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Jours tranquilles à Paris
31 janvier 2016

PARIS

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31 janvier 2016

Vespa rose

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31 janvier 2016

Miley Cyrus photographiée par Terry Richardson

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31 janvier 2016

« Morningophiles », ils se lèvent à 5 heures pour vivre mieux

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Mettre le réveil tôt pour méditer, courir ou faire la fête serait source de bien-être.. Venue des Etats-Unis, la tendance gagne l’Hexagone.

Après les poulaillers et le compost, le réveil au chant du coq : plus les Français s’urbanisent, plus la vie en campagne semble les inspirer. Voilà qu’ils redécouvrent les vertus du lever aux aurores. La traduction française du Miracle Morning d’Hal Elrod paraîtra le 10 mars en France, les éditions First ayant perçu l’appétence pour cette recette « simple et lumineuse » dont il s’est vendu 70 000 exemplaires cet été aux Etats-Unis : « Comme on ne quitte pas son boulot, on cherche en soi les moyens d’améliorer sa vie », résume-t-on chez l’éditeur.

Hal Elrod est l’un de ces nombreux professionnels américains du développement personnel qui, à longueur de conférences et vidéos payantes, guide qui veut le suivre vers un changement de vie. Son créneau ? Le lever très tôt, qui permet de « dédier un moment à la personne que nous souhaitons devenir ». Une heure ou deux, avant de démarrer la journée, pour méditer, lire, écrire, songer aux objectifs fixés pour la journée ou la vie, et faire du sport. Rituel matinal prescrit à ceux qui aspirent tout autant au bien-être qu’à la réussite financière. Car renoncer à appuyer sur le bouton « snooze » du radioréveil, entamer chaque jour en étant plein d’entrain, doit amener au « niveau suivant », lit-on, au « plein potentiel » puis au Graal : « la hausse des revenus ».

Une appli anti-rendormissement

Il semble que, en France aussi, l’on en vienne à exploiter ce dernier créneau horaire disponible dans des emplois du temps toujours plus chargés. La surenchère à la remontée de la pendule est bien lancée. Dès 6 heures ou 7 heures du matin, dans les grandes villes, il devient possible de prendre des cours de yoga ou de gym, de nager ou de se faire coiffer. Quatre des vingt-deux salles parisiennes du CMG Sports Club, par exemple, offrent ce que d’aucuns considèrent comme un privilège : suer quand d’autres rêvent encore. « Et nous allons vers la généralisation, cela marche très bien, constate le PDG, Franck Hédin. La tendance globale est au 24 h/24, comme aux Etats-Unis. Les clients n’ont le temps ni en journée ni le week-end, qu’ils réservent aux enfants. Pour le “perso”, ils se lèvent donc plus tôt. Le sport ? C’est fait, se disent-ils. Ils peuvent ensuite passer la journée devant l’ordinateur. »

Les nouvelles « routines matinales » génèrent aussi tout un nouveau business d’aide à l’extraction du lit. Des applications pour smartphone (qui contraignent à se lever, puis à tourner sur soi-même, téléphone en main, pour arrêter l’alarme, ou vous dénoncent auprès des amis sur Facebook en cas de rendormissement) aux tapis connectés, qu’il faut fouler aux pieds pour éteindre la sonnerie du réveil. Bien évidemment, l’exploit matinal accompli s’affiche fièrement sur les réseaux sociaux. Sur fonds photographiques de radioréveils réglés sur 5 heures, de soleils levants et d’appareils de musculation encore plongés dans la semi-pénombre, les agités de l’aube se motivent par le décompte : « Mon 32e jour aujourd’hui », « Premier jour, lever à 6 heures, focalisation, running une heure, lecture, petit déj’, prête pour la journée »…

Ils ont l’enthousiasme communicatif des convertis. Comme Thomas Blondel, web designer de 26 ans, qui tweetait cet automne : « Courir à 6 heures. Fait » ou « Mon “miracle morning” s’améliore chaque jour ». Ce Nordiste, jadis surnommé « tour du cadran » par ses parents, traînait volontiers sur le Net, le soir, repoussant sans cesse les limites du réveil. « Je me levais à 8 h 15 pour être à 9 heures au bureau… avec une demi-heure de route. Cet été, j’ai lu The Miracle Morning, et ça m’a parlé. Je me suis progressivement couché et levé plus tôt. Ça a été dur pendant une vingtaine de jours. Aujourd’hui, c’est hallucinant, je me réveille à 6 heures quasi naturellement pour prendre un temps pour moi, me faire plaisir : méditation, yoga, course, bouquin, je travaille sur un projet, je note des choses dans un cahier, humeurs ou organisation de la journée… »

Depuis, il se réjouit (« Ma vie a changé »), et son employeur au moins autant que lui. Sa productivité matinale s’en est ressentie. « J’arrive plus alerte, plus épanoui, avec un plat à réchauffer le midi que je me suis cuisiné le matin ! » Sur les sept trentenaires salariés de son entreprise, trois tentent désormais d’appliquer la formule magique du bonheur et de la réussite. Côté américain, cette dernière est constamment mise en avant. Les grands patrons, les people, les politiques qui comptent, font du rameur à 5 heures, répète-t-on à l’envi, avant de citer la maxime du premier président, George Washington (« Se coucher de bonne heure et se lever le matin procure santé, fortune et sagesse »). Côté français, davantage que la maximisation de la journée, c’est celle du bien-être qui prime.

Les « before work » fleurissent

Ce sont d’abord les jeunes salariés surmenés, et notamment les mères de famille, qui veulent croire au « miracle ». Comme Juliette Siozac, une Aixoise de 37 ans, conseil en communication, deux fois maman. « Avant, je me levais au dernier moment, et c’était la course. Depuis que j’ai mis le réveil à 6 heures, j’ai une petite heure pour moi plus ressourçante qu’une heure de sommeil. Quand je réveille les filles, je suis hyper zen, la journée commence du bon pied, je me suis déjà nourrie moi-même. » Charlotte Pignal, à Toulouse, s’est également saisie de ce « dernier créneau » sans travail, mari, ni enfants, pour faire ce qu’elle avait envie de faire et gagner en sérénité. « On prend le matin le temps de se rappeler qui l’on est, ce que l’on veut faire et pourquoi. On est ensuite moins dans le combat contre la liste des choses à faire, moins dans la procrastination, aussi. On se sent super bien, énergisé. »

Avec une poignée de copines ayant en commun d’œuvrer dans le marketing ou la communication, et d’avoir connu, lors d’expatriations, les courses au supermarché, cours de gym et autres cafés entre amies dès potron-minet, Juliette Siozac a eu l’idée d’importer ce mode de vie à l’anglo-saxonne. Le concept « She is morning » est né. Fêtes d’avant-boulot, entre 6 h 30 et 9 h 30 du matin, réservées aux femmes, où l’on enchaîne yoga, ateliers antistress, müesli et yaourt de brebis, sur fond musical apaisant. L’idée éveille l’intérêt. Après Montpellier, Toulouse, Biarritz, Aix-en-Provence et Paris ont suivi – prochaine date dans la capitale, le 5 février. Fin 2016, onze villes auront leur before work féminin, quatre fois l’an.

Depuis la première, en 2014, les soirées du matin, où l’on se trémousse sur fond de musique électronique, un jus de fruit frais à la main, prolifèrent, sur le modèle des « Morning Gloryville » londoniens. A Paris, on se lève pour les fêtes Wakatepe. « Le matin, c’est devenu cool », assure leur jeune cofondateur, Olivier Ramel, 24 ans, tout juste diplômé d’une école de commerce et témoin vivant d’une étonnante inversion du « cool » chez le jeune Parisien :« Quand tu postes une photo de running à 6 heures du matin sur Instagram, on ne te dit pas “T’es malade”, mais “Respect, tu maîtrises”. C’est un moment de déconnexion et de reconnexion avec soi-même. Ceux qui sortent tard le soir ne font rien de leur vie. »

A Rennes, en octobre 2015, Anne-Claire Loaëc a lancé les Good Morning Rennes, avec deux autres trentenaires. Venir à 7 heures, un jeudi matin, déguisé. Les 300 places à 5 euros ont immédiatement trouvé preneur. « Des 20-40 ans, surtout », a observé l’organisatrice qui, avec une amie, pratiquait déjà la marche hebdomadaire au petit matin, horaire garant d’une absence d’imprévu. « Il y avait aussi des retraités et des enfants avec le cartable sur le dos. Le décalage apporte de la bonne humeur. Cela casse tellement la routine de se lever pour mettre un déguisement et aller faire la fête ! »

Le « supplément de vie » du matin, comme sous-titré en couverture de la version française du Miracle Morning, impose une discipline – les éveillés au chant du coq se couchent avec les poules. Cela n’est pas donné à tout le monde, alertent par ailleurs certains médecins, qui préconisent, surtout, de respecter son rythme biologique et de ne pas trop jouer avec le sommeil, si facile à dérégler.

Christophe André, psychiatre à l’hôpital Sainte-Anne à Paris, et spécialiste des troubles anxieux, est un adepte de la méditation au réveil, quand tant de ses contemporains ont pour premier réflexe d’allumer le téléphone portable. « Si vous vous consacrez à vous-même un premier temps, dans la journée, si vous vous étirez, méditez, faites de la musique, marchez dans la nature, parlez avec des gens que vous aimez, cela change tout. » Pour la bonne raison, étaie-t-il, que l’on distingue alors ce qui est urgent (et vaut châtiment si on ne le fait pas) de ce qui est important et provoquera une carence à terme. « Vous vous accordez de l’attention, de la tendresse. Vous avez allumé le bon logiciel. » Article de Pascale Krémer

31 janvier 2016

Helmut Newton et June (1982)

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30 janvier 2016

J'adore... Bellissima !

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30 janvier 2016

Clic Clac...

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30 janvier 2016

Monica Bellucci - bellissima !

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Vu sur internet - j'aime beaucoup

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30 janvier 2016

Bondage selon Terry Richardson

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