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Jours tranquilles à Paris
1 janvier 2020

La charpente de Notre-Dame de Paris sera en bois© Sputnik . Dominique Boutin

notre maison brule

Huit mois après l’incendie de Notre-Dame, un beau cadeau se prépare pour les partisans de la reconstruction à l’identique: la nouvelle charpente serait en bois. Avant la confirmation officielle, on apprend que l'Établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame y est favorable.

Dans les discussions acharnées autour de la reconstruction de la charpente de Notre-Dame en bois ou avec utilisation de matériaux modernes, l’information a filtré que le chêne semble l’emporter sur le béton et le métal.

Le toit de la partie arrière de la cathédrale est toujours protégé d’une bâche blanche, un suaire sur le corps meurtri de Notre-Dame. Une des questions principales qui se posait dans le cadre de la restauration était sur le choix des matériaux: on citait les exemples probants de Chartres pour le choix de l’acier ou de Reims pour la reconstruction réussie en béton. Néanmoins, les discussions ne tarissaient pas au sein des instances concernées.

Rénovation de Notre-Dame: le général en charge dément avoir demandé 14.000 euros par mois

Face au délai de cinq ans fixé par Emmanuel Macron pour la reconstruction de Notre-Dame, le bois semble être le matériau le plus approprié. L’avantage de son utilisation (ce qui équivaut à «une reconstruction à l'identique») c'est qu'il n'y a aucune étude à entreprendre: les architectes disposent de relevés millimétriques de la charpente effectués en 2015, ainsi que d’une maquette numérisée.

Malgré l’avis de Francis Maude, directeur du cabinet d'architectes Donald Insall Associates, basé à Londres, sur la difficulté de trouver les artisans qualifiés pour s’attaquer au chantier d’envergure, 10 corps de métiers œuvrent déjà sur le chantier de restauration et il est prévu de trouver le millier de chênes nécessaires sur le territoire français.

On prévoit un travail relativement rapide, en se basant sur les travaux effectués lors de la construction de la cathédrale de Bourges au XIIIe, dont la charpente a été montée en seulement 19 mois par une équipe de 15 à 20 charpentiers.

Pour Notre-Dame au XXIe, il reste à attendre le feu vert du Président de la République.

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1 janvier 2020

Bonne Année 2020 et surtout Bon Œil !

an 2020

1 janvier 2020

Évasion. Carlos Ghosn : au Japon, “le procès du siècle n’aura pas lieu”

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THE WALL STREET JOURNAL 

Junichiro Hironaka, l’avocat principal de Carlos Ghosn, passe devant l’écran sur lequel est diffusé une conférence de presse de son client, en avril 2019.  - REUTERS/Issei Kato

Le Franco-Libano-Brésilien, ancien patron de l’alliance automobile Renault-Nissan, a rallié le Liban malgré son assignation à résidence à Tokyo. Au Japon, l’événement est accueilli par certains comme un mal pour un bien, note le Wall Street Journal.

L’évasion est “osée”, euphémise le Wall Street Journal. Entre lundi 30 et mardi 31 décembre, Carlos Ghosn s’est soustrait au régime d’assignation à résidence auquel il était soumis, au Japon. Direction le Liban, pays dont il est citoyen. “La justice japonaise avait joué sur l’élément de surprise, en novembre 2018, lorsqu’elle avait cueilli l’ancien patron de l’alliance Renault-Nissan à sa descente d’avion, à Tokyo, rappelle le quotidien américain. Mais mardi, c’est M. Ghosn qui a surpris son monde. Les Japonais ont commencé une période de six jours de congé en apprenant que le prévenu le plus célèbre du pays avait quitté la ville.”

Si les circonstances de la fuite demeurent floues, une chose est sûre : “Carlos Ghosn a rendu quasiment impossible la tenue de ce qui était considéré comme le procès du siècle.” Comme le précise l’ancien procureur Yoji Ochai auprès du Wall Street Journal, “le système judiciaire nippon ne permet généralement pas les procès en l’absence du prévenu, sauf dans de rares cas qui ne s’appliquent pas à Ghosn”.

Soupçonné de malversations financières et d’avoir minimisé ses revenus dans les rapports annuels de Nissan, un constructeur automobile japonais, l’homme d’affaires ne sera donc certainement pas jugé au printemps 2020, comme cela avait été évoqué, “le Japon n’ayant pas d’accord d’extradition avec le Liban”.

Une épine retirée du pied

Pour justifier son acte, Carlos Ghosn a soutenu dans un communiqué avoir fui un système où prévaut la présomption de culpabilité : “Je n’ai pas fui la justice, je me suis libéré de l’injustice et de la persécution politique”, a-t-il déclaré. Tout aussi surpris que le reste du monde, l’avocat japonais du Franco-Libano-Brésilien a pour sa part affirmé comprendre les craintes de son client quant à l’impossibilité de connaître un procès juste, contrairement à ce qu’assurent les autorités judiciaires.

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Et la situation est ironique, pointe le journal financier :

Paradoxalement, les juges du tribunal de Tokyo étaient manifestement prêts à entendre la version de Ghosn, puisqu’ils ont par deux fois prononcé sa remise en liberté provisoire sous caution [et sous résidence surveillée] – une décision vivement contestée à chaque fois par le parquet, qui craignait une fuite du prévenu et la destruction de preuves.”

Dans le pays, “les réactions ont été sobres”, note le Wall Street Journal. “Certains estiment qu’il est préférable pour le Japon de ne pas laver le linge sale du constructeur Nissan au moment où la capitale Tokyo accueillera les Jeux olympiques d’été.” Pour d’autres en revanche, l’événement “constitue le pire raté de l’histoire de la justice japonaise”. D’après l’avocat Chuko Hayakawa, ancien député du parti du Premier ministre Shinzo Abe, “cela montre que Carlos Ghosn n’a aucun respect pour la justice japonaise, les tribunaux et même ses propres avocats”.

1 janvier 2020

Sophia Hadjipanteli

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1 janvier 2020

Carole Bellaïche – Photographier Isabelle Huppert

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Ce livre est formidable. Il est le fruit d’une amitié rare entre une photographe et une actrice. Carole Bellaïche la raconte ainsi.

Je suis en train de fouiller dans mes boîtes depuis l’année 1993 pour retrouver les images d’Isa, comme je l’appelle depuis bien longtemps, et je me dis souvent que j’ai beaucoup de chance d’être tombée sur elle, puisque au bout de ces vingt-cinq années de travail ensemble, plus ou moins éparpillées, nous avons encore l’occasion de continuer notre « projet », ces photos qu’on appelle « pour nous », toutes ces images qui vont raconter une histoire, et qui sont dans ce livre. L’histoire d’une obsession, obsession pour moi de collectionner les images, et obsession pour elle de rentrer dans un cadre peut-être ?

Ce livre sur et avec Isabelle Huppert est une évidence pour moi depuis notre première rencontre. J’aurais envie de dire qu’avec elle, j’ai trouvé le modèle idéal: complice, joueuse et extrêmement présente. Une grande actrice, d’une rare singularité, qui ne se lasse jamais de ces moments de prises de vue, avec qui tout est possible, et qui par une étrange faculté change sans changer vraiment. Son visage qui m’est si familier maintenant, me surprend toujours, me séduit, me comble dans cette recherche permanente et obsessionnelle de l’idéal, et de la beauté.

Je vis cette histoire comme une passion, où à chaque séance photo, chaque moment et chaque voyage, je la retrouve, ni tout à fait elle-même, ni tout à fait une autre. J’ai toujours ce désir de la photographier, et de faire de nouvelles images d’elle comme une gageure, la réinventer d’un côté, et la montrer telle qu’elle est de l’autre. Nous avons d’ailleurs toujours recherché cette ambiguïté-là, inventer des images de toute sorte est notre grand jeu, là est notre complicité.

La première fois que je l’ai approchée, c’était grâce aux Cahiers du cinéma, avec lesquels je travaillais depuis peu. Ils m’ont emmenée à Lausanne, où elle répétait Orlando. Les Cahiers réalisaient un entretien avec elle. La toute première photo que je s donc d’Isabelle Huppert, actrice, est la photo sur scène d’un très bel homme, dans la lumière géométrique d’une précision absolue de Bob Wilson – elle était Orlando. Un homme au départ, qui devient par magie femme, un personnage troublant qui enjambe le réel et le temps. Comme elle en quelque sorte. Le lendemain nous nous sommes saluées, au moment de l’entretien avec le journaliste, et nous avons fait quelques photos dans le grand jardin de l’hôtel. Ce fut tout.

C’est l’année d’après que nous nous sommes vraiment connues quand elle pré- parait son numéro « spécial rédactrice en chef ». Cela faisait deux ans que je travaillais aux Cahiers du cinéma, une période riche de rencontres passionnantes. Je devais faire une photo d’elle avec Claude Chabrol dans un hôtel à Paris.

J’ai vite compris, par la complicité qu’elle me témoignait ce jour-là, que cette rencontre allait être particulière. Je ne me suis pas trompée.

Ce fut évidemment un coup de foudre pour moi, surtout quand elle m’appela, un beau matin, pour me demander de la photographier en Marlène Dietrich car Louis Malle voulait faire un lm sur Marlène; le projet a nalement été abandonné, mais nous avions nos photos. C’est alors que notre longue histoire a commencé.

Depuis toutes ces années, je n’ai cessé de photographier Isabelle Huppert. Chaque série est un moment différent, elle se transforme, elle est une autre, elle nous échappe, mystérieuse et quotidienne. Cette rencontre m’a révélé peu à peu le rapport d’Isabelle à la photo, une histoire aussi forte qu’avec le cinéma ou le théâtre, mais quotidienne et instantanée. Isabelle adore la photo, l’objectif de l’appareil, son miroir. Elle aime les photographes, je dirais même qu’elle les utilise à sa façon. Je me dis souvent, possessive comme je suis, qu’elle les aime trop.

Ce livre raconte notre relation photographe-modèle, mais aussi l’ascension d’une star. Très reconnue quand je l’ai rencontrée, elle est devenue une icône. Elle est avant tout, depuis toujours, une immense actrice déroutante par son intelligence et son jeu. Elle sait, je pense, qu’elle détient une sorte de vérité. Quand on la croise dans la rue, on ne la reconnaît pas, ou à peine.

J’ai toujours essayé de comprendre le mystère de la star, de l’idole, c’est une recherche qui me passionne. Qui est Isabelle Huppert? Un mythe, une femme modèle, une muse pour beaucoup, et une héroïne de notre temps.

J’ai maintenant envie de rendre publiques ces images, pour la plupart jamais dévoilées.

Carole Bellaïche 2019

https://la-chambre-claire.fr/

Exposition jusqu'au 17 Janvier 2020

Galerie 12

14 rue des jardins Saint Paul  75004

Carole-bellaiche_8_La-séance-dans-le-grand-atelier-de-la-SNCF

Carole-bellaiche_9_Au-cambodge-©C

Carole-bellaiche_10_Dans-la-maison-de-son-enfance

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1 janvier 2020

Vu sur internet. J'aime bien

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1 janvier 2020

Dans ses vœux aux Français, Macron affirme que « la réforme des retraites sera menée à son terme »

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« Je ne céderai rien au pessimisme ou à l’immobilisme », a martelé le président de la République pour sa troisième allocution de nouvelle année.

Par Cédric Pietralunga 

Emmanuel Macron aime décidément les contre-pieds. Alors que les observateurs s’attendaient à un mea culpa du chef de l’Etat à l’occasion de ses vœux de fin d’année, ou au moins à un geste vis-à-vis des Français mobilisés depuis près d’un mois contre sa réforme des retraites, c’est au contraire un discours offensif de plus de dix-huit minutes que le président de la République a tenu, mardi 31 décembre, assurant qu’il n’était pas question pour lui de renoncer à « transformer » le pays.

« Je prends ce soir devant vous l’engagement de consacrer toute mon énergie à transformer notre pays pour le rendre plus fort, plus juste, plus humain », a déclaré le chef de l’Etat, tout de bleu nuit vêtu. Deux ans et demi de mandat, « d’habitude, c’est le moment (…) où on renonce à agir avec vigueur, pour ne surtout mécontenter personne à l’approche des futures échéances électorales (…). Nous n’avons pas le droit de céder à cette fatalité », a expliqué M. Macron, estimant que « c’est l’inverse qui doit se produire ».

« Je ne céderai rien au pessimisme »

S’il reconnaît que ces changements « bousculent souvent », peuvent « parfois heurter » ou « susciter des craintes et des oppositions », il ne saurait être question pour lui de procrastiner et encore moins de renoncer. « Les inquiétudes ne sauraient pousser à l’inaction. Car il y a trop à faire », estime le chef de l’Etat. « Ce serait abandonner ceux que le système a déjà abandonnés, ce serait trahir nos enfants, leurs enfants après eux, qui auraient alors à payer le prix de nos renoncements, a-t-il déclaré depuis le rez-de-chaussée de l’Elysée. Je ne céderai rien au pessimisme ou à l’immobilisme. »

Alors que certains s’attendaient à un geste du chef de l’Etat sur les retraites, au vingt-septième jour de la grève entamée le 5 décembre contre la réforme, Emmanuel Macron a au contraire enfoncé le clou. Le projet « sera mené à son terme », s’est-il engagé, « parce qu’il s’agit d’un projet de justice et de progrès social ». « Il s’agit de garantir l’équilibre du système par répartition qui est le nôtre depuis le Conseil national de la résistance, et donc sa solidité à travers le temps », a ajouté le locataire de l’Elysée. Une référence à l’équilibre financier du nouveau système, considéré comme un préalable par le premier ministre, Edouard Philippe, mais décrié par l’ensemble des organisations syndicales.

Bien sûr, le chef de l’Etat a reconnu que cette réforme pouvait susciter des « peurs » et des « angoisses ». Mais « apaiser ne veut pas dire renoncer », a-t-il aussitôt ajouté. Tout juste M. Macron a-t-il mis un peu plus de pression sur le gouvernement, conscient que le mouvement de mobilisation à la SNCF et à la RATP, qui donne des premiers signes d’affaiblissement, exaspère une partie des Français. « J’attends du gouvernement d’Edouard Philippe qu’il trouve la voie d’un compromis rapide », a-t-il expliqué. Mais « dans le respect des principes » de la réforme.

Pas question, donc, de dénaturer le projet en renonçant à l’âge pivot, comme le demandent la CFDT mais aussi un certain nombre d’élus de la majorité, ou en remplaçant les régimes spéciaux par de nouveaux régimes « spécifiques », comme l’accuse l’opposition. Un nouveau round de concertations avec les syndicats est prévu à Matignon à partir du 7 janvier, mais le temps presse : le projet de loi sur la réforme des retraites doit être présenté le 22 janvier en conseil des ministres, pour un examen au Parlement prévu fin février.

Objectif écologique

Pour le reste, le chef de l’Etat s’est attaché durant son allocution à défendre son action, assurant que « nous avons commencé à percevoir, dans le concret de nos vies, les premiers résultats de l’effort de transformation engagé depuis deux ans et demi ». « Plus de 500 000 emplois (…) créés », « des créations d’entreprises toujours plus nombreuses, des investissements internationaux (…) supérieurs à ceux qu’enregistrent nos voisins », « des usines qui rouvrent », a notamment énuméré M. Macron. « La France n’avait pas connu un tel élan depuis des années », s’est-il réjoui.

Emmanuel Macron s’est aussi engagé à mettre davantage l’accent sur l’écologie pour la deuxième partie de son mandat. « 2020 sera aussi l’année où un nouveau modèle écologique doit être consacré », a-t-il expliqué. Pour cela, le chef de l’Etat dit attendre « beaucoup » de la convention citoyenne pour le climat, constituée de 150 citoyens français tirés au sort pour réfléchir aux mesures à prendre en matière de lutte contre le réchauffement climatique, et qui doivent rendre leurs préconisations à la fin du mois de janvier.

L’ancien ministre de l’économie, critiqué par la droite et l’extrême droite pour son supposé laxisme dans la lutte contre le communautarisme, a enfin promis de prendre de « nouvelles décisions » contre « les forces qui minent l’unité nationale ». « Je vois trop de divisions au nom des origines, de la religion, des intérêts », a-t-il justifié, expliquant que « nous avons à l’égard de la France plus de devoirs que de droits ». Pour autant, le chef de l’Etat n’a pas donné de détails sur ce qu’il comptait faire.

Ce discours offensif suffira-t-il à convaincre les Français ? Seule certitude : les allocutions présidentielles de fin d’année augurent rarement de la situation sociale à venir du pays. Lors de ses premiers vœux, le 31 décembre 2017, Emmanuel Macron avait dit vouloir faire de 2018 une année de « cohésion de la nation ». « Les débats sont nécessaires, les désaccords sont légitimes, mais les divisions irréconciliables minent notre pays. Je veux plus de concorde pour la France en 2018 », avait expliqué le chef de l’Etat. Dix mois plus tard commençait le mouvement des « gilets jaunes », l’une des crises sociales les plus intenses connues par la France depuis Mai-68.

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1 janvier 2020

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1 janvier 2020

"Une île" : Arte lance sa nouvelle série fantastique avec Laetitia Casta le 9 janvier

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"Une île", mini-série primée au festival Séries Mania"Une île", mini-série primée au festival Séries Mania © Angela Rossi

La fiction revisite la figure mythologique de la sirène à travers des personnages féminins forts et mystérieux.

Qui est Théa ? Ou pour être plus précis, qu'est-ce-que Théa ? Cette question constitue le fil rouge de la nouvelle mini-série d'Arte, "Une île", dont la chaîne franco-allemande diffusera les trois premiers épisodes le jeudi 9 janvier à partir de 20h50. Les internautes auront la primeur de les découvrir en avant-première dès le 2 janvier sur la plateforme d'Arte. Cette fiction en six épisodes se déroule sur une île isolée, frappée par une pénurie de pêche et une série de morts suspectes. Ces événements coïncident étrangement avec l'arrivée d'une inconnue, Théa (Laetitia Casta), qui va bouleverser la vie de la jeune Chloé (Noée Abita, vue dans "Ava") et, par ricochet, celle de sa meilleure amie Sabine (Alba Gaïa Bellugi, qui a joué dans "3x Manon" et "Le bureau des légendes").

Créature venue des abysses, sirène qui n'aspire pas à devenir humaine, Théa va servir au fil des épisodes de guide à Chloé pour l'aider à prendre conscience de ses pouvoirs et de sa vraie nature. Enfant, la jeune fille avait été découverte dans une grotte sous-marine, avant d'être prise en charge par une famille d'accueil pour finalement être livrée à elle-même. Dans ce port de pêche pris en étau par la montagne d'un côté et par la mer de l'autre, Théa est traquée par le capitaine de gendarmerie Bruno Pagani (Sergi Lopez), aidé des gardes-côtes de l''île, Loïc (Manuel Severi) et Gabrielle (Marie-Pierre Nouveau).

"Eviter le côté pittoresque et carte postale"

Même si le tournage a eu lieu en Corse, le lieu précis de l'action n'est jamais précisé à l'écran, ce qui participe à accroître cette ambiance mystérieuse, un rôle que jouent également les séquences sous-marines. "J'ai filmé cet endroit comme un village de western, avec ses maisons étriquées, renfermées sur elles-mêmes et ses petites ruelles. Je voulais à tout prix éviter le côté pittoresque et carte postale", confie le réalisateur Julien Trousselier, à qui on doit la série primée "Crime Time", dans le dossier de presse de présentation.

"Une île" a décroché le titre de la meilleure série française au festival Séries Mania en 2019. Après "Nés en 68", c'est la deuxième fois seulement que Laetitia Casta joue dans une série télé. "Théa représente la nature qui se venge des blessures subies. C'est une guerrière dotée de pouvoirs. Elle arrive sur terre avec une mission, celle de sauver un monde magique et mystérieux. Elle s'en prend aux hommes qui polluent la mer en aspirant leur âme", explique la comédienne à propos de son personnage.

1 janvier 2020

Jane Birkin

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