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Jours tranquilles à Paris
31 mai 2019

“Bionic Showgirl” : la performeuse Viktoria Modesta, amputée d’une jambe, star du Crazy Horse

C’est un spectacle hors-norme au Crazy Horse : avec "Bionic Showgirl", la performeuse britannique Viktoria Modesta dévoile ses prothèses futuristes et bouscule les conventions du 3 au 16 juin. L’occasion de porter un nouveau regard sur la féminité.

Un regard décomplexé sur le nu et la beauté. Avec ses prothèses de jambe futuristes, Viktoria Modesta transforme son handicap en force. Amputée de la jambe gauche, la performeuse britannique est l’invitée du Crazy Horse dans le spectacle Bionic Showgirl début juin, qui met en avant sa beauté altérée.

« Je suis l’architecte de mon corps »

On ne va pas se le cacher : lorsque nous sommes arrivés au Crazy Horse pour assister à une répétition du spectacle Bionic Showgirl avec Viktoria Modesta, notre première réaction fut de regarder ses pieds. Un peu par curiosité mais surtout, par fascination.

Car cette femme est vraiment magnétique. Amputée de la jambe gauche à l’âge de vingt ans, la performeuse britannique décide de transformer son handicap en force : « Je suis l’architecte de mon corps. J’ai comme réinventé mon corps, j’essaye de lui trouver de nouvelles fonctions. On peut tout imaginer dans la vie. Et grâce aux nouvelles technologies disponibles aujourd’hui, ça m’a aidé. »

« C’est assez magique, poursuit-elle. Je dois dire que cela me fascine, j’en suis passionnée ». Dès sa naissance, Viktoria Modesta est handicapée par un acte médical raté. Après de nombreuses hospitalisations, elle décide de se faire amputer de sa jambe malade.

« Avec les prothèses, je réinvente mon corps »

Un acte radical qu’elle décide de surmonter. Grâce à la recherche, elle découvre de nouvelles prothèses et devient la première femme bionique.

Mannequin, chanteuse mais également auteure, elle prend son destin en main et court le monde. Son objectif est simple : faire évoluer les mentalités et montrer que la notion de beauté est relative

« Travailler avec le Crazy est une chance, explique l’artiste. Il m’offre l’opportunité de poursuive mes expériences et ma démarche. Je peux montrer cette voie différente. J’essaye d’imaginer une autre vision de ce que pourrait être la femme. »

Depuis plusieurs jours, c’est donc sur la scène du Crazy Horse avec les autres danseuses que Viktoria Modesta apprend les codes de ce cabaret chic et parisien, devenu au fil des ans, une référence du nu.

« Elle est courageuse, cette petite »

Pour la guider dans cette nouvelle expérience, Svetlana Konstantinova, directrice de ballet du Crazy Horse, veille au bon déroulement des répétitions : « Elle est courageuse, cette petite parce que bien sûr, la prothèse est un objet qui n’est pas vivant. »

Elle poursuit : « Donc, elle ne peut pas tendre le pied, elle ne peut pas avoir les mêmes appuis corporels. Et en plus, elle danse vraiment, elle ne reste pas statique. C’est un réel effort. Pour elle, ce n’est pas évident. »

Trois tableaux seront donc intégrés au spectacle existant et présentés au public du 3 juin au 16 juin sur la scène du Crazy Horse. En attendant, les costumes sont encore en cours de réalisation. Le Crazy est fou, oui ! Mais il est surtout l’architecte d’une nouvelle forme de beauté. 

► "Bionic Show Girl" du 3 au 16 juin au Crazy Horse (Paris 8e).

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31 mai 2019

Comment faire l’amour sans pénétration

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Il y a mille façons de donner du plaisir. Oubliez un temps le simple coït et partez à l’aventure sur le corps de votre moitié – ça vaut le détour !

Et si on faisait l’amour autrement ? Et si on arrêtait de faire de la pénétration un graal, un but à atteindre et l’épicentre de nos sexualités ? Ce serait sûrement pas mal pour beaucoup de femmes, puisque, selon le rapport Hite, l’étude de référence sur la sexualité parue en 1976, seules 30 % d’entre elles ont un orgasme par pénétration vaginale exclusive. Les hommes y gagneraient aussi, sans nul doute : manger le même plat à chaque repas, aussi délicieux fût-il, finit par lasser. Et puis faire plaisir... ça fait plaisir ! Proposition de diversification sexuelle en 7 points.

1. La conversation des corps

Dans son fabuleux manifeste Au-delà de la pénétration (éditions Monstrograph), l’écrivain essayiste Martin Page écrit : « À force de pénétrer, à force de ne penser qu’à ça, on oublie tout le reste, on ne voit pas l’étendue du corps. Pénétrer, c’est passer à côté et fuir. C’est penser qu’on fait l’amour alors qu’on s’en débarrasse. » Au téléphone, il nous précise qu’il n’a pas l’idée d’éradiquer la pénétration : « Il y a des femmes qui adorent ça et j’ai par exemple une amie qui déteste le cunnilingus… » Sa théorie ? « Faire l’amour devrait être la rencontre des corps et leur conversation. » Êtes-vous sûr de savoir ce que le corps de votre partenaire dit vraiment ? Ce qu’il aime entendre ? Même au bout de dix ans, vous pourriez être surpris...

2. Un vaste monde à explorer

« N’oublie pas les orteils », dit Monica à ­Chandler dans un épisode de Friends. Elle vient alors tout juste de lui donner un cours (théorique) sur les zones érogènes, en lui faisant remarquer que les hommes ne se consacrent souvent qu’au vagin. Chandler s’étonne alors : « Et c’est pas bien ? » Rachel réagit : « À Disneyland, tu ne passes pas ta journée sur la montagne magique... » Partez donc en randonnée loin de la montagne magique ! Pensez au cou, au nombril, aux oreilles. Essayez des trucs. Sucez des doigts, massez un genou, un anus, un mollet... C’est l’intention qui fait d’un geste un acte sexuel, pas le contraire. Marine, une jeune femme de 27 ans, se souvient ainsi d’un émoi sexuel fort avec l’un de ses amants : « Il y avait ce truc qui m’excitait vachement quand il commençait à lécher mes doigts… »

3. Free the Nipples

On oublie trop souvent les tétons. C’est d’autant plus regrettable que certaines femmes atteignent l’orgasme par leur simple stimulation, « qui active les mêmes régions du ­cerveau que le clitoris et le vagin », apprenait-on ainsi dans une étude publiée par The Journal of Sexual Medicine, en 2011. Comment s’y prendre ? En les suçant, les pinçant, les mordillant, les effleurant du bout des doigts... ­Pensez aussi aux vôtres !

4. Des caresses plus subtiles

Créatrice de l’excellent compte Instagram ­Jouissance club, Jüne, qui donne des conseils aux ­curieux du sexe, raconte au téléphone « le meilleur amant » qu’elle a connu : « Il ne se servait quasiment jamais de son sexe. Toujours de ses mains. » Encore faut-il observer les ­réactions de sa partenaire. Il n’existe à notre connaissance pas d’étude sur le nombre de filles se plaignant de doigts enfoncés dans leur vagin par un mouvement mécanique et très régulier mais absolument inefficace. C’est triste car on pourrait peut-être plus facilement passer à autre chose. À des caresses plus subtiles, par exemple ? En ce moment, Jüne lit Le Traité des caresses de ­Gérard Leleu, qu’elle recommande. On peut caresser le côté des seins (particulièrement sensibles), masser le bas-ventre, les zones situées tout autour du sexe... Elle précise : « Appuyer fort sur un endroit, ça ne marche pas forcément. Parfois, il est plus efficace d’effleurer la peau… »

5. Une langue vivante

Traditionnellement, on range la fellation et le cunnilingus dans les « préliminaires ». Comprendre « l’entrée avant le plat principal » : la sainte pénétration. Si on arrête de donner à cette dernière une aura démesurée, alors, peut-être qu’on se léchera différemment ? En prenant notre temps ? En laissant courir la langue sur des zones du corps désiré qu’on n’avait pas imaginé lécher ? Parce que, scoop, votre copine pourrait bien atteindre le septième ciel « juste » comme ça. Si si !

6. Dans la peau d’un autre

Imaginez-vous en train de vous masturber l’un l’autre les yeux fermés et de vous raconter des histoires dont vous seriez les héros. La pénétration n’aura jamais été si lointaine et accessoire. Parce que quand on s’imagine pirate, elfe des bois, plombière ou diplomate en voyage, tout est subitement possible. Martin Page dit d’ailleurs : « Quand on abandonne la pénétration, c’est une contrainte. Mais de cet abandon naît comme chez les écrivains oulipiens de la richesse et de l’invention. » C’est le moment d’utiliser votre créativité.

7. Frictions pulpeuses

Connaissez-vous le « dry humping » ? Il s’agit pour deux partenaires de se frotter l’un à l’autre sexuellement, sans se déshabiller. En France, on parle de ça en gloussant car on y associe le terme un peu ridicule « frotti-frotta ». À tort, c’est une porte à ouvrir vers de subtils plaisirs. Le mot de la fin à Marine, grande fan du dry humping : « Tu devines le sexe de ton mec en érection à travers le tissu. On te touche à travers tes vêtements. Tout ça est très excitant. » Ça tombe bien, vous adorez exciter.

31 mai 2019

Alternative

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30 mai 2019

Honfleur

honfleur

30 mai 2019

Festival du cinéma chinois en France du 3 au 27 juin - save the date

chinois festival

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30 mai 2019

FEMEN : « AUX FEMMES ASSASSINÉES, LA PATRIE INDIFFERENTE »

«Stop féminicide !» : coup d’éclat des Femen à Paris

Happening.

Une soixantaine de militantes du mouvement Femen ont brièvement investi jeudi matin la cour du Palais-Royal, en plein coeur de Paris, pour «rendre hommage» aux quelque 60 femmes «assassinées» depuis le début de l'année et dénoncer «l'indifférence du gouvernement», a constaté un journaliste de l'AFP.

Arrivées sur place à 11 heures précises, les activistes aux seins nus sont restées juchées dix minutes sur les célèbres colonnes de Buren, d'abord silencieuses et poings levés, puis craquant des fumigènes roses avant de scander: «Aux femmes assassinées, la patrie indifférente», «Pas une de plus!» et «Stop féminicide!».

Des slogans ensuite repris pendant leur rapide sortie jusqu'à la place du Palais-Royal, face au Louvre, où les militantes se sont rapidement dispersées sous l'oeil interloqué de rares touristes en cette fin de matinée nuageuse.

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https://twitter.com/search?q=femen

30 mai 2019

Laetitia Casta et Christophe

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mille mercis à @christophe_le_chanteur pour ces merveilleux concerts, c était un pur bonheur de participer à ma manière à ceux-ci 👏❤️👏✨
encore un grand merci à toute l’équipe de @caramba_prod 
@christophenicolasbiot pour la coiffure
@barbaraloison pour le stylisme @audreygautier.organicmakeup pour le maquillage @onauratoutvu pour le costume
@fberetta pour la chorégraphie

30 mai 2019

VIKTORIA MODESTA, CABARET SAUVAGE

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Par Virginie Ballet photo Marie Rouge pour «Libération» 28 mai 2019 à 18:06

Cette chanteuse unijambiste lettone au charme hypnotique et féministe est la nouvelle tête d’affiche du Crazy Horse.

Quand le Crazy Horse l’a contactée, Viktoria Modesta a d’abord hésité. Certes, le célèbre cabaret parisien est prestigieux et réputé pour son chic, mais il n’en demeure pas moins un brin sulfureux, ou en tout cas, sexuellement connoté. Et si y jouer les têtes d’affiche compromettait sa réputation ? «Au final, c’est précisément à cause de ce questionnement que j’ai décidé de le faire. Pour affirmer qu’on peut être une femme intelligente, forte, et assumer sa part féminine, sexuelle», scande l’artiste et mannequin de 31 ans. Et de poursuivre : «Quand on est une femme entrepreneure, qui gère elle-même son art, sa création, on laisse parfois de côté la sensualité.»

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Sans doute n’est-elle pas consciente de ce qu’elle dégage, délicatement assise dans la chaleur orangée du petit bureau du fondateur du Crazy Horse. Silhouette gracile, coiffure de pin-up, battements de cils hypnotiques, teint de porcelaine savamment entretenu… Elle semble taillée pour charmer un public venu admirer une certaine image de la féminité, incarnée par des corps aux proportions gravées dans le marbre depuis la création des lieux, en 1951. De leur taille (entre 1,68 m et 1,73 m) à la distance entre leurs tétons (21 cm), en passant par l’écart entre leur nombril et leur pubis (13 cm), Alain Bernardin, patriarche aujourd’hui décédé, avait tout codifié. Et rien n’a bougé. Ou presque : les danseuses demeurent engoncées dans un moule rigide, mais les têtes d’affiche, elles, n’ont de cesse de venir bousculer les codes du milieu.

Dans son genre, Viktoria Modesta fait figure de bulldozer : unijambiste, cette performeuse, habituée des scènes underground londoniennes, aux doigts ornés de bagues rock qui clinquent bruyamment sur sa tasse de thé, a fait de sa prothèse un accessoire assumé et à part entière de son art. Le temps d’une trentaine de représentations, elle sera au Crazy Horse une femme «bionique». Ce jour-là, elle s’amuse de porter une fausse jambe «inspirée par Matrix», rappel déjanté de son collier en acier futuriste. Avant elle, d’autres fortes têtes sont venues dépoussiérer l’image des lieux, de la papesse du burlesque Dita Von Teese en 2006, à Conchita Wurst, improbable cantatrice barbue sacrée à l’Eurovision en 2014, en passant par l’actrice et princesse canaille Clotilde Courau.

En recrutant Viktoria Modesta, Andrée Deissenberg, directrice de la création, espère montrer «qu’une fille amputée peut nous faire rêver». Mais gare à ne pas réduire la belle à sa prothèse, ou à une simple caution diversité : «Ce qui m’a séduite, c’est son univers, sa créativité, et surtout son discours, en particulier sur les femmes», vante Deissenberg. L’intéressée, elle, se revendique féministe sans sourciller, et entend par là réfuter toute «vision monolithique des femmes». Elle détaille : «Je crois à la liberté. L’essentiel, c’est que les femmes puissent affirmer leurs choix, composer leur propre équilibre de ce qu’elles veulent être.» Elle, la femme «bionique», artiste pop, férue de nouvelles technologies, conférencière à ses heures, et désormais meneuse de revue, revendique une savante combinaison de «force et de vulnérabilité». Née en Lettonie en 1988, Viktorija Moskalova, de son vrai nom, est l’unique enfant d’une coiffeuse et d’un «architecte manqué». Un accident lors de l’accouchement laisse sa jambe gauche sévèrement endommagée, sans que ses parents en soient informés. On ne leur présente leur fille que cinq jours plus tard, en recommandant un placement en orphelinat. Ils refusent. Elle passera son enfance entre l’école à domicile et les hôpitaux, où elle subit maintes opérations.

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Gloutonne de Disney et de films hollywoodiens, la gosse rêve d’une «vie excitante», se persuade que, comme dans les contes, les Cendrillon peuvent s’élever. «Récemment, mon conjoint («sorcier d’Internet») plaisantait en me disant que j’étais quelque part entre la petite sirène, Demi Moore de Striptease, et Prodigy, le tout premier disque que j’ai acheté, à 11 ans», sourit-elle. Elle chérit sa mère qui l’a «sauvée de la morosité», aurait fait n’importe quoi pour qu’elle soit heureuse, y compris colorer sa tignasse en rouge, pendant sa période Prodigy. Le père, lui, «homme traditionnel d’Europe de l’Est»,s’implique assez peu dans l’éducation. A 12 ans, sa famille débarque à Londres. Dégringolade. Viktoria rentre à l’école, y découvre les moqueries et le harcèlement de ses camarades, sur son anglais balbutiant ou sa «drôle de démarche».Alors, la petite frondeuse se réfugie dans les clubs alternatifs de la capitale britannique, auprès de gens plus âgés. «J’avais trouvé des niches où les gens pouvaient revendiquer des identités inhabituelles», s’extasie-t-elle. Première révélation.

A 15 ans, par hasard, elle entend parler de la mannequin et athlète handisport américaine Aimee Mullins. Doublement amputée à 1 an, elle défile pour le couturier Alexander McQueen avec des prothèses en frêne sculpté, est choisie par l’artiste Matthew Barney pour apparaître dans son cycle de films Cremaster. Deuxième révélation : «Le corps peut être un objet d’art.» Fascinée, l’indépendante commence à rêver d’un destin similaire, à la différence qu’elle n’aimerait pas être la «muse d’un homme». Son corps, son choix. L’idée de se débarrasser de cette jambe qui lui cause tant de tracas fait son chemin. Mais il lui faudra attendre l’âge de 20 ans pour trouver un chirurgien qui accepte de l’amputer sous le genou. La prothèse intègre naturellement son identité, et par la même occasion, son univers artistique. Comme une évidence.

Quatre ans seulement après son amputation, en 2012, elle se produit lors de la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques de Londres, grimée en reine des neiges à la jambe mi-diamant, mi-robot. Dans la foulée, le clip de sa chanson Prototype caracole à près de 12 millions de vues. Elle s’y affiche tour à tour avec une prothèse bijou, lumineuse, ou pointue comme un pic à glace. Voire sans artifice, dénudée, et au lit avec deux partenaires. Puissante, charismatique, sexy.

Dans le regard des autres pourtant, elle sent parfois une gêne, qu’elle impute à un «tabou sociétal» autour de la sexualité des gens «vieux, gros, ou tout simplement différents». Sur cette différence qu’elle ne qualifie pas de handicap, elle discourt peu, préfère «montrer l’exemple». Désormais installée à Los Angeles, elle dit rêver d’un appel d’air général, qui viendrait bousculer la société comme la politique, trop «ankylosées». Pour l’insuffler, elle verrait bien Alexandria Ocasio-Cortez, nouvelle sensation du Parti démocrate américain en lice pour le Congrès. Constate, d’un coup, qu’elle «cite beaucoup de modèles féminins». N’en serait-elle pas un, elle aussi ?

25 février 1988 Naissance à Daugavpils (Lettonie).

2000 Arrivée à Londres.

2008 Amputée de la jambe gauche.

Du 3 au 16 juin 2019 Sur scène au Crazy Horse à Paris (VIIIe arrondissement).

30 mai 2019

Extrait d'un shooting

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30 mai 2019

À Paris, Banksy va être exposé dans un musée flottant gratuit

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Banksy à Venise ci-dessus

Le musée exposera Banksy dès son ouverture en juin, aux côtés de toute une flopée d'artistes. Et en plus, c'est gratuit.

Après son apparition remarquée à Venise la semaine dernière, Banksy sera exposé dans le tout nouveau centre d’art urbain qui va ouvrir ses portes à Paris. Baptisé Fluctuart, le lieu sera pour le moins unique, puisqu’il s’agit d’une ancienne péniche réaménagée qui montrera sur 1 000 mètres carrés des œuvres issues de la culture urbaine. Son ouverture est prévue dans les jours à venir.

L’entrée sera gratuite (comme les visites guidées) sur trois niveaux différents, avec une collection permanente, des expositions temporaires et des interventions régulières de spécialistes… L’endroit servira aussi de librairie spécialisée sur le street-art et proposera des événements créatifs sur son rooftop, ainsi que différents ateliers ouverts à tous. On pourra y manger et boire, et même assister à quelques soirées festives, comme l’indique le site Web. Des concerts de soul et d’électro ont également été programmés.

Ouvert toute l’année de midi à minuit, le Fluctuart accueillera Swoon et sa Time Capsule jusqu’au 22 septembre. Il y aura également d’autres grands noms, parmi lesquels Banksy, artiste dont les œuvres risquent d’attirer de nombreux visiteurs. Des pièces de Rammellzee, Futura 2000, Dran, Clet, Shepard Fairey ou encore Invader seront aussi présentées au public.

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