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Jours tranquilles à Paris
palais de tokyo
18 octobre 2017

Camille Henrot au Palais de Tokyo - actuellement

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17 octobre 2017

VERNISSAGE - Carte Blanche à Camille Henrot - Palais de Tokyo

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https://twitter.com/hashtag/CamilleHenrot?src=hash

http://www.palaisdetokyo.com/fr/evenement/carte-blanche-camille-henrot

Days are Dogs

Carte blanche à Camille Henrot

jusqu'au → 7 janvier 2018

À l’automne 2017, le Palais de Tokyo confie à Camille Henrot la totalité de ses espaces d’exposition à l’occasion de la troisième édition d’une série de cartes blanches, initiée avec Philippe Parreno en 2013 et poursuivie avec Tino Sehgal en 2016.

Pour cette carte blanche, l’artiste française a choisi de présenter un vaste ensemble d’œuvres, auquel s’ajoutent des productions d’artistes internationaux avec lesquels elle entretient un dialogue fécond : David Horvitz, Maria Loboda, Nancy Lupo, Samara Scott et Avery Singer. Elle invite également le poète Jacob Bromberg — avec lequel elle a collaboré sur plusieurs de ses œuvres — pour l’écriture des textes accompagnant l’exposition ainsi que pour la création d’un projet original.

L’exposition explore comment la semaine et les jours qui la composent structurent notre rapport au temps. Elle révèle la manière dont cette invention nous rassure — en nous offrant un cadre commun et des routines — autant qu’elle nous aliène — en instaurant un ensemble de contraintes et de dépendances.

Intitulée « Days are Dogs » en référence, notamment, à l’expression anglaise « Dog Days » qui désigne les jours de canicule, l’exposition se déroule en sept grandes parties thématiques. Chacune est consacrée à un jour de la semaine, allégorie d’un ensemble d’émotions et d’actions dont les œuvres se font l’écho. La structure des jours de la semaine, qui nous apparait comme une évidence, révèle son origine, celle d’une construction narrative issue de la mythologie : la lune pour lundi, Mars pour mardi, Mercure pour mercredi, Jupiter pour jeudi…

À travers le choix de cette structure, l’une des plus banales de notre vie quotidienne, c’est notre rapport aux dépendances, les frustrations et les désirs qui rythment la vie qui sont parcourus. L’exposition explore ainsi des notions telles que la soumission ou la révolte, tant à une échelle intime, au sein des relations affectives ou sexuelles par exemple, qu’à une échelle collective dans un contexte d’hyperconnectivité où les rapports de force sociaux, économiques, culturels et idéologiques sont exacerbés. Cette hyperconnectivité s’applique aussi au langage, lors des échanges sur les réseaux sociaux par exemple, dans lesquels les intensités des vies privée et publique se trouvent mêlées.

Convoquant une large palette de médiums — sculptures, dessins, vidéos, installations — et se référant pour son exposition au Palais de Tokyo tant à l’origine du bâtiment qu’à sa qualité de « palais baroque » (en présentant mosaïques, fresques et bronzes), l’exposition met en scène de nombreuses œuvres inédites, notamment Saturday, son film le plus conséquent depuis Grosse Fatigue (2013, primé à la Biennale de Venise). Elle inclue également un ensemble de travaux récents conçus en prévision de cette carte blanche.

Le travail de l’artiste, qui bénéficie aujourd’hui d’une reconnaissance internationale, a été exposé dès 2007 au Palais de Tokyo, et ce à plusieurs reprises.

Commissaire : Daria de Beauvais

Née à Paris en 1978, Camille Henrot vit à New York. Elle a remporté le Lion d’argent à la 55e Biennale de Venise (2013), le Nam June Paik Award (2014) et l’Edvard Munch Award (2015). Elle a bénéficié de nombreuses expositions personnelles dans des institutions internationales, notamment : Kunsthalle Wien (Vienne, 2017), Fondazione Memmo (Rome, 2016), New Museum (New York, 2014), Chisenhale Gallery (Londres, 2014, point de départ de son exposition itinérante « The Pale Fox »). Elle a récemment participé aux biennales de Berlin (2016), Sydney (2016) et Lyon (2015). Elle est représentée par les galeries kamel mennour (Paris/Londres), König Galerie (Berlin) et Metro Pictures (New York).

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19 mars 2017

Abraham Poincheval, de retour de son voyage au centre de la pierre

Par Emmanuelle Lequeux

Le plasticien revient sur son expérience, enfermé une semaine au cœur d’un rocher au Palais de Tokyo, à Paris.

Certains partent dans l’espace, pour connaître des sensations fortes. Abraham Poincheval a, lui, préféré s’emmurer, tout simplement. Une semaine passée dans une pierre, taillée à sa mesure, en plein cœur du Palais de Tokyo, à Paris.

Le jeune plasticien en est sorti il y a deux semaines avec l’impression « d’avoir pris quelque chose de très puissant », raconte-t-il à sa libération, après quelques jours de repos. « Parce qu’à l’intérieur je me sentais merveilleusement bien, mais à la sortie j’ai soudain senti une petite fatigue », s’amuse-t-il.

Le 22 février, l’artiste s’était laissé enfermer dans un rocher dans lequel il avait taillé une cavité.

Fatigué, on le serait à moins : assis dans son sarcophage en pouvant à peine faire frétiller ses doigts de pied, soumis à une diète minimale et réduit à la plus absolue solitude, il a enduré le pire (à nos yeux !) avec pour seul désir « de vivre le temps de la pierre, le temps géologique ». Et il n’a pas été déçu du voyage : « J’ai été assez étonné de la façon dont cette pièce m’a accueilli, m’a porté, dans une sorte d’hyper-réception ».

Pourtant, Poincheval n’a rien du novice en matière d’incarcération incongrue. Il lui est déjà arrivé de s’enfermer à six pieds sous terre, des jours durant, avec son complice d’antan, Laurent Tixador, de se lover dans la peau d’un ours au Musée de la chasse, ou de vivre en stylite, en haut d’une colonne.

« Jubilation intérieure »

« Mais, là, j’ai vraiment eu la sensation de partir un peu plus que d’habitude. Dans mes autres performances, il me fallait lutter, faire des exercices mentaux pour tenir, alors que là j’étais constamment dans une jubilation intérieure. Dès les premiers tests, je me suis dit : ah oui, ça envoie ! » Ça envoie même très loin, ce qui n’est pas pour surprendre ses amis géologues.

« A ma sortie, ils m’ont confié que la pierre dans laquelle je m’étais enfermée était hypercalme, qu’elle s’était construite couche par couche, en douceur, sans être jamais tourmentée. » D’où cette euphorie ? « En tout cas, à un moment, je me suis senti partir très très loin, avec mon cerveau tout malaxé, et le retour a été un peu poussif. »

Mais le Thomas Pesquet du caillou avoue néanmoins avoir « envie de tenter avec une autre roche, par curiosité ». Un institut de recherche en neurologie vient d’ailleurs de le contacter pour lui proposer de le suivre dans ses périples intérieurs.

Seul, il ne l’était pas vraiment, pour être honnête. Au fil des sept jours, les visiteurs du Palais de Tokyo venaient fréquemment lui parler. « Il y a eu beaucoup de banalités : “Comment vous faites ?”, “Que mangez-vous ?”, “Comment allez-vous aux toilettes ?”, et aussi des moments incroyables, où les gens s’abandonnaient à la pierre, me récitaient des poèmes, ou me posaient des questions sur leur vie comme si j’étais un oracle. Il fallait vraiment que je sois responsable et que je ne réponde pas n’importe quoi ! »

Voyage immobile

Son seul et unique biorythme : les bruits de l’extérieur. « C’était très beau, ces sons du béton qui rentraient dans la pierre, je regrette de n’avoir pas enregistré. » Pas étonnant que, très vite, tout se soit brouillé. « J’avais un sommeil très étrange, comme en décalage horaire. A la fin de la semaine, je sentais vraiment qu’il me devenait de plus en plus difficile de recenser le temps, et je pense qu’il m’est arrivé deux ou trois fois de prendre mon petit déjeuner en pleine nuit ! »

De là à se retrouver foudroyé par de petites angoisses ? « Pas un instant. D’habitude il y a toujours un moment où ça monte, mais là vraiment pas, ça m’a surpris. Ça m’a presque angoissé de ne pas avoir d’angoisse. »

La vraie violence, il l’a davantage connue à sa sortie. « Il y avait beaucoup de monde, et moi dans le coaltar, tout s’est retourné et a basculé. » Il lui a suffi de se requinquer quelques jours chez lui, à Marseille, et le voilà bientôt reparti pour un autre voyage immobile : à la fin du mois, il s’installe à nouveau au Palais de Tokyo (on peut l’y voir, ainsi que d’autres de ses œuvres, dans l’exposition qui dure jusqu’au 8 mai). Cette fois, il va couver des œufs, pendant trois semaines, jusqu’à l’éclosion. Et, bizarrement, ça lui fait presque plus peur…

Abraham Poincheval, Palais de Tokyo, 13, avenue du Président-Wilson, Paris 16e.

24 février 2017

PERFORMANCE. Abraham Poincheval, ermite « empierré » au Palais de Tokyo

Abraham n’a pas son pareil pour s’extraire du monde et se concocter de sidérants voyages intérieurs. Il avait « habité » un ours au Musée de la chasse et de la nature pendant treize jours en 2014, s’est hissé sur un perchoir à 20 mètres du sol pendant cinq jours à l’occasion de la dernière Nuit blanche parisienne, et a récemment remonté le Rhône dans une bouteille en plastique géante. Au Palais de Tokyo, qui lui consacre une exposition, le plasticien marseillais de 44 ans s’adonne à deux nouvelles expérimentations loufoques dans la forme, mais en réalité très physiques et méditatives.

La première a débuté mercredi pour une semaine : les deux morceaux d’un immense bloc de calcaire dans lequel la forme de son corps en position assise a été sculptée ont été joints lorsqu’il y a pris place. Il sera donc présent 24 heures sur 24 dans sa pierre, réalisant sa première « expédition au cœur du monde minéral », en solitaire, mais pas invisible puisqu’une caméra embarquée retransmet les images en direct de son isolement radical. Après sa sortie et un mois de repos, il reviendra dans le centre d’art couver en public une douzaine d’œufs jusqu’à éclosion. E. J.

Palais de Tokyo, 13 avenue du Président-Wilson, Paris 16e. Tous les jours sauf le mardi de midi à minuit.

19 février 2017

Palais de Tokyo

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30 décembre 2016

Le "petit Trocadéro" - Palais de Tokyo et MAM

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15 octobre 2016

Palais de Tokyo

4 septembre 2016

AUJOURD'HUI = INDISCIPLINE - Bruxelles, capitale plurielle et artistique, se dévoile à Paris - PALAIS DE TOKYO

PALAIS DE TOKYO / 3 ET aujourd'hui... 4 SEPTEMBRE 2016

Bruxelles, capitale multiple et interdisciplinaire, se révèle au Palais de Tokyo. En l’espace de quelques années, Bruxelles s’est imposée comme une plate-forme artistique internationale propice à l’émergence de nouveaux talents et à l’expérimentation. Des créateurs du monde entier y affluent pour trouver un terreau ouvert à l’expression de leurs singularités. Caractérisée par ses prises de risque artistique, la scène locale ne semble régie par aucun dénominateur commun, si ce n'est sa nature indisciplinée et le parti pris de l’interdisciplinarité.

Le temps d’un weekend, les 3 et 4 septembre 2 016, plus de 30 artistes, plasticiens, performeurs, chorégraphes et vidéastes installés à Bruxelles sont invités au Palais de Tokyo autour d’INDISCIPLINE, par l’entremise et les choix curatoriaux du WIELS  (centre d’art contemporain), du Kunstenfestivaldesarts (le festival des arts de la scène) et de l’agence Wallonie-Bruxelles Théâtre/Danse.

Issus d’une quinzaine de pays différents, ces artistes présenteront des travaux à la croisée de diverses disciplines et qui bousculent certaines de nos frontières symboliques, physiques, culturelles ou linguistiques.

INDISCIPLINE est une initiative de Rachid Madrane, Ministre de la Promotion de Bruxelles, mise en oeuvre par visit.brussels en collaboration avec WIELS, Kunstenfestivald esarts et Wallonie-Bruxelles Théâtre/Danse.

Jacques André, Danai Anesiadou, Sanaz Azari,

Younes Baba-Ali, Sammy Baloji & Filip De Boeck, Manon de Boer,

Koenraad Dedobbeleer, Léa Drouet, Mette Edvardsen,

Ben Fury& Louise Michel Jackson & Rodolphe Coster,

Les sœurs h, Ann Veronica Janssens, Eleni Kamma, Youness

Khoukhou & Pierre Droulers, Sébastien Lacomblez &

l’Entreprise d’Optimisation du Réel, Julien Maire,

Leslie Mannès & Stioïd & Vincent Lemaître, Steven Michel,

Hana Miletic, Radouan Mriziga, Joachim Olender,

Ayelen Parolin, Benoit Platéus,

Marnie Slater, Harald Thys & Erik Thys,

Tape Ensemble, Léa Drouet & Clément Vercelletto

Emmanuel Van der Auxera, Sarah Vanhee, Louise Vanneste

 

TARIFS

— Plein tarif : 10€

— Tarif réduit : 8€, visiteurs de moins de 26 ans, enseignants, Maison des artistes et

bénéficiaires des partenariats billetterie

 

HORAIRES

Samedi 3 et dimanche 4 septembre

De midi à minuit les deux jours

 

29 juin 2016

Culture soir : Michel Houellebecq au Palais de Tokyo

24 juin 2016

Palais de Tokyo

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