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Jours tranquilles à Paris
poutine
11 juin 2015

Le pape François a reçu le président russe Vladimir Poutine (hier mercredi)

Le pape François a exhorté mercredi le président russe Vladimir Poutine à "faire un effort sincère" pour la paix en Ukraine, quelques heures après que le maître du Kremlin eût fustigé les sanctions contre son pays aux côtés de Matteo Renzi. Lors de cette rencontre au Vatican, la seconde en moins de deux ans entre les deux hommes, "le Saint-père a affirmé qu'il fallait s'engager dans un effort important et sincère pour réaliser la paix (en Ukraine)", a indiqué dans la soirée un communiqué du Vatican. Jorge Bergoglio a également appelé "toutes les parties" à respecter les accords de Minsk entre rebelles séparatistes prorusses et gouvernement de Kiev, selon ce texte. Le président Poutine a été reçu mercredi au Vatican pendant 50 minutes par le pape François, en présence d'interprètes. Le pape est apparu sérieux et peu souriant, même si l'atmosphère semblait s'être un peu réchauffée à l'issue de l'entretien. En Ukraine, les rebelles sont en majorité des orthodoxes rattachés au patriarcat de Moscou et se battent contre d'autres orthodoxes et contre les grecs-catholiques (uniates) rattachés à Rome. A la veille de cette rencontre, le primat de l'Eglise gréco-catholique (uniate) d'Ukraine, Mgr Sviatoslav Chevtchuk, a déclaré mardi espérer que le pape François "serait la voix des gens opprimés". Mais le Vatican est resté très prudent dans cette crise, au grand dam des catholiques uniates qui souhaiteraient une condamnation directe de la politique russe en Ukraine.

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31 mai 2015

Les Européens à la fois fiers et scandalisés de figurer sur la « liste noire » de Moscou

L’Europe hésite entre fierté et dénonciation, samedi 30 mai. Au lendemain de la révélation de l’existence d’une « liste noire » russe, où figurent les noms de personnalités politiques européennes interdites d’entrer sur le territoire, nombreux sont ceux qui se sont félicités d’en faire partie, tandis qu’au niveau institutionnel, les pays membres accusent la Russie d’envenimer les relations UE-Russie, déjà tendues.

« Lorsque j’ai vu les autres noms (sur la liste), j’ai (aussitôt) pensé que je faisais partie d’un club très honorable », a déclaré samedi 30 mai l’ancien ministre tchèque des affaires étrangères Karel Schwarzenberg, un aristocrate de 77 ans connu pour ses critiques de la politique de Moscou à l’égard de l’Ukraine. « Je considère cela comme une récompense », a ajouté ce député, cité par l’agence de presse tchèque CTK.

« Engagement inchangé »

Pour certaines personnalités, figurer sur la liste est une preuve de l’efficacité de leur action en faveur de l’Ukraine. « Etre sur cette liste ne change pas mon engagement envers le peuple de l’Ukraine », a écrit sur son compte Twitter l’eurodéputée suédoise Anna Maria Corazza Bildt, connue pour ses critiques à l’encontre du président russe. « Je me sens davantage fière que je n’en ai peur (…) La liste de Poutine confirme que je fais bien les choses en tant que parlementaire », a-t-elle ajouté.

Un eurodéputé tchèque et ancien journaliste, Jaromir Stetina, s’est dit, quant à lui, « très fier de figurer sur la liste » en compagnie d’autres personnalités et collègues du Parlement européen.

Au total, 89 personnalités européennes sont citées sur cette liste que Moscou ne souhaite pas rendre publique, mais dont une copie a fuité. On y trouve notamment les noms d’hommes et de femmes politiques polonais, suédois, allemands, tchèques, néerlandais, finlandais et belges, parmi lesquels le président du groupe libéral au Parlement européen et ancien premier ministre belge Guy Verhofstadt et l’ex-président du Parlement européen et ancien chef du gouvernement polonais Jerzy Buzek. Idem pour, l’ex-ministre suédoise de centre droit Lena Adelsohn Liljeroth et le président du sénat polonais, l’ancien opposant Bogdan Borusewicz.

En ce qui concerne la France, quatre personnes sont nommées : l’intellectuel Bernard-Henri Lévy, le président du Comité économique et social européen Henri Malosse, le patron des députés socialistes Bruno Le Roux, ainsi que Daniel Cohn-Bendit, ancien eurodéputé qui vient d’obtenir la nationalité française, et s’est dit amusé de sa présence sur la liste : « Je trouve ça très drôle », a-t-il déclaré à Reuters. « Ça correspond au régime poutinesque, ça aurait été vraiment triste que Poutine me considère comme son ami », a-t-il ajouté.

Une liste impossible à contester

L’établissement de « la liste noire » et son caractère secret ont par ailleurs été dénoncés par plusieurs chancelleries européennes. « La moindre des choses aurait été que l’on fasse connaître aux personnes concernées les réserves qui les concernent réellement, ou au moins que l’on rende ces listes publiques », a déclaré samedi le ministre allemand des affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier. « A un moment où nous nous efforçons de désamorcer un conflit âpre et dangereux au cœur de l’Europe, cela n’aide pas », a-t-il ajouté, selon un communiqué.

Dès vendredi, l’action de Moscou a été condamnée par le premier ministre néerlandais Mark Rutte qui a indiqué que son gouvernement « en informerait Moscou dans des termes non équivoques ». La liste russe « n’est pas fondée sur le droit international, n’est pas transparente et il est impossible de la contester » devant un tribunal, a-t-il souligné.

La liste, où figurent neuf Britanniques dont le patron du renseignement MI5, Andrew Parker, le chef d’état-major de l’armée, Nicholas Houghton, l’ancien vice-premier ministre Nick Clegg et l’ancien ministre des affaires étrangères Malcolm Rifkind, n’a « absolument aucune justification », a réagi samedi le gouvernement britannique.

L’ambassadeur de Russie auprès de l’UE, Vladimir Tchijov, avait confirmé la semaine dernière l’existence d’une telle liste, tout en précisant qu’il ne s’agissait « pas de dirigeants ou de hauts responsables de pays ». « Une telle liste existe vraiment. Et personne n’y a été placé par hasard », avait-il souligné. Une autre liste concerne aussi des citoyens américains, a déclaré samedi un responsable du ministère aux médias russes.

« Pas une surprise »

« C’est un comportement (…) qui n’améliore pas malheureusement l’image de la Russie », a déclaré vendredi la ministre suédoise des affaires étrangères Margot Wallström à l’agence de presse TT. En revanche, pour son homologue finlandais Timo Soini, il est inutile de « trop dramatiser » cette affaire. « C’est une réaction attendue à l’interdiction faite (par l’Union européenne) à des citoyens russes de voyager (sur le territoire de l’UE). Ce n’est pas une grande surprise », a-t-il écrit sur un blog.

Au fil de la crise en Ukraine, l’UE a complété sa propre « liste noire », qui compte désormais quelque 150 noms et une quarantaine d’entités, et pris des mesures plus sévères contre la Russie, visant des pans entiers de l’économie.

http://www.youscribe.com/catalogue/tous/actualite-et-debat-de-societe/actualite-evenements/la-liste-noire-de-moscou-contre-l-ue-2578584

22 avril 2015

François Hollande en Arménie

armenie 24 avril

2 mars 2015

Une provocation selon Poutine, un crime politique pour l’opposition

Moscou

Selon le comité d’enquête russe, l’assassinat de l’opposant Boris Nemtsov a été« minutieusement planifié » par des meurtriers toujours en fuite. Les enquêteurs envisagent plusieurs pistes pour l’instant, en privilégiant la version du crime politique.« Ce crime peut être une provocation visant à déstabiliser la situation politique dans le pays. La figure de Nemtsov a pu devenir une sorte de victime sacrificielle » , a déclaré le chef du comité d’enquête, Vladimir Markin. C’est aussi, apparemment, la version privilégiée par Vladimir Poutine, qui a déclaré que« cet assassinat brutal portait les marques d’un meurtre commandité et avait tout d’une provocation ». Une autre piste est celle de la trace islamiste. Les enquêteurs assurent que Boris Nemtsov aurait reçu des menaces à la suite du soutien qu’il a manifesté aux caricaturistes de Charlie Hebdo.

Ukraine

L’enquête regarde aussi du côté de l’Ukraine, où se rendait souvent Boris Nemtsov, sympathisant du Maïdan et du nouveau pouvoir. Selon les commentateurs proches du Kremlin, l’opposant était sponsorisé par des oligarques ukrainiens pour troubler l’ordre politique en Russie. Ayant manqué à ses engagements, il aurait été éliminé. Mais pour l’entourage de l’opposant défunt, c’est un tout autre rôle que l’Ukraine aurait joué dans sa mort. De fait, Boris Nemtsov était en train de préparer un rapport sur la présence de l’armée russe dans l’est du pays, en soutien aux séparatistes… L’opposition s’accorde avec les autorités sur un point unique : le crime est de nature politique. Mais si le Kremlin n’est pas forcément coupable d’avoir donné l’ordre d’assassiner Boris Nemtsov, le pouvoir russe serait responsable d’avoir rendu ce crime possible.« C’est Vladimir Poutine et sa propagande qui cultivent la haine au sein de la société, en désignant des ennemis à éliminer, en traitant les dissidents d’ennemis du peuple. D’un point de vue politique, le sang de Boris Nemtsov est sur les mains de Vladimir Poutine » , conclut Ilya Yachine, un compagnon de route de longue date de Boris Nemtsov. Article signé V.D.

1 mars 2015

Meutre de Boris Nemstov (suite)

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1 mars 2015

Mort de Nemtsov....un de plus dans la liste des assassinats !

Voir mes précédents billets sur Anna Politkovskaïa :

Les assassins de la journaliste Anna...11/06/2014

Anna Politkovskaïa    24/07/2013

Anna Politkovskaïa    21/06/2013

Anna Politkovskaïa : enfin une...15/12/2012

Anna Politkovskaïa    05/01/2012

Anna Politkovskaia.... ENFIN !   01/06/2011

Anna Polikoskaïa       08/10/2010

Les 40 prédateurs de la liberté de la...03/05/2010

La vie d'Anna Polikovskaïa portée en... 02/05/2010

Anna Politkovskaïa (3 ans déjà...)     08/10/2009

Anna Politkovskaïa - A ne pas manquer...23/04/2009

Russie : acquittement des trois prévenus...19/02/2009

Liberté de la Presse bafouée  07/10/2006

Poutine = prédateur de la Liberté de la...      26/09/2006

Pour y accéder (après avoir noté les différentes dates) voir l'historique en cliquant sur le lien suivant : http://jourstranquilles.canalblog.com/archives/index.html 

12 février 2015

Poutine - UKRAINE

Poutine annonce la signature d'un accord sur le conflit ukrainien, un cessez-le-feu entrera en vigueur le 15 février. Un accord a été conclu à Minsk (Biélorussie), jeudi 12 février, sur le conflit ukrainien, annonce Vladimir Poutine. Un cessez-le-feu doit entrer en vigueur à partir du 15 février.

12 février 2015

Ukraine : espoir d'une signature ?

11 février 2015

Ukraine

Ukraine : un sommet à l’issue incertaine

Quatre chefs d’État se retrouvent ce soir pour l’une des dernières chances de régler le conflit en Ukraine. Le président François Hollande se rend à Minsk (Biélorussie), ce mercredi soir, avec« la ferme volonté d’aboutir » à un accord de paix pour l’Ukraine. Ce sommet doit réunir le Russe Vladimir Poutine, l’Ukrainien Petro Porochenko, ainsi que la chancelière allemande, Angela Merkel, et le président français. Ce sommet, de la dernière chance, selon de nombreux observateurs, devrait porter notamment sur un retrait des armements lourds, la mise en place d’une zone démilitarisée dans l’est de l’Ukraine (de 50 à 70 km de part et d’autre de la ligne de démarcation entre pro-Russes et Ukrainiens) et l’établissement d’un dialogue entre l’Ukraine et les séparatistes. Quinze tués hier Il n’est pas prévu, toutefois, qu’un accord soit signé au sommet de Minsk, selon une source russe. Quant à la Crimée, annexée au printemps dernier par les Russes, elle ne figure pas à l’ordre du jour. Hier soir, selon une source diplomatique française, les négociations étaient« difficiles » et achoppent sur plusieurs sujets litigieux. Dans la journée, quinze personnes sont mortes et soixante-trois autres ont été blessées dans des tirs de roquettes sur la ville de Kramatorsk, où est installé le quartier général de l’armée ukrainienne pour l’est du pays. Ces victimes s’ajoutent aux sept soldats ukrainiens et cinq civils tués un peu plus tôt. Hier soir, le groupe de contact (Ukraine, Russie, rebelles ukrainiens et OSCE) réuni à Minsk, annonçait être parvenu à un accord sur un cessez-le-feu et sur les moyens de le contrôler. Il est également parvenu à un accord sur un plan de retrait des armes lourdes.

10 février 2015

Poutine.... no comment !

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