Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jours tranquilles à Paris
23 janvier 2020

Portier de Nuit - Charlotte Rampling

portier

Publicité
23 janvier 2020

De nouvelles formes d’action se multiplient contre la réforme des retraites

police33

Par Nabil Wakim, Bertrand Bissuel, Raphaëlle Besse Desmoulières, Aline Leclerc

Tandis que la grève reconductible qui a porté le mouvement s’éteint à la SNCF et à la RATP, des minorités très actives d’opposants ne désarment pas. Leurs actions sont dénoncées par le gouvernement comme des violences, des notions à manier avec prudence pointent des chercheurs.

Plus un jour sans son action spectaculaire. C’est une coupure de courant affectant une dizaine de communes autour de l’aéroport d’Orly, mardi 21 janvier aux aurores. C’est le procès symbolique de l’incendie de la préfecture du Puy-en-Velay par des « gilets jaunes » renvoyé au terme d’une audience rocambolesque, lundi. C’est encore la fermeture du musée du Louvre au nez de centaines de touristes, ou bien des concerts en plein air offerts par l’Opéra de Paris. Ou l’intrusion, par deux fois, de grévistes au siège de la Confédération française démocratique du travail (CFDT).

Ce sont aussi des députés de la majorité et des ministres chahutés dans leur cérémonie de vœux. Et le président de la République Emmanuel Macron et son épouse qui voient des manifestants perturber leur sortie au théâtre des Bouffes du Nord à Paris.

Des actions coups de poing, des coups d’éclats. La lutte sociale se fait guérilla. C’est qu’après bientôt cinquante jours, les opposants au projet de réforme des retraites savent que la grève reconductible à la SNCF et à la RATP, qui a porté la mobilisation, vit ses derniers instants. Le trafic ne cesse de s’améliorer en région parisienne ; les assemblées générales des cheminots et agents RATP se réduisent ou disparaissent. « Il n’y a plus qu’un noyau dur aux AG. Sans qu’on le veuille, nos discussions ressemblent un peu à des bilans, il y a une phase qui s’arrête », constate malgré lui Rémi, 32 ans, cheminot du comité de grève de la gare Saint-Lazare.

Eric Beynel, l’un des porte-parole de Solidaires, le reconnaît. « On a fait le pari de la grève reconductible et de son élargissement, ça n’a pas eu lieu pour l’instant, admet-il. Mais l’idée de la grève s’est installée et c’est un appui pour la suite. » Ce dernier reste cependant persuadé que « ce n’est pas un conflit qui s’essouffle mais qui reprend son souffle » : « A la SNCF et à la RATP, les taux de grévistes s’annoncent forts pour vendredi. »

« Il y a une colère, une haine, je n’ai jamais vu ça »

Ce jour-là, alors que le projet de loi réformant le système de retraite doit être présenté en conseil des ministres, l’intersyndicale appelle à une nouvelle journée de mobilisation. Dès jeudi soir, des retraites aux flambeaux seront organisées dans plusieurs villes, dont Paris.

« Ce qui se joue dans une part croissante du mouvement, c’est une réflexion sur les moyens. Que faire quand le dialogue est limité à amender des points de détails d’un projet à la fois ficelé à l’avance et plein de choses cachées ? Que faire quand les manifestations, sans être ridicules, stagnent en nombre et n’ont guère d’impact ?, interroge Erik Neveu, sociologue, spécialiste des mouvements sociaux. Une partie des acteurs du mouvement explore donc des formes d’action dont ils pensent qu’elles pourraient être plus efficaces. »

On n’avait jamais vu ainsi en cascade des avocats lancer leur robe aux pieds de leur ministre, des personnels soignants leur blouse blanche, des agents du mobilier national déposer leurs outils, des inspecteurs du travail leur code, des enseignants jeter des manuels scolaires. « Il y a beaucoup de symboles. Jeter son emblème, ça dit l’immensité du mépris ressenti pour notre travail, on casse nos métiers, confie Sabine, professeure des écoles en grève à Montpellier. Et qu’aucun représentant du pouvoir ne puisse plus se déplacer sans se faire houspiller ça dit que plus personne ne croit leur discours. Il y a une colère, une haine, je n’ai jamais vu ça. »

Ces actions émanent souvent de réseaux très locaux : des assemblées interprofessionnelles ou des comités de grève qui ont pris forme dans des entreprises, des quartiers, des villes. On y range son étiquette syndicale « dans sa poche ». Et c’est là, ainsi que sur les centaines de groupes WhatsApp qui ont fleuri depuis le 5 décembre 2019, que s’organise aussi, désormais, la contestation.

« Minorités très actives qui ne désarment pas »

« La base ne s’aligne plus avec la tête des confédérations. Les mecs de la CGT [Confédération générale du travail] qui font les coupures et les actions sont superchauds, mais ils ne le font pas avec l’assentiment de la direction de la CGT, qui est très embêtée, confie ainsi un dirigeant d’un syndicat réformiste chez EDF qui désapprouve ces pratiques. Ces méthodes viennent vraiment du bas et je crains qu’ils n’aient pas fini d’inventer des nouveaux trucs ».

« Il y a des minorités très actives qui ne désarment pas, constate également Rémi, le cheminot de Saint-Lazare. Combien de temps ça peut durer ? Qu’est-ce que ça peut donner ? On verra. »

Les irruptions comme celle au théâtre des Bouffes du Nord ont provoqué l’ire du gouvernement et de ses soutiens qui ont dénoncé des « violences », des attitudes « antidémocratiques ». Pour s’y soustraire, certains ont préféré annuler leur cérémonie de vœux, à l’image du ministre de la culture, Franck Riester.

« C’est dans le débat et la discussion, et jamais dans la violence, qu’une démocratie avance », a pour sa part estimé, lundi, le ministre de l’économie et des finances Bruno Le Maire. « Ce qui s’est passé aux Bouffes du Nord est inacceptable. La démocratie n’est pas, et ne sera jamais, la force et la violence qui font loi », a aussi tweeté la députée (La République en marche) des Yvelines Aurore Bergé.

« Radicalisation symbolique »

« Il s’agit d’initiatives extrêmement minoritaires mais que l’on ne voyait pas il y a quelques jours, observe Cyril Chabanier, le président de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC). Il ne faudrait pas que ça se développe. »

Le secrétaire général de Force ouvrière (FO), Yves Veyrier, a un avis balancé sur le sujet. « J’aurais du mal à dire qu’il n’y a pas de violences du tout, indique-t-il. Mais si on dézoome, j’ai l’impression qu’il y a une distorsion de la réalité et du ressenti qu’on en donne si on compare à d’autres épisodes comme Mai-68. » Pour lui, il y a la tentation « de parier sur l’épuisement du mouvement et de mettre en exergue ce qui pourrait être moins compris et accepté pour essayer de réduire la contestation à ce qui est marginal ».

« Il s’agit plus d’une radicalisation symbolique que d’une radicalisation au sens propre : il n’y a pas de violences physiques, on est plus dans de l’action illégale, estime Baptiste Giraud, maître de conférences en science politique à l’université d’Aix-Marseille. Avec toujours le risque de donner une image négative de la mobilisation ou de renvoyer celle d’une minorité plus déterminée mais qui s’isole dans sa manière de contester. »

« La plus grande prudence s’impose sur ces notions de radicalisation ou de violence, renchérit Jean-Michel Denis, professeur de sociologie à l’université Paris Est-Marne-la-Vallée. En réalité, il n’y a rien de bien nouveau dans ces agissements, et les conflits sociaux qui ont éclaté durant les années 1970 dans les bassins miniers ou les entreprises de la sidérurgie, étaient bien plus durs. » Il est cependant certain qu’une mobilisation très longue, sans véritable débouché, risque de se traduire « par une forme de dégradation », complète-t-il. « Le mouvement des “gilets jaunes” est passé par là, en sécrétant l’idée qu’une forme de radicalité permet d’obtenir des avancées et qu’aucune organisation n’a à fédérer un mouvement social. »

« La responsabilité de l’exécutif »

Les opérations comme celles contre la CFDT « amoindrissent le mouvement social et nous les condamnons sans réserve », confie François Hommeril, président de la CFE-CGC : « Mais on ne peut pas oublier la responsabilité de l’exécutif, ajoute-t-il. Il a contribué à créer ce climat-là, en s’abstenant de faire une analyse loyale et sincère de toutes les questions soulevées par son projet. On est manipulés, ça rend les gens dingues. »

A ce type de critiques, la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, avait répondu, dimanche sur BFMTV : « Si provoquer de la violence, c’est faire les réformes pour lesquelles vous avez été élu, de ce point de vue là, je peux l’assumer. »

L’intersyndicale, qui réunit la CGT, FO, la CFE-CGC, Solidaires, la FSU et des organisations de jeunesse, devait se retrouver mercredi soir pour décider de la suite, au-delà de vendredi. L’exercice s’annonce compliqué. Si certains comme Solidaires aimeraient programmer une nouvelle date interprofessionnelle le jeudi 30 janvier, d’autres comme FO sont réticents à l’idée de retomber dans des journées « saute-mouton » qui finissent par user.

Mais pour M. Veyrier, « c’est loin d’être fini » : « Après le conseil des ministres, il y a le débat parlementaire et même si le gouvernement finit par faire adopter sa loi, rien ne sera figé avant un moment. »

23 janvier 2020

Japanese Bondage

bohdage27

23 janvier 2020

Milo Moiré

milo15

milo90

23 janvier 2020

Candaulisme

candaulisme

Pourquoi s’embêter avec l’infidélité quand on peut être candauliste ? Equivalent sexuel du socialisme utopique, le candaulisme célèbre le partage comme absolue jubilation. Ses adeptes n’aiment rien tant que voir leur compagne coucher avec d’autres. Le mot vient d’une légende antique : le roi Candaule épouse une femme si puissamment érotique qu’il décide de la faire « essayer » à l’un de ses officiers. Attention, spoiler : ça se termine mal. On retrouve pourtant les candaulistes triomphants au XVIIIe siècle, en Italie, où les nobles affublaient leur dame d’un chevalier très très servant (on recommande l’ouvrage de Roberto Bizzocchi : Les Sigisbées. Comment l’Italie inventa le mariage à trois, Alma Editeur, 2016).

Pendant que les jaloux enragent, l’idée fait son chemin. Sur Google Trends, on peut observer un effondrement de l’intérêt pour le libertinage, dont les requêtes ont été divisées par huit depuis 2004. Dans le même intervalle, le candaulisme partait de zéro pour doubler son concurrent en août 2010 (ne cherchez pas, il ne s’est rien passé) – au point qu’aujourd’hui le candaulisme est deux fois plus populaire que le libertinage. Les mêmes tendances sont visibles en langue anglaise. Selon les données du site PornHub, « cuckold » est la catégorie qui a le plus progressé en 2017 : + 72 % de trafic. Et un livre paru en juillet 2018, de l’expert Justin Lehmiller, avance que 58 % des hommes américains ont déjà fantasmé sur le candaulisme, pour un tiers des femmes (au féminin, le cuckold se dit cuckquean ou cuckqueen).

Simple tendance ou évolution sociétale ? Qu’une société de la transparence pousse la « fidélité » dans ses retranchements peut se comprendre. Qu’une société de l’attention lâche son mot-clé fétiche dans cinq minutes n’est pas non plus exclu. Quoi qu’il en soit, le candaulisme compte des adeptes aussi nombreux que prosélytes : « candaulisme » est le seul mot nous ayant été réclamé à répétition… par vous autres, lecteurs. Vous êtes exaucés.

Publicité
23 janvier 2020

FASHION WEEK - C'était hier soir au Châtelet - GAULTIER PARIS Spring-Summer 2020 – 50 Years of Fashion

gaultier defile (21)

gaultier defile (22)

gaultier defile (23)

gaultier defile (27)

gaultier defile (28)

gaultier defile (29)

gaultier defile (30)

gaultier defile (32)

gaultier defile (34)

gaultier defile (36)

gaultier defile (38)

gaultier defile (39)

gaultier defile (40)

gaultier defile (41)

gaultier defile (42)

gaultier defile (43)

gaultier defile (44)

gaultier defile (45)

gaultier defile (46)

gaultier defile (47)

gaultier defile (49)

gaultier defile (35)

23 janvier 2020

Fanny Müller

fanny33

22 janvier 2020

L'ÉDITO de David Doukhan - Macron n’est pas Chirac

« Go out ! Go outside now ! » Emmanuel Macron, Jérusalem, 2020. « What do you want ? Me to go back to my plane, to go back to France ? », Jacques Chirac, Jérusalem, 1996. Les deux phrases sont prononcées dans la vieille ville avec colère et à l’encontre des services de sécurité israéliens. Mais elles n’ont rien à voir. Jacques Chirac reprochait aux gardes du corps de l’État hébreu de malmener les Arabes qui voulaient s’approcher du président français pour lui serrer la main. Emmanuel Macron, lui, s’est emporté pour faire respecter les frontières de la France. L’Église Sainte-Anne où était entré le policier israélien est en effet l’un des quatre territoires français de la ville sainte. Deux présidents donc, deux colères, deux scènes similaires mais sur des fondements radicalement différents. Jacques Chirac, par son emportement, incarnait cette France qui se voulait l’amie du monde arabe. Emmanuel Macron, par le sien, fait respecter la souveraineté de notre pays. Et donc ses frontières. Emmanuel Macron en a la conviction, l’élection présidentielle de 2022 se jouera en grande partie sur les sujets régaliens. Son « moment Chirac » à Jérusalem est une première pierre posée sur le chemin qu’il a déjà commencé d’emprunter et qu’il espère voir aboutir à une réélection. Le Parisien

chirac33

22 janvier 2020

Martinez prépare la manif....de vendredi prochain !

greve11

22 janvier 2020

Vu sur internet

tumblr_39e62a9f13a68e36e702806a401d0f21_1402e7d3_540

Publicité
<< < 10 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 40 > >>
Publicité