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Jours tranquilles à Paris
18 novembre 2014

Calendrier Pirelli 2015 par Steven Meisel...

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18 novembre 2014

Terry Richardson (photographe)

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17 novembre 2014

Photographie : Chère Sabine (Weiss)

Le Salon de la photo rend hommage à une dame de la photographie, Sabine Weiss, à travers l'exposition "Chère Sabine".

Par Brigitte Hernandez

Sabine Weiss flirterait avec les 90 ans. Paraît-il... Mais son enthousiasme, sa jeunesse, son élégance démentent absolument la notion, chez elle, de grand âge. C'est ainsi qu'elle est apparue au Salon de la photo qui lui consacre une magnifique exposition. Plus d'une centaine de photos qui plongent le spectateur dans d'autres mondes. Une oeuvre humaniste, a-t-on l'habitude de dire à son sujet. Formidablement humaine, oui. Sabine Weiss a traversé, enjambé les siècles, l'oeil grand ouvert sur l'autre, les autres. "Je suis une photographe, pas une artiste. Un artiste crée, pas moi", déclare-t-elle à la réalisatrice Stéphanie Grosjean. Vraiment ? Pas une artiste ? Mais votre regard suffit pour faire changer le nôtre, chère Sabine Weiss, et c'est ce qui vous honore.

Cette petite dame a tout fait : des photos pour la pub, les magazines, la mode, les vitrines des grands magasins, des portraits de stars, BB comme Simone de Beauvoir... et puis les voyages. Aller loin, ailleurs, là où la langue surprend, les visages aussi : un enfant qui court se prenant pour un cheval, trois messieurs debout sur des chaises aux courses, un clochard et sa bibine, heureux.

Pour lui rendre hommage, neuf photographes ont choisi de s'inspirer d'une photo de Sabine Weiss : un duo, celle de Weiss, la leur, les deux présentées côte à côte. Le résultat est drôle et pertinent et la grande photographe les a remises, très émue, à Jean-Luc Monterosso, le directeur de la Maison européenne de la photographie. Un passage de témoin entre elle et la nouvelle génération. Témoin, c'est le mot juste.

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17 novembre 2014

Découvrir Richard Schroeder (photographe)

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Céline, 2013 © Richard Schroeder courtesy galerie Sit Down

 

“Une exposition de femmes nues que seule leur rousseur habille et que leur blancheur défend“. Laurent Chalumeau

Richard Schroeder aime regarder les gens, les rencontrer, les photographier. Ici, ce sont des femmes, des femmes rousses sur lesquelles il pose son regard. Derrière son Hasselblad, il capte une petite part du mystère de chacun de ses modèles, leur face secrète, cachée, il les saisit et leur  redonne chair et âme. Il les fixe sans pour autant les emprisonner et paradoxalement leur offre figure. De façon frontale, d’homme à femme. Il nous les propose en portraits photographiques -potentiels miroirs- cash, bruts mais ciselés, réels et imaginaires, beaux. De ce beau sans affèterie. Sans effet de manches, de mode. Tout est dicté par la lumière et ses ombres. Son cadre précis est toujours carré. Le noir est sa couleur. Il révèle la blancheur des peaux laiteuses illuminées par la flamboyance des crinières et des toisons.  La séduction est son arme pour faire tomber les masques et faire éclore chacun des caractères. Magicien, la pudeur lui donne mieux la force de déshabiller ses modèles et se trouver ainsi face à l’éternel féminin. Il rend les femmes belles, dénude leur âme. Le cœur de son travail photographique réside dans la synthèse, l’affinement, le dépouillé, l’essentiel, l’évidence que lui sait voir. Richard Schroeder arrête des instants car il sait qu’ “ il y a une myriade de bonheurs, partout, et souvent ils ne préviennent pas,  ils nous surprennent.  Mais ne durent jamais… “. C’est dans les années 80 que Richard Schroeder réalise ses premières pochettes de disques  avec Daniel Darc, Casino Music, Elli Medeiros, Etienne Daho…Ce portraitiste nourri de musique  et de littérature collabore depuis avec les plus grands magazines (Rolling Stone, Vanity Fair, Elle, Paris Match, Le Monde… (d’après une interview réalisée par Thierry Mattei, écrivain et journaliste)

Soleils

Trois couleurs composaient le tableau des femmes : chair, rouge et noir. Parfois la couleur chair prenait tout. On ne voyait que cela : la peau exposée, offerte, mais intouchable, une peau sacrée qui évoquait la vie dans ce qu’elle avait de plus fragile, de plus fort et de plus mystérieux. Cette peau- là donnait puis retirait très vite. Elle n’était pas à nous et ne serait à personne. Elle n’était pas cachée mais pas offerte en entier non plus, retenue par un fil que l’on ne distinguait pas, qui reliait les corps à un territoire fermé où nul n’avait accès. Il n’y avait rien de marchand, rien à vendre ni à acheter. C’était présent, calme et fougueux, doux et renversant. Il y avait du désir, mais un désir fugitif comme un éclair, la beauté imposant la distance. Les corps fixés par l’objectif qui les visait semblaient supérieurs à tout. Rien ne pouvait les salir ni les écorcher. Rien ne pouvait venir les troubler. Ils étaient protégés. Protégés par la couleur rouge que les femmes portaient en couronne pour la tête, en toison pour le sexe parfois caché ou dévoilé mais sans invitation ; bruts, vrais, présents, sans gêne ni obscénité. Le rouge surgissait pour dire encore la force et la tendresse des guerrières sans armes ni fureur, droite et dressées au centre d’un espace vide qui semblait s’agrandir au fur et à mesure qu’on le détaillait. Le tableau des femmes devenait un tableau de reines. Elles appartenaient à un monde féérique où le noir à son tour devenait une couleur. L’ensemble de la scène relevait de la magie : la peau, les cheveux, les poils, le cadre sombre qui les encerclait semblaient se répondre dans un parfait équilibre, tension et relâchement s’accordant enfin. Il arrivait que quelque chose surgisse de l’image. Une chose secrète que l’on ne voyait pas, mais que l’on sentait : une vibration. Oui, cela vibrait sous le papier, de l’autre côté du cadre. Et cela tournoyait. Et cela explosait. Des milliers de petits points lumineux comme une pluie de milliers de petits soleils éclairaient en secret la scène, illuminant la photographie de l’intérieur, comme si cette dernière avait absorbé le feu pour mieux le diffuser. Brûlantes, les reines rouges et chair lançaient alors un regard qui, à chaque fois, faisait baisser nos yeux. Article de Nina Bouraoui.

http://www.richardschroeder.fr/

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15 novembre 2014

Lucien Clergue (photographe) est décédé

Lucien Clergue

Le photographe Lucien Clergue, créateur des rencontres d'Arles, la plus grande manifestation dédiée à la photo en Europe, est décédé samedi à l'âge de 80 ans, a annoncé sa fille. Lucien Clergue «s'est battu pour que la photo soit reconnue en tant qu'art en France», a souligné sa fille Anne Clergue, précisant que son père était mort d'une longue maladie.

«Il retrouve Manitas de Plata, Cocteau et Picasso au ciel», a-t-elle commenté rappelant la longue amitié entre son père et ces personnalités, notamment le guitariste légendaire décédé le 6 novembre et qu'il a découvert lors d'un festival gitan.

Auteur de 800.000 photographies et de 75 ouvrages

Lucien Clergue, célèbre pour ses nus et ses paysages de Camargue, est aussi le premier photographe entré sous la Coupole, en octobre 2007. Il est également à l'origine de la création de l'Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d'Arles en 1982. Les rencontres d'Arles -des dizaines d'expositions photographiques de la mi-juillet à la mi-septembre- créées en 1970 attirent chaque année des milliers d'amateurs et de touristes français comme étrangers.

«Je photographie la Camargue depuis 50 ans et pourtant, mes plus beaux jours, c'est quand je vais le dimanche sur la plage de Faraman et que je photographie ce qui s'y passe», déclarait en 2006, Lucien Clergue, auteur de quelque 800.000 photographies et de 75 ouvrages. Ses nus dans les vagues et ses paysages de sable sont parmi ses séries d'oeuvres les plus connues.

Voir mes précédents billets : cliquez ICI et

Quelques photos de Lucien Clergue ci-dessous

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La mort de Lucien Clergue, fondateur des Rencontres d’Arles

A Arles, le photographe Lucien Clergue a sa statue, et son personnage est même devenu un petit santon que les touristes de passage peuvent acheter. Le papi à la barbe blanche et aux discours teintés d'accent provençal, qui aimait raconter ses souvenirs avec son ami Picasso sans jamais se lasser, est la figure tutélaire des Rencontres d'Arles.

Figure majeure de la photographie en France, il est mort à 80 ans , soit dix jours après son grand ami, le guitariste gitan Manitas de Plata, dont il a lancé la carrière internationale en jouant les intermédiaires avec des producteurs américains.

Cet Arlésien pur jus, issu d'un milieu modeste et qui rêve d'abord de devenir violoniste, photographie des cadavres d'oiseaux sur les berges du Rhône. Il montre ses images, au culot, à Picasso, il n'a pas 20 ans. C'est le début d'une longue amitié et d'une belle carrière de photographe.

Ses images de taureaux morts (ses « charognes ») ou de débris sur la plage, ses nus particulièrement osés pour l'époque – il en tirera un livre célèbre, Née de la vague (1965), le rendent rapidement célèbre. Son premier livre, Corps mémorable (1957), accompagné de poèmes de Paul Eluard, d'une introduction de Jean Cocteau, et orné d'une couverture de Picasso, est un succès.

Exposé au MoMa en 1961

Sa réputation va bien au-delà des frontières : il est l'un des rarrissimes français à bénéficier d'une exposition au MoMA de New York. En 1961, le directeur du département de photographie Edward Steichen l'expose et lui achète une dizaine de photographies.

Lucien Clergue deviendra, toute sa vie, un activiste de la photographie, qu'il tente de promouvoir comme un art – une notion moquée à l'époque. C''est lui qui propose à Jean-Maurice Rouquette, conservateur du musée Réattu à Arles, de créer un département de photographie, une première en France, nourrie des dons de tous les photographes de l'époque.

Mais sa plus grande œuvre reste sans aucun doute les Rencontres d'Arles, qu'il crée en 1969 avec l'écrivain Michel Tournier et Jean-Maurice Rouquette : il transforme le festival local, dédié au départ à la musique, en des rencontres autour de la photographie et des expositions d’images dans la ville, et bientôt dans les églises. Il fait venir toutes les grandes figures de l'époque, amis et relations, venus de partout comme Ansel Adams, qui organisent des conférences et des stages pratiques sur place.

L'Arlésien donne ainsi un coup de fouet décisif à la diffusion de la culture photographique en France. Le festival, d’abord rendez-vous à la bonne franquette de copains et d'amateurs, deviendra au fil des ans une manifestation incontournable, une référence mille fois copiée à travers le monde. En 2014, le festival avait rendu hommage par une grande exposition à son fondateur à l'énergie inépuisable. Article de Claire Guillot

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15 novembre 2014

En novembre 2014 a lieu la 18è édition du Mois de la Photo à Paris.

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15 novembre 2014

Terry Richardson (photographe)

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13 novembre 2014

Ellen von Unwerth (photographe)

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10 novembre 2014

A la manière de... Helmut Newton, voici Pauline Moulettes photographiée par Nicolas Guérin

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Vu sur Instagram

Photographe :  NICOLAS GUERIN

Modèle : Pauline Moulettes : http://www.paulinemoulettes.book.fr/

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8 novembre 2014

Festival Européen de la Photo de Nu 2015

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