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Jours tranquilles à Paris
9 février 2020

Coronavirus : pourquoi la Chine a mis du temps à réagir

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9 février 2020

Bolsonaro veut ouvrir l’Amazonie à l’exploitation minière et aux barrages

foret amazonienne

Le président brésilien Jair Bolsonaro a présenté le 5 février un projet de loi pour ouvrir les terres indigènes à l’exploitation minière, aux travaux agricoles et à la production d’énergie hydraulique. Le projet place l’avenir des territoires indigènes et de la forêt amazonienne entre les mains du Congrès brésilien et de son ministère de la Justice.

Le projet de loi qui viole la constitution du Brésil, signale aux industries extractives que de vastes parties de l’Amazonie seront à vendre.

La mesure permettrait aussi aux entrepreneurs autochtones de participer au nouveau développement.

Le mois dernier, quelque 600 chefs indigènes brésiliens se sont réunis dans l’État amazonien du Mato Grosso pour dénoncer ce qu’ils ont appelé le « génocide, l’ethnocide et l’écocide » du gouvernement.

- Source : E.SC avec Reuters

- Photo : La foret Amazonienne, vue de la tour d’observation du MUSA. Manaus, Brésil (2018) (Seb Mar)

9 février 2020

Coronavirus

Le bilan de l’épidémie en Chine continentale atteint 811 morts. Il dépasse désormais largement celui du syndrome respiratoire aigu sévère (Sras) qui avait fait 774 morts dans le monde en 2002-2003. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a toutefois estimé samedi que le nombre de cas de contamination relevés quotidiennement en Chine “se stabilise”, même s’il est trop tôt pour en conclure que l’épidémie a dépassé son pic. Alors que le nombre de morts continue d’augmenter, certains s’interrogent sur le silence du président Xi Jinping. Le dirigeant chinois s’est “éloigné des projecteurs alors que le pays fait face à sa pire crise depuis des années” note le New York Times. “Politiquement, je pense qu’il est en train de découvrir que le fait d’exercer un pouvoir dictatorial total a un inconvénient, c’est que lorsque les choses tournent mal, vous devez également en assumer toute la responsabilité”, a expliqué le politologue Victor Shih au quotidien.

8 février 2020

Au Brésil, l'inquiétante surenchère autoritaire

bresil surenchere

Par Un collectif d'artistes et intellectuels brésiliens et internationaux 

Un collectif d'artistes et intellectuels internationaux appellent à condamner les actes de violence exercés par le gouvernement brésilien à l'encontre de la liberté de pensée, afin qu’il se conforme aux principes des droits de l’homme.

  Au Brésil, l'inquiétante surenchère autoritaire

Tribune. Les institutions démocratiques du Brésil subissent une véritable attaque depuis l’arrivée au pouvoir de Jair Bolsonaro. Depuis le 1er janvier 2019 et son accès à la présidence, nous assistons à la mise en place d’un régime autoritaire, marqué en particulier par un contrôle renforcé sur les institutions culturelles, scientifiques et éducatives, ainsi que sur la presse de ce pays.

Les exemples sont légion. Depuis le début du mandat présidentiel, des membres du parti du président Bolsonaro (PSL) ont incité les étudiants brésiliens à filmer leurs professeurs et à les dénoncer sur les réseaux sociaux pour «endoctrinement idéologique». Cette «chasse aux sorcières», menée à l’initiative du mouvement «école sans parti», a engendré un sentiment d’insécurité au sein des écoles et des universités dans un pays qui, il y a près de trois décennies, sortait d’une longue période de dictature militaire. Le 20 janvier 2020, Bolsonaro a déclaré que les livres scolaires au Brésil ont «beaucoup trop de choses écrites» et a suggéré l’intervention directe de l’Etat sur le contenu des ouvrages mis à disposition dans les écoles publiques.

Le gouvernement Bolsonaro avance sans états d’âme afin d’imposer coûte que coûte son projet ultraconservateur. Ainsi, le directeur de marketing de la Banque du Brésil, Delano Valentim, a été limogé de son poste à la demande du président Bolsonaro pour avoir diffusé sur les chaînes télévisées nationales une publicité, vite censurée d’ailleurs, qui mettait en scène positivement la diversité ethnique et sexuelle de la jeunesse brésilienne. Peu de temps après, alors que les feux ravageaient l’Amazonie, le gouvernement s’en est pris aux scientifiques qui avaient osé dénoncer cette terrible réalité. Ricardo Galvão, ancien directeur de l’INPE (Institut national des recherches spatiales), a été licencié après avoir diffusé des données satellitaires apportant la preuve irréfutable d’une accélération de la déforestation au Brésil.

Restriction des libertés

En outre, le 21 janvier, le parquet fédéral a porté accusation, sans aucune preuve, contre Glenn Greenwald, journaliste et cofondateur de la revue The Intercept, pour participation à une soi-disant organisation criminelle qui aurait piraté les données de téléphones portables des autorités brésiliennes. Il s’agit ici d’une violation de la liberté de la presse, une mesure de représailles qui fait suite à la série de reportages que The Intercept a publiée sur la corruption des élites dans le cadre de l’opération «Lava Jato».

Or, il ne s’agit pas ici d’un cas isolé. Plusieurs agents de l’Etat, dont certains liés à des tribunaux régionaux et à la police militaire, agissent comme autant de cellules de défense du projet ultra conservateur du président Bolsonaro et prennent des mesures de restriction des libertés au sein de la société brésilienne. Pour la seule année 2019, 208 agressions visant des véhicules de presse ont été comptabilisées au Brésil.

Le 16 janvier 2020, l’ancien secrétaire spécial à la Culture, Roberto Alvim, a fait l’éloge, en présence du président Bolsonaro, du «virage conservateur» et de la «Renaissance de la culture» au Brésil. Le lendemain, alors qu’il présentait au public les mesures de mécénat prises afin de remettre la culture sur le droit chemin, Alvim a rendu un hommage à peine voilé au chef de la propagande nazie, Joseph Goebbels. Compte tenu de l’émoi national et international provoqué par cette déclaration, le secrétaire a été limogé, mais ses mots n’en traduisent pas moins une facette majeure du projet de Bolsonaro : remettre en cause la liberté d’expression en muselant plusieurs organes publics, tels que le Conseil supérieur du cinéma (Ancine), le Fond sectoriel de l’audiovisuel, la Bibliothèque nationale, l’Institut du patrimoine historique et artistique national ou la Fondation Palmares.

Verrouillage moral et idéologique

Petra Costa, réalisatrice du documentaire Une démocratie en danger, peut espérer remporter ce qui serait le premier Oscar pour le Brésil, et devenir par là même la première réalisatrice latino-américaine à obtenir ce prix. L’administration de Bolsonaro a utilisé le Twitter officiel de son secrétaire à la communication pour diffuser une vidéo dans laquelle Costa était défini comme un antipatriote qui répand des mensonges. Et, tandis que des films comme Bacurau, la Vie invisible d’Eurídice Gusmão ou Babenco ont été acclamés aux festivals de Cannes et de Venise, le président Bolsonaro peut déclarer sans ciller que cela fait longtemps que le Brésil ne produit plus de bons films.

Avec une telle politique de verrouillage moral et idéologique, ce gouvernement est bien décidé à dicter le contenu des livres scolaires et de la production cinématographique nationale, à restreindre l’accès aux bourses d’études et de recherches, et à intimider les enseignants, les journalistes, les scientifiques et les artistes au Brésil.

Il veut également aller à l’encontre de plusieurs politiques publiques mises en œuvre au cours des dernières décennies, telles les mesures de quotas introduites afin de rendre la société brésilienne plus inclusive, moins inégale. Ces mesures ont abouti à ce que 51% des étudiants des universités publiques soient issus désormais des communautés noires. Or, nous assistons depuis 2019 à une volonté explicite de revenir sur l’affirmation des droits fondamentaux au Brésil.

Nous faisons face à un gouvernement qui nie le réchauffement climatique et les incendies de forêt en Amazonie, qui méprise les leaders qui se battent pour la préservation de l’environnement, en particulier au sein des communautés indigènes et des communautés autonomes quilombolas.

Propagande

Ce gouvernement fait mine de ne rien voir des actions parallèles et criminelles menées par des milices paramilitaires ou de la corruption qui continue de gangrener l’appareil d’Etat ; une corruption qu’il était censé pourtant combattre. Bolsonaro et ses ministres attaquent les minorités et refusent d’entendre la parole des mouvements noirs, indigènes, LGBTQ+. Il préfère aux arguments rationnels les insultes lorsqu’il s’agit de s’en prendre directement aux scientifiques, aux universitaires et aux journalistes qui ne rentrent pas dans le rang. Les coupes budgétaires dans les domaines de la culture et de l’enseignement public reflètent une politique de destruction de l’existant, faute de véritable plan de développement national à présenter à la population brésilienne dans son ensemble.

Ce faisant, l’actuel gouvernement du Brésil dirigé par Jair Bolsonaro porte atteinte aux institutions démocratiques nationales, au risque de mettre à bas les fondements de notre République. Nous en appelons donc à la communauté internationale et à la solidarité entre les peuples pour condamner ces actes de violence et de propagande, ainsi que la censure au Brésil, et exercer une pression internationale sur le gouvernement brésilien afin qu’il se conforme aux principes de la Déclaration universelle des droits de l’homme et cesse de porter atteinte aux libertés d’expression, de pensée et de croyance.

Finalement, nous appelons les institutions internationales en charge de faire respecter les droits de l’homme ainsi que les principaux organes de la presse internationale à être particulièrement vigilants face à ce qu’il se passe au Brésil et aux atteintes majeures portées à notre démocratie. Le moment est grave : il est urgent de s’opposer massivement à la montée de l’autoritarisme au Brésil.

Parmi les signataires : Petra Costa, Noam Chomsky, Sting, Sebastião Salgado, Sônia Guajajara, Caetano Veloso, Mia Couto, Chico Buarque, Willem Dafoe, Dominique Gallois, Glenn Greenwald…

8 février 2020

Coronavirus

Coronavirus : le bilan des morts dépasse désormais celui du SRAS, et le nombre de contaminés sur le paquebot au Japon monte à 64. Le bilan de l’épidémie du nouveau coronavirus en Chine s’est alourdi de 86 morts, atteignant désormais 722 morts, le virus a contaminé plus de 34 500 personnes dans ce pays, selon le bilan du gouvernement central samedi, indique Global Times. En Chine continentale et à Hong Kong, le bilan des morts dépasse désormais celui du SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère), qui avait coûté la vie à environ 650 personnes en 2002-2003. Plus de 300 autres cas ont été confirmés dans une trentaine d’États et de territoires, dont deux mortels à Hong Kong et aux Philippines. Au Japon, le navire de croisière Diamond Princess signale trois nouveaux cas confirmés de nouvelle pneumonie liée coronavirus, ce qui porte le total à 64 sur le navire.

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6 février 2020

Coronavirus : le jeune médecin qui avait donné l'alerte est mort

Par Valentin Cebron — LIBERATION

Li Wenliang avait été arrêté pour «diffusion de rumeurs» après avoir prévenu des collègues de la dangerosité de l'épidémie, fin décembre.

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  Coronavirus : le jeune médecin qui avait donné l'alerte est mort

Un symbole de la lutte contre la propagation du nouveau coronavirus s’est éteint. Jeudi, le Global Times, journal porte-voix du Parti communiste chinois, a annoncé la mort de Li Wenliang. Fin décembre, ce médecin de Wuhan avait été arrêté avec sept autres de ses collègues pour avoir alerté sur la dangerosité de ce nouveau virus proche du Sras. «Nous sommes profondément attristés par la mort du docteur Li Wenliang. Nous devons tous rendre hommage à son travail sur le 2019n-CoV», a déclaré Michael Ryan, directeur des programmes d’urgence de l’OMS. Sa disparition incarne les errements des autorités chinoises dans les premières semaines de la nouvelle épidémie.

Ce jeune ophtalmologue de 34 ans a été diagnostiqué positif au coronavirus le 30 janvier. Un mois plus tôt, il expliquait dans un groupe de conversation privée sur WeChat, l’application de messagerie instantanée utilisé en Chine et contrôlée par le gouvernement, que plusieurs patients étaient atteints d’une infection pulmonaire qui présentait des caractéristiques semblables à celles du syndrome respiratoire aigu sévère (Sras), ancré dans la mémoire collective des Chinois – en 2003, Pékin avait été vivement critiqué pour son manque de transparence face à l’épidémie.

«J’ai su que j’allais probablement être puni»

Les captures d’écran de son message deviennent virales. «Quand je les ai vues circuler en ligne, j’ai compris que ça devenait hors de contrôle et que j’allais probablement être puni», racontait Li Wenliang à CNN il y a quelques jours. Dans la nuit du 30 au 31 décembre, il reçoit un premier avertissement : les autorités sanitaires de Wuhan le convoquent et lui demandent de rendre des comptes. Parallèlement, le pouvoir central chinois avertit l’OMS de plusieurs cas déclarés d’une pneumonie d’origine inconnue.

Mais les problèmes ne s’arrêtent pas là. Le 3 janvier, la police convoque à son tour le médecin. Elle l’accuse de «répandre des rumeurs en ligne» et de «gravement perturber l’ordre social». Par crainte d’être à nouveau arrêté, Li Wenliang signe une déclaration où il reconnaît son «délit» et doit promettre de ne pas commettre «d’autres actes illégaux».

L’ophtalmologue n’est pas retenu très longtemps au poste de police et retourne travailler à l’hôpital central de Wuhan. Le 10 janvier, il commence à tousser. La fièvre le gagne le lendemain. Le 28 janvier, il est officiellement réhabilité par la Cour suprême de Pékin. Deux jours après, il est diagnostiqué comme malade du coronavirus, et son état ne cesse de se dégrader jusqu’à sa mort. L’annonce de son décès a suscité en quelques heures des millions d’hommages sur le réseau social chinois Weibo.

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6 février 2020

L’épidémie de coronavirus fait plus de 560 morts en Chine

Le nombre de contaminés a dépassé les 28 000, et l’épidémie ne semble pas ralentir, au contraire. Les autorités locales de la province du Hubei reconnaissent être dépassées.

Le bilan de l’épidémie provoquée par le nouveau coronavirus en Chine continentale a atteint 563 morts, après l’annonce, jeudi 6 février, de plus de 73 nouveaux décès. Le point sur les derniers développements.

Plus de 70 nouveaux décès en 24 heures

L’épidémie de coronavirus a fait 563 morts en Chine continentale depuis qu’elle s’y est déclarée, ont annoncé, jeudi, les autorités sanitaires chinoises, qui ont rapporté 73 décès supplémentaires liés au virus au cours de la seule journée de mercredi, dont 70 dans la province du Hubei.

Dans un communiqué, la Commission nationale de la santé a déclaré que 3 694 cas de contamination supplémentaires ont été recensés au soir du 5 février, portant à 28 018 le nombre total de patients dans le pays.

A Wuhan, insuffisance de moyens

Près de 3 000 de ces contaminations ont été recensées dans la seule province du Hubei, épicentre de l’épidémie, et en particulier à Wuhan, la principale ville.

Un responsable local, Hu Lishan, a prévenu mercredi que malgré la construction d’un nouvel hôpital et la conversion de bâtiments publics en établissements de soin, il y avait toujours une pénurie « grave » de lits pour accueillir les milliers de patients.

Manquent aussi des « équipements et matériels » médicaux, a-t-il expliqué devant des journalistes, ajoutant que l’administration cherchait à transformer des hôtels et des écoles de Wuhan en centres de santé.

Vingt cas déclarés sur un paquebot au large du Japon

Le nombre de cas déclarés de coronavirus à bord d’un paquebot maintenu en quarantaine au large de Yokohama, au Japon, a doublé jeudi, à vingt, ont indiqué les autorités sanitaires du pays. Les médecins ont testé 273 personnes parmi les 3 700 qui se trouvent à bord du navire, après que la maladie eut été détectée chez un homme qui était descendu de ce même paquebot lors d’une escale à Hongkong en janvier.

Le Diamond Princess, qui avait jeté l’ancre au large de Yokohama lundi soir, a été autorisé, jeudi, à venir à quai afin de se ravitailler et de débarquer ses passagers malades. L’opération a donné lieu à de fortes mesures de précaution, les responsables accueillant ces patients vêtus de combinaisons les protégeant entièrement, masque sur la bouche et casque compris. Les passagers qui sont descendus l’ont fait par une passerelle recouverte d’une toile blanche, si bien que les journalistes n’ont pas pu les photographier ou les filmer.

Des passagers, informés qu’ils devraient peut-être rester à bord quatorze jours même si leur test s’est révélé négatif, se sont montrés à leur balcon, certains saluant les caméras, tandis que d’autres prenaient des photos.

5 février 2020

CORONAVIRUS

Coronavirus : tandis que le nombre de victimes continue de grimper en Chine, l’inquiétude grandit à Hong Kong et au Japon. 65 décès supplémentaires liés au virus ont été signalés mardi dans le Hubei, foyer de l’épidémie, portant à 490 le nombre de morts répertoriés dans le pays. Au lendemain de l’annonce d’un second cas mortel hors de Chine continentale, à Hong Kong, les autorités japonaises ont de leur côté annoncé que dix personnes avaient été infectées sur un bateau de croisière, amarré au port de Yokohama, près de Tokyo. Quelque 3 700 passagers ont également été placés en quarantaine. L’expert sanitaire japonais Koji Wada a expliqué au Japan Times que le pays devait se préparer à la propagation “inévitable” de l’épidémie. “Je suis inquiet à l’idée que le gouvernement pense que nous sommes en sécurité parce que nous avons fermé nos frontières” a-t-il souligné.

4 février 2020

Coronavirus

Coronavirus : le bilan de l’épidémie monte à 425 morts. 64 nouveaux décès ont été annoncés mardi par le gouvernement chinois qui a admis des “insuffisances” dans sa réaction à la crise sanitaire. 3 235 cas de contamination supplémentaires ont également été confirmés ce qui porte à plus de 20 400 le nombre de personnes infectées en Chine. Pour lutter contre la propagation de l’épidémie, les hôpitaux ont de plus en plus recours à l’intelligence artificielle, raconte le South China Morning Post. Au lieu d’envoyer du personnel nettoyer les salles qui accueillent des malades, certains centres de soins utilisent notamment “des robots”, capables de pulvériser du désinfectant pendant plusieurs heures.

3 février 2020

Coronavirus

Le coronavirus fait plus de morts en Chine que le Sras. Les autorités chinoises ont annoncé la mort de 57 personnes infectées par le nouveau coronavirus, pour la seule journée de dimanche, portant le bilan à 361 morts en Chine, un bilan qui dépasse celui de l’épidémie de Sras dans le pays en 2003, selon le South China Morning Post. Avec la victime décédée ce week-end aux Philippines, ce sont 362 personnes qui ont succombé à ce nouveau coronavirus, apparu en décembre sur un marché de la ville de Wuhan. Plus de 17 200 cas d’infection ont été signalés en Chine, et plus de 180 dans le reste du monde, selon le quotidien. Plusieurs pays ont commencé à rapatrier leurs ressortissants, comme la France ou le Maroc. L’Italie, l’Algérie et le Brésil s’apprêtent à faire de même.

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