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Jours tranquilles à Paris
28 août 2019

Marine Vacth

marine382

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28 août 2019

Brésil-France: Le président brésilien exige qu’E.Macron « retire ses insultes »

Suite du feuilleton opposant Jair Bolsonaro à Emmanuel Macron. Le président brésilien exige que le président français « retire ses insultes » avant de discuter de l’aide du G7.

Cette nuit, le Brésil avait rejeté cette aide de 20 millions de dollars, plusieurs personnalités, à commencer par le chef du gouvernement, envoyant au passage des piques à Emmanuel Macron en langage peu diplomatique.

De son côté, hier à Biarritz, Emmanuel Macron avait répondu fermement aux propos sexistes de Jair Bolsonaro à l’encontre de Brigitte Macron et il avait répété que le président brésilien lui avait « menti » sur ses engagements environnementaux.

27 août 2019

Laetitia Casta avec Louis Garrel

casta47

27 août 2019

Un verre de vin et des attentions calculées entre Brigitte et Melania pour atténuer les tensions

Raphaëlle Bacqué

(Biarritz, Envoyée Spéciale)

Les services secrets américains et le protocole français sont sur les dents. Il faut positionner les photographes, écarter les badauds et préparer l’arrivée des « conjoints » des dirigeants du G7, cet exercice tout en image et souvent sans parole, mais non dénué de sens politique.

La France est puissance invitante, Brigitte Macron l’hôtesse officielle du moment, mais on sent que les Etats-Unis sont partie prenante de ce petit déplacement sur la côte basque, à deux pas de l’hôtel du Palais, à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), où a lieu le sommet. Une des responsables de la communication de la First Lady organise la place des télévisions américaines, l’ensemble du programme a été validé par la Maison Blanche.

Et l’épouse du président français, comme les autres épouses de dirigeants du G7, sont arrivées en avance, lundi 26 août, toutes dans le même monospace, pour mieux accueillir Melania Trump, qui doit émerger seule de la Cadillac blindée venue spécialement en gros-porteur de Washington quelques jours plus tôt.

Toutes ces attentions, de part et d’autre, ont un but : contribuer à contrebalancer le sentiment de mésentente entre la France et les Etats-Unis qui a pesé sur les débuts du G7. La veille déjà, c’est « à la demande de l’équipe de communication de la Maison Blanche », assure l’Elysée, que Melania Trump est entrée chez un caviste basque qui recevait au milieu de ses bouteilles avec son béret.

C’est aussi devant les photographes que la First Lady américaine a goûté un verre d’irouléguy, alors même que son président de mari menace de surtaxer les vins français en représailles à la taxation des GAFA proposée par Emmanuel Macron. A peine une demi-gorgée, mais Brigitte Macron ne s’y est pas trompée, glissant devant les caméras en trinquant avec « Melania » : « Merci d’être là… »

Pour ce dernier jour de G7 à Biarritz, lundi 26 août, la matinée est consacrée à la protection de l’environnement, cette autre source de friction entre les Etats-Unis et l’Europe. Au bord de l’Atlantique, alors que de jeunes surfeurs tentent une démonstration sur un océan parfaitement plat, madame Trump pose avec ce sourire un peu mécanique d’ancienne mannequin et cette beauté slave qui, ajoutée à sa haute silhouette juchée sur des talons de quinze centimètres, l’éloigne du commun des mortels.

« Porte-parole de la planète »

Habilement, l’Elysée a demandé à Water Family, une association locale d’éducation des enfants à la protection des océans, d’offrir une sorte de décor au programme. Ce sont donc des bambins de 8 ou 10 ans qui font la leçon aux « conjointes » des dirigeants français, américain et chilien, des premiers ministres australien et japonais, et du président du Conseil européen.

« Nous espérons que vous serez les porte-parole de la planète », lance un enfant à Melania Trump, après lui avoir expliqué comment chronométrer le moment qu’elle passe sous la douche pour économiser l’eau. « Grâce à vous, les adultes vont progresser », assure Brigitte Macron. C’est à la fois symbolique et sans conséquence. Mais cela produit des images qui s’exporteront et une forme de semblant de relations fluides, au-delà des tensions diplomatiques.

27 août 2019

Motard à Pont Scorff (Morbihan)

tete de mort (1)

tete de mort (2)

tete de mort (3)

Photos : J. Snap

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27 août 2019

Le Brésil rejette l’aide du G7 pour combattre les incendies en Amazonie

Les pays du G7 avaient proposé plusieurs mesures refusées par Brasilia, qui conseille à Emmanuel Macron de s’occuper de ses « colonies ».

L’Amazonie brûle et avec elle, les relations entre Emmanuel Macron et le président brésilien, Jair Bolsonaro. Le Brésil a ainsi rejeté, lundi 26 août, l’aide proposée par les pays du G7 pour combattre les incendies en Amazonie, a annoncé le chef de cabinet de M. Bolsonaro.

« Nous remercions [le G7 pour son offre d’aide], mais ces moyens seront peut-être plus pertinents pour la reforestation de l’Europe », a déclaré Onyx Lorenzoni, sur un blog du portail d’information G1, une déclaration confirmée à l’Agence France-presse par la présidence brésilienne.

« Macron n’arrive même pas à éviter un incendie prévisible dans une église qui fait partie du patrimoine mondial de l’humanité, et il veut nous donner des leçons pour notre pays ? », a également lancé M. Lorenzoni dans une allusion à l’incendie qui a touché la cathédrale Notre-Dame de Paris le 15 avril. « Il a beaucoup à faire chez lui et dans les colonies françaises », a-t-il ajouté, faisant référence aux départements et territoires d’outre-mer de la France, dont fait partie la Guyane, frontalière du Brésil et qui comprend une petite partie de la forêt amazonienne.

« Le Brésil est une nation démocratique, libre et n’a jamais eu de comportements colonialistes et impérialistes comme c’est peut-être l’objectif du Français Macron. D’ailleurs, avec un fort taux interne de rejet », a aussi affirmé M. Lorenzoni.

Changement de ton

Avant ces déclarations, le ministre de l’Environnement, Ricardo Salles, avait pourtant estimé que l’aide proposée par le G7 était « bienvenue ». Mais Jair Bolsonaro s’est ensuite réuni avec quelques ministres et son chef de cabinet a changé de ton.

« Personne n’a besoin d’une nouvelle initiative sur l’Amazonie », a abondé le chef de la diplomatie brésilienne, Ernesto Araujo, faisant valoir qu’il existait déjà des mécanismes sous l’égide de la Convention du climat de l’ONU « pour financer le combat contre la déforestation, et pour reforester ».

M. Macron a annoncé une aide de 20 millions de dollars du G7 aux pays d’Amazonie. Cette somme devait principalement servir à envoyer dans la région des avions bombardiers d’eau Canadair, pour tenter d’enrayer les incendies, qui font rage depuis une dizaine de jours. « Les pays ont besoin en urgence de brigades de sapeurs-pompiers et d’avions spécialisés bombardiers d’eau, ça sera la première étape mise en œuvre immédiatement », avait justifié le président chilien, Sebastian Piñera, qui présidera prochainement la conférence climat.

Vive inquiétude internationale

Outre cette flotte aérienne, le G7 était tombé d’accord sur un volet d’aide à moyen terme destiné à la reforestation. Le programme, qui devrait être présenté à l’Assemblée générale de l’ONU fin septembre, nécessite l’accord du Brésil et la mise en place d’un partenariat avec les ONG et les populations locales.

Cette « initiative pour l’Amazonie » a été annoncée à l’issue d’une session du sommet du G7 consacrée à l’environnement, au cours de laquelle a été abordée la situation dans la forêt tropicale, qui provoque une vive inquiétude internationale.

Emmanuel Macron avait fait de la situation en Amazonie l’une des priorités du sommet, en appelant samedi à une « mobilisation de toutes les puissances » à lutter contre les feux et pour reboiser. « Nous devons répondre à l’appel de la forêt qui brûle aujourd’hui en Amazonie de manière très concrète », avait-il ajouté, après avoir mis en cause le président brésilien, Jair Bolsonaro.

Colère noire

Le président français a d’ailleurs à nouveau provoqué son homologue brésilien, lundi, en s’interrogeant sur l’opportunité de conférer un statut international à la forêt amazonienne, au cas où les dirigeants de la région prennent des décisions nuisibles pour la planète. Une idée qui a mis le président brésilien dans une colère noire, accusant ceux qui la portent de mentalité « colonialiste ». Le président français a cependant assuré avoir bâti l’initiative qui sera proposée à l’ONU « pour respecter la souveraineté de chaque pays ».

Emmanuel Macron a également rencontré, dimanche à l’issue du G7, le chef amérindien, Raoni Metuktire, qui était l’invité de plusieurs ONG à proximité de Biarritz et qui a confié avoir eu une « bonne discussion » avec le président français. Le vieux chef, 89 ans, inlassable défenseur des droits des communautés indigènes, a par ailleurs appelé à la destitution du président brésilien, Jair Bolsonaro. « Je pense que le président français et d’autres forces internationales peuvent faire pression pour que le peuple brésilien fasse partir Bolsonaro et que le Congrès vote sa destitution », a-t-il aussi déclaré à l’Agence France-Presse.

Selon les derniers chiffres, près de 80 000 feux de forêt ont été répertoriés au Brésil depuis le début de l’année, dont un peu plus de la moitié en Amazonie. Sous la pression internationale, le Brésil a fini par entrer en action, dimanche, en envoyant notamment deux avions C-130 Hercules.

27 août 2019

Vu sur internet

jaime66

26 août 2019

Vu sur internet - SUPERBE !

jaime10

26 août 2019

Toilet Paper

toilet33

25 août 2019

Laetitia Casta

casta312

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