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Jours tranquilles à Paris

14 mai 2017

L’ancienne prof de français devient Première dame

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Sa rencontre avec Emmanuel Macron avait, déjà, été un coup de tonnerre dans sa vie tranquille et anonyme de prof, mariée à un banquier et mère de trois ados. Se doutait-elle, Brigitte Auzière, qu’elle l’emmènerait à l’Élysée, comme femme de Président ?

Amiens, 1993. Elle a bientôt 40 ans, lui 15. Brigitte Auzière, mariée à un banquier, mère de trois ados, enseigne le français et le théâtre au lycée la Providence. Emmanuel Macron est un élève brillant, déjà singulier par l’agilité de son intelligence et l’intensité de ses échanges avec les autres. L’amour les saisit.« J’ai senti que je glissais, lui aussi » , confie-telle à Paris Match en avril 2016. Mais il faudra des années pour imposer ce couple, et sans doute bien des déchirures, familiales notamment, sur lesquelles elle est restée,« par pudeur » , très discrète. Des déchirures et des regards de biais dans les rues de la capitale picarde. Violence du conformisme. Car ses parents sont des notables. La famille de Brigitte est connue pour ses macarons : la chocolaterie Trogneux est une institution depuis 1872.« Brigitte, c’est elle, la vraie transgressive » , dit Emmanuel Macron (1) .Quand ils se marient en 2007 au Touquet (Pas-de-Calais), où cette benjamine d’une fratrie de six enfants a hérité de la villa Monejan, Emmanuel remercie ses amis, de l’Ena notamment, de les avoir accueillis comme ils étaient, ce couple« pas tout à fait normal, même si, préciset-il,je n’aime pas trop ce mot » (2) .

« C’est elle, la vraie transgressive »

« Ils renversent l’image traditionnelle du couple, encore prégnante dans la société, qui veut que l’homme épouse une femme plus jeune que lui, en âge de lui donner des héritiers, à qui il pourra transmettre son patrimoine », dit Mariette Sineau, politologue spécialiste des questions de genre. Dans sa vie privée – comme lui le revendique en politique –, le couple Macron casse les codes. Libre. Casser les codes ? Pas tout à fait. Dès avril 2016, Brigitte et Emmanuel Macron se montrent à la une des magazines people. Cinq « unes » de Paris Match , dix de VSD … En pantalon cuir slim, en robe courte ou en maillot, elle affiche sa ligne fine, son teint hâlé, ses jambes interminables, sa blondeur au carré. Les vieilles recettes de la vieille politique, pestent ses opposants. Une manière de faire campagne jusque« dans les salons de coiffure » , justifie une proche. People, ils le sont aussi par leurs fréquentations : Fabrice Luchini, François Berléand, Stéphane Bern, Line Renaud… Férue d’auteurs classiques, Baudelaire, Beaumarchais, Molière, et, en tête, Flaubert, Brigitte Macron est une femme que l’on juge partout« sympathique » .« Très agréable, posée, ouverte ,confiait une députée.Et toujours bienveillante. » Spontanée, voire« candide » , pour certains. Elle a aussi de l’humour, s’inquiétant de la« gueule » qu’elle aura dans cinq ans pour justifier la nécessité qu’« Emmanuel » l’emporte en 2017. Laurent Poupart, directeur du lycée jésuite Saint-Louis-de-Gonzague 1953 Naissance le 13 avril à Amiens (Somme) 1974 Mariage avec AndréLouis Auzière 1975 Naissance de son premier enfant, deux autres suivront en 1977 et 1984 2006 Divorce 2007 Mariage avec Emmanuel Macron 2007 Enseigne au lycée SaintLouis-de-Gonzague, à Paris 2015 En disponibilité de l’Éducation nationale dans le XVIe à Paris, où elle a enseigné de 2007 à 2015, se souvenait, en 2015, dans L’ Express , d’une« prof exceptionnelle. Une femme d’une culture inouïe, joyeuse […], attachée à obtenir de chaque élève le meilleur de lui-même. Un tourbillon ! Jamais blasée, jamais dans la routine ! » En campagne,« Bibi » comme disent les intimes, ne participe pas aux comités politiques, mais accompagne, partout, son mari candidat, surveillant son agenda.« Laissez-le souffler », suggère-t-elle à ses lieutenants. Certains s’en irritent.« Mais où est Brigitte ? » demande, de son côté, Macron. Elle relit ses discours, les critique :« Trop long ! » (2) Débriefe chaque soir ce qu’elle a entendu. Ce qu’on est venu lui dire. Car dans la frénésie de la campagne, des proches ont compris que mieux vaut passer par elle pour l’approcher, lui. Un couple« fusionnel » , selon Jacques Attali. Brigitte ? Sa «part non négociable » , répète Emmanuel. Ils sont main dans la main, au propre comme au figuré. Elle est son unique coup de foudre, le seul amour qu’on lui connaisse.« Emmanuel n’était pas du tout quelqu’un dont parlaient les filles, parce qu’Emmanuel était avec Brigitte , se souvient une condisciple de l’Ena.Elle venait le rejoindre le vendredi en fin de journée, pour partager un verre avec les autres étudiants. Avenante, naturelle. » Et adorée des amis.

« Elle aura une existence, une voix »

Le couple se retrouve régulièrement au Touquet, avec les trois enfants (et sept petits-enfants) que Brigitte a eus de son premier mari, André-Louis Auzière, ses« enfants de cœur » , à lui. Sébastien, Laurence et Tiphaine, respectivement ingénieur, cardiologue, et avocate. Une famille« recomposée » ordinaire, dit Tiphaine, qui s’est engagée dans la campagne de son beau-père, au Touquet. Quelle femme de Président sera Brigitte Macron, qui, en juin 2015, s’est mise en disponibilité de l’Éducation nationale pour accompagner son mari ?« Elle aura une existence, une voix, un regard » , a dit Emmanuel Macron, un« rôle public » , non rémunéré. Un rôle politique ?« Cela me paraît difficile, prévient Mariette Sineau.La « Première dame » n’a aucune existence dans la Constitution. En démocratie, on élit un individu, et non un couple. » Difficile, en réalité, de sortir d’un rôle traditionnel, de représentation. Et cantonné aux sujets liés à l’éducation, l’humanitaire… Beaucoup n’ont pas été heureuses à l’Élysée, elle le sait. Leur couple d’amoureux y sera mis à l’épreuve. À 64 ans, un nouveau chapitre du destin insolite de Brigitte Macron s’ouvre aujourd’hui.

Carine JANIN.

 

(1)   « Emmanuel Macron. Un jeune homme si parfait » , Anne Fulda, 288 pages, 15,90 €. (2) « La stratégie du météore » , documentaire de Pierre Hurel.

 

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14 mai 2017

François Hollande => Emmanuel Macron

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14 mai 2017

Des photos dans le rétro

Par Jean-Michel Normand

Sous l’œil des grands photographes, l’automobile devient objet de désir et d’histoires. A découvrir à la Fondation Cartier jusqu’au 24 septembre.

Autophoto n’est pas une exposition sur l’automobile. C’est une exposition sur l’automobile vue à travers le prisme de la photographie, et l’on en sort avec une sorte de vertige légèrement euphorique.

La voiture a profondément marqué le XXe siècle et cette manifestation, organisée jusqu’au 24 septembre à Paris à la Fondation Cartier pour l’art contemporain, en livre une vision foisonnante.

Dès les années 1900, le premier défi lancé aux photographes est technique : capturer le mouvement de cet engin qui file à des allures parfaitement inusitées. Saisie en 1912 lors du Grand Prix de Dieppe, la photo d’une Delage fonçant vers la ligne d’arrivée est coupée en deux et sa roue arrière déformée par la vitesse. Son auteur, Jacques Henri Lartigue, la considérera comme ratée avant qu’elle ne devienne un classique de la photographie automobile.

Elle prend la pose

En s’installant dans l’imaginaire collectif, la voiture s’impose comme un objet essentiel de statut social. Elle prend la pose, tout comme ses heureux propriétaires, qui n’ont peut-être pas tout à fait conscience qu’ils mettent en valeur l’objet de leur désir plutôt que le contraire.

Une série de clichés réalisés en studio dans les années 1950 montre des Chinois posant dans des voitures de carton-pâte, seul moyen de caresser le rêve d’accéder à l’automobile. Ironie du sort, aujourd’hui, la Chine immatricule plus de 25 millions de véhicules chaque année et est devenue le premier marché mondial.

L’exposition entraîne le visiteur vers des rivages plus décalés, comme cette photo de mariage fournie par les services de police car déclenchée à dessein par le photographe Jeff Guess et sa femme, flashés le jour de leur mariage pied au plancher devant un radar. Ou ces conducteurs tuant l’ennui au feu rouge, ces gros plans sur des voitures réparées à la va-vite ou la poésie un peu malsaine des clichés d’accidents de la route accumulés par un gendarme suisse tout au long de sa carrière, de tôles froissées en très gros plan.

Une petite sociologie personnelle

Lee Friedlander, inlassable portraitiste de l’Amérique, se sert lui de la voiture pour traduire le paysage contemporain façon kaléidoscope : il photographie depuis l’intérieur de l’habitacle d’une automobile, avec la double vision simultanée qu’offrent le pare-brise et le rétroviseur.

Andrew Bush, de son côté, a installé son appareil sur la vitre de sa voiture afin d’alimenter sa petite sociologie personnelle, s’interrogeant sur ce qu’un véhicule dit de celui ou de celle qui la conduit. Pour lui, « on impose au conducteur et aux passagers des histoires nées de notre propre vécu et de notre besoin de donner un sens au monde ».

Alejandro Cartagena a choisi un autre angle de vue. Il s’est posté sur une passerelle qui enjambe une route à grande circulation, au Mexique, pour photographier à la verticale le chargement – des hommes entassés dans la benne, au milieu de marchandises – des pick-up de passage.

Les dictatures, aussi, ont leur culture automobile. Fernando Gutiérrez aligne les photographies nocturnes et un brin lugubres de Ford Falcon abandonnées à travers l’Argentine. Une façon de rappeler que c’était ce modèle qu’utilisaient les forces de sécurité et les groupes paramilitaires dans les années 1976-1983. Une voiture qui reste comme l’un des symboles de la dictature militaire.

D’autres images, issues de reconstitutions organisées par la police est-allemande, racontent l’arrestation de dissidents ayant tenté de fuir la RDA cachés à l’arrière d’une voiture. Des photos essentiellement prises pour l’exemple et diffusées à des fins de dissuasion.

Autophoto, de 1900 à nos jours, rassemble plus de 500 œuvres de 100 photographes. L’exposition se tient à la Fondation Cartier pour l’art contemporain (261, boulevard Raspail, Paris 14e) jusqu’au 24 septembre. Entrée : 10,50 €. Tarif réduit : 7 €. « Autophoto », éd. Xavier Barral/Fondation Cartier, sous la direction de Xavier Barral et Philippe Séclier, 464 pages, 600 photographies. 49 €.

14 mai 2017

Milo Moiré

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14 mai 2017

Laetitia Casta

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14 mai 2017

La passation des pouvoirs, une journée qui s’appuie sur l’usage et le protocole

Ce matin, à 10 heures, François Hollande recevra Emmanuel Macron, son dernier invité au palais de l’Elysée, avant de lui céder sa place.

Le rendez-vous a été fixé dimanche 14 mai à 10 heures. Sauf imprévu, à cette heure-là, Emmanuel Macron pénétrera dans la cour d’honneur de l’Elysée. Un tapis rouge d’une soixantaine de mètres, bordé par un détachement de la garde républicaine, le conduira jusqu’au perron du palais présidentiel. Là, François Hollande recevra son ancien ministre de l’économie devenu son successeur, selon un protocole élyséen qui s’appuie à la fois sur l’usage et sur des règles strictes.

Le président de la République sortant et le chef de l’Etat nouvellement élu s’entretiendront une demi-heure dans le bureau présidentiel. C’est théoriquement lors de cet entretien qu’Emmanuel Macron recevra les codes nucléaires. Puis, François Hollande quittera les lieux, achevant ainsi un quinquennat au bilan mitigé, qui débouche sur une recomposition politique inédite sous la Ve République. « Je me suis préparé. C’est plus facile pour moi de transmettre les pouvoirs à un ancien conseiller, un ancien ministre, qu’à un adversaire politique. Il n’y aura pas le sentiment d’être dépossédé. Et puis je n’ai pas été candidat. Je n’ai pas été battu. Ça change tout », a déjà commenté le président sortant. François Hollande sera raccompagné jusqu’à sa voiture, un égard que le socialiste n’avait pas eu pour Nicolas Sarkozy en 2012 – ce qu’il regrettera ensuite –, puis le nouveau chef de l’Etat commencera une longue journée d’obligations protocolaires.

Commencera alors la cérémonie d’investiture, dans la salle des fêtes de l’Elysée, selon un déroulement assez strict. Elle s’ouvrira par la proclamation officielle des résultats de l’élection présidentielle par le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, suivie de la signature par Emmanuel Macron du procès-verbal d’investiture.

Le nouveau chef de l’Etat se verra ensuite remettre le grand collier d’honneur de grand maître de l’ordre de la Légion d’honneur par le grand chancelier, avant de prononcer son discours d’investiture. L’allocution du nouveau président devrait être courte, une dizaine de minutes. Les honneurs militaires seront rendus par la garde républicaine dans le parc de l’Elysée à celui qui devient aussi ce même jour le chef des armées. Vingt et un coups de canon seront tirés sur la place des Invalides.

Brigitte, ses enfants et des prix Nobel

Selon ses proches, M. Macron veut une cérémonie d’installation « très simple », « réservée ». Les invités devraient être peu nombreux : Brigitte Macron et ses enfants, les Prix Nobel français, les représentants des syndicats et du patronat, quelques responsables politiques proches, comme Richard Ferrand, le secrétaire général du mouvement La République en marche.

Puis le huitième président de la Ve République, après avoir salué ses invités, quittera l’Elysée en voiture, escorté par la garde républicaine, pour se rendre sur l’avenue des Champs-Elysées, jusqu’à l’arc de triomphe de l’Etoile, où il déposera une gerbe sur la tombe du Soldat inconnu. Le chef de l’Etat pourrait être déposé en haut de l’avenue et finir le chemin seul, à pied, dans une mise en scène proche de celle du Louvre, lorsqu’il avait cheminé entre les pyramides de verre au son de l’Hymne à la joie, le 7 mai. Certains chefs d’Etat ont choisi de rendre des hommages supplémentaires, tel François Mitterrand, qui se rendit en 1981 au Panthéon, une rose à la main.

Emmanuel Macron sera ensuite reçu à l’hôtel de ville de Paris, a confirmé le cabinet de la maire, Anne Hidalgo. Le protocole républicain prévoit que le président élu rende cette visite officielle, mais elle n’a pas forcément lieu le même jour que la passation de pouvoirs. En 2007, Nicolas Sarkozy s’était rendu à l’hôtel de ville une dizaine de jours après son entrée en fonctions.

En 2012, c’est à l’issue de cette cérémonie que François Hollande avait dévoilé le nom de son premier ministre. Ce qu’Emmanuel Macron semble également avoir l’intention de faire, puisque Richard Ferrand a redit le 7 mai que M. Macron annoncerait le nom du chef de son gouvernement « aussitôt installé », soit une semaine après son élection.

Hollande au siège du PS

Si les grandes lignes de cette journée particulière sont connues, des détails font encore l’objet de discussions entre les équipes de communication qui entourent le nouveau président et le secrétariat général de l’Elysée.

Quel rôle jouera Brigitte Macron, la « part non négociable » d’Emmanuel Macron ? Arrivera-t-elle au côté de son époux, ou un peu plus tôt, avec les invités ? La place de la compagne et de la famille du président varie selon les quinquennats, puisqu’aucun statut officiel de « première dame » n’existe en France — un état de fait qu’Emmanuel Macron a déclaré vouloir changer, le 27 avril sur TF1.

De son côté, François Hollande se rendra après son départ de l’Elysée au siège du Parti socialiste, rue de Solférino, comme François Mitterrand l’avait fait, en mai 1995. Il y a vingt-deux ans, les socialistes avaient offert une Twingo au président sortant, qu’il avait donnée à sa fille Mazarine.

14 mai 2017

Andy Warhol

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14 mai 2017

Street Art à Chartres

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13 mai 2017

Le Portugal remporte le concours de l’Eurovision pour la première fois

Le crooner portugais Salvador Sobral, en attente d’une greffe de cœur, succède à la chanteuse ukrainienne Jamala. La Française Alma se classe en 12e

C’est une première pour le Portugal. Son représentant a remporté le 62e concours de l’Eurovision dans la nuit de samedi 13 à dimanche 14 mai à Kiev, en devançant la Bulgarie et la Moldavie. Salvador Sobral, crooner de 27 ans en attente d’une greffe de cœur en raison d’une sévère insuffisance cardiaque, a ému les millions de téléspectateurs du show musical européen avec son mélancolique morceau jazzy « Amar Pelos Dois » (« Aimer pour deux »).

« C’est une victoire pour la musique, pour les gens qui font de la musique, qui veut vraiment dire quelque chose », a réagi le jeune artiste aux longs cheveux noirs et à la barbe clairsemée. « La musique, ce n’est pas un feu d’artifices, ce sont des sentiments, essayons de changer cela et de revenir à la musique car c’est ce qui compte. »

Le Portugal n’avait jamais dépassé la sixième place. « Quand nous sommes très bons, nous sommes les meilleurs parmi les meilleurs. Félicitations à Salvador Sobral », a écrit le président Marcelo Rebelo de Sousa, dans un message adressé au vocaliste de 27 ans.

Le pays succède à l’Ukraine, arrivée première en 2016 à l’issue d’un duel très politique avec la Russie, grâce à la chanteuse Jamala et sa ballade évoquant les persécutions subies à l’époque soviétique par les Tatars de Crimée, péninsule ukrainienne annexée par la Russie en 2014.

Sans perturber les paillettes de ce monument dédié depuis plus de soixante ans au glamour et au kitsch, la mort de quatre civils près de la ligne de front a contraint le président ukrainien à annuler sa venue à la fête. Petro Porochenko a malgré tout rappelé que le concours représentait un « événement très important », qui devait offrir au monde un autre visage de son pays meurtri par trois ans d’une guerre qui a fait plus de 10 000 morts.

La candidate russe interdite d’entrée

Le Portugal a émergé dans les toutes dernières heures comme le chouchou des parieurs pour remporter la compétition. Il a éclipsé l’autre grand favori, l’Italien Francesco Gabbani, arrivé à une décevante sixième place alors qu’il avait séduit les bookmakers avec son entraînant « Occidentali’s karma », interprété à côté d’un danseur déguisé en gorille, devenu la mascotte de nombreux fans.

Le candidat de la Bulgarie Kristian Kostov, âgé de seulement 17 ans, a failli créer la surprise en arrivant deuxième. Né à Moscou et ayant participé à des télé-crochets russes, il s’était lui aussi produit en Crimée depuis l’annexion, mais il avait été autorisé à concourir car il n’avait alors que 14 ans.

Ouvert par Israël, le clou du spectacle était donné par la France, qui espérait son premier succès depuis Marie Myriam et « L’oiseau et l’enfant », en 1977. Alma, chanteuse de 28 ans, se classe en 12e position avec « Requiem », dans laquelle elle a glissé quelques paroles en anglais pour conquérir le public de l’Eurovision.

Les tensions entre Moscou et Kiev s’étaient de nouveau invitées cette année dans la compétition. La candidate russe Ioulia Samoïlova, qui se déplace en fauteuil roulant, a été interdite d’entrée par les autorités ukrainiennes pour avoir chanté en Crimée. Cette décision a conduit au refus de la Russie de diffuser l’événement, et à l’exclusion du pays.

13 mai 2017

Nuit des cathédrales - Cathédrale de Chartres

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