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Jours tranquilles à Paris
6 octobre 2020

Vu sur internet - j'aime bien

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5 octobre 2020

Louise Chabat

louise chabat 31 ans

5 octobre 2020

Archéologie - Des dizaines de sarcophages intacts découverts en Égypte

sarcophages

COURRIER INTERNATIONAL (PARIS)

Les archéologues égyptiens ont découvert 59 sarcophages en parfait état de conservation dans la nécropole de Saqqarah, au sud du Caire. Un trésor déjà exceptionnel, mais qui pourrait n’être que “le début d’une grande découverte”, selon les autorités.

Saqqarah, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, abrite la nécropole de Memphis, la capitale de l’Égypte ancienne. Le site abonde en trésors archéologiques, mais les découvertes des dernières semaines constituent un événement majeur, selon Al Jazira.

Les 59 sarcophages ont été découverts dans un puits de la nécropole, mais de nombreux autres puits, contenant eux aussi des sarcophages, doivent encore être explorés. “Ce n’est pas la fin de la découverte, je considère que c’est le début d’une grande découverte”, a déclaré samedi Khaled el-Enani, ministre égyptien du Tourisme et des Antiquités, sur le site des fouilles.

Selon le ministre, les sarcophages de bois, couverts de hiéroglyphes et de dessins complexes aux couleurs vives, datent probablement de la XXVIe dynastie de l’Égypte ancienne, autour des VIe et VII siècles avant JC.

Ces nouveaux trésors devraient rejoindre les collections du Grand Egyptian Museum (GEM), un projet monumental dont l’inauguration prévue cette année a été reportée à 2021, et sur lequel comptent les autorités égyptiennes pour relancer le tourisme dans le pays.

5 octobre 2020

Vu sur internet

jaime92

5 octobre 2020

Banksy

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4 octobre 2020

Adèle Exarchopoulos

adele exou

4 octobre 2020

Brigitte Bardot

bardot56

4 octobre 2020

Jean Paul Gaultier

gaultier madonna

gaultier45

gaultier46

4 octobre 2020

Vu du Royaume-Uni - Ce que les mystérieux cas de chevaux mutilés révèlent de notre état d’esprit

chevaux

THE GUARDIAN (LONDRES)

Et si c’était un phénomène naturel ? Alors que les signalements de chevaux mutilés s’accumulent en France, cette journaliste britannique explique que si cette piste ne semble pas véritablement explorée, c’est que nous sommes devenus plus réceptifs aux théories du complot.

Les animaux ont été retrouvés amputés de leurs parties génitales et de leurs oreilles, les yeux arrachés ou le corps tailladé d’entailles nettes et profondes. La récente vague de mutilations d’équidés signalées à travers l’Hexagone a causé l’effroi et l’indignation. On a évoqué des cultes sataniques ou l’œuvre d’imitateurs isolés. Et si ce vent de panique en disait plus long sur notre état d’esprit collectif en 2020 qu’un éventuel comportement déviant d’un nouveau genre ?

Les premiers signalements datent de janvier, mais ils se sont multipliés durant l’été, au point d’accompagner d’une sinistre litanie une trêve estivale qui était déjà inhabituelle pour les Français. Environ 150 enquêtes pour “acte de cruauté envers un animal” sont en cours dans plus de la moitié des 96 départements de la métropole. D’après certains cyberdétectives amateurs, le nombre de mutilations serait en réalité proche des 200.

À la vive émotion suscitée sur les réseaux sociaux se sont ajoutés des appels à organiser des rondes de surveillance et à diffuser les photos de véhicules suspects rôdant autour des pâtures et des écuries. Le 7 septembre, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, est allé voir des éleveurs dans l’Oise et leur a rappelé de ne pas faire justice eux-mêmes. Deux jours plus tard, le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, annonçait qu’une ligne téléphonique dédiée avait été ouverte afin que les éleveurs puissent communiquer des signalements. Un homme a été arrêté puis relâché après vérification de son alibi. Entre-temps, son portrait-robot a été partagé près de 500 000 fois sur Facebook.

Un phénomène naturel ?

Pour quelques voix discrètes – pas du genre à être écoutées sur Facebook –, il est possible qu’il ne faille chercher aucune responsabilité pour ces blessures atroces. Le 3 septembre dernier, Le Monde faisait remarquer qu’il pouvait s’agir d’un phénomène naturel – les chevaux se seraient blessés eux-mêmes ou seraient décédés de mort naturelle et auraient été entaillés par des prédateurs, comme des renards ou des corvidés.

C’est la conclusion à laquelle sont arrivés les enquêteurs dans d’autres affaires du même type aux États-Unis ou en Allemagne. Au Royaume-Uni, pendant dix ans, à partir de 1983, une série de mutilations d’équidés a été imputée à un “éventreur de chevaux”, mais, en dépit d’enquêtes poussées, personne n’a jamais été condamné – les experts ont conclu que la plupart des blessures avaient été provoquées par des accidents ou étaient survenues après la mort. Les dents du renard coupent à ce qu’il paraît comme un rasoir et sont capables de causer des blessures semblables à celles que ferait un couteau.

Si l’on veut aborder l’affaire d’un point de vue scientifique, il faut commencer d’abord par se demander combien de chevaux sont retrouvés mutilés en moyenne chaque année et mesurer l’excès de mortalité de 2020 – comme l’ont fait les épidémiologistes pendant la pandémie. Cela permettrait déjà de savoir s’il se passe effectivement quelque chose d’anormal cette année. Si tel est le cas, il faut ensuite avancer un certain nombre d’hypothèses susceptibles d’expliquer cette augmentation et les étudier avec méthode. C’est ce qu’ont fait les vétérinaires du Botswana qui enquêtaient sur une vague de morts suspectes d’éléphants. Ayant écarté la piste des braconniers ou d’un virus transmis par des rongeurs, leur enquête a fini par établir la responsabilité d’algues toxiques – la hausse des températures avait causé leur prolifération dans les points d’eau fréquentés par les pachydermes.

L’erreur des enquêteurs français

En France, à ce jour, les enquêteurs semblent avoir commis l’erreur classique – qui est au cœur de bon nombre de séries policières, mais aussi d’erreurs judiciaires bien réelles – de se focaliser trop vite sur une seule hypothèse. Personne ne semble même savoir si le nombre de mutilations relevées cette année s’écarte de la norme. Pourtant, les ministres ont demandé aux Français d’être vigilants – attirant ainsi l’attention sur le phénomène –, parlant de “barbares” et de “justice”. Difficile de ne pas voir là un cercle vicieux : le nombre de signalements augmente, les ministres réagissent en promettant de mettre la main sur les coupables (avec l’aide des Français), les signalements se multiplient [380 le 28 septembre].

Il ne fait aucun doute que des individus souffrant de troubles mentaux pourraient figurer parmi les hypothèses dans l’affaire qui nous intéresse. Phil Kavanagh, psychologue clinicien à l’université de Canberra, en Australie, et auteur de publications sur la cruauté envers les animaux, explique que ces mutilations pourraient être le fait d’une personne psychotique – comme l’adolescent qui, selon une histoire sans doute apocryphe, a crevé les yeux de six chevaux dans le Suffolk, inspirant Peter Shaffer pour sa pièce Equus (1973). Seulement, il se trouve que l’affaire française couvre une très vaste zone géographique. Phil Kavanagh doute qu’une seule personne puisse être responsable de toutes les mutilations et ne connaît aucun précédent de personnes psychotiques s’organisant entre elles. En réalité, poursuit-il, très peu d’études ont été réalisées sur la cruauté envers les animaux, alors que les mythes abondent à ce sujet. L’un d’eux est appelé la “triade Macdonald” – selon ce mythe, il existerait entre l’énurésie nocturne au-delà d’un certain âge, la pyromanie et la cruauté envers les animaux un lien qui serait annonciateur de violences à venir contre des personnes. Exposée pour la première fois dans les années 1960 sur la base d’une étude menée à petite échelle, la “triade Macdonald” ne résiste pas à l’épreuve de la science.

L’exposition au flot continu sur les “ingérences étrangères”

Pourquoi les enquêteurs français ont-ils focalisé leurs efforts sur une hypothèse unique et ténue à l’exclusion de toutes les autres ? Peut-être n’est-ce pas si surprenant quand on sait l’état d’esprit dans lequel se trouvent les Français – et pas qu’eux. Des mois durant, tandis que la pandémie faisait rage, nous avons tous absorbé un flot continu d’allégations sur les “ingérences étrangères” et les intrigues de “l’État profond” [transcription de l’américain deep state, qui désigne, dans les théories conspirationnistes, une organisation détenant secrètement le pouvoir de décision dans un État]. Une hypothèse abracadabrantesque originaire des États-Unis, selon laquelle Donald Trump serait aux prises avec un réseau de suppôts de Satan pédophiles, se propage ainsi en Europe, notamment en France et au Royaume-Uni.

Certains complots sont bien réels. En ce moment se déroule par exemple à Paris le procès des complices présumés des attentats de 2015 [de Charlie Hebdo et de l’Hyper Casher]. Mais il existe aussi une corrélation étroite entre le fait de croire à ces complots et celui de voir un schéma cohérent là où il n’y en a pas. Les mutilations d’équidés ont peut-être été commises par des humains, mais elles ne sont peut-être aussi qu’une élucubration d’un monde à cran, enclin à voir une forêt là où il n’y a que quelques arbres. Dans ce second cas, le danger est double : des innocents risquent d’être punis et l’on risque de passer à côté de la véritable explication. La seule manière d’avancer est ici de garder l’esprit ouvert et de s’en tenir aux faits.

Laura Spinney

Source : The Guardian

LONDRES www.theguardian.com

3 octobre 2020

Jean Seberg

jean seberg

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