Jours tranquilles à Paris

« Plusieurs projets d’attentat » ont été déjoués en France, a annoncé, le Premier ministre. « Il ne s’agit pas de faire peur », mais que « nos concitoyens et nos élus soient pleinement conscients de cette menace », a déclaré Manuel Valls. Ceux-ci concernent des actions fomentées par le groupe dit de « Cannes-Torcy-Sarcelles, le djihadiste du Canet, un djihadiste de retour du Liban, et deux jeunes femmes mineures qui voulaient frapper des cibles juives », selon un conseiller du Premier ministre.

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Le Mondial de Paris ouvre ses portes aujourd’hui. Le parc automobile a doublé en trente ans. Et nos habitudes changent.

 Le deuxième budget des ménages

Plus de 83 % des ménages possèdent au moins une voiture. Et elles leur coûtent cher : 3 300 € par an en moyenne, sans compter le prix d’achat. Le transport est le deuxième budget des ménages (17 % de leurs dépenses totales), derrière l’alimentation (16 %) et devant le logement (13 %). Mais les choses évoluent. Selon le baromètre de l’Automobile club, le budget d’une voiture essence (Renault Clio , la voiture la plus vendue) s’élevait tout compris à 5 049 € l’an dernier (contre 6 049 € en 2012) et à 7 687 € pour un diesel (Peugeot 308 ), contre 7 991 € en 2012. Cette baisse est une première.

Des moteurs plus sobres

Aujourd’hui, les voitures ne gagnent plus en puissance mais en sobriété : Renault et Peugeot font sensation au Mondial avec des projets de voitures à 1 ou 2 litres aux 100 kilomètres. Finie, aussi, l’irrésistible ascension du diesel, plus cher à l’achat et à l’entretien : l’essence reprend du poil de la bête, notamment grâce aux voitures hybrides. Même les constructeurs français, pourtant spécialistes du diesel, s’y mettent sérieusement. Renault va proposer des hybrides rechargeables essence et PSA reconnaît que le recours à la technologie essence est« obligatoire » .

Nouveaux comportements

Les voitures haut de gamme plaisent toujours, mais le « pratique et pas cher » s’est fait une large place. Pour preuve, l’incroyable succès des véhicules low-cost : la Dacia Sandero est la deuxième voiture la plus achetée en France par les particuliers en 2014. Le sociologue Laurent Fouillé, spécialiste de la relation à la voiture, y voit même un clivage grandissant.« Avant, tous ceux qui en avaient les moyens s’offraient une voiture. C’est moins évident aujourd’hui. »

Nouveaux modes de déplacement

Quatre Français sur cinq considèrent toujours que la voiture est indispensable. Mais on délivre 30 % de permis de conduire en moins par rapport aux années 80. La faute à la fin du service militaire ( eh oui ! ) et aussi à l’allongement des études. On reste plus longtemps au volant de la voiture des parents ou on apprend à s’en passer : plus de 40 % des moins de 30 ans n’ont pas d’auto. Parallèlement, ils ont participé à l’explosion du covoiturage : 3 millions d’adeptes à ce jour. Autres succès grandissants, qui dessinent nos déplacements de demain : les voitures en libre-service comme les Bluecar de Bolloré ou la location entre particuliers. Article de Guillaume BOUNIOL.

http://www.mondial-automobile.com/visiteurs/

Le site : http://frank151.jp/content/fashion/14665/

La Suède va reconnaître l'« Etat de Palestine ». C'est ce qu'a annoncé, vendredi 3 octobre, le premier ministre, Stefan Löfven, soulignant que la solution au conflit israélo-palestinien passait par la création de deux Etats. Cela doit se faire dans le respect « des exigences légitimes à la fois des Palestiniens et des Israéliens quant à leur autodétermination et leur sécurité », a-t-il précisé.

UN PARTI FAVORABLE À LA CAUSE PALESTINIENNE

Le nouveau gouvernement, formé vendredi, qui allie sociaux-démocrates et écologistes, est plus favorable à la cause palestinienne que le précédent, qui suivait la ligne des pays d'Europe de l'Ouest sur la question. La reconnaissance de l'Etat palestinien et le soutien « actif au travail de réconciliation » sont cités dans le programme du parti social-démocrate, qui souhaite également que « les crimes de guerre d'Israël soient examinés et l'occupation de Gaza levée ». Selon un décompte de l'Agence France-presse, au moins cent douze pays ont reconnu l'Etat de Palestine. D'après l'Autorité palestinienne, ils seraient cent trente-quatre, dont sept membres de l'Union européenne : la République tchèque, la Hongrie, la Pologne, la Bulgarie, la Roumanie, Malte et Chypre. Sur la radio publique SR, la nouvelle chef de la diplomatie, Margot Wallström, a souligné que la Suède était « en bonne compagnie puisque cent trente pays l'ont déjà fait ».

POUR LE STATUT D'OBSERVATEUR À L'ONU

L'envoyée palestinienne en Suède, Hala Hosni Fariz, a estimé que cette décision reflétait « le soutien historique du gouvernement suédois en faveur de la liberté, de la dignité et des droits humains ». L'annonce de la Suède coïncide avec Yom Kippour, jour le plus saint du judaïsme. La Suède, qui compte une importante communauté palestinienne, a pris cette initiative à un moment où les efforts déployés depuis des décennies pour tenter de résoudre le conflit israélo-palestinien semblent dans une impasse complète. La Suède avait voté en faveur du statut d'observateur de la Palestine à l'Organisation des Nations unies en 2012, statut qui lui a été accordé à une imposante majorité, malgré l'opposition des Etats-Unis et d'autres pays.

Photos prises dans mon studio - Paris 15