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Jours tranquilles à Paris
4 janvier 2019

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4 janvier 2019

Avec le départ de Sylvain Fort, Emmanuel Macron perd un fidèle

Par Cédric Pietralunga

Le directeur de la communication de la présidence de la République, membre du premier cercle, quitte l’Elysée, officiellement pour « raisons personnelles ».

Officiellement, il s’agit d’un départ pour « raisons personnelles ». Mais il intervient à un moment charnière du quinquennat. Jeudi 3 janvier, l’Elysée a confirmé la prochaine démission de Sylvain Fort, l’actuel directeur de la communication de la présidence de la République, révélée mercredi par Le Parisien. « Son départ est prévu dans la deuxième quinzaine de janvier », explique l’entourage du chef de l’Etat, même s’il ne devrait pas être effectif avant le mois de mars pour cause de reliquats de congés à prendre.

Interrogé par Le Monde, l’ancien patron de l’agence de communication Steele & Holt, qui avait rejoint Emmanuel Macron à l’été 2016 afin de lancer sa campagne pour l’élection présidentielle, affirme qu’il s’agit d’« un choix personnel longuement mûri (…) et qui tient notamment à des raisons familiales ». Cette décision a été « annoncée voici plusieurs semaines au président de la République », assure M. Fort, qui dit vouloir, à 46 ans, consacrer plus de temps à ses trois enfants.

Pour le remplacer, le chef de l’Etat devrait, au moins dans un premier temps, s’appuyer sur Sibeth Ndiaye, une autre très proche, jusqu’alors adjointe de Sylvain Fort. Les discours présidentiels, dont M. Fort avait également la charge, seront désormais écrits par Jonathan Guémas, ex-conseiller de Gérard Collomb au ministère de l’intérieur, recruté à l’automne.

D’autres départs

Ce départ est le deuxième à l’Elysée d’un membre du premier cercle, après celui de Barbara Frugier, conseillère communication à l’international, confirmé jeudi au Journal officiel (JO). D’autres membres du cabinet sont également sur le départ. Le conseiller politique de la présidence, Stéphane Séjourné, qui accompagnait lui aussi M. Macron depuis Bercy, devrait quitter le Château dans les prochaines semaines, pour prendre en main la campagne des élections européennes de La République en marche (LRM).

Par ailleurs, le JO du 3 janvier a indiqué qu’Ahlem Gharbi, conseillère Afrique du Nord et Moyen-Orient du chef de l’Etat, quittera elle aussi ses fonctions, le 7 janvier. Son départ intervient quelques jours après la nouvelle crise provoquée par le voyage au Tchad d’Alexandre Benalla et l’affaire de ses passeports diplomatiques. Mais l’Elysée dément tout lien entre les deux événements, assurant que le départ de Mme Gharbi était programmé depuis plusieurs semaines. Elle sera remplacée par Marie Philippe, qui était depuis 2015 conseillère Moyen-Orient de la représentation française auprès de l’ONU à New York.

Selon l’entourage du chef de l’Etat, il ne faut pas voir de corrélation entre ces différents mouvements et les difficultés auxquelles l’exécutif est confronté depuis l’été 2018. « Deux ans, c’est le cycle naturel de renouvellement dans les cabinets. Il n’est pas anormal que celui du président y soit confronté comme les autres », explique-t-on à l’Elysée. Certaines voix se sont néanmoins élevées, ces dernières semaines, pour réclamer du changement. « Emmanuel Macron a conquis l’Elysée en mode commando, il ne peut pas gérer la présidence de la même façon », plaidait un parlementaire LRM avant Noël.

« Il est positif de diversifier les parcours, les histoires, les expériences, ça fait partie de l’équation de la réussite, reconnaît Philippe Grangeon, ancien délégué général de LRM et proche de M. Macron. Il y a à l’Elysée des gens qui sont le pied au plancher depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron à Bercy en 2014. Ils ont besoin de souffler. Conseiller est une mission, pas un métier. » Annoncé depuis plusieurs mois comme futur conseiller spécial du chef de l’Etat, lui-même assure qu’il n’a pas encore rejoint officiellement l’Elysée et qu’il ne veut pas d’un poste opérationnel à plein-temps. « Je suis très attaché à ma liberté », justifie M. Grangeon. Comme Emmanuel Macron.

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La valse des conseillers en communication à l’Elysée

Sylvain Fort et Barbara Frugier quittent le pôle communication de l’Elysée. Retour sur quelques figures de l’entourage d’Emmanuel Macron.

Sylvain Fort, qui dirige actuellement le pôle communication de l’Elysée, va quitter ses fonctions à la fin du mois de janvier. Ce n’est pas le premier départ d’un conseiller en communication d’Emmanuel Macron.

Depuis le début de la campagne présidentielle et au cours de son mandat, plusieurs personnalités se sont succédé à ce poste très exposé.

Laurence Haïm, journaliste devenue porte-parole

Cette ancienne correspondante aux Etats-Unis quitte la chaîne CNews (alors appelée i-Télé) pour rejoindre la campagne d’Emmanuel Macron en janvier 2017. Après la campagne, elle ne se voit pas proposer de poste institutionnel. Elle quitte En marche ! en juillet 2017 et rejoint l’Institut d’études politiques de Chicago.

Bruno Roger-Petit, éditorialiste puis porte-parole de l’Elysée

Bruno Roger-Petit venait aussi du monde de la presse. Editorialiste pour le magazine Challenges, il publie plusieurs articles favorables au candidat d’En marche ! pendant la campagne présidentielle. La société des journalistes de l’hebdomadaire considère que ses articles nuisent à « la ligne non partisane de Challenges ». Il rejoint l’équipe d’Emmanuel Macron en septembre 2017 comme porte-parole.

Après une gestion critiquée de l’affaire Benalla, son poste de porte-parole est supprimé. Il reste conseiller à l’Elysée, mais sans s’occuper des relations avec la presse.

Sylvain Fort quitte l’Elysée pour « d’autres projets »

Nommé après la victoire d’Emmanuel Macron, il quitte l’Elysée en ce début d’année. Après avoir été conseiller discours et mémoire, Sylvain Fort dirige le pôle communication de l’Elysée, qui a été créé en septembre 2018 à la suite de l’affaire Benalla. Pendant la campagne, il conseillait déjà Emmanuel Macron. Il part pour pouvoir s’orienter « vers d’autres projets professionnels et personnels, et surtout consacrer du temps à [sa] famille ».

Barbara Frugier, en partance

Egalement nommée après la victoire d’Emmanuel Macron, mais déjà donnée partante en septembre 2018, elle quitte ses fonctions de conseillère en communication internationale. Attachée de presse d’Emmanuel Macron lorsqu’il était ministre de l’économie, Barbara Frugier avait quitté la Banque de France pour prendre en charge la communication internationale de l’Elysée.

Sibeth Ndiaye, toujours présente

Sibeth Ndiaye s’occupait déjà de communication pendant la campagne présidentielle. Elle fait partie des personnalités qui ont été remarquées très vite. Après la victoire d’Emmanuel Macron, elle est nommée conseillère presse et communication à son cabinet. Elle a l’habitude des coups d’éclat. En juin dernier, c’est elle qui partage, sur son compte Twitter, la vidéo d’Emmanuel Macron dans laquelle il parle du « pognon de dingue » que représenteraient les aides sociales.

Mimi Marchand, conseillère officieuse

Patronne de plusieurs entreprises, Michèle Marchand conseille également Emmanuel et Brigitte Macron. Le livre Mimi, paru en octobre, retrace son parcours et ses liens avec le couple présidentiel. A la tête de l’agence de photo Bestimage, l’influence de Michèle Marchand leur aurait permis de faire la « une » de nombreux magazines en organisant une série de reportages favorables. Depuis la parution du livre, l’Elysée a pris ses distances avec cette conseillère officieuse.

4 janvier 2019

Le Lido - Paris

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4 janvier 2019

Extrait d'un shooting

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3 janvier 2019

Elysée: Syvain Fort, plume d’Emmanuel Macron et patron de la communication, sur le départ

Annoncé partant de l’Elysée par Le Parisien, Sylvain Fort, la plume d’Emmanuel Macron depuis la campagne électorale, confirme qu’il quittera la présidence de la République d’ici la fin du mois.
Sylvain Fort avait repris en main la communication du Palais qu’il dirigeait depuis les désastres de l’affaire Benalla. Il n’aura occupé ce poste que durant quatre mois et dit en avoir informé « voici plusieurs semaines » Emmanuel Macron auquel il reste « totalement » fidèle. Sylvain Fort retourne dans le privé et explique vouloir « consacrer du temps à [sa] famille ».
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3 janvier 2019

Des conteneurs à la dérive...

3 janvier 2019

Gilets Jaunes

"Tout ce qui se passe ici est politique", dénonce le "gilet jaune" Eric Drouet à la sortie de sa garde à vue

Le chauffeur routier de Seine-et-Marne avait été interpellé mercredi à Paris pour "organisation d'une manifestation sans déclaration préalable".

"Tout ce qui se passe ici est politique". Interpellé mercredi soir à Paris, le "gilet jaune" Eric Drouet est sorti de garde à vue, jeudi 3 janvier. Accompagné de son avocat, le chauffeur routier de Seine-et-Marne a estimé : "La façon dont c'est fait c'est politique, même eux n'ont pas l'habitude que ça se déroule comme ça". L'homme a précisé : "Que des hauts gradés assistent à l'audition, que ça soit eux-mêmes qui posent des questions c'est du jamais-vu, c'est complètement politique (..) on a été auditionnés au moins quatre ou cinq fois sur les mêmes sujets."

On cherche à nous mettre des responsabilités sur le dos alors qu'il n'y en a pas du tout.

Eric Drouet à BFMTV

Placé en garde à vue pour "organisation d'une manifestation sans déclaration préalable", Eric Drouet, figure controversée du mouvement, a été interpellé la veille au soir près des Champs-Elysées, où il avait appelé à mener une "action" et à "choquer l'opinion publique". "Avec ou sans moi ça continuera", a prévenu le "gilet jaune".

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Arrestation du "gilet jaune" Éric Drouet : "Un pouvoir en panique"

L'interpellation d’Éric Drouet, leader des "gilets jaunes", fait réagir la classe politique. Jean-Luc Mélenchon dénonce "une police politique" alors que la majorité parle d'un "retour à l'ordre républicain".

Évacuations de ronds-points, destructions de camps... Depuis maintenant une dizaine de jours, le gouvernement affiche sa fermeté envers le mouvement des "gilets jaunes". Partout en France, les manifestants sont délogés et parfois arrêtés pour "manifestation illicite" comme Éric Drouet, mercredi 2 janvier. Le lendemain matin sur France Inter, Bruno Le Maire, le ministre de l'Économie, assume ce changement de ton.

"Scandaleuse arrestation"

Après cette arrestation, le Rassemblement national et La France insoumise dénoncent une instrumentalisation politique des forces de l'ordre. "Cette arrestation est scandaleuse. Ce pouvoir est en panique", estime le député RN Gilbert Collard joint au téléphone par France 2. Le 29 décembre, Christophe Castaner avait demandé aux préfets la libération complète et définitive de tous les lieux de blocage.

3 janvier 2019

Marc Lamey

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3 janvier 2019

Marisa Papen

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3 janvier 2019

Nouveau record pour le Louvre : plus de 10 millions de visiteurs en 2018

Les étrangers, Américains et Chinois en tête, représentent près des trois quarts des visiteurs, mais les Français restent la principale nationalité.

Le Louvre, musée le plus visité au monde, a dépassé la barre des dix millions de visiteurs en 2018, un chiffre inégalé pour un établissement international de beaux-arts et d’antiquités, s’est réjoui, jeudi 3 janvier, Jean-Luc Martinez, son président-directeur.

Avec 10,2 millions de visiteurs, le Louvre enregistre ainsi une hausse de 25 % par rapport à 2017 (8,1 millions) et bat son propre record de fréquentation (9,7 millions en 2012). L’an passé, l’établissement était talonné par le Musée national de Chine avec 8 millions de visiteurs, suivi du Metropolitan Museum of Art de New York (7,3 millions).

Reprise du tourisme international

D’après M. Martinez, le record « est porté par la reprise du tourisme international à Paris », qui avait subi une chute de la fréquentation de 30 % ces dernières années après les d’attentats.

Il s’explique en partie aussi par les travaux réalisés ces deux dernières années qui ont permis d’augmenter la capacité d’accueil du musée. « On a créé une nouvelle bagagerie, une nouvelle billetterie, un nouvel accueil des groupes inauguré l’année dernière, nous permettant d’accueillir mieux et plus », explique M. Martinez.

La totalité des travaux ont coûté près de 60 millions d’euros, financés en grande partie par l’argent versé dans le cadre de l’accord avec le Louvre Abu Dhabi inauguré il y a plus d’un an, précise-t-il. L’introduction de la vente en ligne a également réduit le temps d’attente, séduisant davantage les visiteurs et répartissant la fréquentation sur la journée.

« Bond exceptionnel » des Chinois

Les étrangers représentent près des trois quarts des visiteurs, mais les Français restent la principale nationalité (2,5 millions, soit 25 % du total). Parmi eux, 565 000 élèves : « Ce public redevient familier du Louvre car après les attentats, l’une des premières conséquences était la limitation des visites scolaires », explique le directeur.

Chez les étrangers, les Américains continuent d’être en tête avec près de 1,5 million de visiteurs. « Souvent le Louvre est un “grand musée américain” par sa fréquentation, c’est un engouement particulier », détaille M. Martinez.

En deuxième position figurent les Chinois (près d’un million), nouveaux chouchous du tourisme européen. « C’est un public qui il y a cinq ans n’existait pas et n’était même pas dans les cinq premières nationalités. C’est un bond exceptionnel. » La Chine est le premier pays sur la planète en ce qui concerne le tourisme à l’étranger, avec 129 millions de voyageurs. Les touristes chinois venant en Europe sont de plus en plus friands de culture et de nature.

D’après M. Martinez, les manifestations liées au mouvement des « gilets jaunes » n’ont eu aucune incidence sur la fréquentation, le musée ayant fermé un seul samedi : le 8 décembre.

Public jeune

Si le public du Louvre reste exceptionnellement jeune (50 % des visiteurs ont moins de 30 ans), le musée ambitionne de s’ouvrir à un nouveau public, au-delà des habitués et des touristes étrangers, en lançant à partir du 5 janvier une nocturne gratuite chaque premier samedi du mois.

La nouveauté est qu’un accompagnement est proposé dans certaines salles. « Il y a des gens qui ont peur de ne pas comprendre le musée ; cette nocturne veut répondre à ce besoin (…) avec des explications, des commentaires, des spectacles, des concerts », souligne M. Martinez. « Elle vise à fidéliser ce public qui se sent perdu ; la gratuité ne suffit pas, il faut de l’accompagnement. »

Ces samedis remplaceront les dimanches gratuits dont la formule est abandonnée, faute de succès, la gratuité dominicale ayant profité plus aux touristes étrangers qui y ont vu une aubaine.

Le Louvre comptera sur deux événements phares en 2019 pour attirer davantage de visiteurs : le 30e anniversaire de sa célèbre pyramide en verre et une rétrospective inédite de Léonard de Vinci à l’occasion du cinquième centenaire de la mort du peintre survenue en France.

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