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Jours tranquilles à Paris
17 septembre 2017

Éolien flottant. Un an de mesures au large de Groix

Au printemps 2021, quatre éoliennes flottantes entreront en service entre Groix et Belle-Ile. Nouvelle étape dans le long processus d'études préalables à cette implantation, une bouée LiDAR va être ancrée sur zone pendant un an.

« Tout est prêt. On n'attend plus qu'une fenêtre météo. » En début de semaine prochaine, une bouée LiDAR va être installée entre Groix et Belle-Ile, à proximité de la zone d'implantation de la future ferme d'éoliennes flottantes (*). Mise à l'eau à Lorient, elle sera tractée sur zone par le TSM Penzer (navire français basé à Brest). Une fois les ancrages installés, elle y sera amarrée.

« Vents, vagues, courant, pression... Pendant un an, elle va transmettre ces données en temps réel », explique Marion Ristord, experte vent chez Eolfi, l'entreprise qui porte le projet de cette ferme expérimentale. La technologie LiDAR, basée sur le laser, « va nous permettre de mesurer la force et la direction des vents », souligne Christophe Chabert, directeur du développement Grand Ouest pour Eolfi.

L'installation de cette bouée fait suite à la campagne de mesures géotechniques menées sur zone cet été. « Nous entrons dans une phase de mesures de détails, qui vont nous permettre de dimensionner précisément le projet », explique Christophe Chabert.

« Nous avons besoin de relevés sur un an pour avoir des données dans toutes les conditions », complète Marion Ristord. « Grâce à ça, nous allons pouvoir estimer précisément la production du parc et adapter, si besoin, le design des éoliennes ».

Plusieurs sites industriels du grand Ouest

Ces quatre éoliennes flottantes auront une puissance de 6 mégawatts chacune. « Cela représente la consommation électrique de 20.000 foyers », détaille Christophe Chabert. Leur mise en service est prévue au printemps 2021.

Le projet représente près de 200 M€ d'investissement (dont 85 M€ financés par l'État) et mobilise plusieurs sites industriels dans le Grand Ouest : Cherbourg pour les mâts et les pales ; Saint-Nazaire pour les nacelles (Alstom) ; Brest pour les flotteurs (Naval Energies et Vinci). Toutes les pièces seront assemblées au port de Brest, puis les éoliennes seront remorquées jusqu'au site d'implantation.

Une opportunité pour la navale lorientaise

Le projet devrait aussi bénéficier aux professionnels de la navale lorientaise. Ainsi, la bouée LiDAR, fournie par Fugro qui en assurera aussi la maintenance, a-t-elle été assemblée aux Ateliers mécaniques lorientais (AML). « Nous avons les compétences en local pour répondre aux différents besoins de ce projet », souligne Patrice Le Fel, patron des AML et président de l'Interprofession du port de Lorient.

(*) La zone d'implantation retenue, d'une surface de 17 km², se situe à 11 km au sud de Groix et 25 km au nord de Belle-Ile.

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15 septembre 2017

Bretagne

bretagne

5 septembre 2017

BRETAGNE : Tourisme. L'arrière-saison gagnante

Il y a encore quelques années, la saison touristique se figeait en juillet-août. Un temps révolu. Car l'avant, comme l'arrière-saison, pèsent à présent de tout leur poids sur l'activité touristique, injectant dans l'économie régionale 1,7 milliard d'euros de chiffre d'affaires.

En ce début septembre, n'allez pas dire à Laurent Rupp, du camping de Kervastard, à Beg-Meil (Fouesnant, Finistère) que la saison est terminée. Il n'arrête pas une seconde. Un évier à déboucher. Un chauffe-eau à régler. Et le téléphone qui retentit régulièrement. « Ici, on ferme le 30 octobre, précise sa femme, Christelle. On a toujours du monde. Pour preuve, tous nos mobil-homes - 70 pour 122 emplacements - sont réservés pour les deux premières semaines de septembre. L'an dernier, c'était pareil. »

Il faut dire que sur cette commune éminemment touristique, les grosses structures d'hôtellerie en plein air ferment très tôt. Et que Kervastard en profite à fond.

Ici, on travaille en famille. « L'été, nos deux filles nous aident à temps plein. Le reste du temps, on tient le camping à deux, avec ma femme », poursuit Laurent Rupp.

Pas mal de retraités

Quel est donc le profil de ces touristes tardifs ? « Des gens de toute la France. Pas obligatoirement des Bretons », répond Christelle. « Des étrangers aussi. Un peu de tout, comme en plein été. Mais quand même beaucoup de retraités, dont de nombreux camping-caristes et pas mal de familles dont les enfants ne sont pas encore scolarisés ».

Laurent et Christelle expliquent aussi que l'extension des vacances de la Toussaint a changé la donne. « C'est devenu une période prisée. Nos clients résidants, propriétaires d'un mobil-home, profitent des tout derniers beaux jours et préparent leur résidence mobile pour l'hiver. »

« Les gens sont plus disponibles »

Dans la piscine chauffée, deux estivantes âgées d'une cinquantaine d'années savourent le franc soleil et le calme absolu. « On vient du Pas-de-Calais. On restera ici quinze jours. Nous n'avons plus l'impératif lié à la rentrée des enfants. L'arrière-saison, c'est fantastique. Les gens sont beaucoup plus avenants, plus disponibles ».

À quelques mètres de là, une trentenaire acquiesce. « Moi, j'étais à Cassis (Bouches-du-Rhône) en juillet. C'est infernal. Stressant. On était les uns sur les autres. Ce ne sont pas des vacances. Ici, c'est tout l'inverse. »

Dans le pays fouesnantais, la plupart des restaurateurs et des commerçants jouent la carte de l'après-saison. C'est le cas aussi des Croisières Bleues, une des compagnies maritimes (basée à Concarneau) qui dessert les Glénan. « Avec les groupes des comités d'entreprises et des voyagistes, j'ai de l'activité jusqu'au 23 septembre, confie Frédéric Evain, responsable de l'armement. Ça me permet de garder mes capitaines pendant six mois. On axe aussi nos prestations et notre communication sur les séminaires. L'Azénor, notre catamaran, peut accueillir une centaine de personnes en configuration séminaire. »

En parallèle, Les Croisières Bleues poursuivent leurs traversées Beg-Meil-Concarneau, jusqu'à la mi-septembre. « Ca fonctionne bien, surtout les jours de marchés à Concarneau. L'activité attire les gens. Il faut faire savoir qu'on est sur le pont. En ce qui nous concerne, on travaille beaucoup avec des centres de vacances et des campings partenaires. Il ne s'agit pas, à proprement parler, de relations commerciales contractuelles. Mais de confiance. Les flyers et le bouche-à-oreille, ça fonctionne bien. »

Trégastel : des taux d'occupation records

À 150 km de là, Thierry Dumesnil, directeur du club le Castel Sainte-Anne à Trégastel (Côtes-d'Armor), sur la Côte de granit rose, mise énormément sur l'avant et l'arrière-saison. « Notre établissement, qui compte 149 chambres, est ouvert du début février à fin septembre. Ensuite, on ouvre à la Toussaint et aux vacances de Noël ». Périodes où ce complexe hôtelier affiche des taux de remplissage avoisinant les 90-95 % ! « La demande de courts séjours est de plus en plus forte. Il faut s'y adapter », poursuit Thierry Dumesnil. L'accueil de groupes, aussi, fait l'objet d'un soin particulier. « Cette année, en mai, juin et septembre, nous avons accueilli 47 groupes d'une cinquantaine de personnes. » Soit plus de 2.000 personnes...

On le sait, la Bretagne et le soleil ne font parfois pas bon ménage. « Qu'importe, les gens qui viennent ici hors saison le savent. Ils veulent se ressourcer. Profiter du bord de mer et du grand air. Et ça, on peut le leur offrir. »

3 septembre 2017

Images de Bretagne

bretagne22

char a voile

2 septembre 2017

Espionnage. Décès de la Briochine Jeannie de Clarens

Originaire de Saint-Brieuc, Jeannie de Clarens, née Rousseau, s'est éteinte, il y a une semaine, à l'âge de 98 ans. Installée à Dinard (35) durant la Seconde Guerre mondiale, elle a effectué un travail d'interprète entre les services de la Ville et les autorités allemandes. L'occasion pour elle d'obtenir des informations sur l'occupant, qu'elle n'hésita pas à transmettre aux résistants locaux. Ce qui lui vaudra une première arrestation en 1941. De retour à Paris, en 1942, elle intégra Druides, un sous-réseau de résistance rattaché au réseau de renseignement Alliance. Son nom de code : Amniarix. En 1943, elle fournira aux Britanniques les bases du programme secret de développement des roquettes V-1 et V-2. Jeannie Rousseau De Clarens fut ensuite arrêtée par les Allemands. Après la guerre, elle fut décorée de la Légion d'honneur en 1955, avant d'être fait grand officier en 2009. En 1993, la CIA lui avait décerné le Seal Medallion « pour son héroïsme et sa contribution, durant la Seconde Guerre mondiale, en tant que membre de la résistance française ».

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31 août 2017

La Trinité sur Mer - Ilôt de Stuhan au Men Du

ilot de stuhan au men du

31 août 2017

Cartes postales : Éditions Jack. 70 ans de belles images

Article de Lucie Bedet - Ouest France

L'année prochaine, les Éditions d'Art Jack, spécialisées dans la carte postale, fêteront leurs 70 ans, dans un contexte de stabilité du marché. Bertrand Stoll, petit-fils du fondateur de l'entreprise, tient les rênes des éditions et de l'imprimerie, situées à Louannec, dans les Côtes-d'Armor.

En six ans, les Éditions Jack ont racheté trois sociétés, embauché cinq salariés et continuent de commercialiser 18 millions de produits par an. L'entreprise semble se porter au mieux. Pourtant, les ventes de cartes postales ne sont pas en hausse. « Le marché se maintient péniblement, il est lié à la fréquentation touristique. Cela nous amène à faire des ventes saisonnières », explique Bertrand Stoll, P-DG des Éditions Jack. L'ensemble des cartes postales et des produits touristiques dérivés (sets de table, calendrier, agenda, jeux de cartes) sont fabriqués en interne, à Louannec.

La moitié du territoire français couvert

L'entreprise avance à la fois sur un aspect technologique, par l'acquisition d'un nouvel outil de production, mais également sur un aspect territorial. « On souhaitait pousser les frontières et nous sommes aujourd'hui présents sur la moitié du territoire français. Avec les trois rachats d'éditeurs, nous diffusons en Bretagne, en Normandie, au Pays Basque, dans les Landes et en région PACA. » Par volonté de faire travailler le tissu local, les productions ont été rapatriées dans les Côtes-d'Armor. Avec 24 employés, dont 15 sur le site breton, le pari est réussi.

« Pour perdurer et pour séduire le public, c'est à nous de nous renouveler. Les gens veulent être surpris, avoir de la nouveauté. » En distribuant essentiellement dans des enseignes souvenirs, les Éditions Jack se démarquent des cartes de grande distribution : « C'est comme un partenariat avec les commerçants, cela peut créer une effervescence. »

Une soixantaine d'artistes

L'entreprise s'est également tournée vers les cartes dites « luxe » et les collections photographiques. En tout, près de 25.000 références en perpétuel renouvellement. Les cartes doivent refléter qualité et créativité, alors l'entreprise traite avec une soixantaine d'artistes, photographes et peintres.

À la suite d'une forte demande du grand public, des produits souvenirs dérivés sont fabriqués depuis une quinzaine d'années. Agendas, calendriers, magnets et porte-clés représentent aujourd'hui 50 % du chiffre d'affaires de la société. Leurs prix, plus élevés, apportent un revenu non négligeable. Mais malgré leur importance économique, leur quantité reste faible : seulement 15 % de la production totale.

27 août 2017

Souvenir de vacances - Exposition de voitures de collection à Etel - Morbihan

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Reportage photographique : J. Snap - photos prises avec une GOPRO

24 août 2017

Bretagne

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21 août 2017

Cinq bonnes raisons de visiter la ria d’Etel

Le site à découvrir. De son embouchure avec la célèbre barre d’Etel au pittoresque îlot de Saint-Cado, la ria d’Etel demeure l’un des plus beaux sites de la région.

- Pour sa célèbre barre, celle de tous les dangers

L’endroit est paradisiaque. Mais pour pénétrer dans la ria d’Etel, les marins doivent d’abord affronter un obstacle de légende : la barre d’Etel, un banc de sable blanc en perpétuel mouvement. Il rend ainsi difficile l’entrée de la ria car il se déplace au gré des vents et des courants. L’endroit est d’ailleurs riche de dramatiques histoires comme celle du chavirage du canot de sauvetage d’Alain Bombard le 3 octobre 1958, où neuf personnes ont perdu la vie. Le sémaphore de Plouhinec, sorte de poste de surveillance construit à son entrée, est donc là pour aider les navigateurs à la passer. Découvrir la ria se mérite…

- Pour la beauté de ses paysages

Une fois la barre franchie, c’est un paysage magnifique qui se dévoile. La petite baie, d’une vingtaine de kilomètres, regorge d’îlots. Sur les rives, les communes d’Etel, Belz, Plouhinec et Locoal-Mendon ne manquent pas de caractère. Leurs sentiers balisés offrent de nombreuses balades à réaliser par tous temps, en famille ou entre amis.

- Pour la découverte de son port, celui d’Etel

Etel, qui s’étend sur la rive est de la ria, est l’un des passages incontournables. C’est l’un des ports du département qui a le mieux su préserver son authenticité. Il a ainsi été l’un des plus grands ports de pêche au thon de la façade atlantique. Jusqu’à 250 dundees – les célèbres thoniers à voile – y étaient enregistrés. Ils alimentaient alors les nombreuses conserveries de la région. De ce passé très riche, la ville en a gardé sa glacière ou encore son lycée maritime… Une histoire intense que le Musée des thoniers, niché au cœur de la ville, retrace au travers de ses expositions. Aujourd’hui, Etel est un port de plaisance prisé des plaisanciers.

- Pour sa faune et sa flore exceptionnelles

Mais la ria d’Etel, ce n’est pas seulement un passionnant passé et de jolies cartes postales. C’est aussi un lieu où faune et flore sont riches. Il fait d’ailleurs partie du réseau Natura 2000. Le fond de la ria est ainsi le domaine des zones humides habitées par de multiples espèces d’oiseau. On y croisera aussi la loutre d’Europe ou encore pas mal de poissons migrateurs. C’est aussi le paradis des plongeurs : la ria est en effet l’un des rares endroits de France à réunir autant d’espèces en un seul endroit. Anémones, hippocampes, spirographes… La rivière fait le bonheur des passionnés de biologie sousmarine.

- Pour Saint-Cado

La petite île de Saint-Cado fait partie des incontournables de la ria d’Etel. Reliée à la terre ferme par son pont légendaire, qui serait l’œuvre du diable, elle abrite une chapelle romane et de nombreuses maisons de pêcheurs. De son célèbre pont, on peut apercevoir la célèbre maison de Nichtarguer, avec ses volets bleus, la fameuse carte postale de Belz.

Article de Stéphanie HANCQ - Ouest France

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