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Jours tranquilles à Paris
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24 décembre 2012

Mur de l'Atlantique - Plage de Kerminihy - Erdeven (Morbihan)

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Photos prises avec mon téléphone Nokia N8

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23 décembre 2012

Des figures géométriques sur la plage de Kerminihy ?

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Vestiges du 21 décembre ?

Photos prises avec mon téléphone Nokia N8

23 décembre 2012

Windsurf à la plage de Kerhilio - Erdeven

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Photos prises avec mon téléphone Nokia N8

16 décembre 2012

TK Bremen : il y a tout juste un an !

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Le TK Bremen est un cargo battant pavillon maltais qui s'est échoué le 16 décembre 2011 sur la côte de Bretagne sud en France en suscitant une importante couverture médiatique et une vive polémique. Ce vraquier de taille modeste construit en 1982 dans un chantier naval de Pusan en Corée du Sud a été, depuis son lancement, la propriété successive de plusieurs armateurs en changeant parfois de pavillon. Inspecté régulièrement il ne présente pas de défaut de sécurité majeur au moment de l'échouement.

Le 15 décembre le navire quitte le port de Lorient, où il vient de décharger sa cargaison, alors que la tempête Joachim est annoncée. Le capitaine décide de mouiller à l'abri de l'île de Groix en face de Lorient pour laisser passer celle-ci. Au cours du coup de vent, le navire ne parvient pas à se maintenir sur son ancre et après plusieurs tentatives pour regagner un mouillage à l'abri, le navire s'échoue dans la nuit du 16 décembre sur la côte sud du Morbihan sans faire de victime mais en créant une pollution modérée du site. Trop endommagé pour être réparé il est démantelé en janvier 2012 sur le lieu même du naufrage. Un mois plus tard, l'espace dunaire où s'est échoué le navire est complètement remis en état. L'accident suscite une polémique car les autorités du port sont accusées d'avoir laissé le navire prendre la mer alors qu'une tempête était annoncée. Le rapport du Bureau d'enquêtes sur les événements de mer, rendu en avril 2012, met en cause de mauvaises décisions prises par le capitaine du TK Bremen lors de la nuit du drame.

Voir mes billets sur le TK Bremen

3 décembre 2012

Souvenir d'été...

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16 octobre 2012

TK Bremen : une récompense pour la réhabilitation des lieux

Le ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie a récompensé, hier, neuf sites Natura 2000 pour la réalisation d'actions remarquables en2010 et2011. Le Syndicat mixte du grand site Gâvres-Quiberon a été récompensé d'un prix spécial du jury, pour la préservation et la réhabilitation du site d'échouement du cargo TKBremen, sur une plage d'Erdeven le 16décembre 2011, qui avait été découpé sur place. Sur place, les gardes littoraux, qui ont oeuvré pour la réhabilitation sont satisfaits: «Côté mer, sur la dune blanche, la végétation a très bien repris, et ça se présente très bien pour la dune grise, grâce à la pose des grosses plaques pour l'accès au site. C'est une recommandation qu'on avait faite et qui a été imposée par la Dreal (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement). Ça a permis que le système racinaire ne soit pas touché».

La nature a repris ses droits

Signe de la qualité du travail effectué, «cet été, des visiteurs nous demandaient où se situait l'endroit de l'échouement et du chantier. Quand on le leur désignait, ils ne voulaient pas nous croire!». De fait, une anecdote a été relevée, fin septembre. Un rassemblement artistique était organisé à Kerminihy sur le site du TK Bremen dans le cadre de l'opération «Accoudés au bord du monde». Les intervenants se sont installés à plus de 300m de l'endroit de l'échouage, croyant y être, preuve que la nature, au moins dans les apparences, y a repris ses droits. (Source : site le Télégramme)

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15 octobre 2012

Extrait d'un shooting - nu encadré à la plage

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Photo prise sur la plage de Kerminihy à Erdeven (Morbihan)

Extraits de mes shootings

18 septembre 2012

Sweet home - Erdeven

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14 septembre 2012

Erdeven : météo favorable pour ce week-end prolongé

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1 septembre 2012

Kerminihy, jardin d'Eden des "culs nuls"

C’est un banc de sable où le temps semble s’être arrêté pour contempler la mer, en se demandant si l’océan commence ici, à moins qu’il ne s’achève au pied joliment cambré de la dune blanche. Kerminihy ou l’origine du monde. Un endroit aussi secret que le tableau de Gustave Courbet. À poil, au bord de l’eau, les baby-boomers retrouvent leur jeunesse perdue dans ce paradis gagné de haute lutte par les naturistes durant les seventies. Les premiers "culs nus" débarquent à Kerminihy, dans la petite commune d’Erdeven, en juin 1969. Georges Pompidou vient alors de remporter la présidentielle après la démission du général de Gaulle ; le mouvement hippie prépare Woodstock tandis que Jane Birkin et Serge Gainsbourg chantent Je t’aime… moi non plus.DSC00232

De jeunes idéalistes, pas forcément flower power, veulent "vivre en harmonie avec la nature", convaincus que "la nudité favorise le respect de soi, des autres, de l’environnement". Ils ont trouvé leur Éden dans une carrière d’extraction de sable. "C’était toute une aventure : nous devions emprunter des chemins épouvantables, sans parler des paysans du coin qui nous coursaient la fourche à la main et des gendarmes", raconte l’une des pionnières, qui se remémore avec ravissement cette "guerre des tranchées" : celles que les cultivateurs creusaient et remplissaient de purin pour leur barrer l’accès au site.

"C’était la chasse aux nudistes, comme dans Le Gendarme de Saint-Tropez", raconte Josette, qui a expérimenté le naturisme pour la première fois ici avec son mari, voilà près de quarante ans. Les naturistes avaient alors ce qu’ils appelaient "un minimum" – un cache-sexe "qui ne cachait d’ailleurs pas grand-chose" – enroulé autour du poignet ; ils l’enfilaient précipitamment dès que le coup de sifflet du guetteur les avertissait de l’arrivée imminente des gendarmes. Les femmes les tricotaient elles-mêmes. "Mon premier, je l’avais fait au crochet", se rappelle en riant Maguy, alors serveuse à Quiberon. Parfois, le dimanche, après la messe, les braves paroissiens venaient par le bord de mer pour apercevoir les "culs nus". Procession surréaliste sous le soleil de midi : les hommes en costume sombre passaient au ras de l’eau, leurs souliers vernis à la main. "Les mémés avaient leur sac de messe", se remémore Josette qui en rit encore.

Photo_913_Il a fallu un projet de centrale nucléaire sur le site pour que les habitants de la commune et les naturistes trouvent un terrain d’entente… Il reste de ce combat commun des formules à consacrer – "Mieux vaut les fesses à l’air qu’une centrale nucléaire", "Les tétons plutôt que les neutrons" – et une main verte dressée sur le bord de la route comme un "halte-là" : "Non aux centrales nucléaires." À La Pinède, le camping naturiste du coin, on a alors vu débarquer des touristes britanniques, allemands, néerlandais… Beaucoup, comme Henk et sa femme, Brigitte – qui viennent des Pays-Bas depuis vingt-deux ans – sont tombés sous le charme de cette plage qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même ni tout à fait une autre, comme dans Mon Rêve familier de Verlaine. "La mer et les dunes vivent, les couleurs varient", explique cette belle femme en lunettes noires qui ne fait pas ses 58 ans. Ce couple d’enseignants a fait partie des rares vacanciers à revenir après le naufrage de l’Erika, en 1999. "C’était invraisemblable. On ne voyait plus rien dans le sable. Comme si la plage était morte."

Un an après un nouveau malheur – le cargo TK Bremen s’est échoué ici même –, la vie est revenue à Kerminihy, où de plus en plus de "textiles" se mêlent aux "culs nus". Comme Aline, infirmière à la retraite, venue en famille profiter de cet espace formidablement brut, préservé par des naturistes forcément écolos, et ce silence extraordinaire. Elizabeth, jolie brune de 29 ans, retourne, elle, à reculons et en Bikini dans cet endroit qu’elle déteste – "petite, j’en pleurais" – pour faire plaisir à son père, qui "ne supporte pas le contact d’un maillot de bain". "Ce qui rend une plage à part, ce sont les souvenirs d’enfance que je n’ai pas eus ici", décoche la jeune femme, partie vivre dans l’Aude. À Bugarach. Un tout autre Éden censé échapper à la fin du monde en décembre 2012.

Source : Christel De Taddeo, envoyée spéciale à Erdeven (Morbihan) - Le Journal du Dimanche paru le dimanche 05 août 2012

Voir ou revoir mes très nombreux billets sur Erdeven (et la plage de Kerminihy) en cliquant ICI

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"Nu au chèche" - Photo prise sur la plage naturiste de Kerminihy (Erdeven)

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