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Jours tranquilles à Paris
18 avril 2017

Les "non-internautes"

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18 avril 2017

Extrait d'un shooting - pull over

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18 avril 2017

Qu’est-ce que Sens commun, l’association engagée dans la campagne de François Fillon ?

Par Laura Motet - Le Monde

Le candidat Les Républicains n’exclut pas la participation à son gouvernement de cette émanation de La Manif pour tous.

« Sens commun fait partie des hommes et des femmes qui sont fiers de leur pays, attachés à leurs traditions, pour lesquels j’ai beaucoup de respect », a dit François Fillon, samedi 15 avril, dans l’émission de radio Forum Radio J. Au point de proposer à ses membres des postes dans son gouvernement en cas d’élection ? « Pourquoi pas », a-t-il répondu lors de cette même interview, sans cependant donner d’informations précises sur la composition de sa future équipe.

L’association Sens commun, peu connue du grand public, avait choisi de soutenir François Fillon lors de la primaire de la droite et du centre. Mais ses liens avec le parti Les Républicains (LR) ne datent pas de la campagne présidentielle : ils remontent à la naissance du mouvement, en 2013.

Une association née de la contestation du « mariage pour tous »

Le 23 avril 2013, la France devenait le 14e pays au monde à légaliser le mariage entre personnes de même sexe. Ce vote mettait un terme à un an de manifestations d’opposants au texte de loi organisées par diverses associations, de l’institut Civitas, bras politique des catholiques intégristes, au collectif de laïcs La Manif pour tous.

Constatant l’échec de leur mobilisation dans la rue, certains membres de ce collectif décidèrent de renoncer à l’étiquette apolitique de La Manif pour tous pour fonder un mouvement politique : Sens commun. Le 4 novembre 2013, l’association naissait, avec pour but affiché de peser de l’intérieur de l’UMP et d’influencer la ligne du prétendant à l’Elysée en 2017.

A ce titre, le parcours des principales figures du mouvement (voir encadré en fin d’article) montre bien l’intrication de Sens commun, de La Manif pour tous et du parti Les Républicains (ex-UMP). Dès les élections régionales de 2015, des dizaines de militants du mouvement ont ainsi été investis sur des listes de droite, notamment sur celle de Valérie Pécresse, victorieuse en Ile-de-France.

Loin de ne s’intéresser qu’aux questions sociétales, comme le mariage entre personnes du même sexe ou l’avortement, Sens commun s’exprime également sur le rôle de l’Etat ou la politique internationale. Des domaines où François Fillon et l’association partagent une position commune, comme l’expliquait Christophe Billan, son président, à Famille Chrétienne en septembre 2016 :

« De façon réaliste, dans son programme, François Fillon décrit comment il entend avoir un Etat qui soit musclé sans être obèse ; un Etat qui se recentre sur ses fonctions régaliennes afin de vraiment remplir son rôle. Sens commun est aussi très sensible [au] souhait de [François Fillon] de mettre un terme à la vassalisation de la France vis-à-vis des Etats-Unis. Allié mais pas vassal, notamment en s’équilibrant avec la Russie. »

Des liens financiers forts avec Les Républicains

L’UMP apportait déjà son aide tacite à La Manif pour tous, malgré l’étiquette apolitique revendiquée par sa présidente, Ludovine de la Rochère. En 2014, Le Monde révélait que plusieurs réunions logistiques organisées à la veille de grands défilés s’étaient déroulées au siège même de l’UMP. De même, des dizaines de bus avaient été affrétés par les fédérations du parti pour permettre aux manifestants du mouvement de se joindre aux cortèges parisiens.

Il a fallu pourtant attendre la création de Sens commun pour qu’un échange financier soit scellé, par un contrat signé le 2 juin 2014 entre les présidents de Sens commun et de l’UMP. « En contrepartie des droits qui lui sont conférés (aide logistique, droit de tirage actions et communications communes, formations et préparation/participation commune aux échéances électorales), l’association Sens commun s’engage à reverser aux Républicains, sous forme de subvention, une quote-part des adhésions collectées », déclare l’association à la Commission nationale des comptes de campagne.

Entre 33 % et 50 % des cotisations des primo adhérents à Sens commun ont ainsi atterri dans les caisses de l’UMP, puis des Républicains. L’association a donné à d’autres formations politiques 50 955 euros en 2014, puis 20 154 euros en 2015.

Ces échanges financiers ont pu aider l’association à peser sur le programme du candidat de la droite en 2017, puisque ses adhérents sont devenus, grâce à cet accord, adhérents Les Républicains.

Mobilisée pour faire gagner François Fillon

L’association a particulièrement été soutenue par Nicolas Sarkozy et François Fillon, même si la plupart des autres candidats à la primaire de la droite ont aussi rencontré ses dirigeants dès l’origine, de Bruno Le Maire à Hervé Mariton, en passant par Jean-François Copé.

Le conseiller de Nicolas Sarkozy à l’Elysée Henri Guaino, et Bruno Retailleau, le fidèle lieutenant de François Fillon, ont ainsi aidé les fondateurs de Sens commun à constituer l’association.

Pourquoi donc avoir choisi de soutenir François Fillon dès le 31 août 2016, alors que le candidat était encore loin derrière Nicolas Sarkozy et Alain Juppé dans les sondages ? Pour son président, Christophe Billan, ce choix découlait de l’« idée maîtresse » qui avait présidé à la création de Sens commun :

« Cette idée maîtresse, c’est de peser de l’intérieur […]. On a donc cherché dans les candidats présidentiables celui qui était en capacité de le devenir, et qui avait à la fois des points de convergence et des points de cohérence. »

Malgré son début de campagne difficile, M. Fillon restait mieux placé qu’Hervé Mariton et Jean-Frédéric Poisson, tous deux en première ligne dans les manifestations contre la loi Taubira au début du quinquennat. François Fillon s’était également prononcé pour la suppression de l’adoption plénière pour les couples homosexuels, contrairement à Alain Juppé et à Nicolas Sarkozy.

Si les affaires de François Fillon ont suscité de nombreuses réticences au sein des Républicains en février, Sens commun n’a jamais failli dans son soutien au candidat. Au contraire, au plus fort de la contestation, Christophe Billan a promis sur CNews de mobiliser « l’ensemble de son réseau » pour faire du meeting du 5 mars de François Fillon au Trocadéro une « démonstration de force ». Et si celui-ci a été présenté – à grand renfort de chiffres exagérés – comme un succès par le camp Fillon, c’est certainement en grande partie grâce à Sens commun.

18 avril 2017

Bellissima ! Très beau portrait

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18 avril 2017

Extrait d'un shooting - pris au piège

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18 avril 2017

Vu sur instagram

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18 avril 2017

Turquie. Cinq conséquences possibles du référendum

Une courte majorité de Turcs a approuvé, dimanche, le renforcement des pouvoirs du président Recep Tayyip Erdogan au cours d'un référendum. Un vote qui pourrait être déterminant pour l'avenir du pays. Quelles en seraient les conséquences ?

1. Plus ou moins démocratique ? Avec cette victoire, Erdogan détiendra un pouvoir considérablement renforcé et pourra, en théorie, le détenir jusqu'en 2029. Ses partisans soutiennent qu'une telle mesure est nécessaire pour stabiliser l'exécutif et établir des barrières claires avec le judiciaire et le législatif. Mais ses opposants affirment qu'il n'existerait plus de contre-pouvoir, ouvrant la voie à un régime autocratique.

2. Quel avenir avec l'Europe ? Les relations entre la Turquie et l'Union européenne se sont fortement dégradées. Erdogan a évoqué, dimanche, un possible référendum sur le rétablissement de la peine capitale, une ligne rouge pour Bruxelles. Dès dimanche, l'UE avait appelé le gouvernement turc à rechercher le « consensus national le plus large possible ». Hier, le président turc, tançant les observateurs étrangers qui ont mis en doute l'équité de la consultation, a évoqué l'organisation d'un référendum pour décider, ou non, de poursuivre les négociations d'adhésion à l'Union européenne.

3. Guerre ou paix avec les Kurdes ? Depuis la rupture de la trêve historique avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), à l'été 2015, le sud-est de la Turquie est plongé dans une spirale d'affrontements meurtriers entre les forces de sécurité turques et les séparatistes kurdes. Avec la courte victoire du oui, Erdogan pourrait être contraint d'adopter une approche plus « conciliante » sur la question kurde, estime Asli Aydintasbas, experte au Conseil européen des relations internationales.

4. Réconciliation ou polarisation ? Erdogan « remporte (le référendum) mais, au final, une moitié du pays l'aime, et l'autre le déteste. C'est cela, l'origine de la crise de la Turquie moderne », explique Soner Cagaptay, analyste au Washington Institute. Certains observateurs s'attendent à ce qu'il adopte désormais un discours plus apaisant.

5. Reprise économique ou affaissement ? Les marchés ont misé prudemment sur une victoire du oui, espérant un retour à la stabilité. Mais à moyen terme, l'incertitude domine. L'affaiblissement de la confiance des investisseurs dans les institutions et le retard des réformes structurelles pourraient affecter la croissance.

18 avril 2017

Exposition Picasso Primitif - Musée du Quai Branly- Jacques Chirac

18 avril 2017

Election Présidentielle - on y pense...

elections presidentielles

18 avril 2017

Au Centre Pompidou

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