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Jours tranquilles à Paris
21 mai 2020

Échafaudage - ravalement façade de l'immeuble....

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Voilà ce que je vois, au premier plan, en ouvrant une fenêtre de l'appartement. Heureusement il y a toujours la Tour Eiffel dans le paysage..

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21 mai 2020

Vu du Royaume-Uni - En France, la reprise économique s’annonce poussive

reprise poussive france

déconfinement

THE ECONOMIST (LONDRES)

En France, la bureaucratie est toujours aussi lourde, et le dialogue social tendu, estime The Economist. Il ne sera donc pas facile de faire redémarrer l’économie.

À l’embouchure de la Seine, en Normandie, l’usine Renault de Sandouville est silencieuse et vide. Habituellement, les 1 900 ouvriers de ce site fabriquent 132 000 véhicules par an, principalement des camionnettes de livraison. Mais le 7 mai, un tribunal du Havre a interdit à Renault de rouvrir complètement le 11 mai, premier jour du déconfinement en France, contrairement à ce qu’avait prévu le constructeur. La justice a donné raison à une plainte de la CGT, syndicat historiquement affilié au Parti communiste, qui faisait valoir que l’entreprise n’avait pas consulté le personnel sur la reprise des activités. D’ici au verdict de la procédure d’appel, l’usine restera fermée.

Après huit semaines de confinement, la France a repris le chemin du travail le 11 mai. Les coiffeurs, les magasins de prêt-à-porter, les librairies et tous les autres commerces – à l’exception des restaurants et cafés – ont été autorisés à rouvrir. Il était “essentiel” que l’économie redémarre, a déclaré le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire.

Dialogue social et bureaucratie

La complexité logistique de la reprise ne concerne pas que la France. S’approvisionner en masques, condamner certains sièges dans les transports ou dans les classes [des établissements scolaires], distribuer du gel hydroalcoolique dans les magasins et les bureaux : c’est le lot de tous les pays qui sortent d’un confinement. Malgré tout, comme le montre la décision judiciaire défavorable à Renault, la France fait aussi face à des difficultés qui lui sont propres.

L’un de ces facteurs est l’antagonisme qui régit le dialogue social, associé au goût particulier de l’État français pour la bureaucratie. Les syndicats sont très présents dans les instances obligatoires de représentation du personnel. Emmanuel Macron les a simplifiées et a fusionné un ensemble complexe de structures en un seul comité social et économique*. Mais les entreprises qui comptent plus de 10 salariés doivent pourtant organiser des réunions mensuelles ou bimensuelles, notamment pour aborder des sujets relatifs au bien-être des employés. Ces discussions sont souvent longues et véhémentes.

Un protocole “très compliqué”

Pour préparer le déconfinement, les patrons doivent mettre en œuvre beaucoup plus de consultations. Le directeur d’une société de services en Île-de-France explique qu’il a consacré une journée entière par semaine aux modalités du retour de 10 salariés seulement (sur 95) dans les locaux. Le gouvernement a publié un protocole national de 20 pages détaillant un certain nombre de directives, comme le calcul de la surface minimum par employé (4 m2). “C’est très compliqué”, résume Jérôme, qui gère un salon de coiffure. Il a dû retirer cinq des 12 fauteuils de son salon et ajoute qu’il faut consacrer à chaque client – très nombreux après huit semaines de fermeture – quinze minutes de plus qu’avant, en raison des procédures de désinfection. Le prix à payer en cas d’infraction de ces règles peut être élevé.

De plus, les patrons et les élus politiques endossent une responsabilité pénale dans l’exercice de leurs fonctions. En temps normal, ils sont ainsi encouragés à la prudence. C’est d’autant plus vrai en période de pandémie, qui pousse les cadres à prévoir le récurage des locaux et l’installation de parois en plexiglas. Après d’âpres négociations, la responsabilité des employeurs et des maires a été quelque peu réduite, mais uniquement pour la durée de la crise.

“Je n’en pouvais plus du confinement”

Le nombre stupéfiant de 63 plaintes a déjà été déposé contre des ministres, dont le chef du gouvernement, Édouard Philippe, et Olivier Véran, le ministre de la Santé. Nombre de ces recours seront certainement rejetés. Mais les ministres pourraient être appelés à comparaître devant un tribunal spécial.

Beaucoup de gens ont toutefois envie de retourner au travail. “Je suis vraiment soulagé de revenir, je n’en pouvais plus du confinement”, avoue Joseph avec enthousiasme le premier jour de sa reprise dans une boutique de vêtements pour homme à Paris. Pendant la fermeture des magasins, il était au chômage partiel, un dispositif au titre duquel l’État lui versait 84 % de son salaire. À partir de maintenant, il bénéficie à nouveau de 100 % de ses revenus. Ailleurs en France, Renault a partiellement rouvert ses usines automobiles sans difficulté. Et pour de nombreux employés de bureau, le télétravail se poursuit, afin d’éviter la foule dans les trains et les bus.

Entre protection et prospérité

Il demeure pourtant un climat de peur qui, selon Yann Algan, professeur d’économie à Sciences Po, est lié à “une méfiance particulière de la société française” à l’égard des institutions, des employeurs et du gouvernement. Pendant le confinement, cette méfiance était le sentiment le plus souvent cité par les Français dans un sondage réalisé pour Sciences Po, alors que les Allemands et les Britanniques mentionnaient d’abord le “calme”. Ce contraste, affirme Yann Algan, “explique pourquoi la reprise du travail sera plus lente et complexe en France qu’en Allemagne”. Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, estime que l’économie fonctionnera à 83 % en mai, contre 73 % en avril, et ce malgré le déconfinement.

L’équilibre entre protection sanitaire et prospérité est précaire. Comme l’indique Éric Chaney, économiste à l’institut Montaigne, le chômage partiel (qui a été souscrit pour 12,4 millions d’employés) était le bon moyen d’éviter les licenciements, “mais il n’incite pas à reprendre le travail”.

Ayant parfaitement joué sur l’angoisse* française pour imposer le confinement, le gouvernement risque d’avoir beaucoup de mal à asseoir la confiance nécessaire pour dissiper ces craintes et remettre tout le pays au travail.

21 mai 2020

Hier, il était cinq heures, Paris allait se réveiller...

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Photos prises à partir d'une fenêtre de l'appartement

 

20 mai 2020

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20 mai 2020

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20 mai 2020

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19 mai 2020

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