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Jours tranquilles à Paris
10 octobre 2020

Etel - RAMENDAGE

etel ramendage

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10 octobre 2020

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jaime235

10 octobre 2020

Marisa Papen

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9 octobre 2020

Covid-19 - Nouvelles restrictions dans quatre villes, un “vent d’inquiétude” souffle sur la France

conavirus villes

COURRIER INTERNATIONAL (PARIS)

Lille, Lyon, Grenoble et Saint-Etienne passeront à partir de samedi en zone d’alerte maximale en raison de la dégradation des indicateurs liés à l’épidémie de Covid-19, a annoncé jeudi le ministre de la Santé Olivier Véran.

“Augmentation du niveau d’alerte” dans quatre nouvelles villes françaises, résume la BBC : en raison de la dégradation des indicateurs liés à l’épidémie de Covid-19, Lille, Lyon, Grenoble et Saint-Etienne passeront à partir de samedi en zone d’alerte maximale, a annoncé le ministre de la Santé, Olivier Véran, jeudi 9 octobre.

“La situation s’est dégradée dans plusieurs métropoles ces derniers jours”, a déploré le ministre lors de sa conférence de presse hebdomadaire, ce qui va conduire à “basculer” certaines d’entre elles dans un niveau supérieur d’alerte.

Ce classement en alerte maximale entre en vigueur lorsque le taux d’infection dans une localité dépasse 250 infections pour 100 000 personnes et qu’au moins 30 % des lits de soins intensifs sont réservés aux patients atteints de Covid-19, explique la BBC. “Les bars et restaurants devront fermer, comme ils l’ont fait à Paris en début de semaine et à Marseille le mois dernier”, ajoute la chaîne. Ce type de mesures sanitaires renforcées avait aussi été décidé pour la Guadeloupe.

Pour Toulouse et Montpellier, “nous nous donnons quelques jours”, jusqu’à lundi matin, pour prendre éventuellement cette même décision, a ajouté Olivier Véran. Le ministre a d’autre part indiqué que Dijon et Clermont-Ferrand seraient placés à partir de samedi matin en alerte renforcée, un cran en-dessous.

“Vent d’inquiétude”

Ces mesures ont été annoncées alors que la France a enregistré “un nombre quasi record” de plus de 18 000 nouveaux cas jeudi, note la télévision britannique. La proportion de tests qui reviennent positifs en France “est passée à 9,1 %, contre 4,5 % il y a un mois”, relève pour sa part The Guardian.

“Depuis quelques jours, la situation des hôpitaux français est à nouveau sous tension” et “les services de soins intensifs sont sous pression, alors que les capacités en réanimation n’ont pas augmenté depuis mars”, s’alarme, en Suisse, la Tribune de Genève. faisant état d’un “vent d’inquiétude” soufflant “partout en France”, quant à “la capacité” du système hospitalier “à absorber la vague hivernale du Covid-19”. Au début de cette année, la France avait été l’un des pays les plus touchés par la pandémie en Europe, rappelle la radio allemande Deutsche Welle.

Pour le New York Times, “la France se prépare à un retour aux restrictions qui avaient été mises en place lorsque le virus a frappé le pays pour la première fois, même si des contestations contre cette idée se sont élevées dans le sud du pays”. Le journal américain rappelle que dans un sondage IFOP publié le 26 septembre, 72 % des Français s’étaient dits prêts à se reconfiner pour faire face à la crise sanitaire.

Plus généralement, l’Europe dans son ensemble lutte pour endiguer une résurgence du coronavirus, souligne The Guardian. “En tant que région, l’Europe signale désormais plus de cas que l’Inde, le Brésil ou les États-Unis.” En Espagne, El País rapportait jeudi que de nouveaux pics d’infection avaient été enregistrés “au cours des dernières 24 heures” dans au moins sept pays européens.

La BBC fait le même constat :

La situation de la France en matière de coronavirus reflète celle d’autres pays européens, dont les Pays-Bas, la Pologne, l’Ukraine et la République tchèque, qui ont tous enregistré une augmentation record du nombre de cas quotidiens signalés jeudi. Même l’Allemagne, qui est un succès relatif de la pandémie en Europe, a commencé à voir ce que son ministre de la Santé a appelé une augmentation inquiétante des cas.”

9 octobre 2020

Fanny Müller

fanny96

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9 octobre 2020

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8 octobre 2020

Reportage - Comment Moïse a sauvé Venise des eaux

venise barrage

LA STAMPA (TURIN)

Le samedi 3 octobre, pour la première fois depuis le lancement du projet en 2003, la digue artificielle nommée “Mose” (“Moïse” en italien) est entrée en action dans la lagune, pour éviter qu’une marée haute ne submerge Venise. Un événement historique pour une cité des Doges meurtrie et en quête d’espoir, raconte La Stampa.

Le conducteur du vaporetto 31, qui navigue en direction de la place Saint-Marc, a vite compris qu’il s’agissait là d’une journée historique. “Regarde le Grand Canal, tu as vu comme il est calme ?” “Et même derrière le Rialto, à l’Erbaria, qui finit toujours sous l’eau, la zone du marché est sèche. Tout va bien se passer, j’en suis sûr !” Oui, après dix-sept années de travaux et d’interruptions, 7 milliards d’euros qui ont servi à réparer cette construction qui n’avait toujours pas été inaugurée, une enquête pour corruption, l’arrestation de trente personnes et la découverte de l’un des pots-de-vin les plus abyssaux jamais versés pour un ouvrage public, le Mose fonctionne enfin.

Hier, le samedi 3 octobre 2020, pour la première fois, le “module expérimental électromécanique” a fait ce pour quoi il a été conçu : il a protégé Venise. Sa beauté. Son histoire. Il nous a tous protégés.

Après des journées et des journées de pluie et de sirocco, le centre maritime annonçait un pic de 135 voire de 140 centimètres aux alentours de 12 h 20. Une hauteur suffisante pour submerger toute la partie centrale de la ville. La décision de redresser la digue est définitivement arrivée à l’aube. C’est alors que les 78 vannes qui la composent se sont soulevées en une heure et dix-sept minutes. D’un côté de la barrière jaune, la crue poussait et crachait des éclaboussures, de l’autre, le niveau de la marée ne dépassait pas 70 centimètres. Il y avait comme deux niveaux dans la mer.

“On n’a jamais rien vu de pareil”, commente, presque ému, Mario Rossetti, un vigile privé employé par la ville, tandis qu’il parcourt de long en large les passerelles installées sur la place Saint-Marc. Hier, ces passerelles surélevées étaient vides. Elles n’ont pas servi. L’eau n’est pas venue. Le musée permanent, ouvert à tous, qu’est Venise, est resté sec et intact. Pour le plus grand émerveillement de tous, y compris de Carlo Alberto Tesserin, procurateur de la basilique Saint-Marc : “Pas une goutte d’eau n’est entrée dans l’église. Ce n’est jamais arrivé. C’est un très grand jour.” C’est la première fois que les digues ont été déployées en urgence, après les derniers essais de cet été.

Ainsi, ce samedi 3 octobre a été une journée morose pour les vendeurs de bottes en caoutchouc. Mais aussi pour les touristes, toujours en quête de sensations, qui n’ont pas pu assister au spectacle de la montée des eaux, qui provoque l’inquiétude des gens, cette impression de voir la ville sombrer.

À 14 heures, les passerelles sur lesquelles Vénitiens et touristes s’étaient habitués à marcher ont même été démontées. Pas un millimètre d’eau dans les boutiques, les ascenseurs des hôtels, les entrées des bars. Un miracle ? Non. “C’est un scandale d’avoir mis si longtemps [à concrétiser ce projet]”, s’indigne Francesco Guarnieri. Il fait partie des rares Vénitiens à être restés vivre dans le quartier le plus touristique du monde. Il habite place Saint-Marc :

Ce qui se passe aujourd’hui est extraordinaire. On attendait ça avec impatience. Même les caves n’ont pas été touchées. Mais il faut demander à ceux qui dirigent la ville depuis toutes ces années pourquoi ils n’ont pas veillé à la bonne avancée d’un ouvrage si crucial.”

“Le pire visage de l’Italie”

Le Mose restera pour toujours associé au pire visage de l’Italie : lenteur et corruption, travail bâclé et escroquerie, augmentation vertigineuse des coûts. Mais, hier, ce fut le jour de la revanche. Enfin.

Le président de la République, Sergio Mattarella, a même appelé le maire de Venise, Luigi Brugnaro, qui s’était rendu au milieu de la lagune pour contrôler les opérations de déploiement de la digue mobile. “Nous sommes extrêmement satisfaits. Après avoir regardé pendant des dizaines d’années, impuissants, l’eau envahir le centre historique et causer des dommages considérables, nous avons montré aujourd’hui que le système Mose fonctionne.”

“Une ville quasiment vide et enfin au sec”

Non par scepticisme mais par prudence, rappelons qu’hier le sirocco soufflait à une vitesse de 19 nœuds, mais que des tempêtes bien plus fortes se sont déjà abattues sur la ville. Rappelons également que la marée haute record est celle de 1966, avec 194 centimètres, et qu’elle est suivie par l’épouvantable crue de novembre 2019, qui a atteint 187 centimètres. Hier, l’eau est montée beaucoup moins haut. C’est dire que d’autres épreuves attendent les digues jaunes du Mose.

Des épreuves déterminantes pour cette ville qui souffre déjà beaucoup. “C’est un grand jour, pourtant je n’arrive pas à oublier que pendant tous ces mois de pandémie, comme beaucoup d’autres Vénitiens, j’ai perdu 80 % de mes recettes”, souffle Mario Gasparini, conducteur de bateau-taxi, sur son embarcation en bois foncé. Il y a tant de choses étranges à Venise. C’est une ville quasiment vide. Une ville enfin au sec.

Niccolò Zancan

Source

La Stampa

TURIN http://www.lastampa.it

8 octobre 2020

Caroline Winberg

caroline winberg33

8 octobre 2020

Adèle Exarchopoulos

adele exou

8 octobre 2020

Vu sur internet

jaime67

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