France Info : on s'y croirait ! (Excellente initiative)
14 JUILLET LIVE : Les Bastille du journalisme radio
« Oui, je vous le confirme, les gardes qui défendaient la Bastille se sont rendus, des coups de feu s’échangent. » Samedi 14 Juillet, Hélène Lam Tron et Grégoire Lecalot commenteront à l’antenne la prise de la Bastille comme si « France Info y était ». C’est le titre de cette chronique estivale qui, les autres samedis, fera comme si France Info assistait à Marignan ou à l’assassinat d’Abraham Lincoln. « Pour ne pas que les auditeurs aient d’accidents de voiture en entendant « “Le président des Etats-Unis est entre la vie et la mort”, on a travaillé la présentation », explique Grégoire Lecalot. En l’occurrence, le jingle bien connu de France Info – « tinanatinanananana » – est joué avec les instruments d’époque, par exemple des fifres, pour la Révolution française. Au-delà de son originalité, l’exercice offre « une réflexion sur le journalisme lorsqu’il est plongé dans les tensions du direct, note Grégoire Lecalot, qui a travaillé en écoutant des flashs de Mai 1968. Pour la spéciale découverte des Amériques par Christophe Colomb, on a volontairement dit des bêtises puisque lui se croyait en Chine ! » ALICE COFFIN
Charlotte Rampling à la M.E.P. - Vu hier soir
Dans l’univers du cinéma, le nom de Charlotte Rampling est aussi mythique que son regard et sa personnalité reflètent une image énigmatique.
Actrice remarquable, personnage touchant et presque intemporel, la belle anglaise a toujours affiché une élégance, une sobriété et un naturel simple, sans superflus, ni artifices.
Portée au rang des icônes depuis plusieurs générations, sublimée à l’écran par les plus grands réalisateurs (Visconti, Woody Allen, Mitchum), elle a inspiré tous les grands photographes : de Cecil Beaton à Bettina Rheims, de Helmut Newton à Alice Springs, de Paolo Roversi à Peter Lindbergh, sans oublier Pierre et Gilles.
Une façon de faire rentrer ces admirateurs des plus fervents dans son univers, entrebâiller timidement une porte de son intimité, Rampling dévoile, à l’occasion d’une exposition intitulée « Albums Secrets » à la Maison Européenne de la Photographie à Paris, quelques photos de ses albums confidentiels. Des images retraçant des épisodes d’une vie, celles de son enfance, de sa carrière d’actrice, de ses rencontres, de ses voyages en Extrême-Orient, toutes d’une sensibilité à fleur de peau et d’une sensualité féline.
Et pour marquer les deux salles d’exposition de sa présence, la voix remarquable de Charlotte Rampling, accompagne une installation sonore composée spécialement pour l’occasion par Jean Michel Jarre.
Filmographie de Charlotte Rampling
A gauche Charlotte Rampling par Bettina Rheims (1985) puis Charlotte Rampling par Helmut Newton (1973).
Photos de Charlotte Rampling réalisées par Peter Lindbergh respectivement (et de gauche à droite) en 1987, 2004 et 1982.
A gauche Charlotte Rampling par Helmut Newton (1973) puis Charlotte Rampling par Alice Springs (1982).
Charlotte Rampling dans "Portier de nuit"
Voir mes précédents billets sur Charlotte Rampling
Montparnasse en Fête Nationale
A l’occasion de la fête du 14 juillet, la Tour Montparnasse s'habillera des couleurs du drapeau bleu-blanc-rouge pour célébrer l’évènement suivi d'un feu d'artifice annoncé comme d'un nouveau genre. Un spectacle festif, étonnant et vibrant à découvrir donc.
Depuis le 21 mars La Tour Montparnasse s'est refait un beauté et révèle sa nouvelle silhouette lumineuse aux passants nocturnes grâce à 4 scenarii lumière différents pour les 4 saisons.
Cette scénographie, imaginée par le concepteur lumière Régis Clouzet, a été conçue autour de 4 tableaux lumineux qui s’adaptent à chacune des saisonnalités : reflets verts au printemps, teintes bleutées en été, silhouette orangée à l’automne et palette argentée en hiver...
A l'occasion du 14 juillet, la Tour Montparnasse vous offre un cinquième scenario lumineux dits festifs en se parant des couleurs du drapeau bleu-blanc-rouge pour célébrer la fête nationale française.
Un silhouettage progressif sur les arrêtes, une lente pulsation au sommet… une Scénographie Lumière qui enchante les Parisiens et confirme l’engagement de la Tour Montparnasse pour la protection de l’environnement grâce à une technologie révolutionnaire en matière d’éclairage LEDs, consommant l’équivalent de 10 fers à repasser branchés en simultané !
Pour compléter cette scénographie un feu d’artifice d’un nouveau genre sera tiré sur l’esplanade Jean Tossan.
Infos pratiques : Tour Montparnasse http://www.tourmontparnasse56.com/#/home
Actuellement à la MEP : Alice Springs (ou Mme Helmut Newton) - Vu ce soir
Beaucoup de portraits dans l’exposition Alice Springs (alias June Newton) à la Maison Européenne de la Photographie. J’ai particulièrement remarqué les portraits de Chris van Wangenheil (photo de 1976) photographe disparu, Gerhard Richter (photo de 1987) qui fait l’objet d’une grande exposition actuellement au Centre Pompidou, Yves Saint Laurent et Pierre Bergé (photo de 1983) le couturier et son mentor, Edgar Faure (photo de 1979) le charismatique centriste et Président de l’Assemblée Nationale, Anthony Burgess (photo de 1985) célèbre écrivain, Federico Fellini (photo de 1986) réalisateur à l’imagination débordante, Vittorio Gassmann (photo de 1988) l’inoubliable interprète de « Parfum de femme », Bernard Henri Levy (photo de 1985) alias BHL qu’on ne présente plus, Robert Mapplethorpe (photo de 1977) le célèbre photographe américain disparu.
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Tandis que le Grand Palais rend hommage à Helmut Newton, la Maison européenne de la photographie consacre une exposition à son épouse, June Newton, qui fut elle aussi photographe sous le pseudonyme d'Alice Springs - le nom d'une ville d'Australie, son pays natal, qu'elle aimait particulièrement. Cette rétrospective, exposée auparavant à Berlin et Milan, rend compte de quarante ans de travail, présentant à la fois ses photographies de publicité et de mode, ainsi que des nus et des portraits.
June Newton est devenue photographe par hasard. La jeune femme, qui rêve "d'aller à Hollywood pour devenir une star", fait des débuts remarqués au théâtre. En 1947, à 24 ans, elle rencontre Helmut Newton, qui devient son époux un an plus tard. June tire alors un trait sur sa carrière et se consacre à la peinture, avec les pinceaux et les couleurs donnés par son mari. Un jour de 1970, Helmut Newton, malade, ne peut assurer une commande pour la marque de cigarettes Gitanes. Il apprend alors à sa femme à manier son appareil et son luxmètre, pour qu'elle puisse réaliser à sa place les photos. June Newton ne lâchera plus l'objectif.
Consécration
Au fil des années, Alice Springs est parvenue à se faire un nom en travaillant d'abord pour des campagnes publicitaires - pour le coiffeur Jean-Louis David notamment - publiées dans Elle, Vogue, Marie-Claire et Fashion Magazine, dont certaines sont présentées à la MEP. Mais la partie la plus intéressante de son travail est consacrée aux portraits de célébrités. Profitant d'un carnet d'adresses étourdissant et de la renommée sans cesse grandissante de son mari, elle réalise un véritable "who's who" photographique. Des photos, très souvent en noir et blanc, parfois autour d'une thématique : parents et enfants (Brigitte Nielsen et son fils), danseurs classiques, stylistes (Sonia Rykiel, Karl Lagerfeld), artistes (Dennis Hopper, Billy Wilder)... La plupart de ces portraits sont des commandes pour des magazines, d'autres résultent d'initiatives privées, mais sont toujours réalisés "dans un environnement familier et en éclairage naturel", comme elle le précisait. Les prises de vue sont faites en toute simplicité, les poses sont rarement affectées. Même si son style n'est pas immédiatement identifiable comme celui de son mari, la patte d'Alice Springs se décèle dans cette approche intime du sujet.
Admiration
Helmut Newton ne dit pas autre chose quand il analyse le travail de sa femme : "Quand elle a commencé à faire de la photo, j'étais un peu sceptique. Ses premières oeuvres étaient très prometteuses et elle prenait un immense plaisir à photographier ses amis, mais je connaissais la chanson et je savais que la photographie est un art d'une simplicité trompeuse. On a la chance du débutant, puis on apprend les rudiments de la technique, quelques trucs et astuces, et la spontanéité disparaît. Mais ce ne fut pas son cas. Alice n'utilise aucune ficelle du métier, car elle ne les connaît pas. Elle préfère photographier sans détour les personnes pour qui elle éprouve de l'intérêt ou de la tendresse." Le photographe semblait fasciné par ce résultat si épuré et si fidèle au modèle : "Les rares fois où je l'ai regardée travailler, j'ai été sidéré par son absence de manipulation, par la façon dont elle se fondait dans le décor pour s'effacer totalement. Il arrive que certaines photos me soient familières sans que j'aie jamais rencontré les modèles. Quand je finis par faire leur connaissance, je suis toujours stupéfait de voir à quel point le portrait m'en a dit long sur la personne." Coup de chapeau du maître à son élève. Tout est dit. Source : Le Point (par Sabrina Dufourmont)
"Alice Springs, rétrospective", jusqu'au 4 novembre. Maison européenne de la photographie, 5-7, rue de Fourcy, Paris 4e.
Escalier intérieur de la MEP donnant accès aux étages avec salles d'exposition
Notre Johnny national est à Québec (Noémie... aussi !)
Johnny Hallyday enflamme les plaines d'Abraham pour le Festival d'été de Québec
Le Huffington Post Québec Publication: 11/07/2012 00:50
La chanteuse Marie Mai et Johnny Hallyday (le 10 juillet au soir)