Jours tranquilles à Paris

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Chef pâtissier-chocolatier installé place de la République, Maëlig Georgelin a imaginé une nouvelle spécialité pour la ville d’Auray : le pavé de Saint-Goustan. Son lancement officiel a eu lieu hier soir.

L’initiative

Désormais, les pavés de Saint-Goustan se laissent croquer. Chef pâtissier-chocolatier installé place de la République, Maëlig Georgelin s’en est inspiré afin de créer une nouvelle spécialité gastronomique pour la ville d’Auray. « Les pavés de Saint-Goustan » ont été lancés officiellement hier dans son magasin, Au Petit Prince, en présence du maire, Jean Dumoulin. Il s’agit d’une barre de chocolat blond,« la 4e couleur du chocolat : la caséine est caramélisée, ce qui donne un goût biscuité », décrit Maëlig Georgelin. À l’intérieur,« du caramel au beurre salé tendre et un sablé breton à la fleur de sel qu’on a écrasé, avec de la pâte de noisette. » La Ville compte l’offrir aux jeunes mariés, aux côtés notamment d’un disque de la Kevrenn Alré.« Il est important d’avoir des produits alréens. C’est un facteur d’attractivité », souligne Jean Dumoulin. Également implanté à Étel, depuis 2009, et à Baud, depuis l’an dernier, Maëlig Georgelin, 31 ans, a déjà imaginé des spécialités pour ces deux communes. Les pavés de SaintGoustan sont la première pour Auray, où il est arrivé cet été. Il a commencé à travailler à leur réalisation en mai.« Dans chaque boutique, les clients demandent la spécialité de la ville, observe Maëlig Georgelin.On a regardé s’il en existait déjà une à Auray. » En son absence, le jeune créateur se met à l’ouvrage.« On est partis sur un lieu super joli, connu de tous : Saint-Goustan. » L’idée :« Faire les pavés. » Sur place, il prend une photo.

« Tablette à partager »

Avec son fournisseur, Valrhona, il reproduit« à l’identique » ces pavés irréguliers.« On a thermoformé un moule. » Vendus 9,90 €, les Pavés sont produits à Étel, dans le laboratoire de l’entreprise (13 salariés) qu’il dirige avec sa sœur, Emeline Carcreff. Leur poids : près de 200 grammes. Leur taille : 11 cm sur 7,5.« C’est une tablette à partager, qu’on met sur la table. » Elle est en rayon depuis une semaine.« Nous en avons déjà vendu plus de soixante. Les clients sont fiers d’avoir une spécialité alréenne et nous sommes contents d’avoir réussi à les toucher. » Concours Star et métiers en février, label Entreprise du patrimoine vivant cet automne… En cinq ans d’exercice, Maëlig Georgelin a obtenu de nombreuses reconnaissances. Il est membre de l’association Relais desserts. Basée en région parisienne, elle regroupe 80 pâtissiers, parmi les meilleurs.« On a pour vocation de créer, d’innover. ». Article de Virginie JAMIN.

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Avec Frédéric Fontenoy. Voir mes précédents billets sur Frédéric Fontenoy : 15/11/2013, 04/03/2013, 07/10/2012, 04/10/2012, 14/09/2012. 

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Galerie Hubert Konrad

Le redécoupage territorial fera l’objet d’un vote définitif, aujourd’hui, au Parlement. La nouvelle carte entrera en vigueur en 2016.

Quels changements ?

La nouvelle carte de France comporte treize régions, au lieu de vingt-deux, capables de « peser » à l’échelle européenne. Elle fusionne l’Alsace avec la Lorraine et Champagne-Ardenne, le Nord-Pas-de-Calais avec la Picardie et Midi-Pyrénées avec Languedoc-Roussillon : trois fusions contestées. Les autres regroupements ont été moins politiques : Poitou-Charentes avec le Limousin et l’Aquitaine, les deux Normandie, Bourgogne et Franche-Comté, Rhône-Alpes et Auvergne.

Quelles compétences ?

La carte se contente de dessiner les nouveaux périmètres des régions. Reste à en définir le contenu. C’est l’objet de l’autre projet de loi sur la répartition des compétences, en discussion actuellement au Parlement. La clause de compétence générale sera supprimée pour les régions et les départements, appelés à se spécialiser. Les premières deviendront chefs de file du développement économique, tandis que les seconds garderont l’action sociale. Plus largement, la réforme prévoit de transférer aux régions la gestion des collèges, du transport scolaire, des routes et ports départementaux.

Quel nom ?

Le nom provisoire est constitué de la juxtaposition, dans l’ordre alphabétique, des noms des régions regroupées. Une seule exception : la région qui regroupe la Basse et la HauteNormandie est dénommée « Normandie ». D’ici au 1er octobre 2016, un nom définitif sera choisi pour les régions qui fusionnent.

Quel chef-lieu ?

Il sera arrêté par décret en conseil d’État d’ici au 1er octobre 2016, après avis du conseil régional concerné. Une exception : Strasbourg a déjà été désignée dans la loi comme capitale de la grande région Est. Le choix de la ville capitale risque de créer des tensions, d’autant que la loi ne donne aucune directive. Si l’on s’en tient au critère de la population et/ ou de la performance économique, Lyon, Toulouse, Bordeaux, Lille, Le Havre et Dijon méritent d’être retenus comme chef-lieu. Mais d’autres villes pourraient revendiquer le titre, comme Montpellier ou Rouen qui avancent leur statut de métropoles pour concurrencer Toulouse et Le Havre. Pour régler les litiges, la loi prévoit la possibilité de créer des antennes décentralisées. Par ailleurs, si le « chef-lieu » doit abriter la préfecture de région, le lieu de l’hôtel de région restera déterminé par les élus, tout comme le ou les lieux de réunions du conseil régional.

Quelles économies ?

Ce redécoupage est supposé entraîner de très fortes économies. Une dizaine de milliards d’euros, selon André Vallini, secrétaire d’État à la Réforme territoriale. On demande à voir. La réduction du nombre d’élus n’aura qu’un effet symbolique : 40 millions d’euros, soit moins d’un euro par Français. Pour le reste, la réforme augmentera les coûts de fonctionnement, lorsqu’il faudra harmoniser les statuts des personnels, les dotations aux lycées ou les tarifs de restauration scolaire.

Photo : Mario Sorrenti

Photos prises dans mon studio - Paris 15