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Jours tranquilles à Paris
4 août 2015

In memorem : HIROSHIMA 6 août 1945

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http://www.arte.tv/guide/fr/054197-000/hiroshima-la-veritable-histoire

Les noms sont entrés dans la mémoire collective, et ils résonnent encore de manière macabre. Le projet atomique américain s’appelait "Manhattan Project", la bombe "Little Boy", et l’avion qui a ouvert sa soute "Enola Gay". Le 6 août 1945, sur ordre du président Truman, un bombardier B-29 largue sur Hiroshima la première arme nucléaire jamais utilisée lors d’une guerre. "Il y eut un anneau de feu rouge et aveuglant. Je ne devrais pas le dire, mais c’était magnifique", dit aujourd’hui un des survivants. "L’aube d’une ère nouvelle", assurent certains scientifiques. 80 000 Japonais paient sur le champ ce basculement de l’histoire de l’humanité. Si, bien entendu, les suites immédiates et dantesques de l’explosion sont l’épicentre du documentaire, elles n’en constituent pas l’unique objet. Grâce à la révélation d’étonnants secrets, Hiroshima, la véritable histoire dissipe les écrans de fumée qui ont détourné le monde de la réalité des faits.

Test grandeur nature

Cette investigation ambitieuse éclaire aussi bien les motivations réelles des Américains que les conséquences sociales, sanitaires et environnementales du désastre. Little Boy était-elle un "mal nécessaire" pour forcer les Japonais à capituler ? Hiroshima démontre que le pays de l’empereur Hirohito avait de toute façon déjà perdu la guerre et s’apprêtait à négocier. Les objectifs de Truman étaient autres : tester in vivo l’efficacité de la bombe et devancer les Russes dans la course à l’armement. Même duplicité après la seconde explosion atomique (Nagasaki, le 9 août) : les Américains font des études scientifiques mais ne soignent personne. Le quotidien des irradiés est occulté : considérés comme des pestiférés, ils doivent subir l’emprise rapace des mafias japonaises et la désagrégation des rapports humains. Dans le même temps, aux États-Unis, une propagande gouvernementale massive tente de rendre populaire le recours au nucléaire. Bénéficiant d’images d’archives inédites et de documents confidentiels, le film de Lucy van Beek met en avant de nombreux  témoignages, notamment  japonais (experts, agents secrets, survivants). Les souvenirs et les histoires individuelles qu’ils esquissent aboutissent tous au même constat : les ondes de choc d’Hiroshima n’ont pas encore disparu.

http://hibakushas.arte.tv/?lang=fr

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29 juillet 2015

Vincent van Gogh

Il y a 125 ans, le peintre Vincent Van Gogh décédait à Auvers sur Oise, 2 jours après s'être tiré une balle dans la poitrine.

Ce mercredi 29 juillet, un hommage lui était rendu en présence de deux  de ses descendants, arrière petit-neveu et arrière petite-nièce.

L'occasion de découvrir l'acte de décès du peintre, exposé pour la première fois, et exhumé des archives de la mairie d'Auvers ou de visiter la petite chambre de l'auberge ou le peintre vécu un peu plus de 2 mois.

Des représentants du  Van gogh museum d'amsterdam était également sur place pour faire découvrir Le Grand atlas de Van Gogh qui vient d'être édité. 

20 juillet 2015

Fin de l’histoire pour Jean Lacouture

Décédé, hier, à l’âge de 94 ans, le journaliste était connu pour son talent de biographe des grands personnages du XXe siècle.

Malraux, Hô Chi Minh, Mendès France, Champollion, et Mitterrand sont tour à tour passés au crible Lacouture. Le journaliste leur avait consacré des biographies monumentales, révélatrices d’une fascination pour le pouvoir qui a parfois nui à la pertinence de son analyse. Ses biographies recèlent d’anecdotes inconnues du grand public, qui ont fait sa préciosité. Certains ont critiqué sa tendance aux récits d’histoire immédiate, jugés parfois complaisants. On lui a reproché notamment une condamnation tardive du régime Khmer rouge et de son chef Pol Pot : il avait mis trois ans à reconnaître l’existence du génocide cambodgien. Mais, en 1989, Jean Lacouture a écrit Enquête sur l’auteur , où il a fait son mea culpa. L’homme, selon sa fille, était« incapable de dire du mal des gens » .

Grand reporter au Monde

Né en 1921 dans une famille de la bourgeoisie bordelaise, diplômé de l’École libre des sciences politiques, le jeune Lacouture est resté, de son propre aveu, insensible à l’appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle. Il a avoué plus tard« avoir manqué sa guerre » . À la fin de la Seconde Guerre mondiale, il est devenu attaché de presse du général Leclerc et a découvert l’Indochine, où il a rencontré Giap, mais surtout Hô Chi Minh, pour lequel il n’a pas caché son admiration. Journaliste, engagé à gauche, Jean Lacouture a été dans les années 1950 un ardent partisan de la décolonisation, très critique envers le général de Gaulle, dont il a été, trente ans plus tard, un biographe pointilleux et compréhensif. Il a collaboré à Combat ,FranceSoir , au Nouvel Observateur , puis est devenu chef du service outre-mer et grand reporter au Monde . Passionné de rugby, il projetait d’écrire une trentaine d’ouvrages encore, certains avec son épouse Simonne, à propos de Montaigne, Montesquieu, Stendhal ou Alexandre Dumas.

14 juillet 2015

Fête Nationale

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Captures d'écran France 2. Retransmission en direct.

 


Intégralité du feu d'artifice 2015 à Paris par mairiedeparis

12 juillet 2015

Le cinéma pleure Sharif, son prince égyptien

Adieu Docteur Jivago. Omar Sharif est décédé hier, au Caire, à l’âge de 83 ans, d’une crise cardiaque. Tour à tour prince, roi, professeur, chauffeur, épicier, médecin, l’acteur égyptien a enchaîné les rôles et les consécrations. Ces dernières années, la maladie d’Alzheimer l’avait éloigné du cinéma. Né Michel Chalhoub, le 10 avril 1932, à Alexandrie, l’acteur grandit dans une famille de négociants en bois précieux. Élevé dans le rite grec melkite, une des églises catholiques orientales, Omar étudie les mathématiques et la physique à l’université du Caire. Une fois diplômé, le jeune homme rejoint l’entreprise de son père. Les paillettes sont encore bien loin. À 21 ans pourtant, Omar Sharif est repéré par Youssef Chahine. Le réalisateur lui offre un rôle dans Ciel d’enfer (1954). Sélectionné au festival de Cannes, le film mène l’artiste débutant vers la gloire. Un succès précoce qui lui apporte aussi l’amour. Sur le tournage du film, le jeune homme fait la connaissance de Faten Hamama, une star de cinéma égyptienne. Pour l’épouser, Omar Sharif se convertit à l’islam. Une religion qu’il abandonne après son divorce en 1974. Bien des années après leur séparation, l’acteur continue de considérer Faten Hamama, décédée en janvier dernier, comme son seul amour. De leur relation, est né Tarek, enfant unique d’Omar.

Succès et dérapages

C’est véritablement en 1962 que vient la gloire, avec Lawrence d’Arabie de David Lean. Omar Sharif plonge dans la Première Guerre mondiale sous les traits du prince Ali Ibn El Kharish. Pour son interprétation, l’acteur reçoit le Golden globe du Meilleur second rôle. Première récompense d’une longue série. Golden Globe du Meilleur acteur pour Le Docteur Jivago , Lion d’Or 2003 au Festival de Venise pour l’ensemble de sa carrière, César 2004 du meilleur acteur pour Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran , Omar Sharif acquiert une renommée internationale. Derrière le prestige, se cache un côté plus sombre. Colérique, la star doit répondre, plusieurs fois, de ses actes devant la justice. En 2003, il assène un coup de tête à un policier en région parisienne. Autre dérapage en 2007 quand il agresse un voiturier à Los Angeles qui lui refuse un règlement en euros. Célèbre joueur de bridge, Omar Sharif avait aussi la fureur du jeu. Il fréquentait assidûment les casinos et les hippodromes. En 2006, il tourne le dos aux courses hippiques et au bridge,« pour ne plus être esclave d’une passion » . Mais son amour pour le cinéma, lui, ne l’a jamais quitté.

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10 juillet 2015

Omar Sharif

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10 juillet 2015

L'acteur égyptien Omar Sharif est mort

Celui qui a joué dans "Lawrence d'Arabie" et "Docteur Jivago" dans les années 1960, est mort à l'âge de 83 ans, a annoncé son agent, vendredi. L'acteur égyptien Omar Sharif, star de films classiques tels que Lawrence d'Arabie (1962) et Docteur Jivago (1965), est mort d'une crise cardiaque, vendredi 10 juillet, au Caire, à l'âge de 83 ans, a annoncé son agent. Il était atteint de la maladie d'Alzheimer. Né en 1932, fils d'un marchand de bois d'Alexandrie, Omar Sharif, né Michael Shalhoub, a reçu deux Golden Globes et une nomination aux Oscars en 1963 pour le rôle de Sherif Ali dans Lawrence d'Arabie, de David Lean, où il a donné la réplique à Peter O'Toole. David Lean a de nouveau collaboré avec lui dans un autre film culte, Docteur Jivago. Cette apparition dans cette autre saga historique lui a valu un second Golden Globe et a conforté son statut de star internationale.

Récompensé pour "Monsieur Ibrahim" en 2003

Omar Sharif avait été découvert par le mythique cinéaste égyptien Youssef Chahine, qui l'a fait débuter dans Ciel d'enfer en 1954. Parmi ses films les plus célèbres, il a aussi joué dans Funny Girl avec Barbra Streisand (1968). A partir des années 1970, l'acteur a beaucoup travaillé en France et notamment pour la télévision. En 2003, il a fait un retour marquant sur grand écran avec le rôle titre dans Monsieur Ibrahim, où il a incarné un vieux commerçant musulman. La performance lui a valu le César du meilleur acteur et un Lion d'Honneur au festival de Venise.

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L'inoubliable Docteur Jivago

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7 juillet 2015

In memorem : 07 janvier 2015 / 07 juillet 2015

30 juin 2015

In memorem : Charles Pasqua

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Pilier de la famille gaulliste et parrain politique de Jacques Chirac, Charles Pasqua, décédé lundi à 88 ans, a marqué la vie politique française durant des décennies, accompagné d'une réputation sulfureuse.

Pilier de la famille gaulliste et parrain politique de Jacques Chirac, Charles Pasqua, décédé lundi à 88 ans, a marqué la vie politique française durant des décennies, accompagné d'une réputation sulfureuse.

Méridional, jouant de sa faconde pour séduire son public, l'ancien ministre de l'Intérieur, ex-sénateur des Hauts-de-Seine (apparenté UMP), qui a mis un terme à sa carrière politique en 2011, recelait une part d'ombre liée à ses activités au sein de services d'ordre parallèles, ses réseaux africains et ses démêlés judiciaires.

Cité dans une dizaine d'affaires (financement politique, vente d'armes à l'Angola), il avait été condamné définitivement en 2010 dans deux dossiers: à 18 mois de prison avec sursis pour le financement illégal de sa campagne européenne de 1999, via la vente du casino d'Annemasse (Haute-Savoie), et à un an avec sursis par la Cour de justice de la République (CJR) dans l'affaire des détournements de fonds au préjudice de la Sofremi (exportation de matériel de sécurité).

Il avait eu son dernier grand rendez-vous judiciaire, en mai dernier, avec le procès en appel de détournement de fonds publics dans la fondation d'art Hamon.

Du Service d'action civique (SAC), sorte de police secrète créée à la fin des années 1950, au ministère de l'Intérieur où il a officié deux fois (1986-88 et 1993-95), son parcours était placé sous le signe du maintien de l'ordre.

Il a laissé son nom à une législation restreignant le droit d'asile en juin 1993, a présidé à l'arrestation des membres d'Action directe en 1987, du terroriste Carlos en août 1994, ainsi qu'à la "neutralisation" en décembre 1994 sur l'aéroport de Marseille d'un commando qui avait détourné un Airbus parti d'Alger.

Charles Pasqua s'est également illustré, avec l'aide de son ami Jean-Charles Marchiani, dans la libération des otages français du Liban en 1988, ainsi que dans celle, en 1995, des pilotes français capturés en Bosnie, sans qu'en aient été clairement élucidées les modalités et conditions.

"Terroriser les terroristes"

En 1986, alors qu'il est ministre de l'Intérieur, un jeune homme d'origine marocaine, Malik Oussekine, meurt sous les coups de la police pendant une manifestation étudiante à Paris, suscitant une vive émotion dans le pays.

Il marquera ses deux passages place Beauvau de son empreinte, usant de formules chocs comme "il faut terroriser les terroristes" ou "la démocratie s'arrête là où commence l'intérêt de l'Etat".

En politique, il a passé une bonne partie de sa vie à agir dans l'ombre d'un chef. Entré à 16 ans dans la Résistance, il suit le général de Gaulle. Elu député pour la première fois en 1968, il fonde avec Jacques Chirac le RPR en 1976. Mais, à la présidentielle de 1995, il prendra le parti d'Edouard Balladur contre l'ex-maire de Paris, ce qui donnera un coup d'arrêt à sa carrière ministérielle.

Charles Pasqua a présidé aussi pendant 19 ans le conseil général des Hauts-de-Seine, département le plus riche de France, avant de céder sa place en 2004 à son dauphin... Nicolas Sarkozy.

C'est la question européenne qui le sépare de Jacques Chirac. Il milite pour le non au traité de Maastricht en 1992, quitte le RPR et fonde son propre mouvement "souverainiste", le Rassemblement pour la France (RPF), dans la foulée de son succès électoral aux européennes de 1999: 13,05% des voix avec son colistier Philippe de Villiers.

Son influence et son image se sont dégradées avec l'accumulation de ses mises en cause judiciaires. Il a souvent dénoncé une cabale politique qui aurait notamment eu pour but de l'empêcher de se présenter à la présidentielle de 2002, risquant ainsi de faire de l'ombre à Jacques Chirac.

En 2004, après avoir raté une réélection au Parlement européen, il avait fait son retour au Sénat. Il avait décidé de ne pas se représenter aux élections sénatoriales de septembre 2011, mettant ainsi un point final à sa carrière politique.

30 juin 2015

In memorem : Alain de Greef

DÉCÈS - Alain de Greef, l'ancien directeur des programmes de la chaîne Canal +, est mort ce lundi à l'âge de 68 ans.

C'était l'une des grandes figures de l'âge d'or de Canal +. Ce lundi, on a appris la mort d'Alain de Greef, l'ancien directeur des programmes de la chaîne cryptée, à l'âge de 68 ans. L'homme était apparu aux yeux du grand public grâce à sa marionnette des Guignols de l'info, croqué comme un homme plein d'idées mais extrêmement confus et grognant toujours sa réplique fétiche : "Ça vaaaaaaaa".

Un découvreur de talents

D'abord chef-monteur à l'ORTF, il continue sa carrière sur Antenne 2, où il créé avec Pierre Lescure, qui allait ensuite devenir son patron à Canal Plus, Les Enfants du rock. Passé par la suite sur Canal + dès sa création en 1984, il lancera Nulle part ailleurs, Les Guignols de l'info, La Grande famille, Groland… C'est lui qui a mis le pied à l'étrier aux Nuls, à Karl Zéro, Jules-Edouard Moustic ou encore aux Deschiens. Débarqué en 2001 de la chaîne cryptée, il s'était ensuite fait plutôt discret sur la scène médiatique, la faute notamment à un cancer de la mâchoire.

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De gauche à droite : Pierre Lescure et Alain de Greef

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