Jours tranquilles à Paris

L'opposant Dmytro Boulatov qui affirme avoir été torturé, a quitté dimanche l'Ukraine après des pressions des Occidentaux choqués par les images du militant ensanglanté qui ont fait le tour du monde.

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http://abonnes.lemonde.fr/europe/article/2014/02/02/kiev-nie-les-tortures-de-l-opposant-dmytro-boulatov_4358481_3214.html

De 80 000 à 500 000 manifestants selon les sources, les opposants au mariage gay se sont mobilisés, hier à Paris, contre, disent-ils, la « familiphobie » du gouvernement.

Reportage

Comme l’an dernier, le bleu et le rose flottent au vent, histoire de bien symboliser la différence entre garçons et filles. Les retraités et les familles nombreuses, avec poussettes, forment le gros des troupes. Comme l’an dernier, il y a des Marianne en robe blanche, écharpe tricolore et bonnet phrygien, et des adolescentes en salopette rose qui courent la manif en serrant contre elles des baigneurs en plastique, en hurlant :« On veut des bébés, pas des préfabriqués. » Mais il n’y a plus Frigide Barjot, la singulière égérie de 2013, mise à l’écart, remplacée par Ludovine de la Rochère. Dans un « manifeste pour la paix civile », elle a annoncé qu’elle ne défilerait pas en raison d’une« certaine radicalisation idéologique » .Allusion à Jour de colère qui a rameuté, le dimanche précédent, des officines de la droite extrême et engendré des violences. Claude Bartolone, président de l’Assemblée, a bien distingué, hier, les deux mouvements, qui ne sont pas, selon lui,« de même nature » . Tandis que Manuel Valls a dénoncé l’émergence d’un« tea party à la française » .

« Marchandiser le ventre des femmes »

Pour sa première sortie en 2014, La Manif pour tous (LMPT) est sous tension. Près de 2 000 gendarmes mobiles, CRS, policiers en civils ont à l’œil un parcours, de l’École militaire à la place Denfert-Rochereau. En début d’après-midi, une douzaine de militants du GUD, mouvement étudiant d’extrême droite, sont d’ailleurs interpellés. Plusieurs élus, comme Christine Boutin, se sont glissés dans le cortège. Non loin des Invalides, le député UMP Henri Guaino fait son apparition.« J’ai hésité, avoue-t-il à ses partisans aux anges.Un député n’a pas vocation à venir manifester tout le temps. Mais il faut opposer aux entreprises de destruction du gouvernement une force morale sans haine, sans violence. » Plus loin sur le trottoir, une femme s’étonne.« Mais elle a été votée la loi Taubira ! Pourquoi sont-ils là ? » Amaury, 44 ans, directeur marketing en Loire-Atlantique, lui répond à distance :« Parce qu’au delà il y a ces menaces, la procréation médicalement assistée (PMA)et la gestation pour autrui (GPA)qui vont marchandiser le ventre des femmes .» Et il y a la théorie du genre, qui, malgré les fermes démentis du ministre Vincent Peillon, serait enseignée dans les écoles. Cela fait bouillir beaucoup de manifestants comme Zouhair. Il a créé à Asnières le collectif « Touche pas à nos gosses ». La semaine dernière, il n’a pas hésité à retirer ses enfants de l’école après l’appel lancé par Farida Belghoul, proche de l’écrivain antisémite Alain Soral.« Si quelqu’un, même d’extrême droite, vient vous prévenir qu’il y a le feu chez vous, ça ne vous empêche pas de vérifier, se justifie-t-il.Et effectivement ça sent le brûlé. » Quel avenir pour LMPT dont l’affluence reste certaine bien qu’en reflux ?« Il faut maintenir la pression, analyse Guyslain, 22 ans, urbaniste.Qu’en 2017, le prochain gouvernement, que j’espère de droite, retire la loi Taubira. ». Article de Marc PENNEC.

À Lyon,

de 20 000 à 40 000 personnes, selon les sources, ont également défilé pour défendre la famille traditionnelle. Présent, le cardinal Barbarin est venu« donner un témoignage » .

Un an après leurs premiers grands rassemblements contre le mariage pour tous, ils étaient dans la rue dimanche 2 février contre la "familiphobie" du gouvernement. La Manif pour tous a rassemblé 80 000 personnes à Paris selon la police, 500 000 selon les organisateurs.

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— Jacques Snap (@JacSnap) 2 Février 2014

NYMPHOMANIAC est la folle et poétique histoire du parcours érotique d'une femme, de sa naissance jusqu'à l'âge de 50 ans, racontée par le personnage principal, Joe, qui s'est autodiagnostiquée nymphomane. Par une froide soirée d’hiver, le vieux et charmant célibataire Seligman découvre Joe dans une ruelle, rouée de coups. Après l'avoir ramenée chez lui, il soigne ses blessures et l’interroge sur sa vie. Seligman écoute intensément Joe lui raconter en huit chapitres successifs le récit de sa vie aux multiples ramifications et facettes, riche en associations et en incidents de parcours.

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