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Jours tranquilles à Paris
25 septembre 2020

Saint-Pierre-Quiberon - L’avenir du Tire-bouchon évoqué sur la chaîne LCP

tire bouchon

Unanimement, la population s’est exprimée, ce jeudi matin, pour la pérennité du tire-bouchon et même une augmentation de l’exploitation de la ligne Auray-Quiberon.

Le député Jimmy Pahun était sur le marché de Saint-Pierre Quiberon ce jeudi matin, avec une équipe de télévision. Il y a défendu le maintien du train estival Tire-bouchon. Il poursuivait son périple à Belle-Île-en-Mer.

Jimmy Pahun, député de la circonscription d’Auray, était sur le marché de Saint-Pierre Quiberon ce jeudi. Il voulait rencontrer commerçants et consommateurs afin de recueillir des avis sur « le tire-bouchon ». Des échanges qui ont été recueillis par Clément Perrouault et André Laffont, reporters pour La Chaîne parlementaire (LCP).

Tous les lundis à 10 h 30 et 15 h, LCP, dévoile le quotidien des députés par des reportages au cœur de leur circonscription. Jimmy Pahun, membre de la Commission développement durable et aménagement du territoire, a accepté pour évoquer les trois projets qu’ils souhaitent défendre dans le cadre du plan de relance, voulu par le gouvernement : la construction d’une laiterie de Belle-Ile, un nouveau bateaux transrade à Lorient, et le « Tire-bouchon ».

« Au sommet de l’État, on connaît le Tire-bouchon »

C’est pour évoquer ce dernier point qu’il était sur le marché saint-pierrois : « Elisabeth Borne, alors ministre des Transports, était venue en février 2019. Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’État à la Transition écologique et solidaire, chargé des Transports, était à son tour sur le territoire en janvier dernier. Au plus haut sommet de l’État, on connaît le Tire-bouchon, son utilité économique, touristique et l’attachement de la population à sa pérennité et son développement. Mon boulot de député est de porter et de défendre des projets aussi structurants. Nous devons tous être mobilisés, élus et citoyens pour ne pas laisser passer la chance que représente le plan de relance », explique le député.

Si Jimmy Pahun se bat c’est qu’il sait qu’il va falloir avancer ce dossier plus rapidement pour décrocher ces financements si convoités : « Le plan de relance est un plan d’action », ajoute-t-il. « Nous devons donc montrer notre détermination pour faire avancer maintenant rapidement ce dossier. C’est une opportunité à saisir ».

Pratique

Diffusion sur LCP le lundi 5 octobre.

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25 septembre 2020

Lorient - Esclavagisme, la part d’ombre de l’histoire lorientaise

esclavagisme lorient

Pendant une heure, Jean-Marc Ayrault, l’ancien Premier ministre et président de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, a répondu aux questions de 34 élèves de première du lycée Dupuy-de-Lôme, à Lorient, ce jeudi 24 septembre.

Article de Julien Boitel

Jean-Marc Ayrault est intervenu dans une classe du lycée Dupuy-de-Lôme, ce jeudi. Une rencontre organisée autour de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage dont l’ancien Premier ministre est président.

Ce n’est pas tous les jours qu’un ancien Premier ministre s’invite dans une salle de cours. Les 34 élèves de première de la classe de Valérie Valey, professeur d’histoire-géographie au lycée Dupuy-de-Lôme, avaient plein de questions ce jeudi après-midi. Invité par le Carrefour des Humanités Paul-Ricoeur, qui organise des évènements dans l’amphithéâtre de l’établissement depuis une dizaine d’années, Jean-Marc Ayrault est venu présenter, avant une conférence en soirée, les enjeux de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, créée il y a un an et dont il est le président.

Le passé méconnu  de Lorient et Colbert

« L’histoire de l’esclavage n’appartient pas au passé. Elle a des résonances encore aujourd’hui, comme le montrent la mort de George Floyd et les manifestations qui ont suivi », souligne l’ancien Premier ministre. « L’esclavage est parfois méconnu. Cela n’est pas si facile d’en parler. Quand le Musée de la compagnie des Indes a été créé à Lorient, il ne parlait pas d’esclavage au départ », prend-il pour exemple, devant des élèves très concernés. Et de poursuivre : « Si on veut une société apaisée, il faut mettre ces sujets sur la table car quand ils sont enfouis, ils ressortent parfois avec violence ».

L’exemple de Lorient est symptomatique. La ville de la Compagnie des Indes a joué un rôle, certes moins important que Nantes ou Bordeaux, dans la traite des noirs. « Lorient a été le premier port négrier en France de 1723 à 1725, avant que ce commerce ne se développe à Nantes. La Compagnie des Indes, c’est 190 expéditions négrières. On l’oublie souvent », rappelle Valérie Valey. Avec ses élèves, elle travaille sur ce sujet et plus globalement sur la thématique du lien social. « L’objectif est que les élèves proposent des solutions », explique-t-elle.

« Ne pas en parler peut créer d’autres problèmes »

La Fondation pour la mémoire de l’esclavage veut « contribuer à favoriser la connaissance de cette histoire et la mettre en perspective avec les héritages et les problématiques actuelles », a expliqué Jean-Marc Ayrault. « Ne pas en parler peut créer d’autres problèmes », a-t-il répété. L’ancien maire de Nantes pendant 23 ans a aussi évoqué Colbert, dont un lycée porte le nom à Lorient. « Je ne suis pas pour le débaptiser ou enlever telle ou telle statue. Il ne faut pas effacer l’histoire. Colbert a été un très grand ministre de Louis XIV mais on oublie qu’il a institutionnalisé l’esclavage dans l’économie française. Il faut expliquer toute l’histoire. Ça mériterait que les responsables du lycée, les professeurs, les parents et les élèves se saisissent de cette question et apportent eux-mêmes une réponse ». Après une heure de questions-réponses, Jean-Marc Ayrault, qui a ensuite rencontré Fabrice Loher, le maire, a invité les lycéens à poursuivre leur travail sur la mémoire de l’esclavage et à partager leurs connaissances. Pour lui, la jeunesse et l’école sont la base du changement. « Il faut libérer les esprits et les consciences. C’est un travail complexe mais avec de la patience et de la rigueur et en évitant les simplismes, on pourra y parvenir ».

25 septembre 2020

Une jeune polynésienne à Miss Bretagne

miss bret

Heimiti Peeters charmante jeune femme et entrepreneure de 20 ans se présente à Miss Bretagne 2020. D’une maman polynésienne et d’un papa métropolitain elle revendique fièrement sa double culture.

Bientôt une nouvelle reine de beauté issue du fenua ? Qui sait. En tout cas Heimiti Peeters possède toutes les qualités requises pour illuminer le podium de Miss Bretagne. Cette jeune femme métissée a grandi et passé une grande partie de sa vie en Bretagne sa région de cœur. Elle revendique d’ailleurs son amour pour le beurre demi-sel.

Bretonne par son papa et polynésienne par sa maman venue des Australes elle revendique fièrement ce double héritage.

Tahiti reste bien sûr mon île natale, ma racine, ma culture, mon identité métissée et donc gardera toujours une part très grande dans mon cœur.

Dans un courrier Heimiti qui est aussi co-fondatrice d’une entreprise explique ce qui la motive pour se présenter au concours de Miss Bretagne 2020

Miss France c’est certes un rêve de petite fille, mais c’est aussi pour moi un moyen de partager ma passion pour la gastronomie et l’entrepreneuriat, une femme ne doit jamais dans sa vie se limiter, elle doit rester ambitieuse et vivre comme elle l’entend, qu’elle soit mère de famille, sportive de haut niveau, cheffe d’entreprise, passionnée d’art, engagée dans des associations, infirmière ou hôtesse de caisse...

Elle doit vivre avec passion pour ce qu’elle fait. Et c’est ces femmes qui chaque jour se dépassent et se surpassent que j’aimerais promouvoir et soutenir si j’étais élue Miss France.

Mon rêve après cette belle aventure est de continuer évidemment dans l’entrepreneuriat et également de créer un fond d’investissement dédié aux femmes qui veulent créer leur entreprise.

Verdict le 27 septembre pour l’élection de Miss Bretagne et peut-être Miss France ensuite.

On lui souhaite le même succès que son illustre prédécesseure Vaimalama Chaves.

24 septembre 2020

Briec - L’arrivée d’Amazon divise dans le Finistère

amazon implentations

Article de Jean Le Borgne

Débattu ce jeudi par les élus de l’agglomération de Quimper, le projet de centre de distribution d’Amazon, à Briec, divise. Emploi, fiscalité, environnement ou impact sur le commerce de proximité sont sur la table.

Dans l’ombre de Vectura immobilier, le géant américain du commerce électronique Amazon ne fait plus mystère sur son projet d’implantation dans le Finistère. L’entrepôt de 10 000 m² doublé de 1 000 m² de bureaux, un nouveau centre de distribution, pourrait s’installer à Briec, en bordure de la RN 165, pour irriguer l’ouest breton. Un projet clivant, comme la plupart des implantations d’Amazon. Trois mois après la signature d’un compromis pour la vente du terrain propriété de Quimper Bretagne occidentale par son ancien président, à la veille du second tour des municipales, les nouveaux élus vont débattre, ce jeudi, de l’opportunité de maintenir leur offre (chiffrée à 1,25 M€ pour 6 ha), après avoir rencontré des cadres d’Amazon France et visité une de ses dernières agences de livraison inaugurée il y a un an à Osny, dans le Val d’Oise. Prudents sur le dossier, ils apparaissent divisés face aux enjeux économiques et sociétaux.

La promesse de dizaines d’emplois

Quatre-vingt créations d’emplois directs. La promesse liée à une implantation d’une agence de distribution pèse dans les débats entre élus. Amazon y ajoute 200 à 300 emplois de livreurs, collaborateurs des entreprises de transport. « La plus grosse part d’emplois sont induits », confirme le géant du net sans préciser si ces emplois existent déjà, pour partie, sur le territoire.

Les opposants au développement exponentiel du commerce électronique - + 15 % en un an en France - s’inquiètent, eux, pour le commerce traditionnel. Il y a un an, l’ancien secrétaire d’État au numérique, Mounir Mahjoubi, avait estimé, dans une enquête, que plus de deux emplois étaient détruits dans le commerce traditionnel pour un emploi créé par Amazon. Le géant réfute, faute « d’étude scientifique », tout en soulignant que la moitié des produits vendus proviennent de commerces physiques, via sa « marketplace ».

Optimisation fiscale

En s’installant à Briec, Amazon logistique France contribuerait à la fiscalité locale. Mais pas à la taxe sur les surfaces commerciales. La question est à l’étude selon le gouvernement, après le rejet de plusieurs amendements à l’Assemblée nationale. Comme l’ensemble des Gafa, Amazon est pointé du doigt pour son optimisation fiscale via le Luxembourg par où transitent les transactions de sa marketplace.

Pour sa défense, le géant américain annonçait, il y a un an, avoir versé, en 2018, 250 millions d’euros de prélèvements à la France pour un chiffre d’affaires de 4,5 milliards d’euros.

La surface revue à la baisse ?

Egalement pointée du doigt, la bétonisation de la périphérie des villes avait conduit le gouvernement, au cours de l’été, à annoncer un moratoire sur le développement des zones commerciales pour limiter l’artificialisation des sols.

Après le dépôt d’un projet de loi de moratoire pour l’implantation de nouveaux entrepôts logistiques en juin, la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, s’était emparée de la question avant de la renvoyer à une mission parlementaire. Le seul aspect du dossier sur lequel Isabelle Assih, la présidente de l’agglomération quimpéroise, s’est clairement exprimée, estimant la vente de 6 ha à Amazon démesurée. Depuis, l’entreprise aurait revu à la baisse la surface du terrain visé.

24 septembre 2020

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21 septembre 2020

Port Haliguen - La Maison du Phare

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Port Haliguen (12)Certaines photos sont prises avec mon NikonKey Mission. © J. Snap

 

21 septembre 2020

Château du Plessis-Josso. Journées du Patrimoine

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Ce château bien conservé et encore partiellement habité a gardé l’empreinte et tout le charme de la haute époque. Il est classé monument historique. C’est un témoin vivant de l’histoire de la Bretagne au Moyen Âge. Il fait revivre toutes les étapes et l’organisation de la société à cette époque. Construit au XVeme siècle par la famille JOSSO attachée à la Maison des Ducs de Bretagne, il devint au XVIeme siècle la propriété de la puissante famille de ROSMADEC, qui l’agrandit et lui donna son aspect actuel. C’est ainsi qu’il servit de résidences à plusieurs évêques de Vannes.

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21 septembre 2020

Handi'glisse - c'était ce week-end à la plage de Kerhillio - Erdeven

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21 septembre 2020

Côte Sauvage - Presqu'ile de Quiberon

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21 septembre 2020

Sur l’île de Berder, zizanie autour d’un projet hôtelier

Par Robin Richardot - Le Monde

Depuis qu’un promoteur immobilier veut construire un complexe de luxe sur l’île, qui dépend de Larmor-Baden, dans le golfe du Morbihan, la commune est déchirée entre pro-retombées économiques et anti, soucieux de préserver l’environnement.

A Larmor-Baden, dans le Morbihan, il suffit d’un mot pour lancer des débats houleux entre voisins : Giboire. Cela fait quatre ans que ce promoteur immobilier rennais ambitionne d’installer un complexe hôtelier quatre étoiles de 80 chambres avec piscine sur l’île de Berder. Un bout de terre privé, accessible par un gois à marée basse, qui accueille jusqu’à 3 000 visiteurs certains jours sur son sentier ouvert au public. « C’est notre Mont-Saint-Michel à nous », se vantent les Larmoriens. Mais ces dernières semaines, l’île divise les 858 habitants de la commune.

Quatre associations de défense de l’environnement ont déposé des recours judiciaires en juillet afin de bloquer le projet immobilier. Elles craignent que ce dernier ne dénature le cadre de l’île, sa végétation, ses plages que l’on découvre le long du sentier côtier et ses bâtiments datant du XIXe siècle. Il y a donc d’un côté les pro-Giboire, qui ont manifesté leur soutien le 23 août, et de l’autre, les anti-Giboire, réunis le 6 septembre pour un « pique-nique joyeux » sur l’île.

Lors de ce dernier rassemblement, le ton est monté entre les deux camps. « Bande de salopards ! », « cocus ! », ont invectivé les uns, quand les autres n’en peuvent plus de « ces assos de vieux énervés qui n’ont rien d’autre à faire que scruter les permis de construire ». Selon « Mousse », pro-Giboire et gérant du bar juste en face de l’île, un manifestant l’aurait menacé de brûler son établissement. D’ailleurs, certains Larmoriens défendent mordicus avoir vu des black blocs à la manifestation du 6 septembre.

Vente à Yves Rocher

Un niveau de tension jamais atteint dans la commune alors que les premiers différends autour de l’île de Berder datent des années 1980. A l’époque, le terrain appartient à des bonnes sœurs qui le vendent à Yves Rocher. « On a dû batailler pour que l’industriel maintienne une activité à caractère social sur l’île », resitue Eugène Riguidel, navigateur. L’entrepreneur breton abandonne ses ambitions hôtelières et loue ses 25 hectares à un centre de vacances pour jeunes.

L’histoire aurait pu se terminer là, mais Yves Rocher meurt en 2009 et ses descendants mettent en vente l’île en 2012. Marc Chapiro, un militant de Baden (la commune juste au nord de Larmor-Baden), lance alors un collectif et une pétition pour que Berder devienne un parc départemental. Des grands noms apportent leur signature : la navigatrice Florence Arthaud, le député José Bové et le chanteur Renaud. Le groupe immobilier rennais Giboire acquiert finalement l’île et prévoit dès 2016 l’installation d’un complexe de luxe.

En réaction aux recours des associations, Christophe Guyomard a lui aussi créé un collectif. Ce conseiller municipal, ancien navigateur dans la marine, craignait que Giboire imite Yves Rocher et abandonne le projet. « On a un investisseur breton qui investit en Bretagne, qui promet 47 emplois minimum, qui s’engage à rénover les lieux, tout ça pour zéro euro de subventions publiques, et on est en train de laisser filer cette opportunité », fulmine celui qui joue les porte-parole de la mairie dans l’histoire.

Guerre d’arguments

Les deux camps se livrent alors une guerre ­d’arguments, avec une légère ­tendance à l’exagération. « Giboire construira un pont ou un tunnel pour accéder à l’île à toute heure », imagine Eugène Riguidel. Le marin prédit même un héliport. « Et puis ça sera une base de lancement pour la fusée Ariane, des fois qu’en Guyane ça ne marcherait plus », lui renvoie Christophe Guyomard, dénonçant des « fake news ».

Entre deux piques, on se dispute les chiffres et l’adhésion des Larmoriens. La pétition des anti-Giboire assure l’emporter avec près de 13 000 signatures (contre 1 300 pour le texte adverse, disponible seulement depuis août). Mais dans l’autre camp, on revendique « 80 % de signataires locaux ». « A leur manifestation il n’y avait qu’une quinzaine de Larmoriens, contre-attaque Christophe Guyomard. Les autres étaient des activistes écolos de Rennes ou Nantes. »

Ce débat pourrait s’inviter en mars aux élections départementales. Jusque-là, François Goulard, président du conseil départemental, a rejeté les demandes des militants écologistes. « Le département n’a rien à voir dans cette histoire, balaie-t-il. L’achat, la rénovation et l’entretien de l’île représenteraient plusieurs millions d’euros. C’est plus d’une année du budget du département qui y passerait. » Certains Larmoriens craignent que l’île ne devienne une nouvelle ZAD (« zone à défendre ») dans la région.

Signer la pétition

A la mairie, on a surtout peur que Giboire jette l’éponge. Entre la cour d’appel et le Conseil d’Etat, les anti-complexe ont sans doute bloqué le projet immobilier pour cinq ans minimum. Contacté, le groupe Giboire n’a pas souhaité répondre à nos questions mais assure qu’une vente de l’île n’est pas à l’ordre du jour. « Au moins, c’est un groupe breton », soulignent Manuela et Benoît, gérants du seul hôtel de la commune.

Sur le port de Larmor-Baden, un couple de touristes écoute Eugène Riguidel défendre ses arguments puis demande l’adresse du site pour signer la pétition. Un autre homme indique qu’il en parlera à ses amis lorientais. « Tu peux leur dire de rester chez eux, gronde alors un Larmorien. Si on continue de bloquer tous les projets, dans dix ans, on ne visitera plus que des ruines sur cette île. »

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