Hommage à Serge Gainsbourg demain Dimanche 24 janvier sur ARTE - Qu'on se le dise !
Des volutes de fumée, une tête de chou, une silhouette inoubliable... De Lucien Ginsburg à Gainsbarre, Personne Ne Bouge (PNB) rend hommage au génie de la pop française, demain dimanche à 16h55 sur ARTE
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Photo : Helmut Newton
Vanessa Paradis livre sa vérité sur sa collaboration très compliquée avec Serge Gainsbourg
« Paradis c’est l’enfer »
Vanessa Paradis fut la dernière chanteuse qui inspira l’immense Serge Gainsbourg. Leur album commun, Variations sur le même t’aime, fut pourtant l’occasion d’affrontements et d’incompréhensions entre les deux artistes.
En 1990, trois ans après le triomphe de Joe le Taxi, Vanessa Paradis était en pleine préparation de son prochain et deuxième album. La toute jeune chanteuse, alors âgée de 18 ans n’avait jamais osé rêver pouvoir rencontrer et encore moins travailler avec son idole, Serge Gainsbourg. Ce fut pourtant chose faite. Les deux artistes se rencontrèrent, et alors que Vanessa Paradis espérait secrètement que le compositeur de génie accepte de lui écrire le texte d’une chanson, c’est tout un album que l’homme à tête de chou lui offrit. Un cadeau inespéré mais aussi le début d’une collaboration très compliquée entre le génie et la chanteuse. Fidèle à son sens de la formule, Serge Gainsbourg dira de cette rencontre professionnelle que « Paradis, c’est l’enfer ».
L’interprète de Bliss fut accusée d’avoir été capricieuse, d’avoir pinaillé sur les textes, de les avoir fait réécrire plusieurs fois à l’auteur de La Javanaise. Vanessa Paradis est revenue sur cette collaboration et les rumeurs qui l’ont entachée dans les colonnes de Vogue, dont elle est la très dénudée invitée d’honneur ce mois-ci. « On a pas mal dit que je lui en avais fait voir de toutes les couleurs, fait réécrire tous les textes, mais c’est faux. Il les écrivait, il venait nous voir en studio, on les découvrait, on les essayait, s’est-elle souvenue. Il y en avait des sublimes, et parfois, il y avait quelques phrases faciles que je lui ai demandé de reprendre. Mais on parle d’une phrase ou deux sur trois chansons, rien de plus. Serge, c’est un génie, mais ça ne l’empêchait pas parfois de recycler une bonne formule. Je suis sûre qu’au final, il devait être ravi que je n’aie pas laissé passer une phrase complaisante. »
Fidèle au franc-parler qu’on lui connaît, Vanessa Paradis est revenue sans concession, sur la personnalité hors du commun – mais compliquée à gérer – et le talent fou que possédait Serge Gainsbourg : « Serge c’est un génie […]. On savait que les humeurs de Serge pouvaient changer, qu’il avait des hauts et des bas fulgurants, qu’il passait du rire aux larmes, du sérieux à la déconnade en un quart de seconde. »
Mais elle avait beau savoir tout ça, l’ancienne compagne de Johnny Depp n’en a pas moins été touchée lorsque le grand Serge a raconté publiquement sa version de la création de Variations sur le même t’aime : « En promo, il a dit que ça avait été l’enfer, qu’on l’avait fait travailler dur, qu’on l’avait fait boire. Je ne l’ai pas très bien compris et pas très bien vécu, pour être tout à fait sincère. »
Heureusement pour Vanessa Paradis, Serge Gainsbourg, peut-être conscient d’être allé un peu loin, lui demandera pardon dans un « message d’excuse d’une tendresse infinie » laissé sur son répondeur téléphonique. Un message qu’elle conserve précieusement depuis vingt-cinq ans.
Vanessa Paradis cul nu en couverture de Vogue Paris (à paraître demain)
Vanessa Paradis est l'invitée d'honneur du magazine Vogue Paris pour son numéro de Noël. La chanteuse et actrice se livre sur sa famille, ses amis et ses coups de cœur mais beaucoup retiendront la couverture sur laquelle Vanessa Paradis a oublié de mettre une culotte.
Pour ce numéro spécial dévoilé ce 23 novembre, Vogue propose trois couvertures. La plus marquante est signée par le couple de photographes Inez & Vinoodh.
Vanessa Paradis y est décrite comme "solaire" par le magazine de mode. On retient surtout que la chanteuse de Joe le taxi y apparaît cul nu.
Vogue propose aussi une couverture signée Karim Sadli qui fait la part belle au sourire si particulier de Vanessa Paradis.
Et une troisième, par David Sims.
"Surexposée depuis ses 14 ans et le succès phénoménal de Joe le Taxi, sa popularité élégamment façonnée grâce à Serge Gainsbourg, Patrice Leconte, Jean-Paul Goude pour Chanel ou encore Benjamin Biolay, elle a su conserver tout son mystère. Un défi, à notre époque, qu’elle relève avec grâce. Rien d’étonnant donc à ce que Vanessa se voit offrir la rédaction en chef de ce Vogue de Noël", écrit Emmanuelle Alt, rédactrice en chef de Vogue Paris, dans l’édito de ce numéro.
Au Théâtre du Rond Point le 7 décembre 2015 - save the date...
Conception artistique Philippe Lerichomme Accompagnement au piano Fred Maggi
Soirée au profit de La Maison de Kate fondée par Kate Barry,
la fille de Jane Birkin, et gérée par l’Association AURORE.
Le centre accueille des personnes dépendantes aux produits psychoactifs.
On se souvient de la phrase de Serge Gainsbourg : « Je pratique un art mineur destiné aux mineures ». Provocation ! En réalité ses maîtres étaient Huysmans, Picabia ou encore Rimbaud qu’il disait « vouloir approcher… ». D’ailleurs dans sa dernière interview ne concédait-‐il pas que certaines de ses œuvres « n’étaient pas dégueu… ». Jane Birkin, Michel Piccoli et Hervé Pierre en attestent dans leur lecture inspirée de soixante textes choisis dans l’intégralité de l’œuvre de Gainsbourg poète majeur.
L’ASSOCIATION AURORE et LA MAISON DE KATE
Sous l’impulsion de Kate BARRY, le centre de soins a ouvert ses portes en avril 1994, pour diversifier les modes de prises en charge de la toxicomanie. Il s’installe au Château des Ruisseaux, à Bucy-‐ le-‐ Long, dans l'Aisne. L’établissement assure une prise en charge résidentielle de 12 semaines, aux personnes souffrant soit de dépendance aux produits licites (alcool, médicaments), soit aux produits illicites. C’est le premier centre en France à s’être appuyé sur le Modèle Minnesota. Celui-‐ci approche la dépendance en tant que maladie chronique, dont les symptômes sont la perte de contrôle et la dépendance physique. La relation patient-‐soignant s’inscrit dans un rapport de collaboration, qui vise un changement de comportement en vue d’apprendre à vivre avec cette dépendance. Depuis 3 ans se développent également des appartements thérapeutiques, déployés dans la ville voisine de Soissons. Qu'il s'agisse d'alcool, de stupéfiants ou de médicaments psychotropes détournés de leur usage, l’addiction au produit présente des caractéristiques cliniques semblables. A l'appui de ce constat et face à l’aggravation des poly-‐consommations, le centre APTE propose une approche thérapeutique, centrée sur les rapports aux produits. L’établissement propose une approche globale qui prend en compte le patient dans toutes ses dimensions : physique, psychologique, sociale et spirituelle, appuyée sur l’entraide. L’équipe pluridisciplinaire comprend des conseillers en addictologie, dont des personnes ayant vécu une période de dépendance. L'objectif est d’aider le patient à se libérer de son addiction afin qu'il retrouve autonomie et libre arbitre, et de mettre en place les conditions favorables à une insertion satisfaisante et durable.
La Javanaise...
Gréco / Gainsbourg : comment est née la Javanaise ► https://t.co/3UFZePYssD #vidéo @andremanou pic.twitter.com/E5LdBROPLX
— France Inter (@franceinter) 24 Novembre 2015
Juliette Gréco se fait voler un tableau de Gainsbourg
La chanteuse Juliette Gréco a lancé ce vendredi un appel après le vol chez elle d'un tableau signé Serge Gainsbourg que le chanteur féru de peinture lui avait offert au début des années 60
«Je suis très malheureuse, j'ai l'impression qu'on m'a arraché un petit morceau de ma vie. Pour l'instant, je ne porte pas plainte. Je donne quelques jours à mes voleurs pour le remettre là où ils l'ont trouvé, après je lance la machine de guerre, je ne peux pas laisser passer ça», a indiqué la chanteuse, jointe au téléphone à Dinan où elle est en concert ce vendredi.
Juliette Gréco, qui a démarré en avril une tournée d'adieux à l'âge de 88 ans, explique avoir récemment constaté que ce tableau, accroché dans une pièce peu utilisée de sa maison dans l'Oise, avait disparu et avait été remplacé par une «contrefaçon».
Le chanteur et sa sœur dans un parc
«C'est un tableau de petit taille, 50 cm sur 20 cm environ, que Serge m'avait offert au début des années 60. C'était le dernier qu'il avait peint et le dernier qui lui restait. Il est signé Ginsburg (NDLR : vrai nom de Serge Gainsbourg)», a-t-elle ajouté. «Ce tableau le représente lui et sa sœur, quand ils étaient enfants, dans un parc. C'est une scène d'une tendresse infinie», précise Juliette Gréco.
Un deuxième tableau a également disparu dans la même pièce, selon la chanteuse, qui précise ne pas avoir constaté d'effraction à son domicile.
Serge Gainsbourg a signé «La Javanaise» chantée en 1963 par Juliette Gréco. Cette dernière donnera trois concerts à Paris en décembre (Théâtre du Châtelet, Cigale, Théâtre des Champs-Elysées) dans le cadre de sa tournée qui comporte pour le moment des dates jusqu'à avril 2016.