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Jours tranquilles à Paris
26 mai 2019

Quentin Tarantino avec Brad Pitt et Leonardo di Caprio - Festival de Cannes

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26 mai 2019

Exposition Ren Hang dernier jour aujourd'hui à la MEP !

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26 mai 2019

La sexualité, de l’art ET du cochon

Par Maïa Mazaurette

A quand un sex opera ou des collections de fellations ? Les bons amants devraient-ils être exposés au musée ? Quasiment, explique la chroniqueuse de « La Matinale » Maïa Mazaurette.

LE SEXE SELON MAÏA

Quand aura lieu la prochaine biennale de sexualité contemporaine – et la très attendue rétrospective de sodomie classique ? Quelles sont les dates de tournée de la pornstar Mia Khalifa en France ? Je n’en ai aucune idée, parce que ces événements n’existent pas. Le sexe n’est pas reconnu comme une expression artistique.

Rien dans le dictionnaire ne nous empêche d’y remédier. Selon le Larousse, l’art consiste en la « création d’objets ou de mises en scène spécifiques destinées à produire chez l’homme un état particulier de sensibilité, plus ou moins lié au plaisir esthétique ». (Point « écriture inclusive » : espérons que cet homme sensible puisse être une femme.)

Si le sexe était considéré comme un art, nous irions voir des performances pour les mêmes raisons que nous allons au musée ou à l’opéra. Pour réenchanter le monde, pour vivre un moment unique, pour ramener dans notre intimité cette étincelle d’émotion (bon, d’accord, et pour faire les malins en société).

Si les travailleurs du sexe les plus talentueux étaient considérés comme des artistes (et les moins talentueux comme des artistes du dimanche), une relation sexuelle avec le ou la sex-artist célèbre du moment se monnaierait aux enchères, et pourrait coûter 91 millions de dollars : c’est le prix du lapin de Jeff Koons vendu par Christie’s le 15 mai. Ce même Jeff Koons, en épousant en 1991 la Cicciolina, ex-star du porno, a d’ailleurs brouillé les codes : sa série « Made in Heaven », réalisée en 1990, montre les deux tourtereaux dans différentes positions sexuelles. Mais il s’agissait de lithographies – de simples représentations.

Bien sûr, des performances sexuelles (et pas seulement de la nudité) ont déjà été exposées, mises en scène, célébrées – ne serait-ce que dans la pornographie, mais aussi par de grands noms comme Marina Abramovic laissant le public l’agresser sexuellement, ou Milo Moiré pondant des couleurs avec son vagin.

Faire de l’acte sexuel le medium lui-même (comme presser une touche de piano) reste quasiment impensable. Ainsi, l’artiste Andrea Fraser, dans sa performance Untitled datant de 2003, a couché avec un collectionneur contre la somme de 20 000 dollars (environ 18 000 euros)… en précisant bien qu’il ne s’agissait pas d’un acte sexuel mais de la réalisation d’une œuvre d’art – comme s’il fallait choisir entre les deux. L’Espagnol Santiago Sierra a, pour sa part, franchi le pas, en payant des personnes (parfois des acteurs) pour se sodomiser publiquement (performance Los Penetrados). C’était en 2008.

Le sexe est le sujet, pas le medium

Et pourtant, en 2019, la sexualité reste une inspiration qui doit être « filtrée » pour produire du plaisir esthétique. Le sexe est le sujet, pas le medium : on utilise des pinceaux pour montrer du sexe, pas du sexe pour montrer des pinceaux – alors même que le rapport sexuel peut être inspiré, stylisé, chorégraphié, rythmé, coloré, investi de significations particulières (« As-tu vu le dernier coït entre Booba et Juliette Binoche, sur la thématique de l’anti-capitalisme ? »), inventif ou pas, ambitieux ou pas, subversif ou pas, interactif avec son audience ou pas. Vous-même qui lisez cette chronique avez probablement un style sexuel, avec des thématiques de prédilection, des motivations, et je l’espère, quelques fulgurances.

Seulement… ça coince. A la moindre instrumentalisation du sexe, on a peur que ce dernier dénature l’art : art-prétexte, complaisance, exhibitionnisme, tous les arguments sont bons (sauf que tous sont mauvais). Parce que le sexe fait vendre, il contrevient au modèle de l’artiste désintéressé, dont le talent est d’autant plus grand qu’il mourra pauvre et dévoré par son hamster (tant pis si les artistes d’avant le XXe siècle travaillaient sur commande… étrangement, personne n’accuse Léonard de Vinci d’avoir prostitué ses toiles).

La sexualité est le seul sujet qui peut dévaluer une œuvre : c’est exactement ce qui se passe quand, non simulé, le rapport fait passer un film du statut d’érotique à pornographique.

Une telle hypocrisie pourrait prêter à sourire, surtout quand le journaliste au Monde et historien d’art Harry Bellet évoque des représentations sexuées vieilles de 40 000 ou 50 000 années, et avance qu’à certaines époques, un tableau sur trois exposé au Louvre était allusif (dans la revue Au fait qui vient de paraître, « Huit regards sur le sexe », éditions Cent Mille Milliards, 260 pages, 28 euros).

Cette disqualification automatique est un problème, parce que si nous affirmons que toute représentation sexuelle salit l’art, c’est bien 1) que le sexe reste sale (repose en paix, Doc de Fun Radio), 2) que nous privons la sexualité du caractère transcendant et de la légitimité dont l’art est dépositaire.

Et pourtant. Le corps est un médium efficace : on l’utilise en chant, en danse et en performance. Le caractère éphémère n’empêche ni le théâtre ni le land art d’être reconnus. On ne peut pas non plus avancer l’idée que l’aspect privé ou obscène du sexe le soustrait au regard : déjà parce qu’il existe quantité de rapports sexuels publics, ensuite parce que la présence d’un public n’est pas nécessaire à la qualification en œuvre.

La sexualité, une activité, mais jamais un art

Alors où sont nos sex operas, nos collections de fellations, nos foires internationales de fornications humain-machine ? Qu’est-ce qui condamne notre sexualité à se voir reléguée comme support et/ou sublimation de la libido, plutôt qu’élevée au rang de mode d’expression direct ? Pourquoi décrire cette activité comme un sport (aux figures imposées), un loisir, une pulsion, un soin… mais jamais un art – alors même que la séduction, elle, peut s’enorgueillir de ces lettres de noblesse ?

A mon avis, le plus gros frein reste notre manque d’imagination. Nous peinons à entrevoir ce que des artistes pourraient proposer de nouveau, de divertissant, de surprenant. Ce défaut repose moins sur le medium que sur notre manque d’éducation : plus précisément notre manque de grammaire, ou de solfège, sexuels. Le répertoire nous semble trop étroit et répétitif… parce que nous nous limitons à celui de la « normalité » (avec moult guillemets). Le répertoire effectif épouse pourtant l’infinité des horizons du possible : des modalités d’assemblement et de désassemblement toujours en mouvement, métissées, historisées, farfelues ou classiques, déroutantes ou envoûtantes, douces ou corrosives.

Le sexe, au panthéon artistique, grimperait très précisément la douzième marche : une forme de performance artistique comme les autres, dans la sous-catégorie body art (le chiffrement des arts est contestable, mais en l’état actuel des choses, nous en sommes à la bande dessinée comme neuvième art, le jeu vidéo comme dixième, le numérique comme onzième, et la performance comme douzième).

Une telle reconnaissance ne serait pas plus ridicule que certains élans d’enthousiasme dont nous sommes coutumiers : si nous arrivons à distinguer un ragoût de navet comme « véritable œuvre d’art » dans « Top Chef », si Zidane a été dénommé « artiste du ballon rond », clairement, nous sommes prêts pour la prochaine apothéose. Si c’est du cochon, ça peut être de l’art.

26 mai 2019

Extrait d'un shooting - gif animé

shoot112

26 mai 2019

Antonio Banderas

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Festival de Cannes on Instagram: “Antonio Banderas, lauréat du Prix d'interprétation masculine dans DOLOR Y GLORIA (DOULEUR ET GLOIRE) de Pedro Almodóvar.

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26 mai 2019

Cannes 2019 : “Parasite”, c'est vraiment la Palme d'or idéale

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Festival de Cannes on Instagram: “Bong Joon-Ho, lauréat de la Palme d'or pour GISAENGCHUNG (PARASITE). — Bong Joon-Ho, winner of the Palme d'or for GISAENGCHUNG (PARASITE).…”

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La compétition 2019 restera comme l’un des très grands crus du Festival de Cannes, et il faut saluer le choix du jury d’Alejandro Gonzalez Iñarritu qui a décidé de récompenser un film aussi audacieux que (potentiellement) populaire.

La rédaction de Télérama avait pronostiqué la victoire de Douleur et gloire, mais espérait celle de Parasite. Saluons donc le choix du jury présidé par Alejandro Gonzalez Iñarritu qui a décidé, à l’unanimité, d’attribuer la Palme d’or du 72e festival de Cannes au génial thriller social de Bong Joon-ho plutôt qu’à la déclaration d’amour au 7e art de Pedro Almodovar.

Parasite, qui sort en salles dès le 5 juin prochain, coche en effet toutes les cases de la Palme d’or idéale. C’est un grand film d’auteur audacieux, au propos politique virulent sur la lutte des classes en Corée du Sud et à la mise en scène virtuose, tant dans l’utilisation symbolique des décors que dans la direction d’acteurs. C’est aussi un grand film (potentiellement) populaire, qui fait passer le spectateur par toutes les émotions du cinéma, du rire aux larmes en passant par la peur. Comme les plus belles réussites de Henri-Georges Clouzot d’ailleurs, auquel Bong Joon-ho a rendu hommage (en même temps qu’à Claude Chabrol, dont il partage le regard acéré sur la bourgeoisie) en recevant sa Palme.

Pour Pedro Almodovar, en revanche, la malédiction cannoise continue. Le cinéaste espagnol magnifie tellement ses comédiens que ce sont eux qui décrochent les récompenses à sa place. Les actrices de Volver avaient eu cet honneur en 2006, ce fut, ce samedi 25 mai, le tour d’Antonio Banderas. Qui a eu l’élégance et la justesse de dédier à son « mentor » son prix d’interprétation totalement mérité pour son incarnation d’un réalisateur... qui ressemble beaucoup à Almodovar lui-même. Un prix d’autant plus important que la concurrence était rude cette année face à, entre autres, Roschdy Zem en commissaire compassionnel dans Roubaix, une lumière, d’Arnaud Desplechin ou Pierfrancisco Favino en mafieux repenti dans Le Traitre, de Marco Bellocchio.

La  prime à la jeunesse

Pour la plupart des autres prix, Iñarritu et ses jurés ont manifestement voulu donner une prime à la jeunesse. La Franco-Sénégalaise Mati Diop obtient le prestigieux Grand prix pour son premier film de fiction, l’ambitieux (mais inégal) Atlantique, tourné dans les rues de Dakar. Et Ladj Ly, le « microbe » de Montfermeil, décroche le Prix du jury pour son évocation à la fois réaliste et spectaculaire d’une bavure policière dans Les Misérables. Le réalisateur autodidacte a rappelé dans un discours vibrant que si son film parle des rapports parfois violents entres les différentes communautés, « le seul ennemi commun entre les habitants et les policiers est la misère ». Avant de dédier son prix « à tous les misérables de France et d’ailleurs »… Ladj Ly partage sa récompense avec un autre film très politique, l’audacieux Bacurau, de Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles. Les réalisateurs de cet étonnant western contemporain ont évoqué, à mots à peine couverts, l’offensive du président d’extrême-droite Jair Bolsonaro contre la culture au Brésil avant d’adresser un message d’alerte au public du Festival : « nous avons besoin de votre soutien ».

Hommage à la jeunesse toujours avec le prix attribué, de manière surprenante, à l’actrice anglaise Emily Beecham pour son interprétation un peu monocorde d’une généticienne créatrice de fleurs dans le sophistiqué (mais trop glacé) Little Joe, de Jessica Haussner. Et, surtout, avec le prix du scénario décerné à Céline Sciamma pour Portrait de la jeune fille en feu. Le récit et les dialogues de cette bouleversante histoire d’amour entre deux femmes au XVIIIe siècle sont, de fait, un modèle d’écriture. Mais le plus beau des cinq films français en compétition avait les qualités pour figurer plus haut au palmarès.

Un très grand cru

On peut aussi s’étonner du prix de la mise en scène décroché par Luc et Jean-Pierre Dardenne. Les « frères » complètent ainsi leur collection de breloques cannoises – il ne leur manque plus que le Prix du jury ! La réalisation du Jeune Ahmed est, comme pour tous les films des cinéastes belges, d’une rigueur implacable. Mais faisait pâle figure à côté des audaces stylistiques (une idée géniale par plan) du Chinois Diao Yinan dans son époustouflant polar Le lac aux oies sauvages, l’un des grands oubliés du palmarès.

A la décharge du jury, il faut préciser que la compétition 2019 fut un très grand cru – le meilleur depuis dix ans, quand Le Ruban Blanc de Michael Haneke avait triomphé au détriment de chefs d’œuvre tels que Bright Star de Jane Campion et Vincere de Marco Bellocchio. La difficulté à départager autant de grands films peut expliquer la création cette année d’un huitième prix, une « Mention spéciale » décernée à Elia Suleiman pour It Must Be Heaven, projeté le dernier jour du festival. On est ravi pour le cinéaste palestinien, absent des écrans depuis dix ans, mais là encore, cette magnifique comédie de l’exil méritait mieux. Télérama.

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Toute la famille de Ki-taek est au chômage, et s'intéresse fortement au train de vie de la richissime famille Park. Un jour, leur fils réussit a? se faire recommander pour donner des cours particuliers d'anglais chez les Park. C'est le début d'un engrenage incontrôlable...
Date de sortie : 5 juin 2019 (France)
Réalisateur : Bong Joon-ho

26 mai 2019

NORMAL Magazine

normal magazine

26 mai 2019

La "Semaine du Film du Festival de Cannes" arrive à Hong Kong au K11 MUSEA en novembre prochain !

k11 hong kong festival cannes

Semaine du Festival de Cannes à Hong Kong - K11 MUSEA, Victoria Dockside du 12 au 17 Novembre 2019 © DR

Pierre Lescure, Président du Festival de Cannes, et Thierry Frémaux, Délégué général, se joignent à Adrian Cheng, fondateur du groupe K11 et vice-président de New World Development, pour apporter l'esprit du premier Festival au monde à Hong Kong à travers la "Festival de Cannes Film Week".

La Festival de Cannes Film Week se pose à Hong Kong et fait ses débuts en Asie dans ce lieu pionnier qu’est le K11 MUSEA, Victoria Dockside du 12 au 17 novembre 2019. Moment inédit et intime, la Festival de Cannes Film Week proposera six films de la Sélection officielle du Festival de Cannes 2019, présentés par de nombreux cinéastes et talents invités à partager leur expérience et leur travail lors de rencontres, Q&A, et masterclass. La Festival de Cannes Film Week contribue ainsi à la créativité, à la culture, au cinéma et devient une semaine de films exceptionnelle pour la ville.

"L’histoire de la Festival de Cannes Films Week a commencé à Buenos Aires, il y a bientôt dix ans, avec l’idée de faire voyager l’esprit du Festival dans le monde, répondant ainsi au monde entier qui nous rend visite en mai à Cannes et créant un moment de cinéma très différent dans son format. Avec le Festival de Cannes, chaque année au mois de mai, nous proposons au monde entier de venir à Cannes pour célébrer l’art cinématographique, découvrir les dernières œuvres des grands réalisateurs contemporains, et prendre le pouls du cinéma en train de se faire. Avec notre Festival de Cannes Film Week, nous souhaitons initier un mouvement inverse, prendre la route et partager l’esprit du Festival et le travail des artistes dans d’autres endroits du globe. Et, pour étendre cette expérience, quel meilleur endroit que Hong Kong qui a donné naissance à tant de grands réalisateurs venus montrer leurs films à Cannes !", ont indiqué les organisateurs du Festival.

Adrian Cheng, qui croit au potentiel apporté par la créativité, la culture et l’innovation dans la vie quotidienne du commerce et des communautés locales a commenté : « Je suis très honoré d’accueillir cette Festival de Cannes Film Week en Asie à Hong-Kong. Depuis des décennies, le Festival de Cannes est synonyme de culture et de créativité et à travers cela il est devenu le Festival phare rassemblant le meilleur de l’industrie cinématographique. C’est notre volonté commune d’apporter du contenu mondialement reconnu à un public international permet l’organisation de la Festival de Cannes Film Week au K11 MUSEA. C’est une étape importante pour K11 MUSEA car nous avons l’intention de développer un programme d’évènements culturels novateurs pour notre public international. »

Le Festival de Cannes Film Week débutera le 12 novembre avec la soirée d’ouverture et proposera six longs métrages de la Sélection officielle qui plongeront ainsi chaque jour Hong Kong dans l’esprit du Festival.

26 mai 2019

Elections européennes 2019 : 47 millions d’électeurs français appelés à voter

drapeau

Malgré une campagne atone, ces élections sont lourdes d’enjeux nationaux et européens. Les premières estimations seront connues en début de soirée, dimanche.

Les élections européennes, organisées en France le dimanche 26 mai, sont lourdes d’enjeux pour l’avenir de l’Union européenne, mais aussi pour tous les partis politiques français, qui cherchent à compter leurs forces, deux ans après la victoire d’Emmanuel Macron aux élections présidentielle et législatives.

Les 47,1 millions d’électeurs inscrits sont appelés à départager les 34 listes – un record – dont les représentants se sont attelés à mobiliser les électeurs malgré un intérêt pour ce scrutin qui n’a cessé de s'éroder au fil des dernières décennies, alors même que les eurodéputés ont accru leurs prérogatives.

Après les Britanniques et les Néerlandais jeudi, suivis le lendemain des Tchèques (qui votent sur deux jours) et des Irlandais, les Lettons, les Maltais et les Slovaques ont voté samedi, comme une partie de l’outre-mer. Dans les 21 autres pays de l’UE, dont la France, l’Allemagne et l’Italie, le vote débute dimanche matin.

En France, les bureaux de vote ouvrent dès 8 heures en métropole, pour fermer à 18 heures à l’exception des grandes villes où les bureaux pourront rester ouverts jusqu’à 20 heures. La France a un contingent de 74 députés – 79 si les Britanniques finissent par quitter l’Union européenne.

Bataille engagée pour la place de Jean-Claude Juncker

Les résultats officiels ne commenceront à être publiés que tard dans la soirée pour les 28 pays de l’Union. Au-delà des rapports de force nationaux, ces élections doivent dessiner le paysage politique en Europe pour les cinq prochaines années.

Emmanuel Macron, qui n’est affilié à aucune des deux formations européennes réellement influentes à Strasbourg et Bruxelles (le Parti populaire européen à droite, les sociaux-démocrates à gauche), compte bâtir un nouveau groupe suffisamment robuste pour jouer un rôle de pivot. Pour le président français, qui manque encore de relais en Europe, se joue déjà la bataille pour la succession de Jean-Claude Juncker à la tête de la Commission européenne.

En France se joue aussi, deux ans après la présidentielle, la façon dont va se poursuivre le quinquennat, sur fond de crise sociale après six mois de mobilisation des « gilets jaunes ». En fonction des résultats, les élections de dimanche pourraient notamment avoir une incidence sur la composition du gouvernement.

26 mai 2019

Catherine Deneuve

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