Institut du Monde Arabe - Je suis Charlie...
En passant par L'Institut du Monde Arabe vers le rassemblement. #JeSuisCharlie #TousALaMarcheDu11Janvier pic.twitter.com/56yfOuLizn
— Emilie Besse (@Emilie_Besse) 11 Janvier 2015
L'actrice Anita Ekberg est morte
La légendaire actrice Anita Ekberg immortalisée par Federico Fellini dans La dolce vita, est décédée dimanche dans les environs de Rome à l'âge de 83 ans, ont indiqué les médias italiens.
Selon le site du quotidien La Repubblica, Anita Ekberg est décédée dans une clinique à Rocca di Papa, dans la province de Rome, où elle était hospitalisée.
Fille d'un docker, Kerstin Anita Marianne Ekberg était née le 29 septembre 1931 à Malmö, sixième de huit enfants.
Elue Miss Suède 1950, elle brigue aux Etats-Unis la couronne de Miss Univers. Celle-ci lui échappe mais John Wayne lui offre un premier rôle.
Après cinq années à Hollywood, elle reçoit le Golden Globe 1955 du meilleur espoir féminin pour son rôle dans L'allée sanglante ("Blood Alley" de William A. Wellman) et joue notamment dans Guerre et Paix (1956, de King Vidor).
Polémique
Honte au gouvernement marocain (ou au moins du ministre des affaires étrangères)!
Communiqué du ministre des affaires étrangères du Maroc:
"M. Mezouar représente le Maroc à la marche prévue ce dimanche à Paris
En signe de solidarité avec le peuple français, suite aux lâches attentats terroristes qui ont meurtri et choqué non seulement la France mais également ses pays amis, le Royaume du Maroc sera représenté par le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération à la marche, prévue ce dimanche à Paris.
Toutefois, au cas où des caricatures du Prophète- prière et salut sur Lui, seraient représentées pendant cette marche, le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération ou tout autre officiel marocain ne pourraient y participer."
Et bien ne prenez pas la peine de vous déplacer M. Mezouar, vous ne comprenez pas le sens de cette marche!
La presse satirique française, une arme politique héritée de la Révolution
La presse satirique française, sans tabou quand il s'agit de railler pouvoir ou religion, est une tradition qui remonte à la Révolution et dont Charlie Hebdo, cruellement frappé par un attentat sans précédent, est l'héritier au même titre que Le Canard enchaîné ou le défunt Hara-Kiri.
"C'est une spécificité française. Ici, on cogne, on utilise le dessin de façon militante pour contester, dénoncer, faire tomber les barrières", explique à l'AFP Guillaume Doizy, spécialiste de l'histoire du dessin de presse.
"Il n'y a pas l'équivalent d'un Charlie Hebdo à l'étranger." La singularité de cet hebdomadaire, "c'est d'être non seulement dans la satire politique, mais aussi dans la critique sociale: l'écologie, l'économie et la finance...", renchérit l'historien Christian Delporte.
Hors de France, "il y a des journaux d'humour mais la politique est toujours marginale. En France, elle est centrale", poursuit-il.
Maniant ironie grinçante et humour noir, Charlie Hebdo et Le Canard enchaîné, titres les plus emblématiques de la presse satirique hexagonale, perpétuent une tradition libertaire et anticléricale qui connut son apogée au XIXe siècle avec des centaines de titres, plus corrosifs les uns que les autres.
"Cette presse lève tous les tabous", relève Christian Delporte. Cependant Cabu, qui travaillait pour les deux titres, nuançait: "Dans Le Canard enchaîné, il y a des limites (la mort, le sexe...), dans Charlie Hebdo, on peut tout dire, tout dessiner."
La vraie filiation de Charlie Hebdo, c'est L'Assiette au beurre, journal satirique anarchiste du début du XXe siècle, anticolonialiste, antireligieux, antimilitariste et anticonformiste.
- Anarchistes et extrême droite -
Symbiose entre force du message et force graphique, le journal "s'en prenait à l'époque à la tyrannie, à tous les pouvoirs", précise ce spécialiste d'histoire politique et culturelle.
Mais la violence du verbe et du trait n'est pas l'apanage des caricaturistes de gauche. "Il y avait pendant l'affaire Dreyfus ou dans les années 1930 des dessinateurs de droite et d'extrême droite, tout aussi féroces et talentueux", rappelle Guillaume Doizy, auteur en 2005 de "A bas la calotte! La caricature anticléricale" (Ed. Alternatives).
C'est toutefois un siècle plus tôt, avec les idées révolutionnaires et les penseurs luttant pour la liberté d'expression, que la caricature a commencé à se propager.
"La Révolution et la déchristianisation qui ont suivi font, aujourd'hui encore, la différence avec d'autres pays", souligne Guillaume Doizy. Louis XVI et Marie-Antoinette étaient alors les cibles privilégiées des caricaturistes qui les dessinaient, l'un en cochon, l'autre en serpent.
Au Royaume-Uni, la presse satirique "a toujours été plus respectueuse de la religion", même si la monarchie est parfois égratignée par certains titres. "De même, aux États-Unis, il n'est pas dans la tradition de brocarder l'Église", note Guillaume Doizy.
"La caricature de presse est vraiment née au début du XIXe siècle, avec Daumier, Cham puis un peu plus tard avec André Gill, sous le Second Empire" dont certaines caricatures sont restées célèbres: Gambetta, Victor Hugo, Thiers, explique Christian Delporte.
L'Eglise catholique, le Vatican, subissent alors aussi les foudres des caricaturistes, majoritairement anticléricaux jusqu'à la fin du XIXe siècle et qui n'hésitent pas à croquer les ecclésiastiques dans des positions triviales.
Depuis trente ans, Charlie Hebdo tape lui sur toutes les religions sans distinction. Mais ses prédécesseurs étaient d'autant plus courageux que l'Eglise bénéficiait de réseaux puissants. "Les pressions étaient très fortes", souligne M. Doizy.
Mais la dérision et la satire comme arme politique ont pris une autre forme à partir des années 1980 avec l'arrivée sur les écrans du Bébête show et des Guignols.
Seule une poignée de journaux satiriques parviennent à subsister malgré des difficultés financières et une baisse constante de leur diffusion. Des difficultés d'autant plus grandes qu'ils ne bénéficient pas de ressources publicitaires, le prix de leur indépendance.
L'élan de solidarité qui a suivi l'attentat contre Charlie Hebdo pourrait toutefois lui donner un nouveau souffle, au moins provisoirement. Source AFP
WILD - dans les salles le 14 janvier 2015
Synopsis
Après plusieurs années d’errance, d’addiction et l’échec de son couple, Cheryl Strayed prend une décision radicale : elle tourne le dos à son passé et, sans aucune expérience, se lance dans un périple en solitaire de 1700 kilomètres, à pied, avec pour seule compagnie le souvenir de sa mère disparue… Cheryl va affronter ses plus grandes peurs, approcher ses limites, frôler la folie et découvrir sa force. Une femme qui essaye de se reconstruire décide de faire une longue randonnée sur la côte ouest des Etats-Unis.
Actuellement à la Concorde Art Gallery : Adrienne A et Marc Montezin
C'est mon premier autoportrait, prise avec un déclencheur, celui qui a tout déclenché finalement, qui m'a donné envie par la suite de travailler sur des images de moi prises soit par des photographes ou par moi même en autoportrait.
Je ne suis pas narcissique mais je crois que quand on aime l'image, en étant soit même photographe, le plus simple est de se prendre comme modèle, de travailler autour, et de progresser. C'est ce que j'ai voulu faire. Je connais, je pense, mon corps et son expression mieux que personne et de le mettre sous la lumière est un jeu qui m'amuse.
Je fais de moi donc volontairement ma propre muse. Ce n'est pas facile d'oser, de me mettre à moitié nue, dans les deux sens. Mais dans en premier temps, je propose un travail autour d'Adrienne en collaboration, avec un autre photographe, ce qui est plus facile pour moi.