Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jours tranquilles à Paris
15 avril 2015

In memorem : TITANIC...

Voir mes précédents billets sur le TITANIC :

In memorem : ceci est une des dernières... 15/04/2014 Exposition : TITANIC porte de Versailles 27/08/2013 Actuellement : exposition TITANIC 03/08/2013 Exposition : TITANIC 19/06/2013 Exposition : TITANIC 01/06/2013 C’EST ARRIVÉ UN 31 MAI : LE «TITANIC»... 31/05/2013 IL Y A UN AN : L’ANNONCE D’UN NOUVEAU... 30/04/2013

Pour y accéder (après avoir noté les différentes dates) voir l'historique en cliquant sur le lien suivant : http://jourstranquilles.canalblog.com/archives/index.html

Publicité
14 avril 2015

Le chanteur Percy Sledge, interprète de "When a Man Loves a Woman", est mort

Il est l'interprète d'un des slows les plus langoureux de l'histoire de la musique. Le chanteur Percy Sledge, interprète du titre soul When a Man Loves a Woman, est mort à l'âge de 73 ans à Bâton-Rouge, en Louisiane (Etats-Unis), a indiqué son agent à la chaîne américaine ABC News (en anglais), mardi 14 avril. Le chanteur"se battait contre un cancer du foie depuis plus d'un an", a ajouté Steve Green

Percy Sledge avait enregistré en 1966 son tube planétaire qui avait aussitôt pris la tête des hit-parades. Le magazine américain Rolling Stone classe When a Man Loves a Woman à la 53e place du classement des 500 meilleures chansons de tous les temps.

Né en Alabama, Percy Sledge se fait repérer alors qu'il est aide-soignant, selonHeavy.com (en anglais). C'est à l'hôpital qu'il rencontre son futur producteur, Quin Ivy. Après la sortie de When a Man Loves a Woman, Percy Sledge continue sa carrière de chanteur, enregistrant neuf albums au total You Really Got a Hold on Me, Take Me to Know Her ou It Tears Me Up font partie des titres qui se démarquent, mais le chanteur peine à renouer avec le succès de son premier tube.

Durant les années 1980, raconte Rolling Stone, le soul man continue d'effectuer des tournées. En 1986, sa chanson When a Man Loves a Woman connaît une seconde vie avec le film Platoon, dont elle nourrit la bande originale. En 2005, Percy Sledge entre au Rock and Roll Hall of Fame, à Cleveland (Ohio). Son dernier album, The Gospel of Percy Sledge, était sorti en 2013

14 avril 2015

Günther Grass, « grande gueule » de l’Allemagne

bbbb

Disparition

Un petit garçon aux yeux fous, refusant de grandir, tapant sur un tambour et hurlant jusqu’à briser les vitres et les verres de sa famille bourgeoise… Oskar, le héros du Tambour , immortalisé par le cinéaste Volker Schlöndorff, est l’un des personnages les plus connus de Günter Grass, l’immense écrivain allemand, décédé hier à 87 ans à Lübeck, sa ville du Nord de l’Allemagne. Parce que Le tambour , sorti en 1959, reste son livre le plus marquant. Et parce qu’Oskar, né comme lui à Dantzig (devenue Gdansk la Polonaise), est un peu le double de Günter, qui n’a cessé de faire du bruit et tempêter. Ses livres au souffle épique, au style fracassant, racontent l’Allemand pris dans l’Histoire. Ils disent comment l’homme ordinaire a pu se plier au fascisme ( La trilogie de Dantzig ), dressent des fresques géantes de l’Allemagne ( Le turbot ). En 1995, scandale, Toute une histoire critique la réunification du pays. L’œuvre de Günter Grass est couronnée du prix Nobel en 1999. Surtout, l’écrivain aux yeux bridés, à la pipe inaltérable surmontée d’une moustache était de tous les combats, au point qu’il s’était autoproclamé« grande gueule » de L’Allemagne. Engagé à gauche, il pourfendait avec la même ardeur la haine de l’étranger, les élans révolutionnaires, Israël…

« Je me suis laissé séduire »

En 2006, la grande gueule avait été sommée d’en rabattre. Il avait révélé, dans Pelures d’oignons , qu’il s’était enrôlé de son plein gré, en 1944, à 17 ans, dans les Waffen-SS. «J’étais un jeune nazi. Mon acte ne saurait être réduit à une bêtise d’adolescent. Je me suis laissé séduire. » L’aveu avait estomaqué l’Allemagne, qui perdait sa conscience morale. Günter Grass avait fait amende honorable. Faute pardonnée ? Hier, le Président allemand Joachim Gauck saluait son œuvre,« miroir impressionnant de notre pays », tandis que sa ministre de la Culture déclarait :« Son héritage culturel va prendre place à côté de celui de Goethe » . Article de Florence PITARD.

90887028_o

14 avril 2015

Mort de Günther Grass : l'Allemagne perd un écrivain majeur


Le Tambour - Bande annonce VF

Le Nobel de littérature Günther Grass, décédé à l'âge de 87 ans, a été l'une des grandes figures de l'histoire allemande récente.

L'un des plus grands écrivains de langue allemande n'est plus de ce monde. «Le prix Nobel de littérature Günter Grass est mort ce mardi à l'âge de 87 ans dans une clinique de Lübeck (nord)» : c'est ce qu'a annoncé la maison d'édition Steidl dans un tweet.

Début 2014, il avait renoncé à écrire des romans : «Mon état de santé ne me permet pas de faire des projets sur cinq ou six ans».

Né le 16 octobre 1927 à Dantzig, devenue Gdansk dans l'actuelle Pologne, d'une mère d'origine cachoube (une minorité slave de Prusse) et d'un père allemand, Grass vit une «jeunesse allemande modèle» pour sa génération. Enrôlé à onze ans dans les Jeunesses hitlériennes avant de partir sur les champs de bataille de la Seconde Guerre mondiale, il est fait prisonnier à la fin de la guerre par les Américains et libéré en 1946.

Il mène une vie de bohème, suit des études d'arts plastiques, sculpte, peint, s'essaie à la poésie. Il se décide dans les années 50 pour une carrière d'écrivain et va s'engager plus tard aux côtés des écrivains antifascistes du «Groupe 47» et de son ami social-démocrate (SPD)  Willy Brandt qui fut maire de Berlin puis chancelier.

Le vice-chancelier du SPD, Sigmar Gabriel lui a rendu hommage ce mardi : « Il a changé notre pays, l’a éclairé au meilleur sens du terme. Ses prises de parole et ses interventions dans différents domaines ont donné plus de couleurs, ont enrichi la culture politique allemande».

Son œuvre transposée au cinéma

Depuis la publication en 1959 de son chef-d'œuvre, «Le Tambour», un succès planétaire adapté au cinéma par Volker Schlöendorff, qui reçut la Palme d'Or à Cannes et l'Oscar du meilleur film, ce fumeur de pipe moustachu aux épaisses lunettes est hanté par le nazisme.

Il a alors «donné naissance, en un livre, à la littérature allemande d'après-guerre», estimait alors «Der Spiegel». Sans les interventions incessantes de Grass dans le débat public, «l'Allemagne serait une autre Allemagne», même si ce maître à penser finit «parfois par nous taper sur les nerfs», ajoutait l'hebdomadaire.

Un ancien membre des Waffen SS

Parmi ses œuvres les plus connues, écrits dans une langue luxuriante et néanmoins précise, pleine de fantaisie et d'ironie, figurent «Le chat et la souris», «Les années de chien», «Le journal d'un escargot», «Le turbot», «Une rencontre en Westphalie», «Toute une histoire» (qui a provoqué un tollé en Allemagne où des médias disaient: «Grass n'aime pas son pays»).

En 2006, Günther Grass avait reconnu avoir fait partie dans sa jeunesse des Waffen SS, unité d'élite du régime d'Adolf Hitler, lui qui avait pourtant souvent renvoyé cruellement l'Allemagne à son passé nazi. «Cela me tourmentait. Mon silence durant toutes ces années est l'une des raisons qui m'ont conduit à écrire ce livre («Pelures d'oignon» NDLR) Il fallait que ça sorte, enfin. Je m'étais porté volontaire, pas pour les Waffen SS, mais pour les sous-marins, ce qui était tout aussi fou. Mais ils ne recrutaient plus. Les Waffen SS au contraire ont enrôlé tout ce qu'ils ont pu durant ces mois de 1944-1945.»  Dans cet ouvrage autobiographique, il explique : «La honte n'est pas tant d'avoir été brièvement dans les Waffen SS, mais de ne pas avoir pu poser alors des questions».

L'écrivain, père de quatre enfants, qui vivait à Lübeck, la ville d'un autre géant de littérature allemande Thomas Mann près de Hambourg, avait déclenché une vive polémique en 2012 en publiant dans la presse allemande un poème critiquant Israël et accusant le pays de «menacer la paix mondiale». L'Etat hébreu l'avait alors déclaré persona non grata.  Un musée, qui est également un centre de rencontres, lui est consacré à Lübeck.

12 avril 2015

80 survivants à Buchenwald pour les 70 ans de la libération du camp de concentration

3159051-679338-jpg_2810541

Plus de 80 survivants de Buchenwald ont observé samedi une minute de silence sur le site de l'ancien camp de concentration allemand, 70 ans jour pour jour après sa libération.

"La minute de silence a eu lieu à 15h15", une heure choisie car elle correspond à celle de leur libération, a expliqué à l'AFP une porte-parole de la fondation du mémorial de Buchenwald.

Aux côtés des survivants, plusieurs vétérans de l'armée américaine, des représentants de la ville voisine de Weimar (centre) et de nombreux habitants de l'Etat-région de Thuringe ont assisté à la commémoration, a constaté un journaliste de l'agence de presse allemande dpa. Sous une porte du camp, marquée du cynique "Jedem das Seine" ("A chacun son dû"), la foule a déposé des oeillets rouges et des roses blanches sur les plaques commémoratives. Au milieu des pleurs, certains participants portaient des uniformes de détenus, en souvenir des 250.000 personnes qui ont été emprisonnées entre 1937 et 1945 à Buchenwald, à l'instar du prix Nobel de la paix Elie Wiesel et l'écrivain français Stéphane Hessel entre 1937 et 1945. Quelque 56.000 détenus ont péri à Buchenwald, de faim, de froid, de maladie, ou après avoir été exécutés. Parmi eux, environ 11.000 Juifs, des Tsiganes, des Roms, ainsi que des opposants politiques, des homosexuels et des prisonniers de guerre soviétiques.

Buchenwald, un des plus grands camps de concentration allemands, est aussi le premier à avoir été libéré lors de l'avancée des troupes américaines. Le 11 avril 1945, les soldats américains ont atteint le camp, mettant en fuite la plupart des SS chargés de sa surveillance. Ils ont rapidement poursuivi leur marche sur Weimar. Certains prisonniers ont alors sorti des armes cachées en vue d'une éventuelle insurrection et ont achevé la libération du camp. A 15h15, heure officielle de la libération, les quelques 21.000 détenus restants ont ainsi vu leur calvaire prendre fin. Une autre cérémonie de commémoration doit avoir lieu ce dimanche, dans le théâtre national de Weimar, où le président du Parlement européen, l'Allemand Martin Schulz, est attendu pour rencontrer les survivants.

3159048-679338-jpg_2810537_434x276

Un survivant du camp de Buchenwald, Petro Mischtschuk (c), dépose des fleurs pour célébrer le 70e anniversaire de la libération du camp le 11 avril 2015 près de Weimar © DPA/AFP - Sebastian Kahnert

Publicité
11 avril 2015

Nina Companeez s’en est allée

Disparition

Nina Companeez est décédée, avant-hier, à Paris, à l’âge de 77 ans. Les dames de la côte sont orphelines. En 1979, cette saga romanesque sur fond de Première Guerre mondiale, tournée à Cabourg, avait scellé l’histoire d’amour de cette réalisatrice avec la télé publique. Fille de Jacques Companeez, scénariste de Casque d’or de Jean Becker, Nina Companeez avait débuté au cinéma en tant que scénariste et monteuse du cinéaste Michel Deville. Par la suite, elle avait réalisé Faustine et le bel été (1972) et L’histoire très bonne et très joyeuse de Colinot Trousse-Chemise (1973) ,avec Brigitte Bardot dans son dernier rôle.

Sa vie était un roman

Mais c’est au petit écran que la réalisatrice réservait régulièrement des pépites, alliant toujours l’exigence au souci de plaire au grand public. On les attendait avec impatience, les savourait avec gourmandise, et les revoyait sans se lasser. La liste de ses séries est belle : L’allée du roi, Deux amies d’enfance, Un pique-nique chez Osiris… Plus récemment, À la recherche du temps perdu, Le général du roi, tourné en 2013 en Vendée, ou Voici venir l’orage en 2008 . S ans doute la fresque la plus personnelle de cette grande dame au chignon bouclé et au regard d’enfant. Cette histoire d’une famille de juifs russes immigrés à Paris, en passant par Berlin, traversant les révolutions et les guerres, c’était la sienne. Un roman mouvementé. Article de Pascale VERGEREAU.

9 avril 2015

Nina Companeez est décédée

La scénariste-réalisatrice de télévision et de cinéma, Nina Companeez, est morte jeudi 9 avril à l'âge de 77 ans à Paris des suites d'une longue maladie, a annoncé sa famille. Réalisatrice de la série Les Dames de la côte ou de L'Allée du roi pour la télévision, Nina Companeez avait aussi réalisé plusieurs films pour le cinéma, dont Faustine et le Bel Été.



8 avril 2015

A regarder absolument...

8 avril 2015

Génocide arménien

6 avril 2015

In memorem....

DSC_1295

 

Publicité
Publicité