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Jours tranquilles à Paris
16 mai 2020

Pontivy - L’Art dans les chapelles, cette survivante

En péril financier il y a encore un an, l’association « l’Art dans les chapelles » résiste à la crise sanitaire : ce rendez-vous culturel se tiendra bel et bien cet été, dans le pays de Pontivy ! Archives Le Télégramme

Article de Pierre Bernard

Dans le chaos, elle reste debout. L’association L’art dans les chapelles, dans le pays de Pontivy, tiendra bien son traditionnel rendez-vous culturel, cet été, malgré la crise sanitaire. Un des rares événements maintenus en Bretagne !

« On vient juste d’avoir les autorisations, c’est bon ! ». Dans un bonheur teinté de soulagement, la directrice de L’art dans les chapelles Gaëlle Gibault vient d’officialiser la bonne nouvelle : la manifestation culturelle se tiendra bien cet été, malgré une crise sanitaire qui a causé moult reports d’autres manifestations. Une annonce qui offre un peu de lumière en ces temps bien sombres pour les amoureux de la culture.

Du 18 juillet au 20 septembre

Né en 1992, L’art dans les chapelles invite des artistes nationaux et internationaux à intervenir dans des lieux patrimoniaux remarquables du pays de Pontivy, dont la plupart ont été érigés entre le XVe et XVIe siècle. Une séquence estivale qui, d’habitude, se tient dès la première de juillet jusqu’à la fin septembre. Cette année, pour la 29e édition, crise oblige, la manifestation se tiendra du 18 juillet au 20 septembre. Soit un peu plus tard que d’habitude. Et sans rencontres avec les artistes ni présentation de la programmation 2020 au public. Mais aussi, sans vernissage.

Accès dans les chapelles avec masque obligatoire

Autre changement : l’accès aux chapelles sera conditionné par le port du masque, obligatoire. Une jauge de personnes sera déterminée en fonction de chaque lieu de culte. Notons que certaines communes, qui avaient coutume d’accueillir la manifestation les années précédentes, n’ont pas souhaité participer cette année. « Un choix que l’on respecte », dit-on dans les coursives de l’association.

Le coup dur évité

Pour L’art dans les chapelles, cette permission de dernière minute est évidemment une bonne nouvelle. D’autant que l’association était dans le rouge au niveau des finances l’an passé, avec un déficit de 25 000 €. « Un report en 2021 aurait été un vrai coup dur », admet la directrice, qui rassure : « nous sommes désormais en bonne santé financière avec 6 000 € en positif ». En un an, l’association a dû sacrifier le poste de chargé de communication, qui n’a pas été renouvelé. « Beaucoup d’autres économies ont été réalisées », argue Gaëlle Gibault, qui reste prudente. « On craint quand même que la recette soit divisée par deux en 2020, avec la crise sanitaire. Il n’y aura surtout pas de vernissage, et c’est là que l’on réalise le plus de ventes ». Debout dans le chaos, L’art dans les chapelles tremble un peu. Mais garde un immense sourire.

La programmation 2020

Patrice Balvay, chapelle Notre-Dame du Gohazé, à Saint-Thuriau ; Katinka Bock, chapelle Saint-Adrien à Saint-Barthélémy ; Jennifer Caubet, chapelle Saint-Nicolas de Pluméliau ; Thierry Fournier, chapelle Notre-Dame du Moustoir à Malguénac ; Michel Mazzoni, chapelle Notre-Dame des Fleurs à Moustoir-Remungol ; Moutaincutters, chapelle Saint-Meldéoc à Guern ; Bernard Pourrière, chapelle Saint-Fiacre à Melrand ; Erik Samakh, chapelle Sainte-Tréphine à Pontivy ; Maxime Thieffine, chapelle Saint-Tugdual à Quistinic ; Claire Trotignon, chapelle Saint-Drédeno à Saint-Gérand ; Sofi Zezmer, chapelle Sainte-Noyale à Noyal-Pontivy ; Mengzhi Zheng, chapelle de La Trinité à Cléguérec.

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14 mai 2020

Auray - La tournée des plages qui doivent rouvrir

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Lundi, une déambulation pacifique a eu lieu sur la plage d’Etel. Les manifestants entendaient dénoncer l’interdiction, d’alors, d’aller sur les plages, d’« incohérence et absurdité ».

Si Olivier Lepick s’est déjà exprimé sur l’ouverture des plages de Carnac, ses collègues maires des communes du littoral vont dans une autre direction. Des demandes pour la réouverture des plages, espérées dès ce week-end, ont été formulées.

On a fait la tournée des plages pour vous.

Plouharnel.

« Bien sûr je demande l’ouverture des plages, mais pas question d’autoriser les serviettes ! Nous demandons l’option 2, celle des plages dynamiques (*), pour permettre les activités nautiques, la marche dans l’eau, les activités sportives », annonce Gérard Pierre. La demande a été faite pour les grandes plages, côté océan et la plage des Sables Blancs, côté baie. Les sentiers côtiers seront ouverts, mais interdiction de descendre dans les criques. D’importants aménagements vont être mis en place pour matérialiser les entrées et sorties de plages. Un travail a été fait en lien avec le grand site pour la protection de l’environnement, protection des espèces, nidifications… Matérialisé par la pose de signalétique et l’interdiction de certains accès.

Saint-Pierre Quiberon.

Laurence Le Duvéhat a privilégié la seconde option. « Pour toutes les plages, (sauf Port Rhu sur la côte sauvage, déjà interdite car dangereuse). C’est un énorme travail qui est fait par les agents pour que tout soit conforme. Le policier municipal a fait un état des lieux des aménagements à mettre en place pour prévoir les entrées et sorties ». En lien avec le Grand site, pour la protection des gravelots, la plage de Penthièvre sera interdite aux chiens.

Des demandes ont été faites pour Penthièvre côté océan et baie, la plage Saint-Joseph, Le Fozo, Keraude, Kermahé, Kerbourgnec. Comme à Plouharnel, il n’y aura pas d’accès aux criques.

Quiberon.

Même choix, avec une ouverture des cinq plages principales (sur dix) pour favoriser la reprise des activités nautiques et économiques. Par contre, le maire Bernard Hilliet, prévient : « Nous allons renforcer les équipes de surveillance pour s’assurer que toutes les mesures sanitaires et de préservation du littoral seront respectées, surtout lors des deux grands week-ends du mois de mai ».

La Trinité-sur-Mer.

Une demande a été faite auprès de la préfecture pour la réouverture des plages du Men-Du, de Kervillen, et de Port-Biren, dans le respect des contraintes sanitaires.

Locmariaquer.

Un accès à toutes les plages et criques de la commune a été rédigé, « en respectant la distanciation physique », insiste Michel Jeannot). « Les sentiers côtiers sont ouverts depuis lundi ».

Saint-Philibert.

Une seule demande a été faite, elle concerne la plage de Kernevest. François Le Cotillec : « Il ne s’agit pas de cocher des cases sur le formulaire de demande d’ouverture, il faut assurer avec certitude ». On aura donc une plage, avec une entrée et une sortie, mais aussi des sentiers ouverts avec un « appel au civisme et à la responsabilité des gens ».

Erdeven.

Dominique Riguidel, le maire, a adressé mardi un dossier de demande de dérogation à la préfecture pour l’ouverture de la plage de Kerhilio, avec option 2, et l’accès à la plage de Kerhouriec, uniquement pour pouvoir accéder aux mouillages. Les autres plages restent fermées : La Roche Sèche, Kerminihy, la Barre d’Etel.

Etel.

Le conseil s’est prononcé pour la réouverture des plages, des demandes doivent être adressées à la préfecture.

Belle-Ile.

Toutes les plages de Le Palais font l’objet d’une demande de dérogation d’ouverture en situation dynamique. « L’arrêté préfectoral est attendu dans 48 heures », annonce Frédéric Le Gars.

(*) Des demandes de dérogation motivée peuvent être faites pour l’ouverture uniquement aux activités nautiques (option 1), l’ouverture en mode « plage dynamique » à toutes les activités sportives (2) et pour une ouverture sans restrictions, (hors mesures sanitaires, bien sûr), l’option 3.

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14 mai 2020

BRETAGNE - Plages : feu vert dans le Finistère avant les autres départements

L’ouverture de plusieurs plages bretonnes avait été annoncée pour le 13 mai, mais elles étaient encore fermées au public, ce mercredi, contraignant certains à ne voir la mer que de loin. Photo J.C.

Article de Jacques Chanteau - Le Télégramme

Le préfet du Finistère vient de donner son feu vert pour la réouverture d’une partie des plages du département. Pour le reste de la Bretagne, la décision est attendue d’ici la fin de la semaine.

C’est donc finalement mercredi que le préfet du Finistère, Pascal Lelarge, a officialisé la réouverture de certaines plages finistériennes à la baignade, la pêche à pied, la promenade, l’activité sportive et les activités nautiques et ce, dans une quarantaine de communes. « Ce processus se poursuivra dans les prochains jours », précise la préfecture, qui devrait ainsi se pencher sur le sort d’autres secteurs du littoral finistérien.

Chaque maire a dû constituer un dossier afin que l’arrêté de réouverture des plages soit validé par le préfet. Un arrêté où devaient figurer des recommandations sur le respect des gestes barrières et les mesures de distanciation physique. Également obligatoire : l’interdiction d’alcool et la fermeture des plages la nuit. Selon Pascal Lelarge, « les maires ont fait des propositions solides, fondées sur une organisation et un contrôle permettant, à chacune et à chacun de profiter de cet environnement en toute sécurité ».

Pratique de certains sports

D’autre part et toujours dans le Finistère, la préfecture a « décidé de rouvrir de façon concertée et simultanée les plages dédiées à la pratique de certains sports (surf, voile, kayak, aviron…) ».

L’autorisation d’accès aux plages du département est valable à compter du mercredi 13 mai. Mais dès la veille, l’annonce d’une réouverture avait été faite pour plusieurs plages. Et mercredi, ils ont donc été nombreux à se déplacer sur les plages. Ils ont dû alors faire demi-tour car les panneaux d’interdiction d’accès étaient toujours dressés, comme sur celle des Amiets, à Cléder. « Ce n’est pas très bien organisé, pas clair et pas net », rumine Thierry qui, depuis chez lui, à La Roche-Maurice, près de Landerneau, a fait une trentaine de kilomètres pour venir promener son chien. Au Moulin Blanc, à Brest, un couple comptait également fouler le sable. Mais, là aussi, les barrières interdisaient le passage. « Dans le doute, on ne préfère ne pas descendre sur la plage », a regretté le couple en quittant les lieux. À qui la faute ? Autorités et collectivités se renvoient la balle.

Ouverture prochaine dans les trois autres départements

Dans les Côtes-d’Armor, « la décision de réouverture des plages est imminente, sans doute d’ici la fin de la semaine », indique la préfecture. Idem pour les communes du littoral d’Ille-et-Vilaine.

Dans le Morbihan, le préfet propose trois options pour la réouverture des plages : une première pour une plage réservée aux activités nautiques (surf, kite-surf, longe-côte…) ; une seconde, baptisée « dynamique » avec activités nautiques et physiques à terre (marcher, courir) ; une troisième, ouverte à toutes les activités, y compris « statiques », afin de rester allongé sur sa serviette. Chaque commune doit envoyer un dossier à la préfecture avec l’option choisie et les dispositions qu’elle compte mettre en place. La préfecture les validera, ou non, dans les 48 heures. Les plages morbihannaises sont donc susceptibles d’ouvrir dans les prochains jours.

13 mai 2020

LE TELEGRAMME - Quelles sont les plages accessibles dès ce mercredi près de chez vous ?

Découvrez la liste actualisée des plages ouvertes en Bretagne.

Quelles sont les plages ouvertes près de chez vous ? Le littoral breton se déconfine très progressivement. Il s’agit essentiellement de plages finistériennes, de la région brestoise et du pays d’Iroise. Les autres départements devraient suivre assez vite.

Notre rédaction va recenser quotidiennement les nouvelles ouvertures et vous les proposer sous la forme la plus simple : une liste et une carte avec un petit moteur de recherche vous permettant d’indiquer votre commune et trouver les plages qui vous sont accessibles en cette période de déconfinement. C’est-à-dire celles qui se trouvent dans votre département ou dans un rayon de 100 km autour de votre domicile. L’adresse ? Simple également :

plages.letelegramme.fr

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13 mai 2020

Étel - L’ABC du Kite se réjouit des vents favorables

Basé à Etel, l’ABC du Kite compte les plages d’Erdeven parmi ses « terrains » de formation, d’entraînement et d’événements. Vincent Hinault, son président, se réjouit de « la volonté de la municipalité d’Erdeven de permettre l’ouverture des plages rapidement ». Mais le club appelle les adeptes de la glisse et du vol-libre à « encore un zeste de patience », car les préconisations générales, sanitaires et pratiques, et l’harmonisation sur le Morbihan doivent être décidées suite à une réunion entre préfet, élus et partenaires avant-hier lundi soir.

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13 mai 2020

Lorient - Les plages vont rouvrir en mode « dynamique »

Les communes de Larmor-Plage, Ploemeur et Guidel travaillent à des réouvertures coordonnées de leurs plages, qui seraient accessibles à toutes les activités nautiques ou terrestres, à partir du moment où les personnes restent actives. Les surfeurs pourront, par exemple, de nouveau pratiquer leurs activités sur la plage de Pen Er Malo, à Guidel. Photo d’archives François Destoc/Le Télégramme

Article de Julien Boitel

Il va falloir encore attendre quelques jours. Ce mardi 12 mai, l’ensemble des maires du littoral du pays de Lorient travaillait sur leur demande de dérogation de réouverture des plages en mode dynamique, que la préfecture devrait valider avant la fin de semaine.

1 Trois options possibles

Annoncées à partir de ce mercredi 13 mai, les réouvertures des plages morbihannaises devront encore attendre quelques jours. Lundi soir, le préfet du Morbihan a rassemblé les maires du département lors d’une réunion à distance. Il leur a présenté les trois options possibles pour la réouverture de leurs plages.

En premier, une plage réservée aux activités nautiques (surf, kite-surf, longe-côte,…). En deuxième, une plage « dynamique » avec activités nautiques et physiques à terre (marcher, courir). En troisième, une plage ouverte à toutes les activités, y compris « statiques » comme le fait de rester allongé sur sa serviette.

Chaque commune doit maintenant envoyer un dossier à la préfecture avec son choix en fonction de chaque plage et les dispositions qu’elle entend mettre en place. La préfecture les validera ou non dans les 48 heures. Avec des ouvertures d’ici la fin de semaine, si tout se passe bien.

2 La plage « dynamique » privilégiée

Dans le pays de Lorient, tous les maires interrogés ce mardi matin (Guidel, Ploemeur, Larmor-Plage, Port-Louis, Gâvres et Plouhinec) plaident, dans un premier temps, pour la deuxième option de plage dynamique. « Il faut que l’on soit prudent et ne pas aller trop vite », préconise Jo Daniel, maire de Guidel, qui veut une ouverture par étapes. « Après le 2 juin, on pourra envisager une ouverture totale ». Avec les maires de Larmor-Plage et Ploemeur, il travaille pour prendre les mêmes décisions et avoir une « cohérence territoriale ». Toutefois, en fonction des particularités de chaque plage, des niveaux différents pourraient y être attribués, entre l’option 1 et 2. Leur objectif est simple : éviter tous les regroupements de plus de dix personnes. Des sens de circulation, des entrées et des sorties, seront mis en place quand cela est possible.

À la Grande-Plage, à Port-Louis, une signalétique avec « un sens prioritaire » sera, par exemple, installée au niveau des deux portes étroites pour y accéder. Quant aux sentiers côtiers, ils devraient être en majorité ouverts, à quelques exceptions près en raison de l’étroitesse de certains passages qui pourraient être fermés ou réglementés avec un sens de circulation.

3 Surveillance accrue

L’option n° 2 présentée par le préfet inclut toutefois une surveillance humaine des plages. Mais sur ce point, tous les maires n’ont pas entendu le même discours. Obligatoire pour certains, fortement recommandée pour d’autres. Selon le maire de Gâvres, Dominique Le Vouëdec, cela pose problème.

« Nous n’avons pas les moyens de surveiller nos plages. Nous sommes une petite commune de 700 habitants. Nous n’avons pas de Police municipale. Je ne me vois pas, moi ou mes adjoints, aller faire la police. Je ne pourrais donc mettre en place que l’option n° 1, mais je ne le souhaite pas car cela créera des conflits. Les surfeurs et kite-surfeurs, qui viennent en majorité de l’extérieur, pourraient aller à l’eau et les Gâvrais ne pourraient pas aller sur la plage. C’est une position intenable ! ».

Comme lui, les maires de petites communes ont fait entendre leur voix. Ils attendent des réponses. « Je vais proposer à la préfecture qu’on puisse ouvrir, avec l’option 2, mais sans surveillance ». Pour appuyer sa demande, Dominique Le Vouëdec fait appel à la raison. « À Gâvres, les plages sont grandes, même au plus fort de la fréquentation en été, les gens respectent une distanciation et ne se collent pas les uns aux autres ». À Port-Louis, où les plages sont plus restreintes, le maire a lancé un appel à volontariat, comme cela a été fait pour son marché. « Des personnes iront sur nos trois sites pour rappeler les règles à respecter ». Dans tous les cas, les maires en appellent à « la responsabilité et au bon sens de chacun ».

13 mai 2020

Bancs de sable à la Barre d'Etel - Ria d'Etel

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13 mai 2020

En Morbihan, la réouverture des plages se fera sans Carnac

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Article de Anne-Cécile Juillet

En Morbihan, la réouverture des plages se fera sans Carnac. Son maire redoute une seconde vague virale, et un reconfinement qui détruirait la saison estivale.

ll sait bien qu’il risque de doucher l’ambiance, et que sa prise de position ne va pas dans le sens de la majorité : dans son département du Morbihan notamment, il détonne. Néanmoins, le maire de Carnac, Olivier Lepick, n’a pas l’intention de la jouer « démago », ni de garder pour soi des réflexions nourries, notamment, par un confinement de sa population débuté deux semaines avant tout le monde : dans sa commune, un premier foyer épidémique avait été découvert tout début mars.

« On risque un reconfinement le 15 juin »

Le maire de Carnac doit encore réunir son bureau municipal pour discuter de tout cela mais son credo est fait. Sur sa commune, qui compte parmi les stations balnéaires les plus prisées de Bretagne, il ne souhaite pas rouvrir les plages au public dans l’immédiat. Au mieux, il pourrait laisser deux accès ponctuels à la base nautique.

Il s’explique : « Le déconfinement ne signifie pas la fin de la circulation du virus. Il faut le faire avec prudence et progressivité. Je redoute vraiment qu’avec un déconfinement trop brutal, on gâche les 60 jours d’efforts inouïs que nous venons de faire, et que l’on prenne le risque de reconfiner le 15 juin, comme le font, en ce moment, des régions en Allemagne. Tout ça parce qu’on n’aura pas su attendre deux ou trois semaines pour aller à l’eau ? ».

« Je constate un relâchement dangereux »

Les préfectures réclament, avant de donner leur feu vert aux communes littorales qui souhaitent rouvrir l’accès à la mer, qu’elles puissent assurer la distanciation sanitaire. « Il m’est impossible d’assurer cela ! L’an dernier, pour le week-end de l’Ascension, la grande plage de Carnac, c’était une serviette tous les 50 centimètres… Comment m’engager sur cette responsabilité ? ».

Et l’autodiscipline, Olivier Lepick n’y croirait-il pas ? « Moi, ce que je constate, c’est un relâchement perceptible et dangereux dans l’application des mesures barrières, dans ma commune et ailleurs. Les images du Canal Saint-Martin, à Paris, m’ont accablé. Certains dénoncent l’infantilisation des citoyens, mais je vous assure que des comportements infantiles, j’en ai vu un paquet. En France, les règles, c’est toujours pour les autres ».

Pour l’édile, il aurait déjà été « plus prudent de laisser passer les grands week-ends de l’Ascension et de la Pentecôte, puis voir comment la circulation virale allait évoluer ».

« J’espère avoir tort »

« Ensuite, on aurait pu penser à l’ouverture de la saison, début juillet. Là, le risque, si on doit être reconfinés, c’est de bel et bien gâcher toute la saison estivale. Et quand on voit, à certains endroits, la fragilité du tissu économique et touristique, je crains le pire ».

Le maire de Carnac espère « de tout cœur avoir tort ». Mais il reste assez pessimiste : « L’Histoire de la gestion publique des pandémies nous apprend deux choses : en premier lieu, les autorités, quelles qu’elles soient, ne prennent jamais les mesures nécessaires suffisamment tôt et, ensuite, un déconfinement prématuré est souvent la seconde erreur majeure commise en période de décroissance épidémique ». Il appelle à rester « vigilant et citoyen ». Et patient, encore un peu.

12 mai 2020

CYRIL DROUHET, COMMISSAIRE DES EXPOSITIONS DU FESTIVAL, VOUS INVITE À LA GACILLY

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Nous travaillons actuellement avec les autorités pour pouvoir vous accueillir cet été. Nous informerons le public via nos réseaux sociaux et site internet de toute évolution de la situation.

Rendez-vous cet été à La Gacilly pour découvrir notre 17e édition du festival et les photographes exposé·e·s à ciel ouvert.

Programmation à retrouver sur notre site internet festivalphoto-lagacilly.com.

12 mai 2020

Les alignements de Carnac dans la brume le matin...

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