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Jours tranquilles à Paris
15 juillet 2018

Trump-Poutine : un sommet, mais pour quoi faire ?

trup poutine

Les deux leaders américain et russe se retrouvent lundi 16 juillet à Helsinki en Finlande sur fond de désaccords. Pourtant, les deux hommes partagent la même vision du monde.

Donald Trump, le président américain et son homologue russe, Vladimir Poutine, auraient pu rêver de meilleurs augures ! A la veille de leur rencontre au sommet, les points de désaccord se multiplient.

Vendredi 13 juillet, la pression est encore montée d’un cran avec l’inculpation aux Etats-Unis, par le procureur Robert Mueller, de douze officiers du renseignement militaire russe suspectés d’ingérence dans la campagne présidentielle américaine de 2016. Un sujet sur lequel Trump a promis de questionner son homologue russe.

Trump a une très haute opinion de Poutine

Entre les deux hommes, les sujets de friction ne manquaient déjà pas : du soutien de Moscou au régime syrien à l’annexion de la Crimée et l’insurrection prorusse dans l’est de l’Ukraine en passant par l’empoisonnement de l’ex-espion russe Sergueï Skripal, suivi d’une vague d’expulsions de diplomates.

Les prémices, dès lors, d’un sommet « pour rien » ? Pas si sûr. « Il ne faut pas considérer Donald Trump comme un simple enfant capricieux, souligne François Heisbourg, président de l’International Institute for Strategic Studies (IISS), basé à Londres. Le sommet bilatéral le plus récent qui eut lieu, en juin dernier, avec Kim Jong-un, le président nord-coréen, a eu des effets concrets avec l’arrêt des exercices américains en Corée du Sud. Donald Trump a, en outre, une très haute opinion de Vladimir Poutine, avec qui il partage la même vision du monde. Même s’il est très difficile de prévoir ce qui peut ressortir de cette rencontre, le sommet d’Helsinki pourrait tout à fait déboucher sur des décisions importantes. »

Révision des accords START (Strategic Arms Reduction Treaty, en anglais) sur la réduction des arsenaux stratégiques, voire premiers pas vers un règlement politique du conflit en Irak et en Syrie ? « Une certitude, c’est que Donald Trump, dont la ligne de conduite est la défense des intérêts des Etats-Unis, comprend tout à fait que Vladimir Poutine veuille, de son côté, défendre les intérêts de la Russie », souligne Heisbourg.

Mettre les alliés des Etats-Unis au pas

Ces derniers jours, Donald Trump n’a eu de cesse de (ré) affirmer son leadership, n’hésitant pas à croiser le fer avec ses propres partenaires. Le président américain a ainsi sauté du sommet de l’Otan à Bruxelles à une visite officielle à Londres.

Fustigeant, en Belgique, l’insuffisance des dépenses militaires des Européens et torpillant, en Grande-Bretagne, le projet de « soft Brexit » de Theresa May, la première ministre britannique. Une façon pour le président américain, aux postures volontiers musclées, de mettre ses alliés au pas.

« Il est sûr que le sommet avec Poutine va raviver les effets désastreux induits par le sommet de l’Otan et la visite à Londres sur les relations entre les Etats-Unis et ses alliés ou ceux qui croient l’être », insiste François Heisbourg.

De son côté, Vladimir Poutine, du Kremlin ou de sa datcha, a multiplié les rencontres avec les chefs d’État, les présidents du Sénégal, du Portugal, de Corée du Sud ou encore un émissaire du leader nord-coréen…

Le dernier en date étant le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, allié historique des Etats-Unis. Avant le tête à tête avec Emmanuel Macron lors de la finale, ce dimanche. Ce sommet sera-t-il « gagnant-gagnant » pour les deux protagonistes ? Fort de la réussite du Mondial de foot et porté par une ferveur nationale, le « tsar » russe au pouvoir depuis plus de dix-huit ans risque bien de voler la vedette au leader américain.

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15 juillet 2018

La presse bretonne ce matin...

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15 juillet 2018

Président Trump, an II : l’oncle d’Amérique

Par Gilles Paris, Washington, correspondant - Le Monde

Cette semaine, à l’occasion d’une tournée à Bruxelles et à Londres, le locataire de la Maison Blanche s’est montré aigri, capricieux et déterminé à semer le désordre.

La formule avait été divulguée par WikiLeaks. Hillary Clinton, alors secrétaire d’Etat d’une Amérique plongée dans la crise des subprimes, s’était interrogée en 2010 au cours d’une conversation privée avec le premier ministre australien Kevin Rudd, sur la difficulté qu’elle éprouvait à hausser le ton face aux ardeurs nouvelles de Pékin, détenteur d’une part non négligeable de la dette américaine. « Comment peut-on parler durement à son banquier ? », s’était-elle interrogée, selon des câbles diplomatiques rendus publics.

Les interlocuteurs européens de Donald Trump se sont sans doute posé le même genre de questions à l’occasion d’une tournée éprouvante du président des Etats-Unis à Bruxelles et à Londres. Eprouvante notamment pour la chancelière allemande Angela Merkel et pour la première ministre britannique Theresa May.

Ces deux femmes, sans doute pas par hasard, ont eu droit au traitement spécial que le locataire de la Maison Blanche réserve à ceux qu’il n’aime guère : une attaque préventive à l’improviste, parfois doublée par des louanges à leurs propres adversaires politiques, suivie, en leur présence, par des formules présentées comme apaisantes, voire des démentis ponctués si nécessaire par une mise en cause de médias responsables de la quasi-totalité des malheurs du monde. La vénérable Alliance atlantique (OTAN) a été soumise cette semaine à un traitement identique, comme l’avait été avant elle le G7, en juin. Série en cours.

La force érigée en droit

Peut-on parler durement à Donald Trump ? Un autre Donald le pense, le président polonais du Conseil européen. Donald Tusk avait estimé publiquement, le 16 mai – à la suite de menaces de Washington sur les exportations européennes vers les Etats-Unis d’acier et d’aluminium qui se sont depuis concrétisées – qu’« avec des amis comme ça, on peut se passer d’ennemis ». Il est probable que le président américain, qui confond parfois les fonctions de l’intéressé avec celles du président de la Commission européenne, s’en soucie comme d’une guigne. Et pour qui dépend des Etats-Unis pour sa défense ou sa balance commerciale, la réponse est autrement moins évidente.

Les chefs d’Etat et de gouvernement européens présents à Bruxelles à l’occasion du sommet de l’OTAN ont bien compris désormais pourquoi Donald Trump tient tant à enterrer l’Union européenne (UE), pour nouer avec chacun d’entre eux des relations bilatérales. Elles lui permettraient de mettre en pratique une formule assez efficace de la négociation dans laquelle le rôle de l’interlocuteur de Washington se réduit à la signature de sa reddition.

Sûr de sa force érigée en droit, Donald Trump s’est donc comporté cette semaine avec le sans-gêne d’un oncle d’Amérique aigri et capricieux, déterminé à semer le désordre.

La reine Elizabeth II, qui l’a reçu à Windsor vendredi, a échappé de justesse à la catastrophe lorsque son visiteur, oublieux du protocole qui interdit de précéder la monarque, lui a brûlé la politesse en passant en revue des militaires alignés au cordeau, avant de lui faire obstacle de toute sa hauteur.

A petits pas prudents de nonagénaire, la reine a contourné le président pour reprendre sa place à ses côtés dans une saisissante allégorie de la relation transatlantique.

Gille Paris (Washington, correspondant)

Donald Trump se voit réélu en 2020 Donald Trump a annoncé dans un entretien à l’hebdomadaire britannique Mail on Sunday du 15 juillet son intention de briguer un second mandat, lors de l’élection présidentielle américaine de 2020. Il estime en outre que le camp démocrate n’est pas en mesure de le battre. « Je ne vois pas qui pourrait me battre en 2020, je les connais tous et je ne vois personne », a-t-il déclaré.

15 juillet 2018

Presse du Dimanche

presse66

presse67

15 juillet 2018

La Mairie de Paris décorée à l'occasion de la Fête Nationale

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15 juillet 2018

Ellen von Unwerth et Anja Rubik

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15 juillet 2018

Hunger Magazine

hungermag

15 juillet 2018

Emmanuel Macron et Vladimir Poutine se verront ce dimanche à Moscou

La rencontre permettra, selon l’Elysée, d’évoquer les grands dossiers internationaux, en particulier la Syrie et l’Iran, malgré les divergences entre les deux capitales.

Bonus diplomatique des victoires des Bleus lors de la Coupe du monde, la rencontre entre le président de la République Emmanuel Macron et son homologue russe Vladimir Poutine au Kremlin, dimanche 15 juillet, à la veille du sommet Trump-Poutine, arrive « au bon moment », a estimé, samedi 14 juillet, l’Elysée.

« [Elle] survient dans un contexte important, après le sommet de l’OTAN et avant la rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump. Elle permettra de faire le suivi de la très longue et positive rencontre des présidents français et russe à Saint-Pétersbourg, sur les coopérations bilatérales et les grands dossiers internationaux, en particulier sur la Syrie et l’Iran, malgré nos divergences », selon l’Elysée.

Les deux dirigeants avaient convenu de se voir lorsqu’ils s’étaient croisés pour la demi-finale des Bleus, mardi. L’un des sujets principaux sera le règlement politique du conflit en Syrie, où la France a mis en place un mécanisme de concertation avec Moscou, pour tenter de rapprocher les initiatives russo-turques et celles des Occidentaux.

Les Européens très inquiets de l’attitude russe

« Ce mécanisme, nous le faisons fonctionner et il permet de bâtir des convergences, notamment sur l’aspect humanitaire », soulignent les conseillers de la présidence. La France tente de rapprocher les positions entre le groupe d’Astana (Russie, Iran, Turquie) et le « small group » sur la Syrie (Royaume-Uni, Allemagne, Etats-Unis, France, Arabie saoudite, Jordanie, Egypte).

Quant à la rencontre Trump-Poutine prévue lundi à Helsinki, elle pourrait permettre de faire avancer les efforts de désarmement, estime la France.

Elle reflète le souhait de Donald Trump « d’établir un contact avec le président russe », en dépit de l’enquête aux Etats-Unis sur une possible ingérence du Kremlin dans la présidentielle américaine de 2016.

Vendredi, le procureur spécial Robert Mueller, chargé de ces investigations, a inculpé douze agents russes du renseignement accusés d’avoir piraté les ordinateurs du Parti démocrate. Son enquête s’intéresse aussi aux soupçons de collaboration entre Moscou et l’équipe de campagne de Donald Trump.

Le président américain devra toutefois compter avec des alliés européens « évidemment très inquiets de l’attitude [de Moscou] », notamment après l’affaire de l’ancien agent double russe Sergueï Skripal – victime, ainsi que sa fille, d’une tentative d’empoisonnement au Royaume-Uni en mars – et l’annexion de la Crimée, avertit Paris.

15 juillet 2018

Actuellement au Cent Quatre

cent quatre

15 juillet 2018

Extrait d'un shooting - bondage

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