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Jours tranquilles à Paris
premiere guerre mondiale
14 juillet 2014

14 juillet 2014

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Le défilé du 14 juillet sera ce lundi à Paris le premier temps fort des célébrations du centenaire de la Première Guerre mondiale, en présence de représentants de près de 80 nations qui furent impliquées d’une manière ou d’une autre dans le conflit.

«Sur les Champs-Elysées, la moitié des Nations du monde est représentée», écrit le président François Hollande dans un message diffusé à l’occasion de la fête nationale.

Alliés ou ennemis d’hier, 75 des 80 pays invités avaient déjà répondu «présent» ces derniers jours. Pour la première fois, la quasi-totalité des nations engagées sur le théâtre européen durant le conflit seront ainsi réunies pour transmettre un message de paix et de solidarité.

Pas de chefs d’Etat étrangers pour ce 14 juillet 2014. La plupart des nations invitées seront représentées par un officiel en tribune - le plus souvent le ministre de la Défense - un porte-drapeau et deux gardes pour une «parade aux emblèmes» face à la tribune officielle dressée Place de la Concorde.

De nombreux pays invités fournirent des combattants, d’autres, comme la Chine, des travailleurs, pendant les quatre ans du conflit. Nombre d’entre eux étaient alors intégrés aux grands empires coloniaux, dont la Grande Guerre a amorcé le démantèlement.

L’Algérie, dont la présence a provoqué un début de polémique, à Paris comme à Alger, a confirmé qu’elle serait représentée dans le même format que les autres nations. L’occasion de rendre hommage aux quelque 430.000 soldats venus de l’ensemble des colonies françaises, d’Afrique et d’Asie, pour combattre en Europe.

Un peloton de militaires français, dans la tenue bleu horizon des soldats de 1914, accompagnera les délégations étrangères. Et le Choeur de l’armée française entonnera des chants de «poilus», avant le défilé militaire, vers 10H30.

- «Porter un message de confiance» -

A l’issue du défilé, environ 250 garçons et filles venus des pays invités formeront un tableau composé par le chorégraphe José Montalvo, pour un final tourné vers l’avenir.

La date-même du 14 juillet ne revêtant aucune signification particulière par rapport au premier conflit mondial, c’est la guerre de 1914-1918 dans sa globalité qui sera commémorée lors de ce premier grand rendez-vous du Centenaire.

Très impliqué dans les commémorations qui scandent l’année 2014, le chef de l’Etat entend en tirer partie pour mobiliser les Français et «porter un message de confiance» dans le pays, comme il l’avait affirmé en présentant le programme des manifestations, en septembre 2013. A leur arrivée à Paris, il a accueilli lui-même, lundi à l’Ecole militaire, les jeunes des pays invités au défilé.

Trois autres temps forts suivront en 2014 sur le front du Centenaire. Evénement franco-allemand le 3 août, date commémorative de la déclaration de guerre de l’Allemagne à la France, sur le site du Hartmannswillerkopf (Haut-Rhin), en présence du président français et de son homologue allemand, Joachim Gauck. La victoire française de la bataille de la Marne sera commémorée le 12 septembre et un hommage sera rendu à tous les combattants le 11 novembre, lors d’une cérémonie internationale dans le Pas-de-Calais.

La volonté de rassemblement de la France autour du centenaire du conflit s’est parfois heurtée à la diversité des mémoires nationales, certains pays préférant rester en retrait.

Les célébrations sur les Champs-Elysées s’achèveront par un lâcher de colombes. D’autres cérémonies auront lieu un peu partout en France à l’occasion de la fête nationale. Les Parisiens pourront prolonger la journée autour notamment d’un «bivouac des Poilus» reconstitué dans le jardin des Tuileries. L’occasion de découvrir des matériels et armements, comme un canon de 75 mm, des taxis de la Marne ou une ambulance américaine, emblématiques de la Grande Guerre. source AFP

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9 juillet 2014

Etel et sa rivière : il y a un siècle, le conflit 1914-1918

Avant-guerre, le tramway fait prospérer Etel

La petite bourgade portuaire, séparée d’Erdeven en 1850, s’est très vite affirmée comme un centre important de la pêche sardinière puis thonière. A l’exemple de tout le littoral de Bretagne-Sud, Étel voit l’installation d’un nombre croissant de conserveries. Bien que le chemin de fer relie Nantes à Auray depuis 1862, il faut attendre 1899 pour que le banquier parisien Payot sollicite du préfet du Morbihan la concession de trois lignes de tramway à vapeur, dont celle de La Trinité-sur-Mer à Étel. Le conseil municipal approuve à l’unanimité ce projet. A Etel, les avis sont tellement favorables que les habitants souscrivent en un jour et demi 25 000 F d’actions de la société anonyme du Chemin de Fer Économique de La Trinité-sur-Mer à Étel. Mis en service le 10 avril 1901, le tramway concourt rapidement à la prospérité d’Étel.« Il assurait le transport des caisses de conserves, l’approvisionnement en charbon des friteries et de l’usine de production d’électricité, et le trafic de voyageurs », explique Michel Le Leuch, le président du musée des thoniers.

La crise sardinière

Le poids économique de la pêche thonière se confirme. En 1912, la situation change et Etel doit alors affronter le marasme des usines, victimes de la chute d’apports en poisson. La mise en criée de sardine et de thon, forte respectivement de 136 et 253 tonnes en 1911, se restreint en 1912 à 96 et 64 tonnes. L’usinier Marais met la clé sous la porte. La crise sardinière s’amplifie en 1913, la pêche du germon n’est guère florissante.« La mise en sommeil des usines prive de travail une grande partie de la population d’Étel et de ses environs », indique Michel Perrin, historien du musée.

Le boulevard des zinzins

La pauvreté s’installe, contraignant les municipalités d’Étel, Belz, Erdeven et Plouhinec à ouvrir des bureaux de secours. Les salariés des conserveries les plus atteints par cette crise, outre les ouvrières, sont les zingueurs.« Ce personnel spécialisé est préposé au soudage des boîtes », poursuit Michel Perrin. La municipalité d’Étel décide alors d’employer une partie de ces ouvriers qualifiés à la construction d’une chaussée dans l’anse du Pradic, pour faciliter l’accès à La Falaise. Surnommée « le boulevard des Zinzins », cette voie de circulation s’appellera le boulevard de la Plage, aujourd’hui Boulevard Charles-deGaulle.

L’embellie avant la guerre

En 1914, la sardine revient au printemps et la pêche du thon, qui s’ouvre en juillet, augure d’une bonne campagne. La population d’Étel, en léger recul en 1912 et 1913, s’est stabilisée à 2 380 âmes. 150 dundees sont attachés au syndicat d’Étel, qui regroupe le port-même, Le Magouër, Vieux-Passage, Port-Niscop et SaintCado. Au 1er juillet, 57 thoniers arment pour la pêche du germon. L’espoir revient avec l’accroissement des apports en poisson qui, à la fin du mois, se montent à 320 tonnes de sardine et 93 de thon. Pourtant, depuis l’attentat de Sarajevo, le 28 juin 1914, les tensions montent en Europe, mais les populations littorales se sentent peu ou pas concernées.« L’ordre de mobilisation générale, annoncé le 2 août, surprend la plupart des marins en mer », glisse Michel Le Leuch. La déclaration de guerre, le lendemain, freine l’élan étellois, sans néanmoins le briser.

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28 juin 2014

Centenaire de 1914 - Exposition Gare de l'Est

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http://www.expo14.com/

A l’occasion du centenaire de la guerre 14-18, la gare de l’Est à Paris accueille, du 23 juin au 30 novembre 2014, l’exposition Visages et Vestiges de la Grande Guerre, une installation originale de photographies de Didier Pazery.

28 juin 2014

28 juin 1914, deux tirs qui embrasèrent le monde

Le 28 juin 1914, le nationaliste yougoslave Gavrilo Princip abat à Sarajevo l'archiduc François-Ferdinand et son épouse. Cet attentat précipite le monde dans la guerre quelques semaines plus tard. Récit en images de cette matinée.

En appuyant sur la gâchette de son pistolet, le 28 juin 1914, Gavrilo Princip n’ôte pas seulement la vie à un homme et une femme. Il assassine François-Ferdinand, héritier de l’Empire austro-hongrois et la duchesse Sophie de Hohenberg. Son tir, qui claque dans un coin de rue de Sarajevo, entraîne le monde dans un conflit sanglant quelques semaines plus tard. Retour sur cette journée, ponctuée de hasards et de maladresses, qui bouleversa l’histoire et fût l’un des éléments déclencheurs de la Grande Guerre.

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Les commémorations de l’attentat de Sarajavo heure par heure

27 juin 2014

Centenaire de 1914 - Le tocsin sonnera le 1er août en l’honneur des morts pour la France à Ste Anne d'Auray

L’Union nationale des combattants (UNC) section Sainte-Anne-d’Auray, conjointement avec la mairie et le père André Guillevic, réalisera le vendredi 1er août une action appelée « sonnerie du tocsin ». Elle marquera le début officiel des commémorations du centenaire de la Grande Guerre.« Nous demandons à tous les citoyens de la commune de bien vouloir s’associer, physiquement ou par la pensée, à cette courte cérémonie en mémoire des Françaises et français morts pour la France durant cette guerre, morts pour notre liberté », confie Michel Mazuret, président de la section. Ainsi, le 1er août à 14 h, tous les clochers des églises de France et ultramarines commémoreront l’appel à la mobilisation générale du 1er août 1914 par la sonnerie du tocsin pendant 5 minutes.« En effet, le 1er août 1914, tous les maires de France ont été informés par un télégramme officiel de couleur jaune, porté par la gendarmerie. C’était l’ordre de mobilisation générale. A sa réception, ils ont ouvert l’enveloppe et ont appliqué les ordres qu’elle contenait, notamment le placardage de l’affiche et la sonnerie du tocsin. » Aujourd’hui, la plupart des clochers ont des sonneries automatisées qui ne prévoient que la volée, sonnerie de fête, et le glas, sonnerie de deuil. Le tocsin, sonnerie d’alarme déclenchée sur ordre des maires, n’est plus prévu. A Sainte-Anne-d’Auray, une des sonneries existantes sera utilisée avec des interruptions toutes les 2 secondes pour se rapprocher au plus près d’une sonnerie d’alerte. Rendez-vous donc le vendredi 1er août, à 14 h, devant le mémorial des Bretons morts pour la France pendant la guerre 1914-1918.

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27 juin 2014

Quiberon : Une nouvelle exposition sur la Grande Guerre au musée

La Maison du patrimoine a rouvert le dimanche 15 juin. Les expositions sur l’archéologie, la vie traditionnelle locale, l’affaire de Quiberon, et l’archéologie sous-marine, réparties sur les trois niveaux, sont toujours présentées, tandis que deux nouvelles expositions temporaires sont proposées cette saison. Au rez-dechaussée, la première exposition a pour thème « Louison Bobet, grand champion de cyclisme ». Est aussi mis en avant l’homme d’affaires et visionnaire ayant créé, il y a cinquante ans, la thalasso de Quiberon. Sont présentés, entre autres, la réplique exacte du vélo utilisé par Louison Bobet en 1957, et plusieurs de ses maillots prêtés par la famille Bobet, dont celui de champion du monde de 1954.

« Une hécatombe »

La seconde exposition commémore le début de la Grande Guerre, et la mobilisation générale du 2 août 1914. Élie Coantic, trésorier de l’association Culture et patrimoine de la presqu’île, a fait des recherches très poussées sur les treize Quiberonnais morts durant les cinq premiers mois de guerre,« caractérisés par des hécatombes effroyables. Il y a eu 27 000 morts sur la seule journée du 22 août. Il est vrai que le pantalon garance des soldats français était une cible idéale pour les tirs ennemis ». Plusieurs uniformes de 1914 sont présentés au musée, ainsi que divers objets utilisés cette année-là, et plusieurs armes, fusils, sabres et mitrailleuses.« Cette année de 1914 est marquée par le coup de génie de Gallieni dans la bataille de la Marne, où il a envoyé des hommes en renfort dans les fameux taxis de la Marne, raconte Gildas Gouarin, secrétaire de l’association.Les Allemands, refoulés, se sont repliés au Nord de l’Aisne, où ils ont creusé des tranchées, ce que feront également les Alliés. La guerre des tranchées a débuté pour une durée de quatre ans, sur un front de 600 km. »

Maison du patrimoine, 11, rue de Port Haliguen, à 50 m de l’église. Ouvert du 15 juin au 15 septembre, tous les jours sauf le mardi, de 14 h à 18 h.

21 juin 2014

Centenaire de 1914

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15 juin 2014

« Le Camp retranché de Paris » vu aujourd'hui

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Du 15 juin au 1er juillet : « Le Camp retranché de Paris » prend ses quartiers sur la place de l’Hôtel de Ville – Esplanade de la Libération, pour présenter la région en 1914 et en 2014.

12 juin 2014

Centenaire de 1914

14 juillet. 80 nations engagées en 14-18 participeront au défilé des Champs-Élysées, chacune représentée par un drapeau, trois militaires et quatre jeunes.3 août. Cent ans après la déclaration de guerre, cérémonie sur le site de Hartmanswillerkopf (Vosges), coprésidée par les présidents français et allemand.12 septembre . Pour le centenaire de la bataille de la Marne, cérémonies dans toute la France.11 novembre. Dans l’immense nécropole de Notre-Dame-de-Lorette. François Hollande inaugurera un mémorial où seront gravés les 600 000 noms, par ordre alphabétique, des 600 000 soldats, alliés et ennemis, tombés entre 1914 et 1918 dans la région Nord-Pas-de-Calais.

29 mai 2014

Les champs de bataille de la Première Guerre Mondiale s'exposent actuellement sur les grilles du jardin du Luxembourg

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