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Jours tranquilles à Paris
9 février 2016

Nouvel An chinois : année du Singe

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Nouvel an chinois: Cette année du singe promet de multiples turbulences

L'année va être marquée par de multiples turbulences politiques et financières, à en croire les prédictions des maîtres feng shui de Hongkong. La faute au singe malicieux du calendrier lunaire chinois, associé pour la première fois depuis soixante ans au feu, l'un cinq éléments qui, avec le métal, le bois l'eau et la terre, forment l'univers dans la cosmogonie chinoise.

« Bien des choses vont être inattendues »

« Lorsque les deux éléments [singe et feu] sont associés, on a une température extrêmement élevée. On doit s'attendre à de nombreuses disputes, à la maladie », explique Alion Yeo, maître feng shui réputé.

« Le feu est l'élément dominant. Lorsque le feu est sur le singe, il se balance partout, il est imprévisible. Bien des choses vont être inattendues », prédit de son côté Thierry Chow, qui pratique la divination à Hongkong.

Des innovations de premier plan à prévoir

Mais si le singe est synonyme d'instabilité, il pourrait aussi annoncer des innovations de premier plan, juge Thierry Chow. « Il pourrait y avoir des avancées majeures dans le domaine de l'énergie solaire, des technologies liées au feu ou dans l'Internet. »

Du côté des marchés financiers, « il y aura des fluctuations, ce qui veut dire des opportunités pour ceux qui sauront s'en saisir », affirme Cherry Ma, de l'équipe feng shui de l'une des principales maisons de courtage d'Asie, dans son baromètre annuel teinté d'ironie. « Il y aura des transferts de richesses (...). De l'argent va être perdu », affirme quant à lui Alion Yeo. On veut bien le croire.

Les femmes tireront leur épingle du jeu

Toutefois, tout le monde ne sera pas perdant. Les femmes, qui appartiennent à l'élément « feu », devraient ainsi tirer leur épingle du jeu. « Elles pourront passer sur le devant de la scène, être promues », affirme Thierry Chow qui en veut pour preuve l'élection de la nouvelle présidente de Taïwan, Tsai Ing-wen. Celle-ci est de surcroît née en 1956, la précédente année du singe de feu. Elle prendra les rênes du pouvoir en mai, devenant la première femme chef de l'Etat de l'île.

L'art du feng shui reste très influent en Asie

De quoi faire aussi « trembler » Donald Trump, candidat à la primaire républicaine en vue de la Maison Blanche, face à Hillary Clinton, côté démocrate. « Pour les Etats-Unis, la prédiction c'est que le soleil sera avalé par la lune (...). Le soleil représente les hommes et la lune les femmes, estime Alion Yeo. Un soleil qui est mangé par la lune, cela signifie que la femme va dominer et gagner. »

L'art du feng shui, qui signifie vent et eau et repose sur une philosophie ancienne, conserve une grande influence dans plusieurs pays d'Asie. Les habitants suivent ses principes pour arranger leur logement ou leur bureau et prendre des décisions, en espérant maximiser leur bien-être, leur chance et leur fortune.

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9 février 2016

Ali Mahdavi

9 février 2016

Bettina Rheims - publicité pour l'exposition à la MEP (affiches dans le métro)

8 février 2016

Métro Cité

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8 février 2016

Attentats de Paris : les hommages nus d’un artiste chinois

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Depuis 1999, Ou Zihang est engagé dans une série intitulée « Faire des pompes ». Dans le plus simple appareil, il effectue cet exercice dans des lieux symboliques. En janvier, il a réalisé cette performance artistique devant les locaux de « Charlie Hebdo » et face au Bataclan.

Il observe, attend. Un livreur décharge son camion. Des habitants promènent leur chien, des admirateurs de Charlie déposent des fleurs… Puis, hors de tout regard, il se déshabille et… commence à faire des pompes. Ce 20 janvier, le froid était pourtant perçant à Paris. Mais il n’a pas empêché l’artiste chinois Ou Zhihang de se livrer à cette performance, tout près des anciens locaux du journal satirique, rue Nicolas-Appert, à Paris. Comme un hommage aux onze personnes abattues par les frères Kouachi un an auparavant.

L'artiste chinois Ou Zihang devant les locaux de "Charlie Hebdo", à Paris, le 20 janvier.

Ancien présentateur de télévision, Ou Zhihang est célèbre en Chine pour les autoportraits qu’il réalise de lui, nu, en train de faire des pompes, devant des lieux emblématiques ou associés à un scandale. Une façon de se recueillir mais aussi de demander que la vérité soit faite.

Débutée en 1999, cette série, intitulée « Faire des pompes », n’a été connue du grand public qu’en 2007. A la veille des JO de Pékin, l’artiste participe à une exposition collective, présentant notamment des œuvres d’Ai Weiwei, qui déclenche une polémique nationale. Dès lors, « Faire des pompes » devient, sur les réseaux sociaux chinois, le symbole de la recherche de la vérité. Quand un scandale explose, les internautes pressent même Ou Zhihang de se rendre sur les lieux.

Ses œuvres sont régulièrement exposées dans de grandes galeries, comme celles de l’Espace 798 à Pékin. Cette série lui vaut pourtant de nombreux heurts avec les autorités chinoises. Ainsi, le 17 octobre dernier, la venue d’Ou ­Zhihang à Bijie, une municipalité reculée du Guizhou, province pauvre du sud-ouest du pays, a fortement déplu aux autorités. Réalisant sa performance pour dénoncer plusieurs scandales, notamment liés à des suicides d’enfants délaissés par leurs parents travailleurs migrants, Ou a dû supprimer ses photos sous les yeux des cadres locaux puis a été interrogé par la police pendant deux heures avant de se faire éjecter de la province.

Plus de 700 performances

Ou Zhihang n’est pourtant pas une tête brûlée. Il refuse par exemple de s’attaquer aux lieux les plus sensibles : « La place Tiananmen aurait certainement mérité que j’y réalise ma performance, admet-il. Mais le faire signifierait l’enterrement immédiat de mon projet. »

Il se contente d’être réactif. Ainsi s’est-il livré à ses célèbres pompes à Tianjin, en août dernier, sept jours après l’explosion meurtrière d’un entrepôt chimique à l’origine du décès de 173 personnes, selon les chiffres officiels. A peine deux semaines après sa visite, malgré les risques sanitaires, les lieux furent recouverts de pelouse. Sur Weibo (le Twitter chinois), l’artiste diffuse sa photo et lance : « Il ne faut pas dissimuler la vérité, sous prétexte d’améliorer la vie locale. »

Ou Zhihang est lui-même surpris de la longévité de son projet en Chine où la censure se fait de plus en plus pesante. Il comptabilise près de 700 performances à ce jour. La dernière en date est celle qu’il a réalisée juste après son hommage aux victimes de Charlie Hebdo, lorsqu’il s’est rendu au Bataclan. « Normalement, il aurait dû y avoir des policiers, des vigiles, des caméras devant un lieu si sensible. D’autant plus, dans un pays en état d’urgence, remarque-t-il. Finalement, il n’y a eu ni contrôle ni contrainte. Cela m’a laissé perplexe. » Pas exactement ce à quoi il est habitué en Chine. Article de  Zhulin Zhang

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8 février 2016

Les héros de Tintin donnent de la voix

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Cette scène des Cigares du pharaon est célèbre : poursuivi par l’armée égyptienne, Tintin s’enfuit par la grande porte d’une médina, saute dans un avion biplace, disparaît dans les nuages, pour finalement s’écraser en catastrophe dans la jungle indienne. Comment rendre aussi palpitante à la radio une telle succession de rebondissements, de sensations, de décors, faite de si peu de narration ?

Ce défi, France Culture et la ­Comédie-Française l’ont relevé avec Moulinsart, la société chargée de l’exploitation commerciale de l’œuvre d’Hergé. Leur choix s’est d’abord porté sur Les Bijoux de la Castafiore. Mais le projet a été abandonné à la suite de la mort du réalisateur François Christophe, fin 2013. France Culture et la Comédie-Française ont alors rebattu les cartes. Jugés « faibles » et « peu radiophoniques », Tintin au pays des soviets,Tintin au Congo et Tintin en Amérique ont été exclus d’entrée de jeu. Les Cigares du pharaon, quatrième album des aventures de Tintin, paru en 1934, se sont alors imposés. Encore fallait-il dénicher un grand tintinophile pour le réaliser ! Les candidats devaient entre autres donner l’âge de Tintin. Benjamin Abitan ne s’est pas trompé : environ 16 ans. Depuis, l’heureux élu se compare volontiers à « un enfant gâté ». On le comprend. Pour conduire sa mission, il a pu disposer de la bonne grâce des comédiens du Français et des musiciens de l’Orchestre national de France.

Fidèle à l’œuvre d’Hergé

Pour autant, trouver le bon dosage entre le jeu des acteurs, la musique et le bruitage n’a pas été une mince affaire. Nommé en janvier 2015, Benjamin Abitan a dû travailler tambour battant pour délivrer les cinq épisodes de ce premier feuilleton radiophonique qui seront diffusés du 8 au 12 février. « On a passé notre temps à courir après Tintin », souffle le réalisateur. Abitan a bien sûr lu et relu l’album des Cigares du pharaon que lui avait offert, il y a près de trente ans, son grand-père. Il est allé consulter l’éminent spécialiste de Tintin Benoît Peteers. « Il m’a mis en garde : “Tintin n’est pas pour les enfants ! Pour toucher l’auditeur, il faut s’adresser à l’enfant qui est en lui.” » Le jeune réalisateur a aussi écouté Les Sept Boules de cristal, feuilleton diffusé en 1959 par France II-Régional. « Pour me renseigner sur une tradition radiophonique, mais aussi pour entendre ce que je ne voulais pas faire. » A l’inverse de ses prédécesseurs, Abitan s’est efforcé de rester ­fidèle à l’œuvre d’Hergé. Ainsi rend-il à Milou l’usage de la parole. Le meilleur ami de Tintin devient tout de suite plus attachant. La scénariste, Katell Guillou, chargée d’adapter le texte d’Hergé, a imaginé des solutions très astucieuses pour suivre Tintin au plus près. Une lecture trop rapide l’aurait conduite à retranscrire l’intrigue telle quelle : pris au piège dans le tombeau du pharaon Kih-Oskh, le jeune reporter découvre avec effroi la rangée de savants momifiés dans leur sarcophage. C’eut été oublier les patronymes des défunts inscrits sur les écriteaux posés au pied de chaque cercueil. Katell Guillou a voulu que l’auditeur écoute Tintin citer avec ­inquiétude le nom de chaque égyptologue. Pour préserver le mystère et l’incertitude qui entourent Tintin, Benjamin Abitan a demandé aux comédiens « de ne pas jouer de la bande dessinée, mais la situation ». Noam Morgensztern interprète Tintin avec énergie, tout en veillant à ne pas surjouer ses intentions. « Tintin ne s’autorise pas à vivre les émotions trop longtemps, assure le comédien. Il est constamment happé. Il va boire un café avec la même énergie que s’il sauvait une vie. »

Un travail de « déminage »

Cette orientation affaiblit parfois le récit. La fantaisie qui ponctue certaines pages manque cruellement. On s’étonne que Tintin n’éprouve aucune réaction lorsqu’il pêche un requin. Fort heureusement, le réalisateur n’a pas sacrifié le burlesque : Dupond et Dupont continuent de se prendre les pieds dans le tapis. Quant au très pittoresque senhor Oliveira da Figueira, il ne perd pas une miette de son accent. Katell Guillou a dû toutefois entreprendre un travail de « déminage » à certains endroits du texte. Difficile, en effet, d’imaginer, sur France Culture, le milliardaire Rastapopoulos parler à ­Tintin de sa « dernière superproduction » intitulée Haine d’Arabe. Ici, la scénariste a opté pour une adaptation plus neutre : La Fureur du cheikh. Au fil des épisodes, c’est un Tintin frais et malin qu’on redécouvre avec émerveillement. Abitan a voulu restituer le jeune reporter par rapport à ses aventures précédentes. « Tintin est moins naïf, assure le réalisateur. Le danger qui le guette ici, c’est la folie. Tintin est à la poursuite de trafiquants de drogue, mais il est lui-même poursuivi par son inconscient. Il passe son temps à tomber dans les vapes, à avoir des hallucinations, à se faire hypnotiser, à échapper au poison fou. » La folie, la drogue, la peur de la mort… Des thèmes que l’on retrouve dans l’album suivant, Le Lotus bleu. Sa réalisation radiophonique est en cours, sadiffusion programmée pour septembre 2016.

« Le Feuilleton », du lundi 8 au vendredi 12 février, à 20 h 30, sur France Culture.

8 février 2016

Code secret....

34221d4d-aab5-4533-968c-3eb5d40e24c8Voir photo de Pierre Messmer faite le 18 juin 2006 au Mont Valérien

7 février 2016

Rebecca Storm (photographe) - à découvrir...

7 février 2016

J'aime beaucoup...

7 février 2016

Dita von Teese - bientôt au Crazy Horse Saloon de Paris

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