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Jours tranquilles à Paris
26 décembre 2019

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25 décembre 2019

Emmanuel Macron

Depuis le 5 décembre, les manifestations et les grèves s’enchaînent contre la réforme des retraites voulue par Emmanuel Macron.

C’est dans ce contexte que l’Elysée, sollicité par Le Parisien, a annoncé que le chef de l’Etat a choisi de ne pas toucher une pension de 6.225 euros bruts mensuels versée aux anciens présidents de la République. Mais il ne s’agit pas d’une véritable pension de retraite.

La décision, symbolique, a fait réagir l’opposition et soulève plusieurs questions.

Pas de « trêve de Noël » de la communication présidentielle. En pleine grève contre la réforme des retraites, l’Elysée a annoncé samedi qu’Emmanuel Macron va  renoncer à une pension spéciale versée aux anciens présidents de la République. L’annonce a fait grand bruit et suscité de nombreuses piques de l’opposition, alors que la mobilisation contre la retraite par points et la fin des régimes spéciaux est entrée dans sa 19e journée ce lundi. La décision du chef de l’Etat est-elle « logique », « démagogique », « symbolique » ? 20 Minutes a soupesé le pour et le contre, et explique pourquoi les anciens présidents sont loin d’être des retraités comme les autres.

A quoi renonce Emmanuel Macron ?

D’abord, rappelons les faits. Sollicité par le journal Le Parisien après le discours d’Edouard Philippe, le 11 décembre, Emmanuel Macron a apparemment pris le temps de mûrir sa décision. Samedi, le quotidien a publié la réponse de l’Elysée : le chef de l’Etat renonce à la pension d’ancien président, à laquelle il a droit selon la loi de 1955.

« Il ne percevra pas cette retraite prévue à la fin de son mandat par la loi, car il estime que cette loi de circonstance a vocation à être normalisée. Il ne se l’appliquera donc pas. Il ne liquidera pas non plus cette somme lorsqu’il prendra sa retraite », dixit un conseiller du président cité par Le Parisien. Mais en réalité, il ne s’agit pas vraiment d’une retraite…

De quoi s’agit-il alors ?

L’Elysée fait référence à l'article 19 de la loi du 3 avril 1955. Il prévoit d’attribuer aux anciens présidents de la République une dotation annuelle d’un montant égal à celui d’un conseiller d’Etat, soit 74.700 euros bruts par an, donc 6.225 par mois, assujettis à l’impôt, a précisé Matignon en mai. La moitié de cette pension est « réversible sur la tête de la veuve ou, en cas de décès, sur la tête des enfants jusqu’à leur majorité ».

Ce n’est pas à proprement parler une retraite, puisque cette somme, prélevée sur le budget de l’Elysée, n’est pas financée par des cotisations.

Cette pension spéciale vient s’ajouter à la retraite que touche logiquement un ancien président, en fonction de ses activités professionnelles et mandats accomplis avant et après son passage à l’Elysée, qui lui ouvrent des droits à la retraite, via des cotisations. Le chef de l’Etat cotise aussi pour sa retraite pendant qu’il est à l’Elysée, en cotisant sur sa rémunération présidentielle (de 15.140 euros bruts mensuels en 2019). Par exemple, François Hollande touche, au total, environ 15.100 euros nets par mois depuis qu’il a pris sa retraite en 2017, selon des estimations de René Dosière, ancien député socialiste et spécialiste de la transparence des dépenses publiques.

Quant à Emmanuel Macron, il a été inspecteur des finances puis banquier d’affaires, cotisant au régime de la fonction publique et au régime général. En 2022, il aura 44 ans et donc encore quelques années devant lui pour travailler et cotiser pour sa retraite s’il le souhaite.

Outre cette pension, qui s’ajoute à sa retraite, à quoi a droit un ancien président ?

Ce n’est pas tout. Les anciens présidents de la République sont membres de droit à vie du Conseil constitutionnel, ce qui leur permet d’encaisser une indemnité mensuelle de 13.500 euros nets, assujettie à l’impôt, nous confirme le Conseil. Emmanuel Macron a aussi prévu de renoncer à ce droit. Au total, il se priverait donc de 19.725 euros bruts par mois à la fin de son mandat présidentiel.

Il n’est pas le premier : plusieurs anciens présidents ont déjà choisi de ne pas siéger au Conseil constitutionnel, et de tirer une croix sur cette somme, comme Nicolas Sarkozy en 2013, et François Hollande en 2017, qui voulait d’ailleurs abroger ce dispositif, mais a fini par y renoncer. Jacques Chirac y a été contraint pour des raisons de santé. Valéry Giscard d’Estaing est donc le seul ex-président à y siéger. La réforme des institutions d’Emmanuel Macron prévoit de supprimer ce droit, mais elle a été retardée.

En outre, les ex-présidents bénéficient de « soutien matériel et en personnel », financés par le budget du Premier ministre : chacun a droit à sept collaborateurs permanents pendant les cinq ans suivant son départ de l’Elysée, puis trois à vie, des bureaux meublés et équipés, depuis un décret de 2016. Au total, les anciens présidents coûtent environ 5 millions d’euros par an à l’Etat (hors frais de sécurité), selon René Dosière, qui a additionné leurs pensions et avantages en nature dans le chapitre « La vie après l’Elysée » de son livre Frais de palais.

Ça va faire des économies ?

On peut sortir sa calculette et faire des projections en fonction de l’espérance de vie d’Emmanuel Macron, de la probabilité qu’il fasse un ou deux mandats, et multiplier le tout par 6.225 euros bruts mensuels. On peut aussi interroger René Dosière :

« La décision d’Emmanuel Macron n’a qu’une conséquence financière infinitésimale. Mais elle va dans le bon sens, néanmoins il faudrait qu’il aille jusqu’à abroger l’article 19 de la loi de 1955 [donnant droit aux 6.225 euros bruts mensuels]. Cette dotation n’a plus de raison d’être aujourd’hui. A l’époque, le président n’avait pas de rémunération officielle, qui n’a été fixée dans la loi qu’en 2008. »

Contacté par 20 Minutes, l’Elysée n’a pas répondu ce lundi sur l’éventuelle abrogation de cette loi, ni sur les détails du futur régime de retraite du président de la République.

Est-ce un geste symbolique et une annonce habile, en pleine contestation de sa réforme des retraites ?

Oui, répond Jean Garrigues, historien spécialiste de la Ve République. « Il ne fait pas un sacrifice très important, car il est vraisemblable qu’après l’Elysée il retrouvera une profession qui lui permettra de toucher une retraite confortable », développe le chercheur. Il ne s’agit pas non plus décision révolutionnaire, puisqu’elle s’inscrit « dans une dynamique, depuis quinze ans, de transparence et de renoncement à certains avantages des élites politiques », poursuit-il, rappelant les efforts faits sous Hollande puis en début de quinquennat Macron.

Mais cette décision symbolique pourrait avoir un effet boomerang, selon Bruno Cautrès, directeur de recherche CNRS. « C’est mieux qu’il l’annonce plutôt que d’être épinglé plus tard pour ne pas avoir réformé sa retraite », note le politologue. « Globalement l’opinion juge que l’on vit trop bien de la politique, et elle est favorable à ce que le président rogne sur son train de vie ».

« Mais c’est une communication paradoxale, car on peut faire diverses interprétations de cette annonce : qu’Emmanuel Macron puisse faire une croix sur 6.000 euros bruts mensuels, cela peut accentuer la dimension de président des riches. C’est un peu comme lorsque Jean-Paul Delevoye annonce qu’il remboursera 140.000 euros, cela peut paradoxalement nuire à son image car qui peut instantanément débourser cette somme pour régulariser sa situation ? ». C’est d’ailleurs un angle d’attaque choisi par l'opposition.

En outre, il n’est pas certain que cette annonce ait un effet sur l’adhésion à la réforme des retraites. « Les Français expriment aujourd’hui leurs nombreuses interrogations sur l’avenir de leur retraite et cette réforme perçue comme très floue ». Emmanuel Macron devrait consacrer une bonne partie de son allocution du 31 décembre à ce dossier épineux.

25 décembre 2019

Milo Moiré

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25 décembre 2019

Kate Moss en couverture du Harper's Bazaar

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25 décembre 2019

BALMAIN - Olivier Rousteing - Cara Delevingne

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25 décembre 2019

Fanny Müller

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25 décembre 2019

Crèche de Noël

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24 décembre 2019

2019 vue par Virginie Efira : “Je me demande si je tiendrai plus debout l’année prochaine”

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A l'affiche du Sibyl de Justine Triet, présenté à Cannes cette année, l'actrice évoque ses trois prochains films et partage ses coups de cœur culturels.

Vacillement

J’ai tourné cette année avec des réalisateurs très différents dans le cinéma qu’ils proposent, mais surtout dans leur manière de regarder et de travailler sur un plateau. J’ai joué dans Police d’Anne Fontaine, Adieu les cons d’Albert Dupontel et Madeleine Collins d’Antoine Barraud. La seule chose qui reliait ces projets et qui semble être une constante dans les films que je choisis ou qu’on me propose est l’état très trouble du personnage, au bord du vacillement total. Je me demande si je tiendrai plus debout l’année prochaine.

Sibyl

Il y avait une impression d’irréalité à Cannes. Déjà parce que dans Sibyl il y a des scènes de tournage, d’avant-première, un chaos d’individualités qui tentent de communiquer entre elles, une ébullition… Du coup, Cannes semblait être un prolongement du tournage. Le même tourbillon. J’avais le sentiment qu’à tout moment Justine (Triet – ndlr) allait dire "coupez" ou "action". J’ai probablement activé cette perception d’irréalité aussi pour me détourner de l’idée qu'être en compétition était un enjeu majeur, ce qui m’aurait pétrifiée. Et puis l’émotion de montrer le film à cet endroit transitait par Justine. Je me faisais le biopic mental de son parcours, et, mélangé à la vision de cette très grande et belle salle, ça me touchait beaucoup. La sortie du film s’est faite en même temps que la projection à Cannes, c’était assez dense.

Ce qui était pas mal, c’était de ne pas plonger dans Cannes à l’aveugle, avec la terreur de la tomate : il y avait déjà eu quelques critiques vraiment belles, et donc on était accompagnés par ça. Comme je suis proche de l’ensemble de l’équipe de Justine, des autres acteurs, des producteurs, de Cynthia Arra qui travaille avec les acteurs sur le plateau, tout était partagé et prenait sens.

Justine

Je dirais sur cette deuxième collaboration avec Justine (après Victoria en 2016 – ndlr), que c’est la décristallisation épanouie ! Comme nous nous connaissions intimement, nous n’étions plus dans l’idéalisation du rapport de création ou du rapport tout court, dans le fait de ne pas oser s’approcher trop près pour garder intact l’émerveillement. Avoir de l’égard pour l’autre, c’était maintenant s’approcher au plus près, quitte à se heurter ou à fusionner bizarrement. Justine active chez moi autant la possibilité d’une création commune sur le plateau que celle d’une docilité – choisie et donc libre aussi ! – à son regard.

Un événement marquant

La première chose à laquelle je pense, c’est forcément les Gilets jaunes. Ou comment on sort d’une solitude ou d’une exclusion pour aller vers un collectif nécessaire et jusqu’ici en désertion. C’est très grossier de résumer tout ça à ça, mais c’est ce geste comme un réveil après une longue léthargie que je retiens.

Un chagrin

Michel Legrand. Depuis sa disparition, c'est un hommage constant chez moi. Et ça va des Parapluies à Oum le dauphin. Du coup, ma fille ne s’exprime pratiquement plus qu’en chansons.

Une satisfaction

Sentir nettement en 2019 que ce qui est né avec MeToo n’était pas une parenthèse mais un prologue à une nouvelle construction.

Des œuvres

Je n’arrive pas trop à faire des hit-parades de souvenirs et je ne me souviens plus de ce qui appartient à 2018, 2019… J’ai aimé Sympathie pour le diable (avec Niels Schneider – ndlr), mais mon objectivité n’est peut-être pas totale ! Ah oui, j’ai vu la semaine dernière un film sublime, un chef-d’œuvre dans le sens où je ne comprends pas comment on parvient à faire ça, d’où viennent les choses pour qu’apparaisse une grâce si profonde : c’est le film d’animation J’ai perdu mon corps de Jérémy Clapin. C’est sublime et il touche à un endroit qui est pour moi le point d’intersection de toutes les questions existentielles ! Et sinon, comme je suis toujours à la pointe de l’actu, j’ai vu il y a quelques jours La Fièvre dans le sang d’Elia Kazan, que le réalisateur avec qui je vais travailler m’a offert. C’était une chose folle et je suis désormais amoureuse de Natalie Wood.

Le livre que je retiendrais, c’est J’ai couru vers le Nil d’Alaa El Aswany, qui ferait d’ailleurs un film magnifique sur les événements de la place Tahrir. Au théâtre, je suis passée à côté de plein de choses, mais je pense aussi au Ça ira de Joël Pommerat, que j’ai découvert lors de ses dernières représentations au Théâtre de la porte Saint-Martin. C'est un choc total et toujours présent.

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