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Jours tranquilles à Paris
28 décembre 2019

La Ligue russe de hockey féminin a décidé de présenter artistiquement la beauté de ses sportives

hockey20

La Ligue russe de hockey féminin a décidé de présenter artistiquement la beauté de ses sportives, habituellement cachées sous des tenues rectangulaires et volumineuses. Elle a sorti un calendrier 2020 dans lequel les joueuses représentent les différents mois de l’année, habillées de costumes de fleurs…

Contrairement aux femmes pratiquant d'autres sports, les joueuses de hockey sont habituellement cachées sous des tenues épaisses, casque volumineux posé sur la tête. Mais voici que la Ligue russe de hockey féminin présente, pour les amateurs de jolies femmes… et de ce sport, une édition spéciale et limitée du calendrier 2020.

Il réunit 12 sportives qui ne se couvrent que de branches, de feuilles et de fleurs.

Douze beautés fleuries

Ces belles femmes, qui représentent sept clubs de la ligue russe, ont ainsi adopté des tenues quelque peu légères, laissant leurs tenues de sport au vestiaire. Lors d’une séance photo sur le thème des fleurs et des fruits, chaque sportive incarnait un mois de l’année, en fonction de son caractère et de son apparence.

Par exemple, Anna Prugova, du club d’Agidel Ufa, incarnait le mois de juillet et rendait hommage au film American Beauty. Elle a été immortalisée allongée sur des roses, couverte de pétales.

Elizaveta Kondakova, du club Tornado de la ville de Dmitrov, dans la partie européenne de la Russie, était à la limite de politiquement correct, partiellement habillée de de fleurs blanches.

Mlle Mars Milena Tretyak, du Dynamo de Saint-Pétersbourg, a opté pour des tulipes pour cacher ses charmes.

Elizaveta Rodnova, du club Agidel, a posé pour novembre, habillée de toutes sortes de baies d'automne.

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28 décembre 2019

Notre Dame de Paris

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28 décembre 2019

Fanny Müller

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28 décembre 2019

Photos vues sur internet - j'aime bien

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27 décembre 2019

Laetitia Casta

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27 décembre 2019

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27 décembre 2019

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26 décembre 2019

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26 décembre 2019

Le calendrier du facteur, un business à 100 millions d’euros

Par Cécile Prudhomme

Chaque année, entre 8 millions et 10 millions d’exemplaires sont distribués en France par les postiers. Un marché que se disputent quatre éditeurs.

Ringard, le calendrier du facteur ? Chaque année, entre 8 millions et 10 millions d’exemplaires − tous fabriqués en France − sont encore distribués par les postiers au moment de la « tournée des étrennes ». Ils perpétuent une tradition française remontant à Louis XIV que l’Alsacien François-Charles Oberthür a standardisée, en 1853, sous la forme d’une couverture cartonnée avec pages intérieures informatives et déclinée dans tous les départements de France.

Les particuliers donnant en moyenne entre 8 et 10 euros en retour, ce marché peut être estimé à près de 100 millions d’euros. Un gâteau que se disputent quatre éditeurs français : Oberthur – plus connu pour ses articles de rentrée scolaire et numéro un avec près de 40 % du marché –, Oller, Lavigne et Cartier-Bresson.

« Un marché d’épicier »

« C’est une vraie bagarre, presque un jeu d’échecs. Il faut se placer dans la bonne case pour prendre des parts de marché », sourit Isabelle Dragonne, directrice marketing et commerciale d’Oberthur. Car, sur ce créneau, il n’est pas question d’appel d’offres, conclu pour plusieurs années avec La Poste. « C’est un marché d’épicier, déclare Christophe Rault, PDG d’Oberthur. Nous n’avons aucun accord avec La Poste, hormis celui nous permettant d’apposer leur logo pour prouver qu’il s’agit du calendrier officiel du facteur. »

« C’EST UNE VRAIE BAGARRE, PRESQUE UN JEU D’ÉCHECS. IL FAUT SE PLACER DANS LA BONNE CASE POUR PRENDRE DES PARTS DE MARCHÉ »

Chaque année, pour compenser l’absence d’un treizième mois de leur employeur, les facteurs prennent individuellement l’initiative de cette activité de fin d’année. « Avec l’augmentation de la fréquence de leurs tournées, certains posent même une semaine de vacances pour faire cela », rapporte M. Rault.

Dès mars, les facteurs commandent leurs modèles et leur quantité directement à ces quatre éditeurs à partir de leur catalogue ou d’une boutique en ligne. « Quelque 40 % des commandes nous arrivent désormais par Internet, précise M. Rault. On lance en production en trois fois, en juin, juillet et septembre. Dans l’immense majorité, les facteurs n’avancent pas l’argent. Ils paient en janvier après avoir reçu les étrennes », et certains règlent parfois en dix fois. La fidélité des 30 000 facteurs qui commandent chez Oberthur est même récompensée avec « des petits cadeaux », confie Mme Dragonne.

Cette année, le facteur qui a sonné à notre porte nous confie « commander aux quatre éditeurs, car les modèles sont différents ». « Mais c’est du boulot en plus pour pas grand-chose. Il faut aller chercher le stock et, dans Paris, les gens ne donnent pas beaucoup, c’est plutôt autour de 5 euros pour un calendrier que je paie entre 1,81 et 1,82 euro. »

« 10 000 références à gérer »

A fabriquer, le processus est loin d’être standardisé. Entre 250 et 300 photos sélectionnées parmi des dizaines de milliers à partir de photothèques du monde. Une sélection d’autant plus cruciale que, parmi 90 couvertures différentes, « les facteurs choisissent leurs modèles en une fraction de seconde », poursuit-elle. Dans le Top 10, toujours des chatons, des chiots, des paysages…

Pour les éditeurs, il faut également rassembler diverses informations. « Des astuces, des recettes, des anecdotes amusantes, les saints, les lunes, les marées pour les départements côtiers et des plans de villes dans les départements », ajoute Mme Dragonne. Des dates de vacances scolaires aussi, fournies par le ministère de l’éducation pour trois ans, qui arrivent parfois trop tard, juste après le lancement en production. « C’est 10 000 références à gérer, en comptant les différentes qualités d’almanach, et plein de petites quantités à livrer à chaque facteur dans les 100 départements », ajoute M. Rault.

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