C’EST ARRIVÉ UN 13 JUIN : LA LOI SUR LES 35 HEURES EST ADOPTÉE
Le 13 juin 1998, la loi sur les 35 heures est votée. Portée par Martine Aubry, alors ministre de l’Emploi et de la Solidarité, elle impose aux entreprises une réduction du temps de travail. Pour la gauche, il s’agit d’un progrès social mais aussi une façon de lutter contre le chômage et d’atteindre le plein-emploi. La loi deviendra obligatoire dans toutes les entreprises le 1er janvier 2002.
Exposition : David Lachapelle à la Galerie Daniel Templon - jusqu'au 27 juillet
Le photographe américain David LaChapelle présente pour la première fois en France deux séries radicales, l’inédite Last Supper et Still Life. Mondialement connu pour ses photographies de mode hautes en couleur et mises en scène baroques peuplées de célébrités, David LaChapelle surprend avec une nouvelle orientation qui met en avant son double intérêt pour l’envers du rêve américain et l’histoire de l’art. Informé d’actes de vandalisme perpétrés au musée de cire de Dublin, David LaChapelle, chasseur d’icônes obsédé par la question de la notoriété, s’est rendu sur place pour documenter ces sosies brisés, et a poursuivi son enquête dans d’autres musées aux Etats-Unis, en Californie et dans le Nevada. Le point d’orgue de ces séries est une nouvelle fresque photographique réinterprétant la Cène de Leonard de Vinci. Mises en scènes dans des cartons, les têtes coupées, flottantes, de Jésus, Marie et des apôtres, accompagnées de mains sectionnées mais expressives, recomposent précisément le chef-d’œuvre dans sa version contemporaine. Les fragments de mannequins offrent une vision brute de la piété, en résonance étrange avec l’iconographie chrétienne du martyre. Le thème est récurrent dans le parcours du créateur, qui intègre souvent aux thèmes apparemment les plus profanes des traces du sacré. Un grand panoramique de près de quatre mètres tient autant de la tradition du polyptyque religieux que de celle du collage. Dix ans après l’iconique Homeboy Last Supper où il faisait se rencontrer culture de rue et religion, David LaChapelle ne cesse d’interroger les résurgences spirituelles de notre société de divertissement. Les mannequins de cire bibliques ont été épargnés par le vandalisme, contrairement à ceux de la série Still Life (présentée à l’Impasse Beaubourg). Les photographies y donnent à voir des célébrités de cire déformées, de Leonardo di Caprio à John Kennedy en passant par Madonna ou Lady Diana. Le rendu hyperréaliste des images donne à ces artefacts endommagés, poupées oubliées, un aspect authentique d’autant plus dérangeant que David LaChapelle a le plus souvent déjà photographié les modèles vivants en magnifiant leur plastique conquérante. Les Still Life basculent du côté obscur de la pop culture. Réflexion sur la fragilité de la célébrité et du pouvoir du système Hollywoodien, la série interroge notre attrait pour les répliques, les sosies. Ces ‘natures mortes’ humaines aux visages brisés, renvoient à notre fascination pour le spectacle de la déchéance des héros autrefois adulés. Avec ces portraits effrayants, David LaChapelle revisite avec humanité la figure de nos archétypes.
Un catalogue est édité pour l’occasion « David LaChapelle STILL LIFE », 67 pages – 47 illustrations
« Still Life » de David LaChapelle
Jusqu'au 27 juillet 2013
Galerie Daniel Templon
30 rue Beaubourg 75003 Paris
Entrée libre
Qu’est ce que le caramel au beurre salé ?
Le caramel au beurre salé
Qui n’a jamais entendu parler du fameux caramel au beurre salé de Bretagne ? Les plus réputés sont ceux dit de Guérande ou de Quibéron. Il existe différents types de recette mais la base est la même : il faut mélanger beaucoup de sucre avec de l’eau pour avoir un caramel. Une fois que la caramélisation est obtenue, il faut insérer à la préparation du beurre salé. Il est possible de lisser la préparation avec de la crème fraîche.
Ce caramel au beurre salé se décline sous toutes les formes : en carrés de caramel, mous ou durcis, en bonbons, ou bien en sucette. En Bretagne, il est possible de le trouver en crème à tartiner. Ce produit s’appelle le salidou et agrémente les gaufres, crêpes ou autres…
Les origines du caramel au beurre salé
Nous devons le délicieux caramel au beurre salé à un chocolatier de Quiberon : Henri Le Roux. Il inventa la recette alliant le caramel au beurre salé en 1977. A partir de ce moment là, le caramel au beurre salé commenca à faire fureur et son utilisation de propagea à toutes les tables !