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Jours tranquilles à Paris
7 décembre 2016

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6 décembre 2016

VOGUE est paru

4 décembre 2016

La une du Parisien de ce matin - « Compenser la brutalité du monde par de la générosité »

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Ronan Chastellier, sociologue, maître de conférences à Sciences-Po Paris

Observateur avisé de nos modes de consommation, Ronan Chastellier, sociologue, qui enseigne à Sciences-Po Paris, constate que l’impact des attentats de novembre 2015, ainsi que les images de Syrie, des migrants, ont modifié nos comportements. La générosité, la profondeur et la solidarité seront selon lui les marqueurs de ce Noël post-attentats.

Qu’est-ce qui, selon vous, a changé entre Noël 2015 et 2016 ?

Ronan Chastellier. Les gens ont plus besoin cette année de petites attentions, c’est un besoin post-traumatique naturel. Il est donc possible que, sous le sapin, il y ait quelques exagérations, quelques démonstrations inédites d’amour, car dans le contexte géopolitique incertain, nous sommes en position d’excès en même temps qu’en situation de régression vers le cocon protecteur. Le choix des cadeaux devrait exprimer ce besoin de compenser la brutalité du monde par de la générosité. Le fait que les Français s’apprêtent à consacrer au réveillon plus de 600 € dans un contexte social difficile en est une preuve.

Cela va-t-il modifier les arbitrages dans le choix des cadeaux ?

Evidemment. Après les attentats, nous avons un fort besoin de contenus émotionnels. Tout ce qui crée du lien devrait trouver sa place au pied du sapin. En premier lieu, les smartphones, créateurs par excellence de liens entre les gens. Et puis, cette année, il y a aussi un fort besoin de profondeur, de compréhension. Les ventes de livres comme « le Dictionnaire nostalgique de la politesse » ou sur l’islam montrent bien cette inquiétude des Français et leur volonté de comprendre. Et puis, les livres, c’est l’occasion d’aborder autour de la table du réveillon des sujets sérieux, à l’image du contexte, mais peu clivants. Sauf, en cette période de primaires, à offrir un livre politique… Noël sera donc probablement plus culturel.

Le Français de 2016 sera donc plus généreux ?

Oui, le souci de l’autre qu’ont tout particulièrement les Français cette année se traduit déjà par l’importance des dons accordés aux associations humanitaires. Les gens ont vu tellement d’images terribles, qu’ils se disent : « Ça peut m’arriver. » Et ça, ça desserre le porte-monnaie. Mais il faudra penser aussi aux 364 autres jours de l’année…

Propos recueillis par  Daniel Rosenweg

4 décembre 2016

A propos de David Hamilton (suicidé il y a une semaine)

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Le photographe anglais David Hamilton, retrouvé mort à son domicile parisien vendredi 25 novembre à l'âge 83 ans, nous avait raconté sa vie.

Paris Match. A vous voir aussi élégant, on se dit que vous êtes forcément issu d’une excellente famille anglaise…

David Hamilton. Vous me flattez ! Je suis bien né à Londres, mais je n’ai jamais connu mon père, disparu lorsque j’avais 6 mois. J’ai donc été élevé dans un premier temps par ma mère. Lorsque j’ai eu 7 ans, à cause des bombardements, Churchill a fait évacuer tous les enfants de Londres. Je me suis retrouvé à la gare avec une pancarte autour du cou. La femme d’un châtelain du Dorset s’y trouvait et c’est moi qu’elle a choisi parmi des centaines d’enfants. De 7 à 12 ans, j’ai donc grandi dans leur château où je menais la vie de Tom Sawyer. Une expérience qui m’a changé et où j’ai découvert la beauté extraordinaire de la campagne anglaise.

Le goût de la photo vous est-il venu très tôt ?

Non, il ne faut pas oublier que je suis ­architecte de formation ! En 1959, je me baladais rue de Rivoli lorsque Peter Knapp m’a ­interpellé : “Hey boy ! Tu veux travailler avec moi ?” Il venait d’entrer comme directeur artistique à “Elle” et m’a fait ­débuter comme maquettiste. En 1960, je suis ­retourné à Londres pour prendre la direction artistique du magazine “Queen”. Jusqu’à ce que le Printemps me propose à son tour de ­devenir son directeur artistique. Je suis donc revenu à Paris, mais j’ai été viré au bout de deux ans ! Ils me ­jugeaient trop original. Je ne l’ai jamais regretté car, avec ­l’argent gagné, j’ai pu m’acheter ma propriété située dans les remparts de Ramatuelle, où je vis ­encore aujourd’hui six mois sur douze. Je n’ai commencé la photo qu’à 33 ans…

Aviez-vous acquis une formation pour cela ?

Non, aucune. Je n’avais pas – et c’est encore vrai aujourd’hui – de connaissances techniques. Parce que je n’ai jamais su éclairer, je n’ai pas fait une seule photo en studio. C’est la raison pour laquelle j’ai toujours travaillé à la lumière du jour. On a beaucoup parlé du “flou hamiltonien”, certains ont même prétendu que je soufflais sur l’objectif pour donner ce fameux flou à mes photos ! Il faut juste prendre la photo au bon moment, généralement au coucher du soleil, quand la lumière est la plus douce.

Quel a été l’événement déclencheur de votre notoriété ?

En 1969, je venais de traduire en photos “Suzanne” de Leonard Cohen pour le magazine “Twen”. Et là, l’explosion : tout le monde me réclame des photos dans ce style ! Je me suis mis à photographier des jeunes filles, dont la moyenne d’âge était de 15 ans. L’âge de l’innocence, alors que nous sommes maintenant dans celui de la vulgarité. Nous étions trois, à l’époque, à traiter le même thème : Nabokov en littérature, Balthus en peinture et moi en photographie. Pour mes images, je me suis inspiré de la peinture de la Renaissance, des préraphaélites, de Degas… Ce travail-là, j’ai pu le faire en toute quiétude dans les années 1970. Aujourd’hui, ce ­serait impossible. Photographier la nudité d’une très jeune fille est devenu de nos jours un tabou absolu ! Moi, je n’étais qu’à la recherche de la candeur d’un paradis perdu. Il n’y avait rien de sexuel là-dedans.

"Jusqu’à 75 ans, j’ai toujours vécu avec quelqu’un. Aujourd’hui, je vis  comme un moine défroqué" David Hamilton

Où trouviez-vous ces jeunes filles ?

Exclusivement en Scandinavie, aux Pays-Bas et dans le nord de l’Allemagne. C’étaient de vraies blondes aux yeux bleus qui portaient encore en elles une innocence que d’autres jeunes filles de nationalités différentes, au même âge, avaient déjà perdue. Pour chacune, j’avais l’autorisation écrite des parents et lorsque je les emmenais autour du monde, des Maldives à Hawaii, je tenais le rôle du père de famille ! Le règlement était très strict : interdiction d’aller en boîte de nuit, de se maquiller, d’avoir un petit copain…

Ne tombiez-vous jamais amoureux de vos modèles ?

J’étais amoureux de la beauté et de l’innocence, c’est tout. Il y avait beaucoup de nostalgie dans mon travail, la quête perpétuelle d’un monde très pur qui n’existait plus. Cela dit, c’est vrai que j’ai toujours été un grand séducteur.

Le nu est indémodable

Comment vivez-vous désormais ?

Jusqu’à 75 ans, j’ai toujours vécu avec quelqu’un. Aujourd’hui, je vis comme un moine défroqué. Je ne mange que le midi, toujours dans le même restaurant, et ne dîne pas le soir, à l’exception d’une soupe. C’est ma seule vertu. Il n’y a rien à manger chez moi, vous n’y trouverez que de la vodka, du rhum et des cigares ! Je passe l’essentiel de la journée à travailler sur mes archives, souvent à raison de huit heures par jour.

On vous imagine d’une grande aisance financière…

Ne croyez pas cela. Je n’ai jamais gagné beaucoup d’argent, je ne percevais que 10 % de droits d’auteur. Comme je n’ai jamais été doué pour les affaires, je n’ai jamais trouvé le bon agent ni la bonne galerie. J’ai eu, disons, vingt-cinq années magnifiques sur le plan professionnel, et cela a commencé à chuter au milieu des années 1990 à cause de cette obsession de la pédophilie. Tout s’est rigidifié et mon image a été écornée, ce qui m’a beaucoup blessé.

Que pensez-vous de la photo d’aujourd’hui ?

Tout était déjà dit en 1920. Je me sens très proche de Diane Arbus, depuis longtemps disparue, et actuellement de Sally Mann, qui ne photographie que ses enfants d’une manière très tendre et intimiste. Ce qui n’a pas empêché l’Amérique, lorsque sa fille a eu 12 ans, de lui demander de cesser de la photographier ! 

Si vous aviez une fille, la laisseriez-vous poser dénudée ?

Ah non ! Comme tous les pères, je serais là avec un fusil !

Source : Paris Match

David-Hamilton-un-charme-flou-!

http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/exclu_-_catherine_breillat_sa_verite_sur_david_hamilton_380086

http://www.francetvinfo.fr/societe/qui-etait-david-hamilton-photographe-de-jeunes-filles-en-fleurs-accuse-de-viols-par-d-anciens-modeles_1942927.html

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20161129.OBS1898/affaire-david-hamilton-40-ans-de-silence.html

http://next.liberation.fr/arts/2016/11/27/david-hamilton-le-voile-tombe_1531278

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3 décembre 2016

Isabelle Adjani est en couverture de Paris Match - Photo : Jean Daniel Lorieux

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27 novembre 2016

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24 novembre 2016

Presse : la une de Direct Matin de demain matin (vendredi 25 novembre)

23 novembre 2016

Paris Match de cette semaine

Notre couverture cette semaine - This week's cover

Une photo publiée par Paris Match (@parismatch_magazine) le 23 Nov. 2016 à 5h53 PST

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