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Jours tranquilles à Paris
8 novembre 2014

Mario Testino (photographe)

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7 novembre 2014

Helmut Newton (photographe)

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7 novembre 2014

Guido et les femmes en argent... à découvrir

Italien installé en Californie, Guido Argentini a passé plus d’une décennie à photographier des femmes, généralement des artistes ou sportives (danseuses, gymnastes), entièrement nues et couvertes des pieds à la tête d’une peinture (un genre de maquillage plus précisément) argentée faisant ressortir en pleine lumière chaque nuance de leur corps. Le résultat en est ce livre, Argentum… Et ce texte, qu’il nous a envoyé et que nous reproduisons ici avec plaisir :

« J’ai toujours trouvé que la photographie était trop proche de la réalité. La peinture et la sculpture vous autorisent à faire un travail plus abstrait à partir du visage humain. Les aquarelles de Rodin, ses ébauches de danseurs en position érotique et dynamique, et les bronzes abstraits et polis de Brancusi sont ma plus grande source d’inspiration.

« Les déesses, symboles des femmes et de la vie, ont été complètement bannies des religions monothéistes. »

J’ai donné à chaque image un titre, le nom d’un dieu ou d’une déesse de différents cultes et religions : grecs, égyptiens, celtiques, et beaucoup d’autres. Ce livre est, une fois encore, un hommage aux femmes. Avec la montée en puissance des religions monothéistes, les rôles importants joués par les femmes dans les cultes anciens ont disparu. Les déesses, symboles des femmes, créatrices de la vie, ont été complètement bannies des religions monothéistes actuelles. En attribuant des noms de déesses à mes photographies, je rends hommage à leur beauté et leur spiritualité.

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Voir mon précédent billet sur ce photographe

Site de l'artiste en cliquant ICI

6 novembre 2014

Ellen von Unwerth (photographe)

4 novembre 2014

Ellen von Unwerth (photographe) - Pour ESQUIRE - Rihanna

@rihanna in #Esquireuk #decemberissue

A photo posted by Ellen von Unwerth (@ellenvonunwerth) on Nov 11, 2014 at 10:45am PST

#ESQUIREuk Cla$$ic Ellen to get me in the bathroom!!! @ellenvonunwerth #themartini

A photo posted by badgalriri (@badgalriri) on Nov 11, 2014 at 9:43am PST

ESQUIRE UK @ellenvonunwerth @yusefhairnyc @Tyron111 @melzy917

Ein von badgalriri (@badgalriri) gepostetes Foto am Nov 11, 2014 at 9:57 PST

#ESQUIREuk @ellenvonunwerth

Une photo publiée par badgalriri (@badgalriri) le Nov. 11, 2014 at 9:41 PST

#ESQUIREuk @ellenvonunwerth

A photo posted by badgalriri (@badgalriri) on Nov 11, 2014 at 9:41am PST

#ESQUIREuk @ellenvonunwerth

Une photo publiée par badgalriri (@badgalriri) le Nov. 11, 2014 at 9:38 PST

#ESQUIREuk #ukNavy shot by my besty #EllenVonUnwerth

Une photo publiée par badgalriri (@badgalriri) le Nov. 11, 2014 at 9:34 PST

ESQUIRE UK #COVER #ukNavy

Zdjęcie zamieszczone przez użytkownika badgalriri (@badgalriri) Wł. Lis 11, 2014 at 9:26 PST

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4 novembre 2014

Helmut Newton (photographe)

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3 novembre 2014

Martial Lenoir (photographe)

2 novembre 2014

Helmut Newton (photographe)

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Nadja Auermann | Helmut Newton [Vogue US, 1992]

2 novembre 2014

Terry Richardson (photographe)

1 novembre 2014

Ryan McGinley à la Galerie Agnes b - actuellement

Ryan McGinley

Sun & Health

28 oct.-02 déc. 2006

Paris 4e. Galerie du Jour. Agnès b   

A peine âgé de trente ans, Ryan McGinley a déjà fait l’objet d’expositions personnelles dans de prestigieuses institutions, comme le Whitney Museum et PS1 à New York. A la Galerie du jour Agnès b., le photographe américain propose une ode à la liberté placée sous le signe du voyage, de la nature et de la nudité.       

Par Raphaël

Les photographies de Ryan McGinley exposées à la galerie de la styliste agnès b. sont le résultat d'un voyage de dix semaines durant l'été 2005. Le photographe a loué un van pour traverser les États-Unis, accompagné de cinq filles et de cinq garçons. Ryan McGinley photographie l'intimité de ses amis, qu'il dirige pour obtenir ses images. Leur nudité est ainsi mise en scène dans des contextes singuliers, qu'il s'agisse d'espaces forestiers ou désertiques.

Ces photographies de corps évoluant dans la nature évoquent toute une palette de références qui englobe aussi bien l'histoire de l'art que la culture vernaculaire, du Déjeuner sur l'herbe de Manet aux photographies amateurs de naturistes des années cinquante-soixante. La proximité de Ryan McGinley avec ses sujets rappelle également les photographies de drogués et de marginaux prises par Larry Clark et Nan Goldin. Mais, loin de la noirceur et du pessimisme de Clark, Ryan McGinley propose une autre version de la nudité, qui n'est plus, cette fois, associée à la destruction physique et à la décomposition d'une nation, mais, au contraire porteuse d'espoir, de bonheur et de gaieté.

McGinley idéalise une nudité candide, adolescente, qui évoluerait dans un paradis terrestre enfin accessible. Il met en scène cette idée de manière humoristique dans Untitled (Spitting Apples), où l'on peut voir évoluer trois femmes et un homme dans un champ de pommiers, mâchant puis crachant le fruit du péché originel.

McGinley renforce, par le truchement de la lumière, l'impression de plénitude et d'insouciance que dégage ce jardin d'Eden. Ainsi, les clichés sont souvent réalisés au crépuscule, comme pour Tim (Black Eye), ou à contre-jour pour les scènes en forêt pour accentuer l'effet fantasmagorique des situations.

De même, dans Untitled (White Sands), McGinley utilise la lumière aveuglante du désert pour réduire le corps de ces amis à l'état de formes diluées et spectrales. Cette photographie pourrait faire écho, d'un point de vue visuel, à Gerry de Gus Van Sant, mais bien loin de l'angoisse vécue par les deux protagonistes du film perdus dans le désert, McGinley s'approprie la sensualité des espaces. Il serait plus judicieux de mettre ses vues du désert en relation avec Zabriskie Point de Michelangelo Antonioni, dans lequel le spectateur découvre les ébats d'une multitude de couples dans la poussière de massifs arides aux États-Unis. McGinley entretient le même rapport au corps qu'Antonioni, celui d'une nudité et d'une sexualité décomplexées et ludiques, où s'exprime la liberté morale de chacun.

Ryan McGinley célèbre, comme l'avait fait Jack Kerouac dans les années cinquante, la liberté au travers de la mystique du road trip, qui constitue ici, dans une version plus naturiste, un hommage rendu à des photographes tels que Robert Frank ou Lee Friedlander. Là encore, la déambulation de McGinley n'est pas chargée de la tension que l'on trouvait chez Frank, mais d'une joie de vivre atteinte grâce à l'acceptation de son être évoluant sans contraintes dans la diversité des paysages américains.

Ryan McGinley et ses amis constitueraient donc une sorte de pionniers ludiques en quête d'une liberté qui ne passerait plus par la conquête d'un territoire mais par celle du corps et de la sexualité. La fraîcheur presque naïve des images de McGinley ont la force d'éveiller, chez le spectateur, sensualité et envie de ballades au grand air. Nu évidemment.

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