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Jours tranquilles à Paris
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14 août 2019

Palais de Tokyo - Exposition actuelle

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11 juillet 2019

Palais de Tokyo

palais de tokyo

28 juin 2019

Palais de Tokyo

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5 novembre 2018

Au Palais de Tokyo, l'artiste installe son travail spectaculaire et poétique tissé par des araignées

Palais de Tokyo from Jacques Snap on Vimeo.

Au générique, de drôles d'actrices : Holocnemus pluchei, Psechrus jaegeri, mais aussi Agelena labyrinthica, ou encore Tegenaria domestica. Des noms de scène qui apparaissent dès le début de l'exposition de Tomas Saraceno, au Palais de Tokyo, parmi tous les collaborateurs du projet : philosophes, cosmonautes ou biologistes. Qui se cache derrière ces pseudos d'impéra-trices romaines ? Des araignées, fidèles assistantes de l'artiste argentin. Depuis des années, dans son atelier berlinois, il les chouchoute, les marie, les observe, dans des conditions dignes d'un muséum d'histoire naturelle.

Résultat : il possède aujourd'hui la plus belle collection de toiles d'arachnides au monde. Locales ou exotiques, sociales ou solitaires, leurs architectures volatiles défilent sous la verrière du palais, complètement obscurcie pour l'occasion. Une plongée dans des infra-mondes, avec qui Saraceno propose de mettre le visiteur en symbiose, aiguisant son attention au vivant.

" Il s'agit d'écouter ce qu'ont à nous dire ces animaux préhistoriques, parmi les plus sensibles au monde, et d'apprendre à partager avec eux l'espace, voire d'entendre ce nouvel espéranto qu'ils pourraient nous apprendre ", résume l'artiste, investi depuis toujours dans l'écologie, tendance poétique (on s'étonnera donc du partenariat avec Rolls-Royce développé pour sa carte blanche parisienne par cet ardent combattant pour une planète à zéro carbone, mais c'est peut-être une autre histoire).

Brillant dans la pénombre, des dizaines de toiles révèlent leurs méandres. En coupole, en trampoline, en géométrie lâche ou tissés serré, les pièges de soie défient le regard et l'intelligence de l'homme. Solides quand on les pense fragilissimes, vibrant tel le tympan d'une oreille, ces Sagrada Familia de fibre protéinée invitent à se mettre au diapason d'un autre règne. D'autant plus que certaines d'entre elles ont été sonorisées par de subtils micros qui permettent d'entendre les ouvrières tricoter sans relâche. Si la foule le permet, peut alors s'instaurer un dialogue de soi à soie. Une conversation sur le fil qui -ravit petits et grands.

" Un état des lieux de l'air "

Cette balade dans la nuit des temps se prolonge avec une installation tout aussi stupéfiante, " Sounding the Air ". A priori, elle est d'une infinie simplicité : cinq longs fils de soie, tendus à l'horizontale. Mais, à bien y regarder, ils ondulent de façon très singulière. Comme une vague contrainte par le caprice des fonds marins, un -algorithme languissant. Il faut rester de longues minutes pour observer comment les mouvements de l'air, et des visiteurs, provoquent de telles contorsions. Quant à cette musique presque cosmique qui accentue l'impression de suspens ? Ce n'est rien d'autre que la traduction sonore, en direct, des courbes qui se dessinent. Une partition qui compose " un état des lieux de l'air ", comme le résume l'artiste.

A la toute fin du parcours, une salle baignée de lumière développe à grande échelle cette idée. Des fils noirs s'y entrelacent pour composer un réseau complexe, dans lequel chacun peut s'engager (attention, la jauge est limitée à dix personnes, il est conseillé d'aller s'inscrire sur la liste d'attente dès que l'on arrive au sous-sol du palais, afin d'éviter de faire trop longtemps la queue). A chaque corde correspond un son. A chacun de la caresser, de la faire vibrer, pour en jouer comme d'un instrument de musique. Et créer une chorégraphie un peu lunaire avec ses partenaires d'un instant.

De l'œil à l'oreille, de la stupéfaction à l'analyse, l'expérience sensible est poussée à son comble. Comme dans cette autre installation qui transforme en musique les millions de particules traversant constamment notre espace et auxquelles, pas plus qu'aux aranéides, nous ne prêtons attention. Un dialogue complexe entre une araignée de belle taille, un microphone dont les vibrations font pulser l'air et le micro-maelström d'acariens et de particules cosmiques qui le composent. Enregistrée en live, cette valse de poussières est traduite elle aussi en une insidieuse mélodie : ou comment rendre sensible cette connexion à l'environnement que les Allemands nomment du terme intraduisible d'Umwelt.

Dans cet espace auront lieu plusieurs temps d'expériences, destinés à étudier l'impact que peut avoir la musique sur la conception, par l'araignée, de sa toile. Sous le contrôle très sérieux d'experts en bioacoustique des invertébrés, sont donnés ici plusieurs concerts de pointures de la musique expérimentale, comme Eliane Radigue (le 14  décembre). " Cette exposition peut se visiter juste avec les oreilles, ou juste avec le toucher, car nous avons des multitudes en nous à réveiller ", promet l'artiste.

Une partie du parcours dévie, hélas, un peu de ce beau projet pour se faire plus didactique (des vitrines sur la façon dont les araignées sont considérées d'une civilisation à l'autre) ou scientifico-démonstratif. Ce qui n'est pas sans charme, néanmoins : on ne peut être qu'envoûté par cette vidéo tournée avec les experts du Massachusetts Institute of Technology (MIT), qui montre l'accumulation tourbillonnante de poussière autour de quelques noyaux durs, suscitée par de simples ondes sonores. Soit la reconstitution, miniature, du processus de création de l'univers. Un aquarium à big bang.

Emmanuelle Lequeux - Le Monde

15 octobre 2018

Carte Blanche à Tomás Saraceno : ON AIR

Palais de Tokyo from Jacques Snap on Vimeo.

L’exposition ON AIR se présente comme un écosystème en mouvement, accueillant une chorégraphie à plusieurs voix entre humains et non-humains, où les oeuvres révèlent les rythmes et trajectoires communs, fragiles, et éphémères qui unissent ces mondes. ON AIR se construit grâce à la multitude de ces présences, animées et inanimées, qui y cohabitent.

L’exposition est comme un ensemble, qui révèle la force des entités qui peuplent l’air et la manière avec laquelle elles nous affectent : du dioxyde de carbone (CO2) à la poussière cosmique, des infrastructures et fréquences radio à de nouveaux couloirs de mobilité aériens. Ces histoires invisibles, qui composent la nature dont nous faisons partie, nous invitent à repenser poétiquement notre manière d’habiter le monde – et à réévaluer notre manière d’être humain.

Alors que les activités industrielles prédatrices exploitent la Terre, épuisent ses ressources et menacent d’entières écologies, ON AIR célèbre de nouvelles manières d’imaginer une planète libérée de frontières et d’énergies fossiles, au travers de nouveaux modes de production de la connaissance. De cette manière, l’exposition répond aux défis posés par l’Anthropocène, terme proposé pour décrire une époque de la Terre dans laquelle nous vivons désormais, et qui a débuté lorsque les activités humaines ont eu un impact global sur l'écosystème terrestre. C’est ainsi particulièrement au travers des activités de l’Aerocene, un projet artistique interdisciplinaire initié par Tomás Saraceno, qui cherche à réactiver un imaginaire commun afin de collaborer éthiquement avec l’atmosphère et l’environnement, que les visiteurs sont invités à s’engager collectivement dans un exercice d’harmonisation planétaire.

ON AIR réunit une grande variété de collaborateurs, rassemblant des institutions scientifiques, des groupes de recherches, des activistes, des communautés locales, des visiteurs, des musiciens, des philosophes, des animaux non-humains, des phénomènes célestes, qui participent tous à la vie de l’exposition. Des ateliers, des concerts, des séminaires ouverts au public enrichissent régulièrement une exposition transformée en une vaste « jam-session cosmique », résonnant au rythme des rencontres et d’assemblées nées de nouvelles solidarités entre espèces.

Les journées « ON AIR live with... »

L’exposition ON AIR, qui réunit quotidiennement un chœur de voix humaines et non-humaines, accueille pendant toute sa durée des événements qui viennent l’enrichir et la métamorphoser, et particulièrement au cours des trois journées “ON AIR live with...”, un vendredi par mois, lors desquelles les visiteurs sont invités à prendre part à d’autres formes de conversation. À chacune de ces occasions, le 26 octobre, 23 novembre, et 14 décembre, un séminaire rassemble chercheurs, activistes et artistes au sein des espaces d’exposition, des workshops sont proposés au public ainsi que des concerts exceptionnels et inédits de « jamming with spiders » d’Alvin Lucier, Eliane Radigue et Evan Ziporyn.

Commissaire : Rebecca Lamarche-Vadel

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14 octobre 2018

"Carte Blanche à Tomás Saraceno" au Palais de Tokyo

La carte blanche de la rentrée du Palais de Tokyo va faire parler d'elle. Le musée parisien a invité Tomás Saraceno à investir les 13 000 m² de ses espaces d'exposition le temps d'une exposition éphémère qui fait la part belle au spectaculaire. Son crédo ? Croiser les arts, la science et l'architecture pour repenser poétiquement notre manière de voir le monde. L'espace d'exposition se transforme en membrane articulée autour d'agents humains et non humains, visibles comme invisibles, au rythme de sons et chorégraphies cosmiques. Un voyable inoubliable qui interroge notre rapport à la nature et aux microcosmes qui dévoilent ici toute leur force artistique. L'artiste contemporain argentin réussit son pari et sa carte blanche, de haute volée, a tout pour rester dans les annales du palais, et dans nos mémoires.

Carte Blanche à Tomás Saraceno - On Air, du 17 octobre 2018 au 6 janvier 2019, Palais de Tokyo, 13 avenue du Président Wilson 75116 Paris

18 juillet 2018

Toujours en cours au Palais de Tokyo...

3 juillet 2018

Actuellement au Palais de Tokyo

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Encore un jour banane pour le poisson-rêve

Comment le sens de l’émerveillement, la capacité à inventer des mondes mais également les peurs et les angoisses enfantines se construisent et se déterminent ils en fonction des contextes ? L’exposition Encore un jour banane pour le poisson-rêve d’après le titre modifié d’une nouvelle de J.D. Salinger, tente d’y répondre en nous faisant voyager de territoires quotidiens et intimes à des mondes fantasmés, qui sont autant de fragments d’une identité en construction permanente.

Se rapprochant dans son principe et dans sa construction d’un conte, avec ses multiples niveaux de lecture s’adressant tantôt aux enfants, tantôt aux adultes, et avec ses nombreux rites de passage, l’exposition invite le visiteur « de 7 à 77 ans » à traverser diverses épreuves initiatiques, en se confrontant à l’étrange et à l’étranger.

L’exposition, conçue grâce au partenariat avec la Fondation Bettencourt Schueller, est imaginée avec la complicité de l’artiste et réalisateur Clément Cogitore. Dramaturge de l’exposition, il a imaginé un ensemble de salles, d’atmosphères, de scènes en collaboration avec des artisans d’art. Ceux-ci sont invités à être les véritables interprètes des intentions du metteur en scène, les matériaux et leur mise en oeuvre ayant été choisis pour la puissance émotionnelle qu’ils dégagent. À travers cette collaboration est ainsi à nouveau mis en lumière le travail des artisans d’art qui conjuguent savoir-faire et audace créatrice.

Conçue avec la commissaire d’exposition japonaise Kodama Kanazawa et co-organisée avec la Fondation du Japon, l’exposition, qui fait partie de la manifestation Japonismes 2018, sera l’occasion pour le visiteur d’apprécier les oeuvres d’une vingtaine d’artistes internationaux, dont six artistes japonais, et de découvrir une collaboration inédite avec le dessinateur de manga Yûichi Yokoyama.

Commissaires : Sandra Adam-Couralet et Yoann Gourmel

Commissaire associée : Kodama Kanazawa

Dramaturge : Clément Cogitore

Scénographe : Laure Pichat

23 juin 2018

Palais de Tokyo - vernissage du 21 juin 2018

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Photos : J. Snap - photos prises avec un Iphone 7

22 juin 2018

Palais de Tokyo (actuellement)

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Des clowns mélancoliques

Pour l’exposition Encore un jour banane pour le poisson-rêve, l’artiste et réalisateur Clément Cogitore, en collaboration avec les créations d’une vingtaine d’artisans d’art, nous embarque dans un réel voyage initiatique. Tel un conte, nous sommes invités à découvrir à travers 7 espaces – Léviathan, Chambre de la prémonition, Récréation… – des mondes fantasmés mais aussi des territoires bien connus de l’univers enfantin. L’idée ? Tenter de déterminer comment l’émerveillement, l’imagination, les peurs des enfants se construisent en fonction des contextes. Des œuvres qui dégagent une puissance émotionnelle forte, à l’image de cette immense salle où se déploie une centaine de clowns désolés.

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