Marie, qui vient de reprendre ses études et travaille dans un resto « pour payer les croquettes de son chien », répond donc de bon cœur. « Je suis avec un homme de 42 ans depuis deux ans. Et oui, ma vie sexuelle va très bien, merci », assure-t-elle. Elle se dit fidèle et raconte son expérience sur le sujet. « Une quinzaine de partenaires. J’ai aussi eu plusieurs rapports avec des filles, en fin de soirée. Ce n’était pas prémédité. C’était juste naturel… C’était bien. Mais je suis plutôt garçons. » Pour le reste ? « Pour le fun, cela m’est arrivé de faire l’amour dans le train, ou dans un avion… »

Croisé dans une galerie, Didier, 50 ans, gardien dans un immeuble de bureaux du VIII  e arrondissement, est totalement incroyable… Combien de partenaires ? « Une vingtaine avec des filles avec lesquelles j’ai pu partager des choses. Mais cela fait beaucoup plus si j’ajoute les rencontres Meetic, les rendez-vous d’un soir et les clubs de rencontre, où je vais au moins une fois par mois. » Et de poursuivre la conversation sans complexe : « Au cours de soirées, entre amis, il m’est arrivé d’avoir des relations homosexuelles. Mais pas dans les clubs échangistes où ce n’est pas trop le style. »

Et faire l’amour avec une personne sans connaître son prénom ? « Oui, fréquemment. Pas besoin de connaître le prénom de son partenaire pour avoir un vrai échange », lance Didier avec sincérité. Et quand on lui parle d’être fidèle... « Oui, je le suis. Lorsque l’on est dans le jeu du libertinage, partager ce n’est pas tromper. C’est mentir qui est la vraie infidélité », estime-t-il. Didier n’est pas non plus un adepte forcené de la chambre à coucher et apprécie les expériences insolites : « Dans un noctambus, dans les cabines d’essayage, les halls d’immeuble, les ascenseurs »… La liste est longue. Mais à une seule condition : « Tant que l’on ne dérange personne ». Son secret ? « Je sais prendre soin de l’autre. »

Au contraire de Didier, pour Nicolas, 35 ans, grand jeune homme en train de fumer sa cigarette le temps de sa pause, c’est le « romantisme qui prime ». Homosexuel avoué, il considère que la fidélité est devenue rare… « On n’est plus trop nombreux comme cela », déplore-t-il. Célibataire depuis 4 ans, « parce qu’il se consacre à son travail », il avoue quand même avoir fait des plans à trois… « occasionnellement ».

« Un plan à trois, cela fait partie du fantasme », réagit, dans sa boutique, Véronique, 54 ans, qui n’a été mariée que cinq ans. Dans ce sondage de l’Ifop pour CAM4, les Parisiennes avouent n’avoir eu en moyenne que onze partenaires. Véronique regrette déjà d’avoir annoncé le chiffre de 40, « depuis mes 20 ans », argumente-t-elle…

Patron de bistrot, Mikael, 36 ans, yeux bleus, barbe de trois jours, semble avoir multiplié les conquêtes « avant d’être avec son amie depuis 8 ans ». Satisfait de sa vie sexuelle ? « Oui… On fait l’amour autant que possible. Tant que l’on a envie »…

adopte

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