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Jours tranquilles à Paris
25 octobre 2016

La Vallée des Saints

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25 octobre 2016

Ce week-end à Erdeven : Promenade-conférence. À Keravéon en 1795

En juillet 1795, en pleine guerre contre le débarquement des émigrés royalistes à Quiberon venus épauler les chouans bretons, le général républicain Hoche installe, un temps, son quartier au château de Keravéon et retient une partie de ses prisonniers dans l'orangerie, qui ont ensuite été jugés à Auray. 206 des 748 royalistes arrêtés lors de « l'affaire de Quiberon » ont été fusillés aux marais de Kerzo à Brec'h : l'actuel champ des Martyrs.

À la suite de cette affaire, le château de Keravéon a été détruit dans un incendie allumé par les soldats républicains. L'actuel château a été reconstruit au début du XIXesiècle par Adélaïde de Coislin. Elle avait racheté en 1798 le domaine qui appartenait, auparavant, à une autre branche de sa famille. Par contre, l'orangerie monumentale, datant du XVIIIesiècle, a été préservée. Elle a été restaurée dans les années 80 et transformée en habitation sans subir de transformation extérieure.

Le parc de l'orangerie ouvert

Cet épisode de l'histoire révolutionnaire sera rappelé par une promenade-conférence, samedi après-midi, à l'invitation d'Embellir et bien vivre à Erdeven, dans le cadre de Bro-Alré-Gouil-bamdé. Patrick Giron, auteur du livre « Erdeven-Autrefois », avec la section mémoire et patrimoine de l'association, s'est largement documenté sur cette histoire : « J'ai travaillé à partir de plusieurs livres, dont le meilleur est, à mon sens, celui de l'historien Patrick Huchet, " 1795, Quiberon ou le destin de la France " », explique-t-il. Pour cette balade sur les pas de l'histoire, le parc - privé - de l'orangerie sera exceptionnellement ouvert. « Mais on ne visitera ni l'intérieur de l'orangerie où il n'y a plus de trace de graffitis des prisonniers, ni l'intérieur du château », prévient Bernadette Thévenin, d'Embellir.

Pratique

Samedi 29, accueil au grand portail du parc de Keravéon à partir de 14 h, inscription sur place (3€, avec remise d'une plaquette sur le château et son histoire) ; départ à 14 h 30 ; retour prévu vers 17 h. Contact : tél.02.97.55.61.46.

24 octobre 2016

AURAY - travaux Place de la République

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Photos : Mairie d'Auray

21 octobre 2016

ERDEVEN : Expo photo. Zoom sur les métiers de la mer

L'exposition photo sur les métiers de la mer a été inaugurée la semaine dernière, à la médiathèque. Choisi cette année pour le concours proposé par Embellir et bien vivre à Erdeven, le thème des métiers de la mer en Bretagne a séduit moins de photographes, mais les participants ont produit des clichés de belle qualité. Le cru 2016 est donc un peu moins abondant (30 clichés), mais plus chevronné, comme ont pu le noter les participants au vernissage de l'exposition, dimanche matin à la médiathèque. « C'était un beau sujet, mais cet été, la plage et le soleil ont séduit nos touristes et autres », notait avec humour Martine Noyer, la présidente de l'association, en observant que les photographes ont privilégié, dans leur traitement du sujet, Erdeven et sa proximité, même si la commune n'est pas la plus représentative pour les métiers de la mer. Le public invité à voter Cette année, aussi, l'organisation a limité à deux au lieu de trois le nombre de clichés par auteur. D'où, également, cette déflation quantitative couplée à une inflation qualitative globale. Lors de cette exposition, inscrite dans les programmations d'automne de Douar Alré-Gouil Bamdé, le public est invité à voter pour désigner les lauréats. Ce vote se doublera d'un palmarès établi par un jury professionnel. Pratique Exposition à la médiathèque jusqu'au 19 novembre. Entrée libre.

20 octobre 2016

AURAY : La région alréenne fait sa « vélorution »

L’intercommunalité veut développer ses infrastructures pour développer l’usage du vélo. Élus, associations et techniciens planchent sur ce réseau intercommunal de pistes cyclables.

Le vélo est sur la bonne piste ! La communauté de communes d’Auray Quiberon Terre Atlantique (Aqta) planche sur son réseau de pistes cyclables. Objectif ? Le développer pour« démocratiser » l’usage de la petite reine.

Trajet domicile-travail

Selon un diagnostic établi par le cabinet d’études Item, près de 10 000 personnes sur le territoire travaillent dans leur commune de résidence, soit la moitié des actifs du secteur. Et 81 % des scolaires étudient dans la région.« Les flux vont en majorité vers Auray dans le cadre de déplacement domicile-travail, et une majorité de personnes vient du nord du territoire » , indique Séverine Grould, chef de projet au cabinet. Soit un secteur relativement proche de la cité alréenne. Or, malgré ce nombre important de personnes qui réalisent de courtes distances, le vélo est sous utilisé. 3 % seulement l’utilisent contre 15 % qui choisissent de marcher. Le potentiel est donc là quand on sait que sous la barre des 5 kilomètres, la pratique de la petite reine peut devenir un vrai mode de vie.

Des besoins

Reste que c’est justement dans le nord que l’inventaire des infrastructures cyclables révèle le plus de besoins. Si la côte est bien pourvue en termes de liaisons douces permettant la pratique du vélo, du côté de Landaul, Plumergat, Sainte-Anne, Locoal ou encore Pluneret, le manque de pistes cyclables est réel.« Le territoire ne part pas de rien » , rappelle néanmoins Fabrice Robelet, vice-président à Aqta en charge du dossier. 357 kilomètres de voies cyclables existent en effet déjà et 137 kilomètres sont en projet par les communes. Mais seulement 45 % de ce réseau existant sont en adéquation avec les déplacements domicile travail.

Un plan

Des propositions sur les infrastructures à mettre en place pour élaborer un réseau intercommunal cyclable ont été présentées : où rallonger les pistes, installer des équipements adaptés, etc., en s’appuyant aux équipements intercommunaux prioritaires comme les gares, le futur pôle d’échange multimodal, les aires de stationnement… Des ateliers vont à présent être mis en place avec élus, cabinet, associations d’usagers et techniciens pour prioriser les besoins :« Nous ne pourrons pas tout faire d’un coup » ,confirme Emmanuel Oger, directeur pôle technique et infrastructure à Aqta.« L’idée n’est pas d’intervenir sur besoins communaux mais bien d’établir un réseau continu d’intérêt intercommunal » , rappelle le technicien. Le schéma définitif pourrait être présenté dès le printemps prochain avec un début de travaux espéré dès fin d’année. Fanny Pilet, chargée de mission mobilité transport à Aqta, l’assure :« La demande pour la réalisation de ces liaisons douces est très forte. Et c’est en créant les infrastructures nécessaires que l’on donnera de nouvelles habitudes pour aller au travail. C’est l’avenir. » Article de Stéphanie HANCQ.

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20 octobre 2016

BRETAGNE : Ces films cultes tournés dans le Golfe

Dans le livre Le Cinéma Breizh-îlien , Isabelle Le Corff évoque ces films avec Jean Rochefort, Danielle Darrieux, Gérard Depardieu…

L’idée

Une mer docile, des îles, des demeures de charme, une belle lumière…, le golfe du Morbihan tape régulièrement dans l’œil des réalisateurs. Maître de conférences à l’université de Bretagne occidentale et passionnée de cinéma, Isabelle Le Corff a recensé dans son livre, Le Cinéma Breizh-îlien, tous les films tournés dans les îles bretonnes. Un chapitre est consacré au golfe du Morbihan. L’Île-aux-Moines, Boëdic ou les Logoden ont le beau rôle. Le Cavaleur avec Jean Rochefort et Danielle Darrieux, Mon Oncle d’Amérique avec Gérard Depardieu et Nicole Garcia, À Nous les garçons avec Franck Dubosc et Roland Giraud, La Petite Lili avec Jean-Pierre Marielle… tous ces films ont été tournés dans le Golfe. On y découvre quelques anecdotes de tournages illustrées par Nono. L’actrice Nicole Garcia a ainsi joué dans trois films ayant pour cadre les îles du Golfe et Franck Dubosc a tenu son premier rôle à 22 ans, en Morbihan. Parmi les lieux particulièrement reconnaissables on retrouve le château du Guerric de l’Île-aux-Moines où se joue l’intrigue de La Petite Lili. Les îles Logoden sont le lieu refuge du culte Mon Oncle d’Amérique .Le cairn de Gavrinis a été témoin des amourettes d’ À nous les garçons et la maison hitchcockienne de Boëdic, située pour les besoins du film le Cavaleur , sur l’Île aux Moines .Ah, la magie du cinéma… Article de Olivier CLÉRO.

12 octobre 2016

Bécassine est de retour

La célèbre Bretonne, née en 1905, revient le 19 octobre dans de nouvelles aventures, en BD, Les vacances de Bécassine , où elle voyagera en Provence. De son côté, le réalisateur Bruno Podalydès ( Le mystère de la chambre jaune ), qui a adoré le personnage, va adapter Bécassine au cinéma. Tournage l’été prochain.

11 octobre 2016

AURAY : Baisse des ventes sur le marché du lundi

Depuis un mois, une partie du marché du lundi a déménagé du côté de la place de Gaulle en raison des travaux place de la République. Certains commerçants sont très mécontents.

La polémique

Comme souvent, il y a ceux qui sont contents et ceux qui sont mécontents. Depuis le lundi 12 septembre, les commerçants non sédentaires du marché du lundi, installés place de la République, ont déménagé vers la place de Gaulle et du Four-Mollet. En raison des travaux de la place de la République, les étals ont quitté leur site historique pour quelques semaines. Dans un premier temps jusqu’à la mi-décembre, si le rythme des pelleteuses et des pioches ne prend pas de retard… Hier matin, ce n’était déjà plus l’affluence du mois de septembre sur le marché nouvelle version, les vacanciers ayant visiblement quitté le sud du Morbihan. D’ailleurs, quelques étals avaient changé de place, migrant de la place du Four-Mollet à la place de Gaulle. Il est vrai que des marchands ambulants saisonniers avaient eux aussi quitté la ville.

« Moins 30 % »

Place du Four-Mollet sont essentiellement installés ceux qui sont partis de la place de la République. Comme Laurent, de Lolo Rôtisserie. Lui, comme d’autres sur le même lieu, ne s’y retrouve pas :« Les quinze premiers jours, j’ai perdu 30 % de mon chiffre d’affaires. Les clients nous ont finalement retrouvés petit à petit. Aujourd’hui, c’est moins 20 %. Si ça devait durer, on se poserait des questions. » Yolande, elle, vend des fruits et des légumes. Et ne se plaint pas car« il y a du passage. Les clients ont retrouvé mon étal. Mais je me rends compte que mes ventes ont baissé ». Jean-Luc, Mister Paella depuis 22 ans, note aussi une légère baisse.« Je fais différents marchés, c’est toujours comme cela au départ quand on bouge. Ici, au bout d’un mois, les gens commencent à s’habituer. » À quelques mètres, Jean est mécontent. Celui qui est là depuis 1979 avec ses tissus et ses voilages, estime qu’il« n’y a eu aucune concertation avec la Ville. Alors que nous avons l’expérience. On aurait pu être consultés pour les emplacements ». Roland, qui vend des fruits et des légumes confirme :« On n’a pas été du tout concertés. Un plan a été fait et c’est tout. La clientèle m’a retrouvé, mais j’ai une perte financière. » Beaucoup de clients apprécient le côté« regroupé des étals. C’est mieux », indique Pierrick, un habitué. Et c’est vrai que les gens sont plutôt du côté de la place de Gaulle. Julien, de la poissonnerie Beg ar Pesked, est à un coin de rue et a une vue circulaire :« La fréquentation est la même, mais ce ne sont pas les mêmes personnes. Certains ne viennent plus car les parkings sont remplis très tôt le matin. » Isabelle, elle, apprécie ce changement depuis son camion de galettes bio car« avant, on était très peu sur la place en hiver. C’est très bien de tout regrouper ». Du côté des Halles, c’est plutôt grise mine. Mais pas le lundi, car des clients du marché font un détour. Le constat est plus sévère pour les autres jours de la semaine. Car les travaux sur la place en rebutent plus d’un. Article de Sophie CAPELLE. Ouest France

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11 octobre 2016

PLOUHARNEL : Tourisme - un été globalement satisfaisant

L’office de tourisme a interrogé les professionnels du secteur des vacances afin de dresser un bilan de la saison, qui court d’avril à septembre.

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Madeleine Juberay, directrice de l’office de tourisme de Plouharnel, analyse le retour de satisfaction des professionnels du tourisme sur les deux grandes périodes de la saison estivale : avril, mai, juin, et juillet, août, septembre. Les hôteliers, restaurateurs, campings, professionnels du loisir, de l’hébergement, et commerçants se sont exprimés sur leur niveau de satisfaction pour ces six derniers mois.« Pour la période avril, mai et juin, les professionnels sont plutôt satisfaits. L’appréciation monte pour juillet, août et septembre pour atteindre son plafond habituel en août, avec un mois de septembre relativement satisfaisant », confie Madeleine Juberay. Pour l’ensemble de la période d’avril à septembre,« c’est une saison satisfaisante, mais pas exceptionnelle, toutefois la Bretagne et le Morbihan ont été globalement épargnés par rapport à certaines régions » .

Comportement « météo dépendant »

Le mois de juillet et le mois d’août confirment l’activité la plus intense. Le mois qui enregistre le plus de déçus est le mois de mai, dû essentiellement au mauvais positionnement des ponts du calendrier. La première quinzaine de juillet reste un peu décevante, à cause d’une météo très capricieuse. Quant au mois de septembre, la météo clémente a eu une influence évidente sur la fréquentation.« On peut même parler de comportement météo-dépendant », souligne la directrice de l’office. Les taux de remplissage chez les professionnels de l’hébergement sont en moyenne de 70 % pour juillet, et de 80 à 100 % en août. Parmi les succès cette année, incontestablement, la piste cyclable, dite « voie verte » en est un.« Cette voie, qui part en direction de Quiberon, est la plus fréquentée de Bretagne. » Les renseignements sur les itinéraires cyclistes sont en effet la première des demandes des vacanciers qui viennent à l’office.

Les premiers visiteurs, les Bretons

La clientèle principale est un public familial, mais aussi senior et excursionniste, à la recherche de calme. Le vacancier y est majoritairement français, avec un ratio de 86 %, contre 14 % de vacanciers étrangers.« Les premiers des visiteurs en Bretagne sont les Bretons » , viennent ensuite les Parisiens, puis les Pays de La Loire, la Normandie et RhôneAlpes.« Cette dernière est un vivier très important pour nous. » L’autre succès est l’aire réservée aux camping-cars, proche du camping des Sables-Blancs.« Le taux d’occupation de cette aire est quasiment à cent pour cent constamment, y compris au mois de septembre » . Quant à la tendance des vacances dites « classiques », camping, mobile-home et hôtel, le raccourcissement des séjours est réel, trois nuitées en moyenne.« Aujourd’hui, les outils numériques, tels que les sites internet, doivent être extrêmement soignés et performants, car ils sont désormais décisifs dans le choix des destinations touristiques. » Source Ouest France

10 octobre 2016

À Pirou, les huîtres s’achètent au distributeur

« Distributeur automatique. 24h/24, 7J/7. » La pancarte surprend lorsque l’automobiliste pénètre sur la zone conchylicole de Pirou (Manche), sur la côte ouest du Cotentin. Un distributeur automatique au milieu des ateliers ostréicoles ? Pour des billets ? Non, des fruits de mer. Trente cases où reposent bien au frais des huîtres, des moules et des bulots. Une envie d’huîtres à 3 h du matin ? Pas de problème. Le distributeur automatique permet d’acheter des coquillages à toute heure, pour deux ou quatre personnes. Ghislaine Lefeuvre, gérante de l’entreprise Conchy-Marée, s’est lancée dans l’aventure le 21 août. L’entreprise, qu’elle a reprise en 2000 à ses parents, est plutôt spécialisée dans la vente en gros.« Jusqu’à présent, je faisais peu de ventes aux particuliers », explique la patronne. Avec un hectare de parcs à huîtres, 4 000 m2 pour les moules de bouchots et cinq salariés (trois à terre et deux sur le bateau),« il n’est pas facile de se lancer dans la vente sur les marchés, par exemple ».

Comme les maraîchers

Elle n’abandonne pas pour autant l’idée de vente en direct.« Mon fils, Quentin, travaille dans la maintenance industrielle. Un jour, il me parle des automates. L’idée a germé comme ça », raconte Ghislaine Lefeuvre. Deux ans sont nécessaires pour trouver la machine adaptée.« Je suis allée voir des maraîchers en Bretagne. Ils distribuent leurs légumes de cette façon depuis longtemps. Mais, ils n’ont pas les mêmes obligations pour les conditions de froid. Pour les bulots cuits, il faut être à 2 °C. » Pour son distributeur automatique, Ghislaine Lefeuvre fait finalement affaire avec une entreprise de l’Est qui fait fabriquer ses machines en Italie. Moins de deux mois après le lancement, elle est satisfaite des premiers retours. La machine va encore s’améliorer, avec la possibilité de payer par carte, en plus des espèces. Et Ghislaine a des idées de développement.« Le distributeur peut fonctionner en drive : le client passerait sa commande sur Internet et pourrait prendre sa livraison quelques heures plus tard. » Elle envisage aussi d’en installer de nouveaux ailleurs. Article de Jean-Christophe LALAY. Ouest France

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