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Jours tranquilles à Paris
9 octobre 2015

Auray - vieilles photos

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3 octobre 2015

3 octobre 1958 / 3 octobre 2015

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In memorem : Affaire Bombard

 

25 septembre 2015

Edwige Belmore et Simon Liberati

24 septembre 2015

Disparation d’Edwidge Belmore, reine des punks et du Palace

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Edwige, icône absolue de la nuit parisienne des années Palace, muse de Jean Paul Gaultier, Helmut Newton ou Pierre et Gilles, vient de disparaître.

Patrick Poivre d’Arvor, qu’on n’imaginait plus avoir été aussi jeune, lance en plein journal d’Antenne 2 un sujet sur ce club qui affole depuis quelques mois tout Paris : le Palace. A l’intérieur des jeunes gens bigarrés qui exultent sur de la disco ; à l’extérieur une faune dépareillée (des jeunes et des vieux, de la jet et des punks…) qui trépigne pour entrer. Et à l’exacte intersection, vestale péroxydée dotée du pouvoir inestimable d’ouvrir d’un battement de cil les portes de ce paradis moderne: la physio, reine de la nuit et reine des punks, Edwige. Les journalistes d’Antenne 2 l’interrogent à brûle-pourpoint : “Comment entrer au Palace ?”. Mi-ironique mi-ingénue, elle répond : “Je fais entrer les gens que je connais.” Mais comment connaître Edwige ?

Toute une génération de noctambules en a beaucoup rêvé. Connaître Edwige, l’embrasser. Dans Eva, le roman évènement de la rentrée, Simon Liberati restitue ce moment où Edwige était la fille la plus courtisée de Paris (et même Eva, qui a 13 ans, en avait fait sa grande sœur d’élection, était un peu amoureuse d’elle, nous dit le roman). Warhol l’adorait et sur la couverture du cultissime magazine Façade, elle l’embrasse sur la joue et y laisse l’empreinte de son rouge à lèvres. Elle a posé pour Helmut Newton, Maripol et Pierre et Gilles. Jean Paul Gaultier surtout s’est largement inspiré d’elle pour créer son prototype de femme guerrière, allure androgyne et cheveux en pétard. En bas résille lacérés et veste militaire, elle incarne la Gaultier touch dès son premier défilé. On la verra aussi marcher sur les podiums pour Thierry Mugler.

Dans le sillage d’Elli et Jacno, ces compagnons en punkitude glamour, elle a aussi formé, avec Claude Artaud, un duo synthé pop, Mathématiques Modernes. Jacno produisit leur premier single, le sémillant Disco Rough. Un album suivit, Les Visiteurs du soir en 1981. Dans les années qui suivent, tandis que le Palace ferme, que son charismatique patron, Fabrice Emaer (“notre maman“, disait Edwige) disparaît, elle s’installe aux Etats-Unis. On la retrouve en 2011 dans un film documentaire de Jérôme de Missolz, Des jeunes gens mödernes. Elle est devenue brune, piercée et tatouée, un peu bikeuse. Toujours belle et troublante. Elle vient de décéder des suites d’un cancer le mardi 22 septembre.

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http://www.metronews.fr/culture/edwige-belmore-icone-de-la-new-wave-a-la-francaise-est-decedee/moix!xdEezalz2W3nI/

http://www.ladepeche.fr/article/2015/09/24/2183661-mort-d-edwige-belmore-icone-punk-des-annees-80-80.html

http://www.leparisien.fr/laparisienne/mode/deces-d-edwige-belmore-reine-punk-et-icone-des-annees-80-23-09-2015-5119629.php

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23 septembre 2015

Marc Chagall - Opéra Garnier

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20 septembre 2015

In memorem (souvenir...souvenir...)

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20 septembre 2015

Le 20 septembre 1996 Jean Paul II arrivait en hélicoptère à Ste Anne d'Auray - il aterrissait précisément sur cette piste H

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18 septembre 2015

Le Bégo - Plouharnel - Mur de l'Atlantique

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17 septembre 2015

In Memorem : Guy Béart, un hymne à toutes les tolérances

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La vie l’a quitté hier, près de Paris, comme une musique s’envole d’une guitare. Guy Béart marchait dans la rue de Garches, où il vivait depuis 1967, puis il s’est écroulé. Il avait 85 ans.

Depuis l’annonce de sa mort, hier à l’heure de midi, on se prend à chantonner quelques-uns des grands succès de Guy Béart. L’eau vive , bien sûr, que des générations d’élèves ont apprise à l’école avec des générations d’instituteurs qui essayaient de tenir le rythme à trois temps sur leurs guitares. Mais fouillons un peu plus dans son œuvre immense pour remonter à 1968 avec La vérité :« Le Tour [de France] est un spectacle et plaît à beaucoup de gens/Et dans le spectacle/Y a pas de miracle/Le coureur a dit la vérité/Il doit être exécuté. » Brûlant d’actualité, non ? Un peu plus tard, en 1973, il veut Changer les couleurs du temps :« Je suis de toutes les couleurs/Et surtout de celles qui pleurent/La couleur que je porte c’est/Surtout celle qu’on veut effacer. » Un hymne à toutes les tolérances qui résonne toujours avec force. Hélas. C’était cela surtout, Guy Béart, un auteur-compositeur qui sentait les choses avant beaucoup d’autres. En 1965, il avait deviné que quelque chose changeait dans le couple : « Elle me soigna pendant ma grippe/Toujours en vertu des grands principes/Puis elle me quitta bien portant/En vertu des grands sentiments. » En 1966, il invente une nouvelle forme de télévision avec son émission Bienvenue chez Guy Béart . Il invite des artistes de tout bord, plus ou moins en odeur de sainteté avec l’ORTF de l’époque. Artistes et public sont assis en demi-cercle et parlent, et chantent et rient. Une manière de faire que Jacques Chancel a reprise, plus tard, pour son Grand Échiquier . Il y reçoit Georges Moustaki avant l’immense succès du Métèque . Il y accueille Johnny Hallyday qui chante juste avec sa guitare. Brassens y passe aussi… Ses Bienvenues chez Guy Béart sont des sortes de veillées. Rien à voir avec les émissions promotion complaisantes d’aujourd’hui. Mais comment cet homme, né au Caire en 1930, qui a grandi au Mexique puis au Liban, est-il devenu auteur-compositeur-interprète, homme de télévision, avant de s’enfermer dans un mutisme qui l’a beaucoup fait oublier ? Guy Béart débarque à Paris en 1930 ,Naissance au Caire de Guy Béhar-Hassan. 1958 ,Succès de L’eau vive. 1963 ,Naissance d’Emmanuelle, comédienne. 1986 ,Altercation avec Serge Gainsbourg sur le plateau d’ Apostrophes à propos de La chanson, art mineur ou non. 2010 ,Sortie de son dernier album. 2015 ,Concert d’adieu à l’Olympia. 1947. C’est une grosse tête en maths. Le voici dans la très sérieuse École des Ponts et Chaussées. Un soir, quelques-uns de ses copains entrent boire une bière à La Colombe , le cabaret que tient Michel Valette. Les étudiants lancent au patron : « On a un garçon qui écrit des chansons » .« C’était Guy Béart, se souvient le tenancier. Il était pâle comme un mort, habillé comme un notaire, avec de grands yeux clairs. C’était complètement farfelu ce qu’il chantait. Je n’avais jamais entendu ça. Sa rythmique systématique à la guitare donnait encore de l’écho. Pendant quinze jours, le public a été très hostile. » Puis Jacques Canetti, le découvreur de Félix Leclerc, Brassens et Brel entre autres, passe par là, laisse traîner l’oreille. Il est séduit et l’embarque dans son théâtre des Trois Baudets .« Pour mon père , confiait hier très émue Françoise Canetti, fille de Jacques, Guy Béart est le troisième « B » de son théâtre, avec Brassens et Brel. Il écrivait des chansons carrées » . Carrées ? « Elles sont très bien écrites avec des rimes riches. Elles racontent des histoires. » Parmi tous ces vers, elle cite celui-ci : « Le meilleur des choses ne coûte rien. » Une trouvaille de pur poète.

« Un mélodiste de génie »

L’artiste n’a pas toujours su séduire le public. Dommage. Dans les années 1970, il est apparu trop proche du président Pompidou. Il s’éclipse quand Giscard d’Estaing est élu. Il revient au milieu des années 1980 puis se tait de nouveau. « C’était un homme qui aimait échanger. Il était moins égocentrique qu’on ne l’a dit » , ajoute Françoise Canetti. Et moins conservateur qu’il semblait l’être. En 2010, il avait confié sa philosophie à notre confrère Michel Troadec : « Préserver l’ancien, empêcher l’ancien d’étouffer le nouveau, empêcher le nouveau de dévorer l’ancien… » « C’était un personnage très étrange et très intéressant » , nuance Juliette Gréco qui le remerciait, hier encore, de lui avoir offert la chanson Il n’y a plus d’après .« Un mélodiste de génie » , a rappelé Julien Clerc. Celui-ci était monté chanter en duo avec lui, lors de ses adieux à l’Olympia, le 17 janvier de cette année. Et d’ajouter : il écrivait « des chansons faussement simples et dont on se rend compte, quand on doit les jouer, qu’elles ne sont pas aussi simples qu’elles paraissent ». C’est que Guy Béart mêlait très subtilement des rythmes très français avec des mélodies très folksongs américaines. « Ses refrains sont sur les lèvres des Français de toutes générations » , a commenté François Hollande. « Avec lui, c’est une part de notre gaieté qui s’en va » , a twitté le Premier ministre Manuel Valls.

Texte : Philippe SIMON.

11 septembre 2015

In memorem : 11 septembre 2001...

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