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Jours tranquilles à Paris
17 juillet 2018

« Je ne veux pas m’inquiéter toute ma vie pour une autre personne » : elles ont décidé de ne pas avoir d’enfants et l’assument

pasdenfant

Exaspérées par une société qui les stigmatise, des femmes revendiquent leur choix de ne pas avoir d’enfants, jamais. Elles témoignent.

Par Gaëlle Dupon - Le Monde

Non, elles ne sont pas malheureuses ; non, elles ne changeront pas d’avis ; non, elles n’ont pas peur de se retrouver seules quand elles seront vieilles. Mais oui, elles aimeraient que la société change de regard sur elles, les femmes qui ont choisi de ne pas avoir d’enfants. « Je ne suis pas un monstre », lance Cyrielle, 30 ans, une jeune femme sans enfants qui entend bien le rester, en réponse à un appel à témoignages lancé sur Lemonde.fr. Le dernier bilan démographique de l’Insee l’a montré : si la natalité reste élevée en France par rapport aux autres pays européens, les Françaises, en particulier celles âgées de 25 à 34 ans, font de moins en moins d’enfants. L’indicateur de fécondité s’établit à 1,88 enfant par femme (contre 2 en 2012).

Quelle est la part, dans cette évolution, de celles et ceux qui ont choisi de ne pas engendrer ? « On ne peut pas leur attribuer cette baisse, analyse la sociologue Anne Gotman. Mais ils y participent. » La part des personnes définitivement sans enfants augmente depuis les années 1970. Selon les derniers chiffres publiés par l’Institut national d’études démographiques, aujourd’hui en France 6,3 % des hommes et 4,3 % des femmes de 15 à 49 ans déclarent ne pas avoir d’enfants et ne pas en vouloir.

« Depuis toujours, je sens au fond de moi que la maternité, ce n’est pas pour moi, et de plus en plus de personnes de ma génération remettent en cause l’ordre naturel des choses », confirme Virginie, 28 ans. Les réseaux sociaux, les forums et groupes Facebook rendent visible le phénomène et permettent d’échanger. « Grâce à eux, je me sens moins isolée », témoigne Cécile, 22 ans. Certains flairent même le filon commercial : des voyagistes proposent désormais des hôtels et restaurants sans enfants – une offre qui reste très rare en France.

Signe d’une libération de la parole, de très nombreuses femmes de tous âges ont répondu à l’appel lancé sur Lemonde.fr. Elles sont issues de milieux sociaux divers et, contrairement aux idées reçues, la plupart sont ou ont été en couple. Elles ont un point commun : la colère. Parce que leur choix suscite au mieux l’incrédulité, au pire la réprobation. « C’est universel, poursuit Cécile. Les gens me demandent pourquoi, me disent : “Tu changeras d’avis quand tu rencontreras la bonne personne.” C’est très infantilisant. »

Les questions sur leurs motivations les agacent. « Quelqu’un qui veut des enfants n’a pas à s’expliquer, contrairement à quelqu’un qui n’en veut pas », relève Matilda, 22 ans. « Je n’ai jamais eu le désir d’enfant, tout simplement, résume Audrey, 37 ans. Pas besoin de chercher telle ou telle cause. » La crainte des « douleurs de l’accouchement », des « signes indélébiles » de la grossesse est parfois évoquée. Certaines affirment sans détour ne pas aimer les enfants, ces êtres bruyants autour desquels le monde des autres adultes semble tourner. « Je ne les supporte pas s’ils sont un tant soit peu turbulents », lance Charlotte, 28 ans. « Je n’ai jamais été attirée par les bébés, affirme Carla, 31 ans. Ils me font peur, je ne les trouve pas mignons. »

« Une charge », « un poids », « un fil à la patte »

Mais ce sentiment n’est pas forcément partagé. Aurélie, 35 ans, se dit « complètement gaga de [s] es neveux et nièces ». « Avec mon conjoint, nous sommes instituteurs, nous avons une très bonne relation avec les enfants », témoigne également Anne, 60 ans. Nombreuses sont celles qui apprécient les enfants… des autres. Car un point fait l’unanimité : un enfant, c’est une « charge », un « poids », un « fil à la patte », bref, un gêneur. « Je ne supporterais pas qu’une tierce personne vienne désaxer mon couple », témoigne Julie, 29 ans. « Je ne veux pas m’inquiéter toute ma vie pour une autre personne », affirme de son côté Alexandra, 32 ans. Pour elles, faire un enfant est une décision irréversible dans un monde angoissant.

Séverine, 31 ans, au chômage, redoute l’instabilité qui l’entoure. « Le CDI est en voie de disparition, relate-t-elle. Plus rien n’est sûr. Si j’ai un enfant, comment savoir qu’il ne manquera de rien ? Je peux perdre mon emploi, mon mari peut me quitter. Je le vois autour de moi. Moi, ça m’angoisse, je n’ai pas le cran. » Beaucoup de « sans enfants » voient encore plus loin, s’inquiètent de la violence du monde, et surtout de la dégradation de l’environnement, qu’elles associent à la surpopulation. On leur reproche leur égoïsme ? Elles retournent l’argument. « C’est l’envie d’enfants qui me paraît égoïste et irraisonnée : dans un monde pareil, sérieusement ? », s’étrangle Déborah, 29 ans. « Je m’inquiète beaucoup plus pour les générations futures que ceux qui font des enfants sans réfléchir », renchérit Sabine, 65 ans.

Au contraire, être sans enfants présente de nombreux avantages : avoir du temps pour soi, pour les autres, pour sa carrière… « Nous avons beaucoup de projets professionnels et personnels, pratiquons de nombreux loisirs, voyageons beaucoup, aimons inviter nos amis pour des soirées arrosées à refaire le monde, allons au spectacle, aimons lire… bref vivre », écrit une femme de 35 ans. « J’ai préféré passer mes nuits à discuter, écrire, lire ou danser, plutôt qu’à changer des couches », renchérit Michèle, 67 ans. Ne pas avoir d’enfants, c’est aussi faire durer sa jeunesse. « Nous menons une vie d’adolescents à la retraite », résume Anne.

Des accents féministes

Pour plusieurs de ces femmes, leur propre mère est un contre-modèle. « La femme qui court toute la journée, qui travaille avec trois enfants, aux petits soins pour tout le monde, première partie, dernière rentrée, poursuit Anne. Je ne pouvais pas vivre ça, l’idée m’était insupportable. » Beaucoup rejettent la « charge mentale » qui pèse sur les femmes, et à travers elle la norme qui veut qu’en France il faut travailler et avoir des enfants (si possible deux). De nombreuses femmes ralentissent leur carrière, voire s’arrêtent de travailler pour élever leurs enfants. Les « childfree » (« libres d’enfants », le néologisme vient des Etats-Unis) choisissent un autre chemin pour vivre comme elles l’entendent.

Un choix renforcé par ce qu’elles perçoivent de la vie des parents. « Je ne vois pas d’avantage à avoir des enfants, relève Edith, 27 ans. En revanche, une journée passée à entendre mes collègues me suffit à dresser une longue liste d’inconvénients (nuits blanches, contraintes horaires, dépenses, angoisses). »

Les propos des femmes « childfree » prennent souvent des accents féministes. Car la pression sociale pèse particulièrement sur elles. « Mes frères ne veulent pas d’enfants, ça passe, témoigne Virginie. Moi, ça ne passe pas du tout. » « Dans l’esprit de la plupart des gens, une femme doit avoir des enfants, résume Séverine. Elle ne peut pas être heureuse autrement. » Celles qui dérogent à cette norme ont le sentiment de passer pour « une demi-femme », « une femme sans cœur ». D’autres évoquent un « défaut inavouable », une « hérésie », un « tabou ». Elles doivent faire face en particulier à l’incompréhension de leurs parents. Même au travail, la disponibilité des « childfree » est bienvenue, mais leurs absences et leur fatigue moins bien tolérées, car non justifiées par la présence d’enfants.

Alors certaines, comme Corinne, 54 ans, revendiquent haut et fort de ne pas être « un utérus sur pattes ». D’autres manient l’humour, d’autres encore prétendent qu’elles sont stériles. Alors, on les plaint. Le regard du corps médical est jugé particulièrement infantilisant. Beaucoup de jeunes femmes ont fait des démarches en vue d’une stérilisation, sans succès. « J’aimerais juste qu’on me laisse tranquille avec ça et qu’on arrête de se mêler des affaires de mon corps », lâche Laureline, 37 ans. Selon les « sans enfants », leurs contradicteurs essaient surtout de se rassurer sur leurs propres choix. « Les gens ont peur de ce qui sort de la norme », tranche Carla.

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17 juillet 2018

Crazy Horse de Paris

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17 juillet 2018

Il y a un siècle le tsar Nicolas II était assassiné avec toute sa famille

famille imperiale

Dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918, le tsar Nicolas II, la tsarine Alexandra Feodorovna et leurs cinq enfants étaient exécutés par les bolchéviques. C’était il y a 100 ans.

Nuit du 16 au 17 juillet 1918. Il y a cent ans, dans la cave d’une maison de Ekaterinbourg, disparaissait Nicolas II. Le dernier tsar de toutes les Russies était exécuté avec sa famille, dans des circonstances longtemps restées mystérieuses, et qui prêtent encore à controverse de nos jours.

L’impopulaire tsar Nicolas II contraint d’abdiquer

Il faut remonter au mois de février 1917 pour trouver l’origine de cette fin tragique. A cette période, les difficultés d'approvisionnement, le froid particulièrement sévère et les défaites successives de l'armée impériale lors des combats de la Première Guerre mondiale provoquent des manifestations dans la capitale russe, Petrograd (aujourd'hui Saint-Pétersbourg). Des ouvriers en grève se joignent aux manifestants. Nicolas II déploie les troupes des garnisons de la ville, mais une partie des soldats se mutinent. Les manifestations se transforment en émeutes et poussent l'impopulaire tsar à abdiquer. Ce qu’il fait le 2 mars. Plusieurs gouvernements provisoires se succèdent alors, jusqu'à la prise de pouvoir des bolchéviques, emmenés par Lénine, en octobre.

Dans un premier temps Nicolas II cherche à s'exiler. Il se tourne, sans succès, vers son cousin George V qui règne sur le Royaume-Uni. Mais bientôt le tsar se retrouve enfermé dans le palais Alexandre à Tsarkoïe Selo, de même que son épouse la tsarine Alexandra Feodorovna et leurs cinq enfants, les grandes duchesses Olga, Tatiana, Maria et Anastasia et le tsarévitch Alexis. Puis tous les sept sont déplacés à Tobolsk en Sibérie et enfin à Ekaterinbourg, dans l'Oural, à des milliers de kilomètres du pouvoir central. Jusqu’au jour où, alarmés par l'approche de l'Armée blanche sur cette ville, les responsables bolchéviques locaux décident de se débarrasser des Romanov.

Les restes présumés de Maria et d’Alexis conservés dans des boîtes

Au petit matin du 17 juillet 1918, le commissaire de police Iakov Iourovski fait descendre la famille impériale et leurs domestiques à la cave. Il leur lit un ordre d'exécution.  «Nicolas se retourna, et stupéfait, essaya de poser une question. Iourovski répéta sa déclaration puis sans hésitation, cria: "Feu!"», raconte l'historien britannique Robert Service dans «The Last of the Tsars» publié en 2017. Nicolas, Alexandra et leurs cinq enfants sont assassinés, de même que le valet de chambre, la dame d'honneur, le cuisinier et le médecin de famille qui vivaient à leurs côtés. «Les premières balles ne tuèrent pas les plus jeunes qui furent achevés à coups de crosse et avec des balles tirées à bout portant», relate l'Eglise orthodoxe russe, qui a canonisé l'ensemble de la famille, reconnue martyre, en 2000. Les corps sont ensuite jetés à la va-vite dans une fosse commune aux environs d'Ekaterinbourg.

En 1979, des restes de l’ancien tsar, de sa femme et de trois de leurs filles, Olga, Tatiana et Anastasia, sont retrouvés par des historiens amateurs. Découverte qui n'est révélée qu'en 1991 alors que l'Union soviétique est en plein éclatement. Il faut attendre 1998 pour que les ossements soient officiellement identifiés par le gouvernement russe. Le 17 juillet de cette même année, qui marque le 80e anniversaire du décès des Romanov, ces restes sont inhumés en grande pompe dans la crypte de la cathédrale Pierre-et-Paul à Saint-Pétersbourg. Cette exécution constitue «l'une des pages les plus honteuses de notre histoire», déclare à cette occasion le président russe Boris Eltsine. Retrouvés en 2007, les restes présumés du tsarévitch Alexis et de sa sœur Maria n'ont en revanche toujours pas été enterrés, l'Eglise doutant de leur identification. Ils attendent dans des boîtes entreposées aux Archives d'Etat.

Rien ne prouve que Lénine aurait ordonné cette exécution

Pendant de nombreuses années, des rumeurs ont circulé sur une possible survie d'une partie de la famille impériale, et notamment de la grande-duchesse Anastasia. Et plusieurs faux prétendants ont réclamé en vain une part d'héritage. En 2008, la Cour Suprême de Russie réhabilite Nicolas II et sa famille, les jugeant victimes de la répression politique bolchevique.

En janvier 2011, la justice russe clôt, pour la seconde fois, l'enquête sur l'exécution. Les enquêteurs affirment n'avoir pas trouvé d'éléments prouvant que le père de la révolution bolchevique, Lénine, ait ordonné de les tuer. «Il n'y a aucun document fiable prouvant que Lénine soit l'instigateur»,  de même pour le chef de la police régionale, Iakov Sverdlov, avait affirmé l'un des enquêteurs interrogé par l'AFP. «Cependant, lorsqu'ils ont appris que la famille entière avait été tuée, ils ont officiellement approuvé la tuerie».

17 juillet 2018

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17 juillet 2018

Revivez le feu d'artifice du 14-Juillet à Paris

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17 juillet 2018

Les Bleus acclamés sur les Champs-Elysées lors d’un retour triomphal en France

Des centaines de milliers de personnes ont célébré lundi la victoire d’Hugo Lloris et de ses coéquipiers en finale de la Coupe du monde.

Après le sacre, le retour triomphal des champions du monde. Accueillis en héros lundi 16 juillet sur le sol français, les Bleus ont descendu les Champs-Elysées, où ils ont célébré leur titre avec des centaines de milliers de personnes, avant d’être reçus à l’Elysée.

Joueurs et encadrants de l’équipe de France, auréolés du deuxième titre mondial de l’histoire des Bleus vingt ans après celui de 1998, avaient atterri peu avant 17 heures à Roissy, moins de vingt-quatre heures après leur victoire face à la Croatie (4-2), au stade Loujniki de Moscou.

Le capitaine Hugo Lloris, trophée en main, et le sélectionneur Didier Deschamps sont sortis les premiers de l’avion, acclamés par une foule venue nombreuse pour les féliciter. Accueillis par la ministre des sports, Laura Flessel, et euphoriques malgré leur courte nuit, ils ont parcouru le tapis rouge jusqu’à un petit podium, où ils ont posé pour les photographes.

Après avoir enfilé une chemise et patienté plus d’une heure dans un salon de l’aéroport, ils ont embarqué à bord d’un bus frappé des deux étoiles et de l’inscription « champions du monde » en direction des Champs-Elysées. Sur le chemin, les Bleus ont été fidèles à leur réputation d’utilisateurs compulsifs de réseaux sociaux en publiant en direct les images du cortège impressionnant de deux roues qui les suivait.

Ainsi escorté par des dizaines de motos — dont de nombreux policiers et caméras de télévision — le car des Bleus a parcouru une trentaine de kilomètres avant d’arriver sur la place de l’Etoile. Kylian Mbappé et ses coéquipiers ont de nouveau changé de moyen de transport, montant dans un bus à impériale pour refaire le même chemin emprunté par leurs aînés victorieux vingt ans plus tôt, jusqu’au rond-point des Champs-Elysées.

Que du bonheur de revenir sur les Champs-Elysée vingt ans après pour Christian Entat, 74 ans, qui abordait fièrement son maillot de l’époque, avant l’étoile, et « qui a encore la sueur de 98 ! »

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16 juillet 2018

Deschamps deux étoiles...

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16 juillet 2018

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16 juillet 2018

LES PUSSY RIOT REVENDIQUENT L’INVASION DU TERRAIN PENDANT LA FINALE DE LA COUPE DU MONDE

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Et soudain, des « streakers » ont envahi le terrain pendant la finale de la Coupe du monde. À la 51e minute, quatre personnes apparemment vêtues d’uniformes policiers ont interrompu quelques secondes le match entre la France et la Croatie.

Avant même la fin du match qui a vu le triomphe de la France, le mouvement des Pussy Riot a revendiqué l’incident.

Dans un communiqué en russe diffusé sur leurs réseaux sociaux, le groupe de punk rock féministe a donc revendiqué ce qu’il appelle une « performance », intitulée « Les policiers entrent dans le jeu ».

Un message d’opposition à Poutine

Le texte fait référence à un personnage de policier imaginé par le poète russe Dmitri Prigov, mort en 2007. Ce « policier céleste », qui porte les vraies valeurs de la nation, est opposé au « policier terrien », qui persécute et brutalise le peuple russe. Un message d’opposition adressé au pouvoir Vladimir Poutine, même si le président russe n’y est pas nommé.

En conclusion de leur communiqué, les Pussy Riot revendiquent la libération des prisonniers politiques, à « ne pas emprisonner pour un like » sur les réseaux sociaux, arrêter la répression des manifestations, permettre une véritable opposition, et à « changer le policier terrien en policier céleste ».

Rapidement maîtrisés par la sécurité et par un joueur croate, les quatre protestataires s’étaient fait reconduire rapidement hors du terrain. La finale a été interrompue durant quelques secondes seulement et a repris normalement son cours une minute plus tard.

Dimanche en début de soirée, Olga Kurachyova, membre des Pussy Riot, a affirmé à l’agence Reuters qu’elle était détenue par la police de Moscou. Pour sa part, la police de Moscou, citée par l’agence officielle russe Tass, a annoncé avoir interpellé « trois jeunes femmes et un jeune homme », qui avaient fait intrusion sur la pelouse du stade Loujniki, et les avoir « emmenés à un poste de police ».

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16 juillet 2018

Le Voyage à Nantes

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