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Jours tranquilles à Paris
26 avril 2020

Le Parisien Dimanche

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26 avril 2020

Le Journal du Dimanche (JDD)

jdd 26 avril

25 avril 2020

Vu des États-Unis - Dans les médias, la ruée pour assouvir notre besoin de bonnes nouvelles

bonnes nouvelles

THE NEW YORK TIMES (NEW YORK)

En ces temps de pandémie, jamais l’appétit pour les informations positives n’a été si grand, raconte cet article du New York Times. Un créneau de plus en plus suivi par les médias et les réseaux sociaux, pour le bonheur des lecteurs, auditeurs, spectateurs et followers.

Même si on a parfois du mal à voir au-delà de l’avalanche quotidienne de titres déprimants, il y a beaucoup de bonnes nouvelles dans le monde actuellement et beaucoup de gens qui s’y intéressent.

Les comptes Instagram dédiés aux bonnes nouvelles, par exemple @TanksGoodNews et @GoodNews_Movement, voient le nombre de leurs followers grimper en flèche depuis quelques semaines.

L’acteur et réalisateur John Krasinski a lancé à la fin de mars “une chaîne d’information spécialisée dans les bonnes nouvelles” diffusée sur YouTube et baptisée “Some Good News” [“Quelques bonnes nouvelles”]. En une semaine, elle avait dépassé 1,5 million d’abonnés et 25 millions de vues. Les recherches avec les mots “bonnes nouvelles” sur Google ont augmenté brutalement il y a un mois et ne cessent de grimper depuis.

Une histoire réjouissante par jour

“On assiste à une croissance sans précédent depuis quatre semaines”, déclare Lucia Knell, chargée des partenariats pour le site de bonnes nouvelles Upworthy. Le site a enregistré, en mars, une augmentation de 65 % de ses followers sur Instagram et de 47 % des pages vues sur le site par rapport au mois précédent. Upworthy a été fondé en 2012 dans le but de présenter des sujets positifs. À l’époque, Facebook semblait favoriser les titres positifs, qui appelaient à cliquer. Puis le réseau social a ajusté son algorithme en 2013 et le nombre de vues sur Upworthy et les autres sites de bonnes nouvelles a connu une chute spectaculaire.

Les grands médias (dont le New York Times) ont créé leurs plateformes de bonnes nouvelles au fil des ans. Les lecteurs en ont aujourd’hui plus besoin que jamais. “On a carrément une avalanche de gens qui écrivent pour dire qu’ils ont grand besoin de ces histoires ou qu’ils se sont retrouvés avec les larmes aux yeux en lisant un texte, souligne Allison Klein, qui dirige la chaîne Inspired Life du Washington Post. Ils n’arrêtent pas de nous remercier de leur montrer des choses qui ne les mettent pas au trente-sixième dessous.”

David Beard, chargé des newsletters du magazine National Geographic confie n’avoir jamais vu une telle demande pour les bonnes nouvelles. “Les gens cherchent des raisons de continuer”, ajoute-t-il. National Geographic a donc lancé deux newsletters faites de bonnes nouvelles. L’une est consacrée aux enfants et à la famille, l’autre parle de tout sauf du coronavirus et est intitulée “Your Weekly Escape” [“Votre évasion hebdomadaire”]. “Je la considère comme une appli de méditation, mais c’est du journalisme”, précise M. Beard. Ces deux newsletters “sont une réaction au bombardement d’infos terribles [que nous subissons]”.

Le Washington Post s’efforce lui aussi de satisfaire la demande. Outre les articles publiés sur Inspired Life, sa newsletter de bonnes nouvelles baptisée “The Optimist” (et développée par M. Beard quand il faisait partie du journal) est devenue bihebdomadaire, et il a créé The Daily Break [“La Pause quotidienne”], où on peut lire une histoire réjouissante chaque jour.

Succès fou sur Instagram

Les bonnes nouvelles sont également une manne pour les médias indépendants. Lori Lakin Hutcherson, fondatrice et rédactrice en chef de Good Black News, souligne que les articles publiés sur son site se “répandent comme une traînée de poudre” depuis peu. “Rien qu’en voyant le nombre de partages et de clics, on voit que ces sujets sont dix fois plus appréciés que les sujets normaux.” Good Black News attire, depuis toujours, un public de lecteurs noirs, mais le site connaît depuis deux mois un afflux d’attention en dehors de son public habituel.

Pour Branden Harvey, le fondateur de Good Good Good, les personnes qui lisent ces sujets ne cherchent pas nécessairement à échapper à l’actualité. “Ce n’est pas qu’elles veulent simplement penser à autre chose qu’au Covid ; elles veulent avoir des raisons d’espérer”, explique-t-il.

“Ce n’est pas que les gens ne veulent pas d’informations sur le coronavirus, renchérit Mme Lakin Hutcherson. C’est juste qu’ils veulent des infos plus positives ou qui montrent des gens luttant ensemble, et qui expliquent comment chacun peut aider.”

De même que Facebook a dopé les bonnes nouvelles au début des années 2010, Instagram est devenu l’espace où les histoires positives prolifèrent. Les bonnes nouvelles se répandent sur les comptes de mèmes populaires depuis plusieurs semaines et les administrateurs de ces comptes ont constitué un groupe pour échanger sur des sujets positifs.

Gare aux infox positives

George Resch, une personnalité de l’univers des mèmes sur Instagram, connu en ligne sous le nom de @Tank. Sinatra, a créé un compte de diffusion de bonnes nouvelles en 2017 après l’ouragan Harvey. Il publie sur diverses plateformes, Twitter et Facebook entre autres, mais c’est sur Instagram que ses posts font les meilleurs résultats. “Je n’ai jamais vu une telle croissance sur ma page depuis la première année”, confie-t-il.

L’équipe derrière le World Record Egg [une simple photo d’œuf devenue l’image la plus likée sur Instagram] a récemment lancé, toujours sur Instagram, un compte de bonnes nouvelles intitulé “@Sunny_Side_News”. Celui-ci a cumulé plus de 162 000 followers en une semaine sans la moindre promotion.

Les comptes de bonnes nouvelles les plus populaires s’attachent à présenter des articles en rapport avec le coronavirus qui ont un message positif. Alissa Khan-Whelan, une des fondateurs de @Sunny_Side_News, réfléchit soigneusement à la présentation des sujets pour éviter aux lecteurs d’être stressés et pour les encourager à partager. “On s’efforce de ne pas employer un vocabulaire négatif, explique-t-elle. L’autre jour, j’aurais pu employer le mot ‘mort’ dans le titre mais je me suis dit : ‘Est-ce que je veux que les gens tombent sur ce mot en faisant défiler la page ?’ J’ai donc employé ‘vies perdues’.” Il faut cependant préciser que les infos présentées de façon trop positives risquent aussi de déplaire aux lecteurs. “Il y a une limite, déclare M. Resch. Il ne faut pas avoir l’air moralisateur ou sentimental.”

Les infos agréables les plus partagées sont souvent sans fondement. National Geographic s’efforce de rectifier le tir. Le tweet annonçant que les cygnes revenaient dans les canaux de Venise a été retweeté des centaines de milliers de fois mais s’est révélé faux après enquête. Et quand une vidéo d’un orang-outang se lavant les mains a commencé à se répandre sur les réseaux sociaux en pressant les spectateurs de “faire comme Sandra”, Natasha Daly [de National Geographic] a informé les lecteurs que la vidéo était authentique mais n’avait rien à voir avec des mesures de santé publique puisqu’elle avait été tournée en novembre 2019. “Pour que ces histoires aient un pouvoir vraiment durable, il faut qu’elles soient le fruit d’un travail de journalisme rigoureux, estime M. Klein, du Washington Post. On ne se contente pas de pêcher une vidéo ou un tweet cool sur le Net.”

Les médias non traditionnels comme @TanksGoodNews et @Sunny_Side_News vérifient eux aussi les articles avant publication. “C’est une énorme responsabilité de partager des infos sur une plateforme. Nous sommes donc très stricts avec nos sources et nous vérifions tout”, souligne Mme Khan-Whelan.

Kristi Carter, la fondatrice et directrice de Global Positive News Network, assure que son site ne présente que des informations provenant de sources de bonne réputation. La société s’est également lancée dans les contenus originaux, non liés à l’actualité, par exemple des entretiens avec des associations et des start-up qui font bouger les lignes. Mme Carter projette de lancer ce mois-ci un podcast où elle demandera à des actrices et des entrepreneurs comment rester positif pendant la pandémie.

Ces nouveaux médias utilisent souvent des métadonnées pour éviter les annonces d’articles tragiques. Et les marques qui font de la publicité sur les sites semblent désormais faire de même, elles font appel à des logiciels qui empêchent leurs publicités d’apparaître à côté d’informations relatives au coronavirus.

Les bonnes nouvelles devraient théoriquement offrir un espace sûr aux marques, mais certains sites constatent malgré tout une baisse de la publicité. “Nos annonceurs ne savent pas trop ce qui va se passer dans un mois ou deux, alors ils ne lâchent pas leur argent en ce moment, confie M. Harvey, de Good Good Good. Il y a beaucoup moins de marques qui sont prêtes à appuyer sur la détente.”

Penser à autre chose

Les comptes Instagram de bonnes nouvelles ne sont pas encore payants malgré leur popularité. C’est pour certains une question de principe. “Je n’ai pas gagné un sou”, déclare Michelle Figueroa, de @GoodNews_Movement.

“Je ne fais pas payer, confie Mauro Gatti, le fondateur de @The_Happy_Broadcast. Je refuse 100 % des requêtes parce que je veux que le site reste concentré sur son objectif : l’amélioration de la santé mentale.”

Le succès des bonnes nouvelles n’est pas près de ralentir, selon Mme Klein. Il y a toujours des gens isolés, stressés et en deuil dans tout le pays. “Les bonnes nouvelles circulent en grande partie grâce aux réseaux sociaux, surtout en ce moment, alors que tout le monde est coincé à la maison, explique-t-elle. Avant, les gens ne s’arrêtaient peut-être pas sur les titres de bonnes nouvelles quand ils déroulaient leur fil d’actualité. Désormais, ils cliquent dessus.”

“Cette pandémie affecte la vie des gens de façons très différentes, conclut Mme Lakin Hutcherson, mais il y a une chose que nous avons tous en commun : le besoin de penser à autre chose.”

Taylor Lorenz

24 avril 2020

Libération

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24 avril 2020

Le Parisien

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23 avril 2020

Le Parisien : L'ÉDITO de Didier Micoine - Compte à rebours

Un déconfinement à la carte, en quelque sorte, avec cette date devenue emblématique du 11 mai, mais des applications qui pourraient être adaptées et différenciées selon les régions, en concertation avec les élus locaux. C’est la piste aujourd’hui privilégiée par Emmanuel Macron, parfaite illustration de son fameux en même temps. Le compte à rebours est enclenché pour la mise en œuvre de ce chantier à hauts risques et sacrément complexe. Alors que les ministres remettaient ce mercredi leur copie en vue du plan global qui doit être annoncé la semaine prochaine par Edouard Philippe, le chef de l’Etat est bel et bien à la manœuvre. Ce mercredi après midi, il était sur le terrain, dans le Finistère, pour échanger avec des agriculteurs et visiter un supermarché de Saint-Pol-de-Léon. Ce jeudi, il dialoguera en visioconférence avec des maires, et pas des moindres : François Baroin, Anne Hidalgo, Gérard Collomb, François Bayrou, Jean-Luc Moudenc, Jean-Claude Gaudin… A ce stade, outre la sempiternelle question des masques ou des tests et le casse-tête des écoles, il reste beaucoup d’inconnues, comme les conditions de circulation entre les régions, ou l’épineuse réouverture des cafés et restaurants. Sur ce point, la pression est forte pour que le président, qui s’entretiendra vendredi avec les professionnels du secteur, annonce des mesures. Mais Macron a tout intérêt à se montrer prudent. Le bilan de la pandémie, notamment en Ile-de-France, reste élevé et des estimations de l’Institut Pasteur indiquent que seuls 6 % des Français devraient avoir été infectés par le virus le 11 mai. C’est peu, et très insuffisant pour éviter le risque d’une deuxième vague épidémique.         

22 avril 2020

Les Inrockuptibles - hommage à Christophe

inrocks christophe

22 avril 2020

Le Monde daté du 22 avril

le monde 22 avril

20 avril 2020

Libération de ce 20 avril 2020

libé 20 avril

19 avril 2020

JDD de ce 19 avril

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