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Jours tranquilles à Paris
6 avril 2006

"Mange ton disque et dis bonjour à la dame !"

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Photos JS

Origines, philosophie, valeurs en hausse...

Tout ce qu'il faut savoir sur le vintage

par Pierre Léonforté

Longtemps réservé à quelques initiés, il connaît aujourd'hui un extraordinaire engouement, au détriment parfois de son authenticité. En 12 questions, petit précis à l'attention de ceux qui adorent faire du neuf avec du vieux...

Que signifie le mot «vintage»?

D'origine anglaise, ce mot a d'abord servi à qualifier un millésime ancien de référence pour des spiritueux ou des vins, comme le porto. Par extension, il s'est appliqué à des vêtements et accessoires de mode anciens, des voitures de collection, des photographies et du mobilier design, de l'après-guerre jusqu'aux années 1980. Le Dictionnaire international de la mode (1), ouvrage de référence qui vient d'être réédité, affine cette définition: «Le terme vintage a fini par désigner tout un jeu d'apparences utilisant des vêtements anciens, du mélange de fripes et de vêtements neufs portés au quotidien jusqu'aux pièces exceptionnelles.» Bref, le vintage bien compris ne doit jamais être porté des pieds à la tête comme un costume d'époque. Il impose un subtil mélange de styles, pour n'en créer finalement qu'un seul: le sien. Ceci est vrai en mode comme en décoration.

Actuellement, pas une photo de mode, pas une expo, pas un article sans que le mot soit employé. Pourquoi une telle frénésie?

Attention, le vintage n'est pas né d'aujourd'hui. Dans les années 1970 déjà, on allait chiner aux puces des robes des années 1940 et 1950, mais tout ceci est longtemps resté réservé à un cercle d'initiés. Synonyme de seconde vie, le vintage nécessite en effet de posséder une vraie culture de mode pour repérer les pièces intéressantes et savoir les associer. Selon Katy Rodriguez, du magasin Resurrection, à Los Angeles, ce sont les top models comme Naomi Campbell et Kate Moss qui ont plus largement ouvert la voie, dans les années 1990, en portant des vêtements vintage lors d'événements officiels. Mais c'est en 2001 que le phénomène a véritablement explosé, avec l'apparition de Julia Roberts à la cérémonie des Oscars, portant une robe Valentino millésimée

1992. L

'événement a jeté un premier pavé dans la mare du luxe et donné le coup d'envoi d'une véritable folie. Rapidement, toutes les stars s'y sont mises: Demi Moore, Winona Ryder, Nicole Kidman, Sarah Jessica Parker ou Jennifer Lopez, arborant voilà peu une robe Valentino 1967 précédemment vue sur Jackie Kennedy.

Le vintage ne concerne-t-il que des marques de luxe?

Pas seulement, comme en témoigne l'aventure des jeans Levi's. Au début des années 1970, la marque décide de modifier sa fameuse étiquette (tab) cousue sur la poche arrière droite, ramenant le graphisme du «e» de Levi's de majuscule à minuscule. Un détail pour le grand public, une révolution pour les aficionados, qui baptisent «Big E» les 501 antérieurs à 1971. Ce sera la première datation officielle d'un vêtement n'étant pas issu de

la couture. Le

vintage concerne donc non seulement le luxe, mais aussi «des griffes pérennes qui font référence, des vêtements ou des accessoires au moins vieux de vingt ans et portables aujourd'hui», comme le précise Jean-Marc Loubier, PDG de Celine. Une pérennité qui en fait désormais les nouveaux basiques, offrant la garantie d'être à la mode partout, sans jamais se tromper. Et, actuellement, le phénomène s'exporte partout dans le monde, de Londres à Paris, de New York à Los Angeles ou à Tokyo.

Porter des vêtements des années 1950 ou 1960, n'est-ce pas aussi une manière de refuser la mode du moment?

C'est en tout cas une façon de ne pas en suivre tous les diktats. Certains aficionados ont d'ailleurs porté le vintage sur le terrain militant, comme l'Italien Antonio Annichiarico, avec sa marque Rifiuto speciale (Rejet industriel). Un véritable «programme vestimentaire», dont tous les vêtements cousus main à partir de tissus récupérés sont frappés de ce slogan. Lancé comme une protestation émanant du Sud à l'encontre du Nord, Rifiuto speciale exprime l'envie d'éthique et, comme le souligne Cristina Morozzi, grande figure milanaise de la mode et du design, une «nouvelle dignité stylistique». Comprendre le refus des panoplies imposées, des logos, des total look, des marques sandwichs. Bref, une réaction à l'uniformité et à

la globalité. Ce

qui hisse le vintage au rang d'un postulat et d'un engagement personnel à la manière des tee-shirts manifestes post-soixante-huitards. Le support a changé, mais le procédé reste le même.

Où acheter aujourd'hui cette «contre-mode»?

Sous le marteau des commissaires-priseurs, les noms du vintage sont évidemment ceux de la couture et du prêt-à-porter de luxe: Hermès, Chanel, Yves Saint Laurent, Givenchy, Balenciaga, Christian Dior... Toutes les maisons de vente s'y sont mises, avec en coulisse et quasi monopole, le cabinet d'expertises D. Chombert et F. Sternbach. C'est grâce à l'action de Françoise Sternbach, venue du prêt-à-porter, et de Dominique Chombert, fille du grand fourreur, que le vintage a été introduit à Drouot voilà quelques années. Ce sont elles qui ont imposé les ventes à thème: bagages et accessoires signés, fourrures et cuirs griffés, bijoux de fantaisie couture, et jusqu'à la récente vente de

la collection Mademoiselle Catherine

Deneuve... Toutes ces pièces, des sacs aux bracelets, faisant sans exception l'objet d'une datation. Mais, entre estimations, mises à prix et adjudications, mieux vaut avoir le portefeuille bien accroché. Estimée 600 €, une robe haute couture Madame Grès millésime

1970 a

été récemment adjugée 1 500 €. Des chemisiers Saint Laurent Rive gauche, estimés entre 50 et 80 €, se sont envolés à 400.

Mais il y a aussi les puces et des boutiques spécialisées?

On peut toujours s'approvisionner sur les stands spécialisés des marchés aux puces de Saint-Ouen, à Paris, ou ceux de Portobello, à Londres. Les prix y ont monté en flèche, mais restent toujours inférieurs à ceux qui sont pratiqués dans les nombreuses boutiques que l'on voit fleurir un peu partout, jonglant entre la fripe et le dépôt-vente. N'oublions pas non plus les grands magasins: Bon Marché, Samaritaine ou Galeries Lafayette, qui consacrent désormais de larges espaces au phénomène, réunissant vêtements, accessoires et objets de déco. Mais, en la matière, les meilleures adresses restent les boutiques ultrapointues dont le travail de recherche et de sélection visionnaire (il en faut pour le vintage) garantit un haut niveau de qualité. Les plus fameuses? Didier Ludot, à Paris, ou les boutiques Decades et Lily & Cie, à Los Angeles, la dernière étant un peu une chapelle exclusive où n'entre pas qui veut...

Le vintage est-il aussi un nouveau dandysme au masculin?

Influencés par la vintage attitude de leurs compagnes, attentifs aux discours prônant le refus des marques et effrayés par la hausse décourageante des prix, les hommes sont en effet allés fouiller, à leur tour, dans leurs armoires. Peut-être avec plus de discernement que par le passé. Hier encore circonscrit aux blousons teddy, aux smokings lustrés, aux chemisettes à carreaux Arrow et aux vestiaires militaires désarmés, donc à la fripe, le vintage masculin se focalise désormais sur les cravates de marque (années 1940 à 1980, vendues entre 10 et 20 €), les costumes anglais à rayures tennis, les vestes en cashmere coloré Etro, mais aussi quelques pièces de Cardin et de Ted Lapidus (autour de 350 €), des chemises «spaghetti» Paul Smith, ou quelques pièces en maille Marithé & François Girbaud.

De quelle époque datent les pièces majeures?

Né plus tard, le vintage au masculin englobe également des pièces plus récentes, de dix ans d'âge seulement: boutons de manchettes, maillots de bain, baskets, petite maroquinerie Gucci et premières lunettes Alain Mikli. Chose amusante, il arrive aussi que ce vintage au masculin devienne une source d'inspiration. Chineur invétéré, le créateur de mode Marc Le Bihan a ainsi déniché aux puces de Saint-Ouen un costume ayant appartenu à Man Ray, l'étiquette du tailleur étant formelle à ce sujet. Copié, reproduit, ce costume culte est devenu une pièce maîtresse de ses collections...

Côté design, l'engouement est-il le même?

Après la mode, le vintage s'est emparé de l'univers de la décoration selon les mêmes principes. Il fut «réveillé» voilà déjà vingt ans par les marchands éclairés des puces de Clignancourt et les galeristes visionnaires de Paris, Milan, Londres et Copenhague, titillant l'intérêt des collectionneurs pour Jean Prouvé, Charlotte Perriand ou Hans Wegner. Dans les années 1990, Peter et Deborah Keresztury ont institutionnalisé le «vintage western», organisant les vintage fashion shows de San Francisco, où s'exposaient mobilier, arts de la table, céramique, tapis, tissus d'ameublement et verrerie décorative des années 1940 à 1960, produits en série pour le marché américain ou importés de Scandinavie et d'Italie. Principalement focalisé sur le design allant de l'après-guerre au début des années 1980, ce vintage a labélisé dans un même élan meubles, luminaires, électroménager, vaisselle, accessoires de bureau et de cuisine... Et l'impact a été tel que la plupart des fabricants ont réédité leurs références de design historique. Seules des différences appuyées de traitement (peinture, couleur, détails techniques) permettent aujourd'hui de les différencier des originaux.

Les reproductions font-elles aussi partie de cet univers?

Absolument. Certaines pièces, comme

la chaise Barcelona

, de Mies van der Rohe, créée en 1929, et le fauteuil Wassily, dessiné par Marcel Breuer en 1925, ont été respectivement reproduits en 1948 et en 1958 par Knoll. La fameuse chaise longue LC4, dessinée en 1928 par Le Corbusier-Jeanneret-Perriand, est produite à nouveau par Cassina depuis

1965. C

'est alors la règle de la première série qui prévaut. Ce qui implique une connaissance approfondie du design, un œil aiguisé et... un compte en banque bien fourni.

Si vous n'êtes pas si puriste, vous pouvez vous contenter de ce que les amateurs appellent le «vintage neuf», soit tous les sièges, meubles ou luminaires produits sans discontinuité depuis leur création. Ainsi les sièges Tulip, d'Eero Saarinen, chez Knoll, ou la plupart des fauteuils de Pierre Paulin chez Artifort.

La folie touche-t-elle d'autres domaines?

Tous les secteurs du design sont concernés. Les premiers téléphones portables Motorola StarTac (autour de 50 €) sont désormais très prisés, tout comme les premiers Walkman Sony, les téléviseurs italiens Brionvega ou les écrans Téléavia dessinés par Roger Tallon (autour de 500 €) et les chaines hi-fi BeoSound de Bang & Olufsen, cette marque organisant elle-même son propre circuit auprès des galeries spécialisées dans le vintage 1970. Et, tout comme le vêtement vintage doit être porté pour mériter son rang, le design doit s'intégrer au logis pour échapper à

la muséification. Dans

son édition de janvier 2005, le magazine Antiquités Brocante consacrait pas moins de 16 pages au mobilier 1950, prônant son adaptation à la déco d'aujourd'hui.

Le vintage a donc de beaux jours devant lui?

Le vintage représente un jalon de mémoire. Ces objets s'inscrivent dans l'époque comme les maillons d'une longue chaîne affective, au même titre que les meubles hérités de nos grands-parents. En fait, quand il ne fait pas l'objet d'une spéculation imbécile, le vintage est un parfait exemple de réinsertion. On n'a donc pas fini de chiner...

(1) Dictionnaire international de la mode, éd. du Regard.

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6 avril 2006

"Faux semblants" au Palais de Tokyo

"Faux-semblants", une exposition proposée par Synesthésie, qui réunit des oeuvres qui prêchent le faux montrer l’ironie du réel.

>> Première session, du 7 au 27 avril 2006

Jean-François Chermann, Régine Cirotteau, Eric Maillet présentent chacun une œuvre réalisée pour être vue et manipulée sur un écran d'ordinateur. Ces créations empruntent les formes trompeuses de la communication, de l’autorité, pour entraîner le public dans des jeux de formes factices, de langages semblant au premier abord au-dessus de tout soupçon et de comportements d’un mimétisme quasi-parfait.

Jean-François Chermann

"Le Syndrome frontal du touriste", 2003

En détournant la médecine pour fabriquer des oeuvres artistiques qui dérangent et décontenancent, le Dr Jean-François Chermann, à la fois neuroloque et artiste, met le doigt sur les dérives de notre société. Aux yeux du neurologue, un groupe humain présente de graves anomalies de comportements : celui des touristes. Dans cette animation, ces êtres humains qui se déplacent en groupe sont scrupuleusement étudiés comme un cas pathologique.

Par un système de (re)présentation qui tient de l'exposé et de la performance, le sérieux du savant est mis au service de la parodie, l'esthétique se plie aux formes arides de la communication scientifique.

Son travail s'intéresse aux applications de la neurologie et de la psychiatrie à l'univers de l'art contemporain lorsque celui-ci fait interface entre différents territoires (arts plastiques, littérature, philosophie, sociologie, sciences…).

Les "cas cliniques" présentés informent sur l'état des recherches neurologiques et les questions psychiatriques à propos de sujets tels que la mémoire, les perceptions, les comportements stéréotypés humains. Les œuvres réalisées, du fait même de leur multidisciplinarité, génèrent des rencontres parfois impromptues ou décalées et peuvent être présentées dans des milieux différents. Elles engendrent beaucoup de questions et de réactions. Le débat revêt pour lui une importance primordiale et est une part fondamentale de l'oeuvre.

Jean-François Chermann est né en 1964, il vit à Paris.

Régine Cirotteau

"Les confiseries succurulentes", 2004

Régine Cirotteau a inventé une gamme de produits, les "Confiseries succurulentes", dont elle vante les troubles attraits dans des pop-up publicitaires faits pour l’internet.

Par cette communication incitative, l’innocente gourmandise est leurrée par le factice dans une ambiguité "trash sucrée" qui éveille un doute, fondateur d’une lecture critique des modèles consumméristes actuels. Ces "Confiseries succurulentes" forment une prolongation pour le web de sa série numérique cibachrome : "Les Confiseries".

Régine Cirotteau pratique une "exploration jubilatoire et inquiétante du monde", détournant et recombinant les signes de la communication pour construire des fictions. Photographe et vidéaste, elle nous convie à des synthèses poétiques en bordure du réel et dans son ombre, en conviant l’étrange et le merveilleux. L’artiste occupe une place à part dans l’art contemporain où elle s’affirme comme créatrice d’images traversées d’hybridations et d’emprunts au cinéma, au clip, au numérique, au fantastique.

Régine Cirotteau est née en 1964, elle vit à Paris et à Auvers-sur-Oise.

Eric Maillet,

"Générateur de critique d'art, V1-F1", 2005

Derrière les formules, l’ordinateur : Eric Maillet a inventé un logiciel qui a pour but d’aider les artistes à produire le discours de légitimation nécessaire à la reconnaissance de leurs oeuvres. On s’aperçoit vite que n’importe quelle phrase ou paragraphe peuvent servir pour vanter les mérites de n’importe quelle oeuvre. On en arrive à se demander si ce faux critique d’art ne serait pas aussi valable qu’un critique d’art pour de vrai !

Comme à son habitude, l’oeuvre créée par Eric Maillet résulte d’une observation ironique de nos comportements stéréotypés, qui risquent de se figer encore plus s’ils sont systématisés par les possibilités d’automatisation des tâches que donnent les programmations informatiques.

Eric Maillet propose ici une réappropriation des nouvelles technologies dans une perspective différente du marketing habituel pour tirer parti de leur efficacité sans se laisser leurrer par la futilité de certaines propositions.

Eric Maillet est né en 1961, il vit à Paris.

5 avril 2006

Et encore une photo dans l'ascenseur ! ça devient obsessionnel...

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5 avril 2006

Défilé de mode et nouvelle Peugeot 207

Monsieur Edouard Gigleux Directeur de Darl'mat a l'honneur de vous inviter au Peugeot Fashion Tour le Défilé glamour de jeunes créateurs le mercredi 5 avril 2006 Accueil à partir de 19h00 Défilé à 20h00 suivi d'un Cocktail dînatoire et du Tirage au sort.

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Photos prises avec mon téléphone Nokia

Peugeot et la Mode

En créant le « Peugeot Fashion Tour », la marque affirme sa créativité, marquant une fois de plus son goût pour l'innovation en soutenant la jeune création française. Un spectacle glamour haut de gamme pour accompagner le lancement de la nouvelle 207.

La Parisienne

Si plusieurs villes internationales ont tenté de ravir à Paris sa suprématie au niveau de la créativité, la Ville Lumière reste encore la capitale mondiale de la Mode. Le thème du Peugeot Fashion Tour a donc été imaginé autour de la Parisienne: l'acuité de cette dernière à être toujours à l'affût du dernier accessoire à la mode, élégante mais avec le détail qui fait la différence, fait d'elle un symbole du « chic» à 'la française.

« L'Esprit Lingerie»

Avec son coté intemporel, oscillant entre robe de~ckt~il et lingerie sexy, cet « incontournable» chic et indispensable de la garde-robe revient sous un jour nouveau. Revisitée par de jeunes talents et issue d'un travail sur la lingerie féminine, la petite robe prend ici une tournure glamour ; mousseline de soie, dentelles, taffetas, coton, perles...toutes les matières utilisées ici évoquent la sensualité. Béret mutin, chaussettes coquines et talons hauts aux couleurs bleues de Peugeot, les accessoires décalés apportent une touche de peps et d'humour à l'ensemble des créations.

Les stylistes de l'école Mod'Art International

Situé au cœur de la mode parisienne, Mod'Art International, Institut International Privé des Arts et de la Mode, forme depuis 1984 les futurs acteurs de la Création Textile à toutes les carrières de la Mode, à travers ses différents départements: Création de Mode, Stylisme/Modélisme, Accessoires, Management de la Mode. Jeunes stylistes au talent prometteur, 22 élèves de l'Ecole Mod'Art ont été choisis cette année pour s'associer au Peugeot Fashion Tour, et présenter leur variation autour de la « très chic» petite robe noire.

Alix Bonneau, Anne Claire Bougaux, Davy Braun, Xiaoli Cai, Caroline Charlemagne, Sandrine Cousseau, Kayo Hasegawa, Jun Holguera Tsukada, Yinan Huang, Yi Fan Jin, Katérina Krasteva, Nathalie Louzoun, Marine Maquaire, Selma Mokrani, Marie-Emilie Nicolas, Zara Nadia Nignon, Sandra Pena, Amélie Pichard, Yohann Rambu, Maud Schmitt, Sarah Sheppard, Marie Talleu, Shuang Wei, Bei Yang.

5 avril 2006

"Enfermés dehors"

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Critique

"Enfermés dehors". Certaines des séquences de ce film ont été tournées à l'extérieur et à l'intérieur de l'Immeuble "JADE" de Generali Assurances à St Denis

LE MONDE | 04.04.06 | 17h33 

Aucun être au monde n'a jamais subi ce qui arrive au personnage que joue Albert Dupontel dans Enfermés dehors - à part, peut-être, Vil Coyote.

Frappé, écrasé, jeté, projeté, propulsé, ce SDF sniffeur de colle vit une vie de cartoon, ce qui est assez plaisant à regarder, dans la mise en scène brutale et naïve qu'inflige l'auteur Dupontel à son alter ego acteur. Enfermé dehors est la proie d'une fièvre burlesque d'autant mieux venue qu'elle est rare dans le cinéma français.

Cette surexcitation s'empare d'un récit anarchisant : le clochard enfile accidentellement un uniforme de policier et entreprend d'imposer son ordre à lui aux malheureux qui croisent son chemin, patron véreux, fille-mère vendeuse dans un sex-shop, épicier de quartier.

Mais Dupontel, plus sage que sa consommation de colle ne pouvait le laisser le penser, laisse la satire à l'arrière-plan pour se laisser aller aux délices des courses-poursuites et des bagarres absurdes, jusqu'à une conclusion étonnamment fleur bleue.

Film français de et avec Albert Dupontel, avec Claude Perron, Yolande Moreau, Nicolas Marie. (1 h 28.)

Thomas Sotinel

Article paru dans l'édition du 05.04.06

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Ci-dessous article paru sur Intranet du site Generali :

Souvenez vous… Albert Dupontel est venu tourner des séquences de son nouveau long métrage dans nos locaux de Saint-Denis en janvier 2005. Vous avez sans doute en mémoire la scène d’embouteillage avenue des fruitiers, ou la crise de folie d’ «Albert-SDF-policier» devant l’entrée du bâtiment Jade ! Mais surtout, plusieurs d’entre vous ont été figurants lors du tournage…

«Enfermé dehors» sort dans les salles aujourd’hui ! Très vite, nous vous proposerons des places pour découvrir ce film.   

«Enfermés dehors» marque le grand retour d'Albert Dupontel derrière la caméra après une longue parenthèse de huit ans. Ce «cartoon social», comme il qualifie lui-même son film, raconte l'histoire de Roland, un SDF qui se fait passer pour un policier et se porte au secours d'une jeune femme sublime et désespérée, dont la belle-famille refuse de lui rendre son enfant sous prétexte de son passé. Mais sa maladresse naturelle et sa détermination l'entraîneront dans un terrible quiproquo lorsqu'il confondra le nom des beaux-parents et celui d'un médiatique homme d'affaire...

Après le polar urbain, Albert Dupontel renoue avec ses premières amours, la comédie, pour les besoins de son nouveau long métrage. Dans ce film, il se met en scène aux côtés de sa fidèle partenaire Claude Perron et des Deschiens.

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LA BIOGRAPHIE DE ALBERT

DUPONTEL

Provocation, cynisme, Albert Dupontel en use et en abuse avec délectation. Pendant deux ans, il est élève d'Antoine Vitez à l'école du théâtre national de Chaillot. Il fait d'ailleurs à la même époque ses premiers pas au cinéma dans 'La Bande des quatre' (1988). En 1990, il débute dans le monde télévisuel sur Canal+ avec les 'Sales Histoires'. Un mois plus tard, on le retrouve à l'Olympia avec le 'Sale Spectacle'. Il ne passe à la réalisation qu'avec son court métrage 'Désiré'. S'ensuit la consécration avec 'Bernie', dont il interprète le personnage principal Bernie, un attardé mental à la recherche de ses parents. Il signe 'Le Créateur' en 1999. Son parcours cinématographique d'acteur, loin d'être achevé, se poursuit en 2002 avec 'Petites misères' et 'Irréversible', véritable film choc de Gaspar Noé. Il est le héros du 'Convoyeur' de Nicolas Boukhrief, il participe au film événement de Jean-Pierre Jeunet 'Un long dimanche de fiançailles' et au film choral de Danièle Thompson 'Fauteuils d'orchestre' aux côtés notamment de Laura Morante. Son troisième film 'Enfermés dehors' provoque l'hystérie générale et se situe dans la même veine que 'Bernie', à la fois fou et déjanté à l'image de ses précédentes réalisations.

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4 avril 2006

Comment la police pourchasse les casseurs

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Pistolets à peinture et caméras font désormais partie de l'arsenal des forces de l'ordre pour permettre l'identification des personnes violentes ou délinquantes lors de manifestations.

Les anti-CPE sont à nouveau dans la rue mardi. Avec dans leur sillon, des casseurs ou "JV" (jeunes violents), comme les appellent les RG. Des milliers de policiers et CRS seront sur le qui-vive pour éviter tout débordement de violences lors de cette nouvelle journée de manifestation. Outre les contrôles préventifs sur les fauteurs de troubles potentiels pour les empêcher de rejoindre la manif et l'insertion de policiers en civil dans les cortèges, des pistolets à peinture et des caméras font désormais partie de l'arsenal des forces de l'ordre.

Le paint-ball, parfois improprement appelé "pepper ball", projette des cartouches emplies de peinture indélébile sur des personnes qui ne peuvent être arrêtées immédiatement. Celles-ci, même après leur fuite, peuvent de la sorte être identifiées et leur présence sur les lieux des incidents prouvée. Au moins deux jeunes gens ont ainsi été "victimes" de ce nouvel instrument, en marge de la manifestation anti-CPE de jeudi 23 mars. Il s'agissait d'un lycéen qui s'était livré à des dégradations aux abords de la Sorbonne et d'un autre jeune qui venait de lancer une bonbonne de gaz au milieu d'un barrage en flammes. Tous deux ont été maculés de peinture verte qui a permis de les retrouver et de les confondre devant la justice.

La vidéo joue également un rôle important dans ce domaine. Les services de police et de gendarmeries sont munis de caméras, embarquées dans leurs véhicules, mais aussi tenues en main qui permettent de filmer une scène de violences et d'en fixer les traits des protagonistes. Une autre "arme" avait un temps fait l'objet d'un projet qui n'avait finalement pas été retenu par crainte de choquer l'opinion : un filet qui, projeté par un lanceur au-dessus d'un groupe de personnes, les emprisonne dans ses mailles et permet de les interpeller sans violence physique

4 avril 2006

A découvrir : le blog de Karl Zéro

4 avril 2006

Exposition : Hans Bellmer

Le Centre Pompidou consacre une importante exposition à Hans Bellmer (1902– 1975), l'un des artistes majeurs du mouvement surréaliste. Artiste français d'origine allemande, Hans Bellmer a créé l'objet surréaliste par excellence, la Poupée (1934). Avec plus de 250 oeuvres (sculptures-objets, photographies, peintures et surtout dessins), cette exposition est centrée sur le concept de l'anatomie du désir qui est au coeur de la singulière création de l'artiste. Une oeuvre violente et subversive, à l'écriture digne des grands dessinateurs maniéristes.

L'exposition, la première en France à présenter une sélection aussi importante du travail de Bellmer, compte des sculptures-objets, des photographies, des peintures ainsi que des dessins et des carnets inédits. L'ambition majeure de la manifestation est d'explorer ces aspects moins connus de l'œuvre de Bellmer et de permettre au public de découvrir sa richesse.

Explorant le thème de l'« anatomie du désir », concept au cœur de la création de Bellmer, l'exposition rassemble des prêts exceptionnels issus de prestigieuses collections privées ainsi que de grandes institutions comme le MoMA qui prête La Mitrailleuse en état de grâce (1937).

A l'arrivée au pouvoir d'Hitler en 1933, Hans Bellmer a arrêté tout travail socialement utile pour construire une poupée grandeur nature. Si elle constitue au départ un dispositif de rébellion contre toute autorité (politique, paternelle), la provocante Poupée devient l'instrument d'une toute autre ambition et d'une toute autre investigation : une réflexion inédite sur le corps, qui fait de l'objet fétiche de Bellmer la création de référence pour l'expression érotique contemporaine.

Cette créature artificielle aux multiples possibilités anatomiques qui, selon Bellmer, est capable de « rephysiologiser les vertiges de la passion jusqu'à inventer des désirs », va permettre de pousser toujours plus loin l'investigation de l'artiste d'une anatomie de l'inconscient physique. Cette entreprise ambitieuse traverse l'œuvre de Bellmer : depuis la prise de vue par l'appareil photographique jusqu'à l'expression graphique, qui va du dessin miniaturiste le plus confidentiel à l'épure agrandie quasi abstraite. Sa démarche peut être comprise comme la quête d'une forme vivante permettant de matérialiser l'image du désir et du fantasme.

D'un grand raffinement et pleins d'audace, les dessins de Bellmer retranscrivent les pulsions secrètes, les transferts des sens, les ambivalences du corps érotique. L'artiste montre ainsi les harmonies et la cruelle beauté de la mécanique du désir.

L'exposition souligne la pleine appartenance de Bellmer (qui quitte définitivement Berlin pour Paris en 1938) à la poétique et à l'imaginaire du Surréalisme, et analyse la singularité de cette œuvre violente, éminemment subversive dans le contexte des années 20-30. Incandescente et froide, comme celles de Sade et de Bataille, elle semble en réalité échapper à son temps. Son questionnement des principes d'identité la rend particulièrement proche de notre sensibilité contemporaine.

http://www.evene.fr/inter.php?urlback=http%3A//www.evene.fr/culture/actualite/article-hans-bellmer-art-pompidou-paris-surrealisme-313.php

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Photo JS

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hans_Bellmer

http://perso.wanadoo.fr/d-d.natanson/artistes_milles.htm

http://www.lefigaro.fr/culture/20060228.WWW000000303_hans_bellmer_une_debauche_esthetique.html

http://www.cnac-gp.fr/Pompidou/Manifs.nsf/0/A90DCCC5AB92A1C5C125706100340212?OpenDocument

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Oeuvres de Hans Bellmer

3 avril 2006

RENSEIGNEMENTS

Fin du 12 lundi : l'ARCEP juge les 24 remplaçants

Source : NOUVELOBS.COM | 02.04.06 | 18:02

Dernier jour d'existence pour le 12 : lundi, 24 autres numéros le remplaceront. L'Autorité de régulation estime leur prestation comme une "bonne performance globale".

   

L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (l'ARCEP) a publié vendredi 31 mars une étude de qualité sur les services de renseignements au numéro à six chiffres commençant tous par 118, remplaçant le 12 historique de France Télécom. Ce dernier disparaîtra lundi 3 avril au profit de 24 autres numéros. Dans son étude, l'ARCEP souligne que "la qualité globale des numéros 118 est équivalente à la qualité des anciens numéros".

Du côté de la myriade d'opérateurs sur le secteur, c'est le meilleur moment pour faire retenir leur numéro, d'où l'accélération des campagnes publicitaires pourtant déjà très présentes dans les médias. Cependant, les associations de consommateurs dénoncent déjà les coûts, et plus particulièrement la complexité des conditions tarifaires. D'ailleurs, les syndicats fustigent cette "jungle" pour les tarifs comme pour les statuts et conditions de travail des télé conseillers.

La notoriété et l'ancienneté du numéro 12 menaçaient d'un monopole après ouverture du marché, c'est pourquoi il sera désactivé lundi, et avec lui six services similaires au format numéro court.

"Remise à zéro"

"C'est une remise à zéro, nous fournissons par cette batterie de tests des armes aux consommateurs pour comparer", détaille un responsable de l'ARCEP, joint par téléphone par le Quotidien permanent nouvelobs.com. "Pendant l'ouverture du marché, il y a un certain apprentissage à faire de la part du consommateur, c'est ce que traduit cette complexité", ajoute ce même responsable.

L'étude de l'ARCEP note en effet en contradiction avec les associations de consommateurs une "bonne performance globale". L'ARCEP lancera une nouvelle enquête de qualité des 118 à l'automne, soit un an après l'entrée en service de ces nouveaux numéros.

Au Royaume-Uni, la fin du monopole des renseignements en 2003 avait provoqué en seulement quelques mois une chute de 45% du nombre d'appels vers ces services, jugés de mauvaise qualité.

"Faire mémoriser le numéro"

Fin février, l'ARCEP comptabilise 77,6 millions d'euros bruts d'investissements publicitaires dans le secteur du renseignement téléphonique. Avec 25,7 millions d'euros, le plus gros budget est alloué par Le Numéro (118 218) dont les publicités à la mélodie répétitive ont récemment été remplacées par une campagne moins bruyante.

Derrière eux, PagesJaunes avec 18,9 millions d'euros.

Une accélération de ces campagnes est à prévoir. "Pour les opérateurs, c'est vraiment le moment ou jamais pour faire mémoriser leur numéro", explique Eric Trousset, directeur marketing à TNS Media Intelligence.

Pourtant, malgré ce matraquage publicitaire, seulement 15,6% des consommateurs ont utilisé ces nouveaux numéros en janvier et février selon l'ARCEP. "Deux ou trois numéros feront l'essentiel du marché, et la sélection se fera dès les prochains mois", analyse Bruno Massiet du Biest, directeur général du 118 218.

Nombreuses critiques de la qualité des 118

François Loos, ministre délégué à l'industrie, avait déjà fait état il y a dix jours d'un "bilan très mitigé" pour les numéros 118 entrés en fonction le 2 novembre, estimant que "des efforts supplémentaires étaient à faire" pour une meilleure compréhension par le public. Un constat confirmé par l'UFC-Que Choisir, par la voix de son président Alain Bazot: "selon nos estimations, 80% des consommateurs vont payer plus cher pour un service identique, sans progrès, sans innovation. Bref, ils ont tout perdu".

La CGT de son côté ironise sur "la jungle des numéros et des tarifs ". De plus, elle dénonce le fait que cette "jungle" concerne également "les statuts et conditions de travail des télé conseillers", payés selon le syndicat "1.600 euros nets à France Télécom, 700 chez les prestataires et 300 au Maroc".

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Photo JS

http://www.appel118.fr/

2 avril 2006

Incognito mais reconnu par un paparazzo...

J'ai eu beau porter mes lunettes de soleil pour cacher tout ce que je veux montrer, un photographe de presse m'a quand même reconnu ! Alors je me tape l'incruste auprés de Raphaël Mezrahi pour faire diversion.

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Photos : Faust7556

LE MOT « PAPARAZZO »

(« paparazzi » au pluriel)

pour définir le photographe à sensation a été inventé par le réalisateur italien Federico Fellini en 1959, lors du tournage du célèbre film «

la Dolce Vita

» avec Marcello Mastroianni et Anita Ekberg. Il est désormais entré dans le dictionnaire italien pour définir un « photographe d’actualité mondaine » et est traduit dans les dictionnaires bilingues par « reporter photographe ». Dans le film de Fellini, Paparazzo est le nom d’un personnage, un photographe toujours en chasse d’images des stars. D’aucuns disent que c’était aussi le patronyme d’un camarade de classe insolent et agressif du cinéaste, d’autres affirment que Fellini aurait crée le néologisme à partir des mots italiens « papatacci » qui désigne un type de moustique agaçant et « razzo », l’éclair.

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