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Jours tranquilles à Paris
1 février 2019

«Jojo avec un gilet jaune a le même statut qu’un ministre»...

gilets foulards

«Jojo avec un gilet jaune a le même statut qu’un ministre»... Emmanuel Macron ironise sur la place accordée aux «gilets jaunes»

Le chef de l’Etat a également promis qu’il ferait désormais « très attention » à ses « petits phrases », qui ont, selon lui, nourri « un procès en humiliation »

Emmanuel Macron n’est pas un grand fan des chaînes d’information en continue et l’a fait savoir. Lors d’une rencontre à l’Elysée avec une poignée de journaliste, le chef de l’Etat a critiqué ces médias, où « Jojo avec un gilet jaune a le même statut qu’un ministre ou un député ! », ont rapporté plusieurs médias, ce jeudi.

A sa manière, il a évoqué la représentation et le statut accordé, par les chaînes d'information en continu, à certains « gilets jaunes ». « Jojo avec un gilet jaune a le même statut qu’un ministre ou un député », a-t-il déploré, en faisant référence aux figures du mouvement, comme Eric Drouet, Priscillia Ludosky ou Jacline Mouraud, entre autres, invités des dizaines de fois sur les plateaux depuis le début de la mobilisation des « gilets jaunes ». Et pour le président de la République, l’autre problème des chaînes d’information, ce sont « leurs commentaires continus ».

« J’ai beaucoup appris de ces vingt mois. Ça m’a scarifié »

Si cette nouvelle déclaration risque de susciter son lot de réactions, le chef de l’Etat a également déclaré aux journalistes qu’il ferait désormais « très attention » à ses « petits phrases », qui ont, selon lui, nourri « un procès en humiliation ». Les « Gaulois réfractaires », les « gens qui ne sont rien », le « pognon de dingue », et d'autres… Depuis son élection, Emmanuel Macron a dû s’expliquer plusieurs fois sur certaines de ses déclarations.

 « Cela suppose une conversion personnelle », a-t-il dit, jugeant que « dans le système où nous vivons, cette franchise n’est peut-être plus possible ». Et même si son intention était de faire preuve de sincérité, son « statut de président rend sans doute cette parole asymétrique », a-t-il reconnu. « J’ai beaucoup appris de ces vingt mois. Ça m’a scarifié », a-t-il déclaré. 

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