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Jours tranquilles à Paris

9 octobre 2014

Michael Bechu....photographe à découvrir

www.lalaland.book.fr

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Vu à la 2ème Nuit de la Photographie Contemporaine - esplanade des Invalides

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9 octobre 2014

Le Moulin Rouge chouchoute toujours ses plumes

À Paris, au cœur de Pigalle, le berceau du French Cancan fête ses 125 ans aujourd’hui, avec une santé insolente : le doyen français des cabarets affiche un taux de remplissage de 97 %, 365 soirs sur 365… Derrière les costumes aux plumes, de toutes tailles et de toutes couleurs, que revêtent les danseuses se cachent les centaines d’heures de travail des plumassières de la Maison Février .

Rouge, jaune, vert, bleu, rose… Les plumes d’autruche, de faisan, de coq ou d’oie lavées et teintées se dévoilent dans un amoncellement de couleurs. Autour des quatre plumassières, le sol est jonché de morceaux de plumes coupées. Âgées de 23 à 53 ans, elles élaborent avec soin les costumes des danseuses du Moulin Rouge . Leurs mains de fée découpent, enroulent, tissent cette matière tantôt voluptueuse, tantôt inflexible.« La plume est une matière vivante ! D’une même espèce, il n’y a pas deux plumes identiques » , s’enthousiasme Valérie, la plus jeune, salariée depuis un an, un ciseau dans une main, une plume de nandou (cousin de l’autruche) rouge dans l’autre. Sylvie la doyenne de l’atelier - 35 ans d’expérience - est entourée de plumes d’autruche, la plus luxueuse de la famille, venues d’un élevage d’Afrique du sud. Elle les coud ensemble pour réaliser des boas, avec un métier à tisser,« qui doit bien avoir 90 ans » . Dans cet atelier enfoui dans les entrailles du Moulin Rouge , la plupart des outils sont d’époque.« Si ça fonctionne bien, pourquoi changer ? » interroge Éditte Février, responsable de la maison, nièce des fondateurs. Pourquoi changer quand, depuis 1929, la Maison Février est le fleuron du costume de revue. Pour le rester, elle protège jalousement son savoir-faire. La machine qui permet au boa d’avoir cette belle forme arrondie reste cachée. En face de Sylvie, Anne-Sophie répondra d’un sourire poli quand le visiteur lui demandera ce qu’elle fabrique avec un espèce de fil de fer et des plumes de nandou. Les quatre plumassières l’affirment sans sourciller : leur travail est unique. Elles ont appris les bases du métier dans l’unique lycée français (Octave Feuillet à Paris) à transmettre ce savoir.« Mais ce n’est pas ce qu’on fait ici », admet Valérie. Ici, le savoir-faire se transmet de plumassière en plumassière. Depuis 80 ans, la Maison Février s’est constituée une clientèle fidèle et une solide réputation dans le milieu du spectacle. Tout a commencé avec Mistinguett qui poussa M. et M me Février, alors simples modistes, à créer ses costumes. Les ambassadrices de la mode à plumes, Joséphine Baker, Line Renaud et autres meneuses de revues se sont succédées dans les productions de la société.

Mistinguett pousse à créer des costumes

En 2009, l’atelier a été racheté par le Moulin Rouge , mais continu à travailler sur d’autres spectacles.« Même s’il y a moins de revues, nous continuons à fabriquer des costumes en plumes pour le Lido, l’Opéra Garnier, des revues en province ou à l’étranger comme en Russie » , détaille Éditte Février. Croquis en main, les maquettistes demandent aux plumassières de donner la vie à leurs créations. Mais les seuls dessins qu’Éditte Février consent à montrer sont ceux de la revue Féerie présentée depuis 14 ans au Moulin Rouge . Les prototypes de ces costumes sont suspendus au-dessus des têtes des plumassières, qui les réparent et les recréent quand les anciens sont usés. Un travail« ingrat » , reconnaît la responsable.« Imaginez 300 plumes à découper pour une coiffe ! Et il y a 20 danseuses ! Ce sont des heures de boulot. » Deux mois et demi sont nécessaires pour le costume entier : coiffe, jupe, bottines… Un art différent de celui des maisons de plumasserie reconnues comme la Maison Lemariée , de Chanel, qui elle, se concentre sur la haute-couture.« Avec deux spectacles tous les soirs, et les changements que ça implique, les costumes du Moulin Rouge doivent être résistants, justifie Éditte Février.Rien à voir avec la haute-couture » ,plus éphémère. La machine est bien rodée :« Si une plume casse sur un costume, on le récupère le lendemain tôt. Le soir, il doit retourner sur scène. » Un ascenseur rejoint directement les coulisses du Moulin Rouge .Là, la jungle de plumes de l’atelier dispose d’un rangement quasi-militaire : chaque jupe, boa, coiffe, éventail est à sa place. C’est sur les danseuses que l’art des plumassières pourra éblouir le spectateur dans un ballet de couleurs et de lumières clinquantes. Article de Claire GIOVANINETTI.

Chaque soir, les deux shows (21 h et 23 h) du Moulin Rouge réunissent 1 800 spectateurs (seulement 50 % de Français). 450 personnes y sont employées, dont 60 danseuses et 20 danseurs de 14 nationalités. 240 000 bouteilles de champagne y sont consommées chaque année !

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9 octobre 2014

Extrait d'un shooting - nu

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Photos prises chez le modèle (avec mon studio portatif)

8 octobre 2014

Au MACVAL

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8 octobre 2014

Moi au Palais de Tokyo

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8 octobre 2014

#fashionweek faces

7 octobre 2014

Une nuit parisienne sous le signe de la photographie

Ce mardi 7 octobre a lieu la seconde édition de La Nuit de la Photographie Contemporaine à Paris, de 11h à 23h. Invitée d'honneur de cette nouvelle mouture, la photoreporter Christine Spengler y présente une sélection de ses images les plus marquantes. Cet événement donne également l'occasion à tous les Parisiens de découvrir en un même lieu - la prestigieuse Esplanade des Invalides - près d'une centaine de photographes aux univers très différents, français et étrangers, parmi lesquels Michael Béchu, Louis Blanc, Marc Lamey, Bruno Beucher, Philippe Blayo, Laurent Lavergne, Elisabeth Celle, Diane Dufraisy-Couraud, Elsa West, Thomas Subtil, François Rastoll, Christophe Audebert, Laurent Ferrière, Laure Vouters, etc.

Toutes les œuvres présentées sont originales, signées et numérotées.

Par ailleurs, fort du succès de la première édition, l'UCIAP du 7ème arrondissement - qui est à l'origine de l'événement - propose cette année de nouvelles activités, comme la lecture de portfolios - avec Christine Spengler et Gérald Vidamment - et un atelier d'impression, en partenariat avec le laboratoire Art Photo Lab. Vous y découvrirez notamment la technique de la piezographie.

Partenaire de cette seconde édition, Compétence Photo expose La Correspondance Visuelle 1ère édition et organise des lectures de portfolios.

Rendez-vous donc le 7 octobre, de 11h à 23h sur l'Esplanade des Invalides.

7 octobre 2014

Publicis - Champs Elysées sous la pluie hier soir

7 octobre 2014

Au MACVAL dimanche dernier (avant-hier)

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7 octobre 2014

Extrait d'un shooting - lingerie

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Photo prise dans mon studio - Paris 15

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